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#26 30/05/2020 14h45
- amoilyon
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Suite à une réflexion sur notre résidence principale, surtout concernant le montant final, après travaux, et maintenant que nous avons une nouvelle opportunité professionnelle, je me pose la question de la part de notre revenu allouée à la résidence principale.
Aussi, je me demande quelle est la part de votre RP dans le total de votre patrimoine ?
J’exclue de facto les investissements immobiliers (même si c’était le thème initial de la file), ainsi que la grande question de louer ou acheter qui a été maintes fois traitée.
Nous connaissons les avantages et inconvénients de la RP, d’autres le décrivent mieux que moi :
HeureuxUlysse a écrit :
1. RP avant tout investissement, je vous rejoins 100% sur votre interrogation. Mais il n’y a pas de réponse universelle pour moi.
Outre l’aspect non rationnel de posséder sa maison ou non, le driver c’est de quelle façon cet argent va travailler pour vous.
La RP présente les 3 avantages suivants : sa plus value est exonérée, vous ne payez pas d’impôts sur les loyers que vous ne payez pas, vous pouvez apporter de la valeur au bien en fonction du temps que vous avez.
Elle présente les 3 inconvénients suivants : Vous conditionnez votre mobilité professionnelle à la liquidité de ce patrimoine (puisque dès que vous partez vous devez vendre ou serez imposé sur la plus value, vous placez toutes vos ressources sur un même bien (vous avez intérêt à ne pas vous tromper tant sur le bien que sur la période…), vous payerez probablement pour des pièces que vous n’utiliserez pas qui ne vous rapporteront donc qu’une plus value hypothétique.
Il y a aussi le cas particulier de ceux qui voient dans le remboursement du prêt le moyen d’une "épargne forcée et contrainte" parce que sinon l’argent s’envolerait en dépenses et non en placement.
Nous ne sommes pas dans ce cas de figure.
Actuellement, notre RP représente une part considérable de notre patrimoine, et, de part son montant et maintenant par le boulet qu’elle représente pour cette absence de mobilité, je trouve que nous sommes beaucoup trop exposés.
Nous souhaitons vendre, dans un horizon d’ici à 2 ans, afin de reprendre des liquidités et être en location le temps de confirmer notre souhait de déménager. En effet, si la nouvelle opportunité de mon conjoint n’est pas payante, nous resterons dans le coin et mon conjoint ré intégrera sa boîte d’origine.
Mais même dans ce cas de figure, je souhaite diminuer notre exposition.
Dans la nouvelle ville où se situe l’opportunité de mon conjoint, l’immobilier est beaucoup moins cher. Aussi, plusieurs possibilités s’offrent à nous : un appartement tel que celui que nous louons actuellement, qui serait dans les 280 000€ / une maison avec un jardin en ville dans les 400 - 500 k€ / un bien luxe, tel que nous avons actuellement, mais moins cher que l’actuel, dans les 900 k€.
Avec la vente de notre RP actuelle, ces pistes sont toutes possibles.
Mais dans ma réflexion actuelle, je souhaite diminuer drastiquement la part de notre RP et m’oriente plutôt vers des budgets 25% de la valeur de notre RP actuelle.
Outre l’aspect "qualité de vie/ confort de vie" qui est propre à chacun, et qui bien sur est subjectif, quelle est la part de votre RP dans votre patrimoine total ?
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#27 30/05/2020 14h57
- dangarcia
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amoilyon a écrit :
Outre l’aspect "qualité de vie/ confort de vie" qui est propre à chacun, et qui bien sur est subjectif, quelle est la part de votre RP dans votre patrimoine total ?
À cette question vous aurez toutes les réponses possibles, soit entre 0 (c’est mon cas) et 100% voire plus si on parle en patrimoine net. Mais je ne vois pas en quoi cela vous avancera ? Avant d’être une part plus ou moins importante de son patrimoine la résidence principale est d’abord et avant tout son lieu de vie. Il ne me semble pas opportun de décider d’en changer ou non sur la base de critères financiers (sauf bien sûr si on n’a plus les moyens d’y rester ce qui ne semble pas être votre cas).
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1 #28 30/05/2020 16h13
Ma première RP était avant tout un investissement, suivi d’un gros chantier perso et d’une PV conséquente.
