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Résultat du sondage :

Encore un krach sur les marchés actions…


L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité

65% - 1107
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse

2% - 35
Je suis liquide, je suis serein

12% - 204
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche

2% - 42
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack

3% - 67
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam

14% - 242

#6176 02/04/2020 18h04

Membre (2020)
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flosk22 a écrit :

La vérité c’est que ni JP morgan ni personne n’en sait rien.

C’est du vent tout ça

Tout à fait! personne n’en sait rien. A quand remonte la dernière pandémie? Très très loin…on est dans l’inconnu…sur les conséquences…chaque crise est différente…mais les prévisions ont tout de même 1 chance sur 2 de se réaliser! c’est pour cela qu’autant de personnes s’y risquent! c’est humain.

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#6177 02/04/2020 19h53

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J’ai quand même l’impression que ce que dit JPMorgan n’est pas faux, il y aurait trois phases dans une crise, la stupéfaction (le krach), la réaction (c’est trop rapide donc rebond (du chat mort ou pas)) et au final la constatation des dégâts à tête reposée avec au final récession ou impact limité selon ces dégâts et évolution des cours selon le scenario retenu.
Je crois que c’est de nature psychologique, on perd la tête, on se reprend, et finalement on réfléchit et on s’adapte.

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1    #6178 03/04/2020 11h02

Membre (2011)
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Pour les fans de Marc Fiorentino, et ceux qui regrettent C’est votre argent, il est actuellement en live.

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3    #6179 05/04/2020 15h23

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Je vous partage la dernière vidéo de Ben Felix, un analyste canadien toujours très pertinent (pour peu que l’on soit soi-même convaincu de l’intérêt de l’approche lazy, long-terme et "orientée données"), traitant des marchés bears avec une approche historique.

Sur les 27 marchés bears (>20% de baisse par rapport au dernier plus-haut) aux USA depuis 1900, le plus sévère reste bien entendu celui de 1929… avec, remis dans le contexte de déflation de l’époque, un retour au plus-haut au bout de 7 ans. Toujours très long pour l’investisseur, mais moins déprimant que les 15 ans souvent évoqués.

L’éclairage sur le marché du Japon des 30 dernières années, les similitudes avec le marché actuel… et pourquoi il serait erroné d’en déduire par analogie que l’issue sera identique, est également intéressant. Avec au passage un rappel sur l’intérêt d’une diversification complète : pendant que l’indice japonais des big et mid caps a plafonné, celui des small caps value a très bien performé.


Vidéo YouTube

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9    #6180 08/04/2020 15h25

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Le dernier mémo de l’investisseur Howard Marks est en ligne (6 avril 2020) :
https://www.oaktreecapital.com/docs/def … rating.pdf

Voici un extrait qui répond à certaines interrogations de ce fil de discussion :

Howard Marks a écrit :

(…) Certaines des questions les plus intéressantes en matière d’investissement sont particulièrement appropriées aujourd’hui : "Comme vous vous attendez à d’autres mauvaises nouvelles et que vous pensez que les marchés pourraient encore baisser, n’est-il pas prématuré d’acheter ? Ne devriez-vous pas attendre le point bas ?

Pour moi, la réponse est clairement "non". Comme nous l’avons déjà dit, nous ne savons jamais quand nous avons atteint le fond. Un point bas ne peut être connu qu’avec le recul : c’était la veille du jour où le marché a commencé à monter. Par définition, nous ne pouvons pas savoir aujourd’hui s’il a été atteint, puisque cela dépend de ce qui se passera demain. Ainsi, "je vais attendre le point bas" est une affirmation irrationnelle.

Si vous voulez, vous pouvez choisir de dire : "Je vais attendre que le point bas soit passé et que le marché ait commencé à monter". C’est plus rationnel. Cependant, premièrement, vous dites que vous êtes prêt à manquer le point bas. Et deuxièmement, l’une des raisons pour lesquelles un marché commence à monter est que le sentiment d’urgence des vendeurs s’est atténué, et avec lui la pression vendeuse. Cela signifie que (a) l’offre à la vente diminue et (b) les acheteurs eux-mêmes poussent le marché à la hausse, car ce sont eux qui sont maintenant très motivés. Ce sont ces éléments qui font monter les marchés. Donc, si les investisseurs veulent acheter, ils doivent le faire à la baisse. C’est à ce moment que les vendeurs ressentent le plus d’urgence et que les achats des acheteurs n’arrêteront pas la chute des prix des actions.