L’actuelle était un rêve qui me semblait inaccessible, quand nous avons pu la signer : au delà du potentiel (elle nécessitait une restauration conséquente..), c’était avant tout pour nous en l’achetant une façon de se sentir vivre : des frissons avec l’inquiétude de ne pas arriver au bout du chantier, au bout du financement qui était lourd alors pour nous, etc…bref tout un tas de raisons de ne pas l’acheter…
Et pourtant des années après, au final quel pied de la vivre au quotidien, surtout depuis la fin des travaux d’ailleurs, autant dire que le confinement n’a rien eu d’une épreuve en famille.
Je ne la vis pas ou plus comme un investissement, mais toujours comme un coup de coeur toujours actuel.
Sur le même thème, j’ai eu pour voisin un ex footeux pro international et locataire, bien moins logé que nous sur le coup qui me fait clairement viser ce type de clientèle le jour où nous voudrons vendre.
Pour parler pourcentage, son acquisition représentait environ 150% de notre patrimoine net d’alors. Le temps ayant fait son oeuvre, elle doit peser environ 25% maximum de l’actuel, bien que je ne m’en préoccupe guère.
Profiter de ne rien foutre….
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#29 31/05/2020 21h35
- amoilyon
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dangarcia, le 30/05/2020 a écrit :
Avant d’être une part plus ou moins importante de son patrimoine la résidence principale est d’abord et avant tout son lieu de vie. Il ne me semble pas opportun de décider d’en changer ou non sur la base de critères financiers (sauf bien sûr si on n’a plus les moyens d’y rester ce qui ne semble pas être votre cas).
Justement, nous changeons de région, pour le travail de mon conjoint d’ici à un horizon de 2 ans, il y aura donc de facto une nouvelle résidence principale.
Et l’enveloppe consacrée à ce projet influe sur le lieu de vie ( appartement, maison,…)
Serenitis a écrit :
L’actuelle était un rêve qui me semblait inaccessible, quand nous avons pu la signer : au delà du potentiel (elle nécessitait une restauration conséquente..), c’était avant tout pour nous en l’achetant une façon de se sentir vivre : des frissons avec l’inquiétude de ne pas arriver au bout du chantier, au bout du financement qui était lourd alors pour nous, etc…bref tout un tas de raisons de ne pas l’acheter…
Pour parler pourcentage, son acquisition représentait environ 150% de notre patrimoine net d’alors. Le temps ayant fait son oeuvre, elle doit peser environ 25% maximum de l’actuel, bien que je ne m’en préoccupe guère.
Retour d’expérience très intéressant dans mon cas.
Je me reconnais parfaitement dans ce premier paragraphe.
Et un recul également, je ne pensais plus à l’aspect " évolution du patrimoine", merc° pour ces précisions qui me font regarde cela d’un autre œil (+1).
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#30 31/05/2020 23h40
- Flower
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Merci d’avoir relancé cette file. Alors ici, on voulait une résidence principale sans histoire, sans problèmes, sans stress financier. Donc, ça donne quelque chose de beaucoup plus banal que vous, amoilyon.
J’ai trouvé intéressant, pour moi, de regarder nos chiffres de plus près.
RP : valeur (Patrim) = 270K, capital dû : 130K. Capital net : 140K
Investissement Duflo : valeur (Patrim) = 80K, capital dû : 77K. Capital net : 3K
Total immobilier : 143K
Epargne : PEL = 31K, Livrets A = 18K, Compte courant = 10K, PEE = 3K
Total : 62 k
Actifs financiers : PEA = 17K, Actions en direct = 8K
Total : 25K
Donc immobilier / total = 143K / 230K = 62%
🌴🌻🌻🌴
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#31 02/06/2020 15h07
- Skarklash
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C’est la vision comptable du patrimoine.
En terme de risques (et donc d’impact pour voir si la diversification joue), je préfère me baser sur le patrimoine brut car en cas de variation de valeur (perte de 10% sur l’immobilier), c’est le brut qui sera en base de calcul. Le financement en cash ou par emprunt ne change pas la donne.
En exposition : 350 / 437 = 80%
La perte de valeur des investissements sur une base de -10% sera de 35K pour l’immobilier et 2,5K sur les actions par exemple, que l’achat ai été réalisé cash ou à crédit. Idem pour une hausse …
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#32 26/08/2021 03h13
- Serrure
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Je ne suis pas sûr d’avoir trouvé la bonne file mais au cas ou ce message peut être déplacé .
J’ai entendu de vive voix une anecdote d’une gérante d’une association en province , de lieu culturel pour artistes :
Elle se plaignait ou râlait textuellement :
Qu’une petite nana de 25 ans qui travaille dans une banque est venu et a acheté a son nom tout l’immeuble avec habitations , dans lequel son association paye un loyer depuis de très nombreuses années , achat pour un montant de 1,3 Million !