(…)

Le vieux dicton dit : "Le mieux est l’ennemi du bien". De même, attendre le point bas peut empêcher les investisseurs de faire de bons achats. L’objectif de l’investisseur doit être de faire un grand nombre de bons achats, et pas seulement quelques achats parfaits. Pensez à votre comportement dans la vie de tous les jours. Avant chaque achat, insistez-vous pour être sûr que l’objet en question ne sera jamais disponible moins cher ? C’est-à-dire que vous achetez au plus bas ? J’en doute. Vous achetez probablement parce que vous pensez obtenir un bien à un rapport qualité/prix intéressant. N’est-ce pas suffisant ? Et inversement, vous vendez parce que vous pensez que le prix de vente est adéquat ou plus, et non parce que vous êtes convaincu que le prix ne pourra jamais être plus élevé. Persister pour n’acheter qu’au point bas et ne vendre qu’au plus haut serait paralysant.

Au contraire, j’ai donné à ce mémo le titre de "Calibrage" car je pense que le positionnement d’un portefeuille devrait changer avec le temps en fonction de ce qui se passe dans l’environnement. À mesure que l’environnement devient plus dangereux (avec des prix élevés, une aversion au risque faible et l’absence de peur), l’attitude défensive d’un portefeuille devrait être accrue. Et à mesure que l’environnement devient plus favorable (avec des prix bas, une aversion au risque élevée et la peur qui prévaut), son agressivité devrait être accrue. Il s’agit clairement d’un processus de réajustement progressif, et non d’un processus de tout ou rien. L’objectif ne devrait pas être de ne faire cela qu’aux points bas et hauts.

Je pense donc qu’attendre le point bas est une folie. Quels devraient donc être les critères de l’investisseur ? La réponse est simple : si quelque chose est bon marché - en fonction de la relation entre le prix et la valeur intrinsèque - vous devriez acheter, et si le prix baisse encore, vous devriez acheter davantage.

Je ne veux pas donner l’impression qu’il est facile d’acheter alors que les prix chutent. Ce n’est pas le cas, et en 2008, Bruce et moi avons passé beaucoup de temps à nous soutenir mutuellement et à débattre pour savoir si nous achetions trop vite (ou trop lentement). Les nouvelles étaient terribles et, pendant un certain temps, il semblait que le cercle vicieux de l’effondrement des institutions financières allait se poursuivre sans être maîtrisé. Les mauvaises nouvelles rendent les achats difficiles et font dire à beaucoup de gens : "Je ne vais pas essayer d’attraper un couteau qui tombe".  Mais c’est aussi ce qui pousse les prix à des niveaux absurdement bas. C’est pourquoi j’aime tellement le titre de Doug Kass que j’ai mentionné plus haut : "Quand le moment sera venu d’acheter, vous ne voudrez pas". Il n’est pas facile d’acheter quand les nouvelles sont terribles, que les prix s’effondrent et qu’il est impossible d’avoir une idée de l’endroit où se trouve le fond. Mais cela devrait être la plus grande aspiration de l’investisseur.

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#6181 09/04/2020 16h31

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Maintenant que la situation devient intéressante, cette file n’est plus animée…

Nous avons donc eu un krach boursier sur quelques semaines.

Ça remonte fort, du fait de l’action des banques centrales et peut-être car les anticipations étaient trop négatives.

Cependant, nous sommes encore bien en-dessous du niveau pré-crise, en tout cas pour un certain nombre de sociétés.

Il est malgré tout toujours possible d’acquérir, par exemple, des foncières cotées à prix cassé.

Dans le monde "réel", la situation n’a pas fondamentalement changé : toujours pas de vaccin, pas de traitement, début de la pandémie aux USA, du confinement partout…

Ceux qui ont vendu durant la baisse, mais ne se sont pas rachetés parce que nous n’avions pas atteint le support "truc-muche-bidule je trace 3 droites et je suis un winner", regardent maintenant passer le train haussier.

La question est donc :

1) faut-il acheter massivement, en supposant que les actions reviennent grosso-modo à 90% de leur niveau pré-krach (on enlève dix pour cent pour la récession en cours et à venir) ?

2) faut-il attendre que ça rebaisse, car il y a encore trop d’incertitudes et que la pandémie va empirer ?

-

Je n’ai pas la réponse, et pour cause, personne n’en sait rien.

Cependant, je note que quand tout va bien, tout le monde se réclame de l’adage "craintif quand les autres sont avides, avide quand les autres sont craintif", bien entendu.

Mais quand ça va mal, il y a tjs une bonne excuse pour rejoindre le camp des craintifs…

Et je ne me place pas au-dessus des autres sur ce point : je me contente de constater !

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#6182 09/04/2020 16h39

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Bof, on est quand même plusieurs sur ce fil à avoir expliqué que si on devient craintif lors des krachs, on aura alors toujours une bonne raison de ne pas investir, et que s’il y avait bien un moment où il fallait rentrer sur le marché, c’était celui-là (ce qui ne veut pas dire faire un all-in).

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#6183 09/04/2020 16h42

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Pour ma part, mon portefeuille vient d’atteindre l’équilibre aujourd’hui (valo = PRU).

J’ai encore 30% en cash, pour des achats en cas de rechute des cours.

Si ça se stabilise ou que ça remonte, j’investirai progressivement en reprenant une stratégie Buy & Hold.

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#6184 09/04/2020 16h50

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ISTP

Un petit article lu sur boursorama pour alimenter cette file. Cet analyste soutient que le point bas est encore devant nous.

Le point bas est devant nous

L’analyste en faisant nous explique que nous sous estimons l’effet de la crise sur la croissance.

"En effet, la contraction d’activité que les économistes estiment comprise entre 5 et 10% selon les pays, est considérable. Son impact sur les bénéfices sera très défavorable, au moins égal à celui de la crise de 2 008-2009. "

Si on applique aux données financières actuelles la baisse observée en 2008-2009, le CAC 40 devrait être compris entre 3070 et 3 500 points. Quant aux bénéfices anticipés, le mouvement de révision en baisse actuel est loin d’être terminé. Nous considérons que les analystes ne sont même pas à la moitié du chemin, et que des révisions en baisse de 25% sont encore devant nous.

Il y a encore beaucoup de volatilité et d’inconnu mais c’est frustrant de ne pas profiter au mieux de cette hausse.

- Peut etre acheter et vendre en cas de belle plus value dans les prochains jours? Mais cela va à l’encontre de la stratégie dividende.
- Il serait surtout intéressant de lister les entreprises à la fois solides, peu impactées et encore bien décotées. Dans cette optique il faudrait "logiquement" éviter le Luxe, les banques, le tourisme, les transports, le pétrole… Il ne reste plus grand chose non ?


PARRAINAGE : IBKR, SAXO, DEGIRO, BOURSORAMA - MESSAGE

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#6185 09/04/2020 16h53

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Je suis dans le même scénario ayant fait mon virement je suis toujours dans l’attente.

Je pense tout de même à une deuxième vague baissière, il n’y a pas beaucoup de volume dans cette hausse quand on regarde l’historique, il faut aussi noter qu’on vient de battre un record d’ouverture de compte boursier de particuliers..

On est au tout début de la crise, pas encore de faillites…

Pour moi rebond dans un marché baissier.. Qui peut durer des mois voir des années comme les précédents crashs.

J’ai regardé les différentes crises, ce mouvement est bien plus violent en effet car il est alimenté par les algos et banques centrales, néanmoins ce n’est pas rare de voir des rebonds sur plusieurs semaines et de rejoindre des plus bas même deux à trois mois après avec une tendance baissière MT.

Pour moi la situation ne s’est pas du tout amélioré malgré les efforts des banques centrales, il va il y avoir un gros chemin à parcourir, les chiffres sont clairs d’après les statistiques la crise est bien pire que celle de 2008 j’ai du mal à croire que nous allons rester sur ses niveaux.

Donc je patiente et attends plus bas.
Cette crise peut durer des années comme les précédentes.

Dernière modification par seb31 (09/04/2020 17h10)

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#6186 09/04/2020 17h02

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A mon humble avis, le principal soutient sur les marchés dans les prochains mois est confirmé :
La Fed va acheter des ETF High Yield

Le cash va arriver encore plus directement sur les marchés ! Même Renault qui est passé en Junk Bond va rapidement trouvé preneur… Etre 100% cash sur ces marchés me semble également une stratégie bien imprudente…

A suivre,

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#6187 09/04/2020 17h05

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InvestisseurHeureux a écrit :

Maintenant que la situation devient intéressante, cette file n’est plus animée…

Nous avons donc eu un krach boursier sur quelques semaines.

Ça remonte fort, du fait de l’action des banques centrales et peut-être car les anticipations étaient trop négatives.

Cependant, nous sommes encore bien en-dessous du niveau pré-crise, en tout cas pour un certain nombre de sociétés.

Il est malgré tout toujours possible d’acquérir, par exemple, des foncières cotées à prix cassé.

Dans le monde "réel", la situation n’a pas fondamentalement changé : toujours pas de vaccin, pas de traitement, début de la pandémie aux USA, du confinement partout…

Ceux qui ont vendu durant la baisse, mais ne se sont pas rachetés parce que nous n’avions pas atteint le support "truc-muche-bidule je trace 3 droites et je suis un winner", regardent maintenant passer le train haussier.

La question est donc :

1) faut-il acheter massivement, en supposant que les actions reviennent grosso-modo à 90% de leur niveau pré-krach (on enlève dix pour cent pour la récession en cours et à venir) ?

2) faut-il attendre que ça rebaisse, car il y a encore trop d’incertitudes et que la pandémie va empirer ?

-

Je n’ai pas la réponse, et pour cause, personne n’en sait rien.

Cependant, je note que quand tout va bien, tout le monde se réclame de l’adage "craintif quand les autres sont avides, avide quand les autres sont craintif", bien entendu.

Mais quand ça va mal, il y a tjs une bonne excuse pour rejoindre le camp des craintifs…

Et je ne me place pas au-dessus des autres sur ce point : je me contente de constater !

Il me paraît très prématuré d’affirmer que nous sommes à nouveau entrés dans un marché haussier. Pour ma part je conserve mes BX4 achetés la semaine dernière et je renforcerai probablement si la hausse continue. Je suis également entré, mais très modérément, sur deux valeurs qui me semblaient devoir profiter du contexte sanitaire.
Il n’y a aucune visibilité à mon sens, ou plutôt une situation économique exécrable pour l’année 2020, les prévisions sortent les unes après les autres, FMI, INSEE, et la récession dans laquelle nous entrons est décrite comme la pire depuis la seconde guerre mondiale (je vous laisse trouver les sources qui sont abondantes).
Je ne vois que les injections massives de liquidités des banques centrales, en particulier la FED, en soutien de la hausse actuelle des cours.
Au niveau macro-économique, il suffit de regarder le volume des inscriptions au chômage, aux USA on atteint plus de 16 millions de nouvelles inscriptions, pour comprendre que la situation est catastrophique. Si les "marchés" paient actuellement une reprise en V soutenue par la FED, je ne crois pas que les fondamentaux, solvabilité des ménages et des entreprises, investissement, puissent être pilotés par une banque centrale, à part peut-être dans l’ex Union soviétique…
Je passe sur toutes les problématiques connexes qui vont surgir ces prochaines années, notamment le niveau des déficits budgétaires en Europe, la soutenabilité des dettes souveraines etc…

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#6188 09/04/2020 17h12

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Je continue à un peu acheter, mais moins. J’étais à environ 30 % actions pré-krach (qui sont vite devenus 25 %) puis j’ai complémenté au fur et à mesure de la chute (de plus en plus vers la fin : j’ai lâché ma plus grosse salve autour de 3900 points pour le CAC)

Vers les plus bas j’étais à 50 % actions. Je continue de renforcer, mais de manière modérée (je suis entre 55 % et 60 % actions, mais c’est aussi du à la remontée). Je me calmerai à 60 %, mais renforcerai si ça redescend.

A titre indicatif, je suis revenu à l’équilibre sur le MSCI World dont j’avais initié la position à son plus haut.

Je pense que j’ai grosso modo abaissé mon PRU moyen d’un CAC à 6000 à un CAC à 5000 (peut-être un peu moins).

Je me suis amusé à acheté du BX4 il y a deux jours, mais j’ai revendu hier (avec une PV de 5%), je trouvais ça trop stressant.

Bref, c’est toujours intéressant d’acheter maintenant, mais ce n’est plus les grosses soldes d’avant.

Je m’attends à une rechute possible du chat mort, ou du moins à une poursuite de la latéralisation entre 4200 et 4600 comme on l’observe depuis quelques temps.

Mon pronostic est une reprise en ш.

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[+1 / -1]    #6189 09/04/2020 17h17

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InvestisseurHeureux a écrit :

Maintenant que la situation devient intéressante, cette file n’est plus animée…

Vu le niveau des échanges récents ici ce n’est peut être pas un mal…

InvestisseurHeureux a écrit :

Ceux qui ont vendu durant la baisse, mais ne se sont pas rachetés parce que nous n’avions pas atteint le support "truc-muche-bidule je trace 3 droites et je suis un winner", regardent maintenant passer le train haussier.

Tiens vous faites du lopazz ? wink
Je ne sais pas s’il y a beaucoup de monde dans cette situation, j’imagine en revanche que beaucoup de ceux qui attendaient déjà il y a 3 mois parce que "c’est-pas-le-bon-moment-les-marchés-sont-au-plus-haut" ont attendu le plus bas et l’attendent encore. Dans cette situation la question à se poser n’est pas "à quel niveau investir en bourse" mais "ai-je vraiment une psychologie d’investisseur en bourse"

InvestisseurHeureux a écrit :

1) faut-il acheter massivement, en supposant que les actions reviennent grosso-modo à 90% de leur niveau pré-krach (on enlève dix pour cent pour la récession en cours et à venir) ?

2) faut-il attendre que ça rebaisse, car il y a encore trop d’incertitudes et que la pandémie va empirer ?

Plus ça va plus je fais mienne la devise "le meilleur moment pour acheter en bourse c’est maintenant, le meilleur moment pour vendre c’est jamais". Et pourtant je n’ai pas suivi mon instinct quand j’écrivais le 16 mars dernier.

dangarcia a écrit :

Bien tenté tout de même de faire un all in aujourd’hui ou cette semaine et laisser reposer quelques mois.

J’ai quand même investi les 2/3 de mes liquidités disponibles courant mars. Et je me suis rendu compte que j’étais beaucoup plus à l’aise pour investir quand les marchés baissent que quand ils montent.

Dans l’ensemble, c’est davantage cet aspect psychologique que j’ai trouvé fascinant à observer dans cette situation spéciale. La force des biais qui s’expriment est phénoménale, et même quand on sait qu’on n’agit pas de façon rationnelle il est très difficile de prendre le recul nécessaire.

gandolfi a écrit :

Un petit article lu sur boursorama pour alimenter cette file. Cet analyste soutient que le point bas est encore devant nous.

Vous pouvez imaginer n’importe quelle thèse sur l’avenir des marchés financiers (hausse, baisse, ni l’un ni l’autre, implosion, disparition, etc.) vous trouverez toujours un "analyste" pour défendre cette thèse. Toujours.

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Favoris 1    6    #6190 09/04/2020 17h19

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Acheter du BX4 pour se mettre face à des marchés administrés par les banques centrales, je ne suis pas sur que ce soit une très bonne idée, j’ai des doutes quant à votre capacités à rester solvable plus longtemps qu’elles.

La FED va acheter du high yield et a également déclaré qu’elle n’hésiterait pas à s’intéresser à d’autres marchés, sous entendu directement des actions.

Dans ces conditions, je ne vois pas comment les marchés peuvent baisser et aller chercher un nouveau point bas.

On va probablement se stabiliser entre 4000 et 4600 points mais on ne reverra pas les plus bas atteint mi mars à 3600 c’est une quasi certitude, la crise est relativement simple contrairement à celle de 2008 qui avait pu occasionner une deuxième jambe de baisse.

Ici les gouvernements ont simplement choisis de suicider l’économie pour sauver des vies, la durée du confinement est peu ou prou connu grâce à l’exemple de Wuhan, tous ces éléments ont déjà été pricés par le marché et je ne vois pas particulièrement de grosses incertitudes, le marché price maintenant l’après confinement et la reprise économique qui suivra immanquablement, ainsi que l’appui marqué à la fois des états et des banques centrales.

Quant à la soutenabilité des dettes, pardonnez moi mais on s’en fiche, l’état s’endette pour rien, la BCE peut acheter autant de dettes qu’elle le veut, on vit maintenant dans un monde sans inflation, l’un des avantages est donc qu’on peut imprimer quasiment autant de monnaie qu’on le veut, et c’est d’ailleurs ce qu’on fait.

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#6191 09/04/2020 17h22

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Tanuky a écrit :

A mon humble avis, le principal soutient sur les marchés dans les prochains mois est confirmé :
La Fed va acheter des ETF High Yield

Le cash va arriver encore plus directement sur les marchés ! Même Renault qui est passé en Junk Bond va rapidement trouvé preneur… Etre 100% cash sur ces marchés me semble également une stratégie bien imprudente…

A suivre,

Exactement - le point aujourd’hui n’est pas l’ampleur de la crise, mais plus l’ampleur du soutien. Des deux côtés de l’Atlantique, nous sommes sur une approche "whatever it takes".

Donc oui, les résultats Q1 seront globalement très mauvais, oui de nombreuses petites entreprises mettront la clé sous la porte. Est-ce que ce sera le cas des plus grosses ? Est-ce que les marchés vont baisser ? Rien n’est moins sûr… d’autant plus que comme l’évoquait IH, de nombreuses entreprises cotent encore à -40% ou -50% de leur prix au 1er Janvier.

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2    #6192 09/04/2020 18h00

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flosk22 a écrit :

Acheter du BX4 pour se mettre face à des marchés administrés par les banques centrales, je ne suis pas sur que ce soit une très bonne idée, j’ai des doutes quant à votre capacités à rester solvable plus longtemps qu’elles.

La FED va acheter du high yield et a également déclaré qu’elle n’hésiterait pas à s’intéresser à d’autres marchés, sous entendu directement des actions.

Dans ces conditions, je ne vois pas comment les marchés peuvent baisser et aller chercher un nouveau point bas.

On va probablement se stabiliser entre 4000 et 4600 points mais on ne reverra pas les plus bas atteint mi mars à 3600 c’est une quasi certitude, la crise est relativement simple contrairement à celle de 2008 qui avait pu occasionner une deuxième jambe de baisse.

Ici les gouvernements ont simplement choisis de suicider l’économie pour sauver des vies, la durée du confinement est peu ou prou connu grâce à l’exemple de Wuhan, tous ces éléments ont déjà été pricés par le marché et je ne vois pas particulièrement de grosses incertitudes, le marché price maintenant l’après confinement et la reprise économique qui suivra immanquablement, ainsi que l’appui marqué à la fois des états et des banques centrales.

Quant à la soutenabilité des dettes, pardonnez moi mais on s’en fiche, l’état s’endette pour rien, la BCE peut acheter autant de dettes qu’elle le veut, on vit maintenant dans un monde sans inflation, l’un des avantages est donc qu’on peut imprimer quasiment autant de monnaie qu’on le veut, et c’est d’ailleurs ce qu’on fait.

Attention vous venez de lâcher des gros mots : les marchés ne sont pas libres mais administrés par les banques centrales ?
Les dettes ce n’est pas un problème car la BCE rachète tout ce qui bouge ? Nous allons avoir des problèmes avec nos amis allemands, c’est d’ailleurs déjà le cas à propos des "coronabonds".
Ne vous méprenez pas, je suis assez d’accord sur le fonds de votre analyse, tout ne tient que sur le bilan des banques centrales et leur propension à racheter de plus en plus d’actifs.
Alors oui, cela permet de sauver les états de la faillite, ainsi que certaines entreprises. Mais les banques centrales ne pourront pas TOUT acheter. Vous avez une idée des montants de dette corporate ? Aux USA c’est quasiment la moitié du PIB. De plus au niveau européen, comme je l’évoquais plus haut, les pays nordiques refusent toute mutualisation des dettes et ne sont pas prêts à amender le mandat de la BCE, nous risquons donc de revivre le scénario de la crise grecque de 2010-2011.
Enfin, même si l’on imaginait que les banques centrales achètent les dettes de toutes les entreprises en difficulté, il reste la dette des ménages, et la resolvabilisation des dizaines de millions de chômeurs.
Si l’helicopter money a bien été lancé aux USA, les montants sont dérisoires, et ce type d’intervention est inenvisageable en Europe.
Donc ce que je perçois ce sont des marchés maintenus à des niveaux de prix artificiels qui ne correspondent pas selon moi aux fondamentaux économiques de 2020 et 2021.

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#6193 09/04/2020 18h00

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J’ai adopté deux stratégies différentes sur CTO et PEA pour voir:
- PEA j’ai quasiment tout vendu la première semaine de baisse sans racheter.
- CTO: j’ai racheté pendant la baisse sans vendre (hors vente et repli total vers msci usa et europe).
Pour l’instant la stratégie CTO est bien sûr largement gagnante.
J’ai été un peu bloqué pour renflouer par la perte d’activité, je n’imaginais pas que j’allais avoir besoin de 2-3 mois de cash pour maintenir à flot mon activité et devoir anticiper au moins 4 mois de plus d’activité à 50%.
J’imaginais tout (réquisition quelques semaines etc) sauf que les médecins spécialistes libéraux se retrouveraient sur la touche avec un outil de travail qui coûte des dizaines de milliers d’euros par mois avec un rapport actuel proche de zero et devoir anticiper sur des mois le problème.

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#6194 09/04/2020 18h28

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ISFJ

Il est bien difficile de savoir ce qui va se dérouler dans l’avenir car lorsqu’on se renseigne, il y a des personnes qualifiées pour défendre le scénario d’une hausse et le scénario d’une baisse. C’est ce que Peter Lynch appelle le roulement de tambour.

Si l’on se place du côté d’une hausse on peut dire :
- que l’on a une meilleure visibilité sur la fin de la crise sanitaire
- que la FED et la BCE et les Etats soutiendront "quoi qu’il en coûte" l’économie

Si l’on se place du côté de la baisse :
- récession mondiale
- faillites d’entreprises qui ne parviendraient pas à traverser la crise
- l’évolution de la maladie aux Etats-Unis
- le chômage insolent des Etats-Unis
- possibilité d’une seconde vague de contamination
- pas de vaccin

Le mieux que l’on puisse faire c’est continuer avec notre stratégie. Ce qui n’est pas forcément évident à faire tellement on aimerait acheter bas et tout mettre en oeuvre pour ce faire ! Et puis se souvenir que le marché a toujours raison.

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#6195 09/04/2020 18h53

Membre (2014)
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Personnellement, j’ai profité du rebond pour vendre en plus-value une partie des actions que j’avais acheté les semaines précédents. Je me retrouve avec un niveau de liquidité équivalent à celui d’avant  crise, ce qui me permettra d’être plus serein en cas de nouvelle baisse.
J’ai pu faire une plus-value de +/- 20% en quelques semaines sur des sociétés de qualité  comme Coca-Cola, IBM, Emerson Electric, Dominion Energy. Ces titres ne me paraissaient plus bon-marché après le rebond et, au vu de toutes les incertitudes qui restent, j’ai préféré prendre ma plus-value.

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#6196 09/04/2020 19h16

Membre (2011)
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De mon côté j’ai vraiment vécu ce krach comme une superbe opportunité. Plein de très belles actions ont corrigé si rapidement et si violement! Les marchés étaient euphoriques en janvier et même si cette épidémie aura sûrement des répercussions pendant plusieurs mois après le déconfinement d’ici quelques années cette épisode sera complètement oublié. C’est dans cet état d’esprit que j’ai beaucoup acheté depuis la mi mars. Certes peut-être que les marchés allaient / vont encore baissé significativement mais les entreprises avec des fondamentaux solides retrouveront à n’en pas douter leur valeur pré crise. De la même manière les secteurs qui étaient considéré comme fortement porteur en janvier 2020 restent toujours porteur aujourd’hui même si ils peuvent traverser une période difficile de quelques mois. J’ai donc multiplier par 4 la part de mon patrimoine investi en bourse à date par rapport à mi janvier.

Par contre je pense que dans une période comme celle là il ne faut surtout pas s’accrocher à un dogme "buy & hold". J’ai eu la bonne surprise que certaines actions rebondissent avec beaucoup de force et surtout beaucoup plus rapidement que ce que je pensais et j’ai plusieurs lignes en PV de plus de 50% avec certaines au delà de 80%. Tout cela en 15 jours. Habituellement il faut plusieurs années pour obtenir de telles plus value, cette crise a donné l’opportunité à ceux qui ont osé acheter au cœur de la tempête de réaliser en 15 jours une performance habituellement difficilement réalisable en plusieurs années. C’est pourquoi je dis qu’il ne faut pas s’accrocher au buy and hold dans une période comme celle là car après avoir réalisé de tels performances en quelques jours il est raisonnable de prendre une partie de ses PV. Peut-être que ces valeurs baisseront à nouveau et alors il sera possible de se re positionner ou peut-être qu’elle continueront à monter mais "un tien vaut mieux que deux t.u l’auras" et on ne peut pas regretter d’avoir fait une plus value de 50% en quelques jours même si on est passé à côté d’une hausse encore plus forte.

J’ai donc vu deux types d’opportunités ce mois ci 1) des opportunités de  forte plus value à court terme sur les secteurs les plus touchés par le confinement, et je pense qu’il ne faut pas hésiter à prendre ses gains 2) des opportunités de plus value à moyen long terme sur des secteurs moins touchés et des entreprises "extraordinaires" qui sans avoir corrigé autant que les secteurs les plus touchés ont offert des points d’entrée très intéressant. Il est moins intéressant de vendre ces actions après le rebond car la PV est plus faible mais aussi beaucoup moins stressant de les conserver car même si elles rebaissent fortement on sera toujours à l’aise de les avoir en portefeuille et on aura même peut-être l’envie de les renforcer.

Je suis entrepreneur entre autre dans l’hôtellerie et au moment de la crise j’étais en train d’étudier différents dossiers pour réaliser l’acquisition d’un hôtel. Et bien même si la situation est difficile pour l’hôtellerie en ce moment les prix des hôtels n’ont quasiment pas baissé, les sociétés côtés du secteur elle par contre ont perdu plus de la moitié de leur valeur. Il ne m’a pas fallu longtemps pour prendre conscience que c’était une opportunité unique : si je voulais acheter  un hôtel non côté le prix était comparable à janvier par contre pour acheter des titres d’un groupe hôtelier c’était moitié prix par rapport à janvier… chercher l’erreur…

C’est la même chose pour les foncières. Si je veux acheter un appartement à NY ou des murs de cliniques à Chicago ou encore des murs de boutiques à Paris, les prix sont presque les même aujourd’hui qu’en janvier, les foncières par contre on perdu pour certaines plus des 4/5 de leur valeur. chercher l’erreur… 

Alors je ne dis pas qu’il n’y a pas de risques. Oui il pourrait y avoir des faillites d’où l’intérêt de la diversification et l’importance de ne pas hésiter à prendre une belle PV réalisé en quelques jours.. Mais l’investissement en action est par essence risqué. Si on achète pas quand des sociétés perdent la moitié ou plus de leur valeur en quelques jours, quand achète on ?

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#6197 09/04/2020 20h14

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Gassinvest a écrit :

Si on achète pas quand des sociétés perdent la moitié ou plus de leur valeur en quelques jours, quand achète on ?

Autant de réponses que d’individus, cela dépend de l’aversion au risque de tout-un-chacun, vous en aurez tjrs qui se diront que la chute va continuer encore, et qu’il faut attendre etc…


Ericsson…!  Qu'il entre !

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1    #6198 09/04/2020 20h41

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Ne vous inquiétez pas le non côté ça baisser je pense mais cela est très illiquide surtout que les acheteurs sont confinés, et il y a un délai de déni pour les vendeurs immobiliers en période de crise.

Ce post de IH confirme ce qu’il faut faire: on achète des bonnes actions puis on garde où on reste investit en changeant d’action. On réinvestit les dividendes, on suit son plan mensuel d’investissement et on reste calme.

Les options, sortir en cash, rerentrer, les bx4, tout ça c’est de la complication inutile, pour rester poli, bonne pour les traders employés à temps plein et jugés à la performance mensuelle. Sur ce forum nous avons une approche patrimoniale, nous ne sommes pas des génies (à part quelques uns), contentons nous de faire ce qui est simple. -/+ 15% cette année, l’année prochaine, peut importe car cela s’équilibre au final.

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#6199 09/04/2020 21h24

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Le non côté peut baisser un peu (voir beaucoup sur du long terme) je ne dis pas le contraire mais certainement pas aussi violemment que le côté. En tout cas pour l’hôtellerie que je connais bien je vous garantie que ça n’a pas baissé ou très très peu! Idem pour les murs de commerce prime qui est un marché que je connais bien aussi. Les acteurs de marché savent que dans quelques temps ce virus plus personne n’en parlera et il n’y a pas de "panique" comme ce qui peut se passer quand quelqu’un voit son portefeuille fondre.

Je ne pense pas qu’il y ait besoin d’être un génie pour se méfier d’un marché au plus haut, se couvrir avec un BX4 quand il y a une mauvaise nouvelle ou bien se dire que c’est une opportunité quand une action perd 50% en quelques jours. Cela m’apparaît plus comme du bon sens. Et il ne me semble pas que de procéder à des arbitrages en vendant une valeur soit contradictoire avec une approche patrimoniale, que l’on rachète une autre valeur immédiatement ou bien que l’on garde du cash.

Je ne parle pas de faire du trading, mais d’accepter que parfois une action est bien valorisée et qu’il peut être opportun de la céder ou bien qu’une action à monter très fortement et qu’il est probable qu’elle corrige au moins un peu. Ou encore qu’une mauvaise nouvelle apporte une forte incertitude et qu’il peut être opportun de s’en protéger.

Personnellement je ne suis pas un génie pourtant il m’a semblé opportun de céder la majeur partie de mes actions fin février (après que ça ai déjà commencé à baisser), de commencer à racheter une dizaine de jours plus tard (avant qu’on touche le point bas) et d’en profiter pour allouer une part de mon patrimoine plus importante sur les actions suite à la baisse. Du coup je n’ai pas vendu au plus haut ni acheté au plus bas mais cela est resté intéressant. Je n’étais pas certain que ça baisse fin février quand j’ai vendu mais j’étais assez convaincu que ça ne monterai pas et donc que de passer cash n’aurait pas pour conséquence un manque à gagner. Mi mars je ne savais pas non plus qu’on allait rebondir mais j’étais assez convaincu qu’en tout cas la plus grande partie de la baisse était derrière nous. Je pense que tout un chacun pouvait avoir ces idées. Mais si on a comme dogme de ne pas vendre ses actions ou de rester 100% investi on passe il me semble à côté d’opportunités d’arbitrages intéressantes.

Je suis contre les croyances et les dogmes et je pense qu’il faut de la flexibilité dans toute stratégie. D’autant plus que la situation est "exceptionnelle".

Dernière modification par Gassinvest (09/04/2020 21h43)

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#6200 09/04/2020 21h56

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Bonsoir,

Je trouve ce rebond irrationnel dans la mesure où le brouillard est encore épais.

La fracture entre les marchés financiers et l’économie réelle est encore plus flagrante dans la mesure où les marchés reprennent alors que le PIB va possiblement reculer de 15% au T2 et la supply chain mondiale ne va pas reprendre avant T4 2020.
La Fed rachète tous les actifs jusqu’au junk bonds et les actions de sauvegarde des gouvernements sont vertigineuses.

L’hélicoptère monnaie semble sans fin… mais les actifs nets mondiaux brûlés jusqu’à maintenant et les futures destructions de PIB mondial me paraissent bien supérieures aux injections de cash.
Affaire à suivre en tout cas le fort rebord est éphémère et nous sommes dans une phase de spéculation plus que d’investissement.

Profitons de ces moments de swing trading avant un fort probable repli boursier peut être pas si violent que le premier, qui sait.

En tout cas l’or reprend ses droits en arrière plan, ce qui confirme que les hedges funds reviennent sur cette classe d’actifs après s’en être délesté pour faire face aux appels de marge et que la planche à billets, accélère la destruction de valeur de la Monnaie.

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