Alors qu’elle la gérante n’a même pas été prévenu pour que son association puisse essayer de devenir acquéreur de ses locaux loués .
Mes premières réflexions ont été que , et bien oui probablement certains milieux gardent leurs plans pour eux , qu’une jeune femme a 25 ans déjà grande propriétaire d’un immeuble de rapport bien situé comme celui-ci a 1,3 Million c’est pas mal du tout ; et que finalement papa doit avoir de l’argent !
Et que en tout cas actuellement , cela est très difficile de sympathiser et rencontrer des femmes d’affaires intéressantes et riches , ou bien elles le cachent pour mieux faire des affaires justement .
Dernière modification par Serrure (26/08/2021 14h17)
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#33 26/08/2021 07h57
- Cigarette
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Serrure, dans votre histoire on peut tout de même se poser la question quant au respect du droit de préemption du locataire. En effet celui-ci s’applique à la fois aux baux d’habitation mais également commerciaux.
Quid de la validité de la vente en cas de non respect de ce droit ? Le notaire est-il à mettre en cause ?
PS : Je me doute bien qu’il s’agit là probablement de jalousie mais le sujet m’intéresse.
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#34 26/08/2021 08h09
- doubletrouble
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@Cigarette :
Serrure a écrit :
Qu’une petite nana de 25 ans qui travaille dans une banque est venu et a acheté a son nom tout l’immeuble avec habitations , dans lequel son association paye un loyer depuis de très nombreuses années , achat pour un montant de 1,3 Million !
D’après Location : priorité du locataire lors de la vente totale d’un immeuble | Chambre de Paris , si le vendeur était un parent ou que l’immeuble comporte moins de six logements, les locataires n’ont pas leur mot à dire.
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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#35 26/08/2021 08h10
- Bernard2K
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@Cigarette : notez que le bail commercial est réservé aux commerçants, à la base (article 145-1 du code de commerce). Une association peut néanmoins signer un tel bail, si le bailleur et le locataire sont expressément d’accord pour adopter ce régime (sur la base du 7° de l’article 145-2 du code de commerce). Du point de vue du bailleur, ce n’est pas une bonne idée car un tel bail donne beaucoup de droits au locataire… dont notamment le droit de préemption. De toute façon, même pour le locataire d’un bail commercial, le droit de préemption ne s’applique pas en cas de "vente globale d’un immeuble comprenant des locaux commerciaux". (ce que vous auriez pu vérifier vous-même facilement en tapant dans un moteur de recherche "droit préemption locataire commercial" : ça prend 30 secondes).
En fait, le bail le plus "naturel" pour une association qui loue ses locaux est un bail professionnel. Dans ce cas il n’y a pas de droit de préemption du locataire.
Par ailleurs, si l’immeuble comporte plus de 5 logements, les locataires de logements ont un droit de préemption, sauf si l’acquéreur s’engage à proroger les baux de 6 ans. Classiquement, l’acheteur prend cet engagement pour éviter justement ce droit de préemption, et c’est sans doute ce qu’a écrit le notaire dans l’acte de vente, s’il n’est pas manchot.
@Serrure : au-delà de ces questions juridiques, le cas est effectivement intéressant. Oui, il y a de nombreuses personnes qui investissent massivement dans l’immobilier en ce moment. On en avait parlé notamment ici : Immobilier : fin de la hausse et dégonflement de la bulle ? p.28 . L’accès au crédit est l’une des seules limites à cette frénésie. Il est certain que les employés de banque ont certaines facilités.
Dernière modification par Bernard2K (26/08/2021 08h46)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#36 26/08/2021 08h39
- Xan12
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Un idéal qui ne conviendra pas à tout le monde mais c’est ma façon de pensée :
Serait d’utiliser l’effet de levier à son maximum, et à chaque fois qu’un crédit se fini et bien de balancer le cash en bourse, le cash ne doit vraiment jamais rester dans l’immobilier.
Le rendement de l’immobilier est annuel, le rendement de la bourse est annualisé, la différence entre les deux est phénoménale à long terme grâce aux intérêts composés.
Personnellement j’ai juste une Rp a finir de payer dans 11 ans, et bien je sais déjà que malgré le fait qu’on s’y sente très bien, dans 6 à 11 ans je vais probablement la revendre et arbitrer le cash que je récupèrerai en bourse. Dans la foulée faire un nouveau crédit pour racheter une résidence principale plus chère.
Imaginons :
Crédit actuel 830€/mois
Vente 280 000€ net que je place à 12% annualisé par mois soit la performance d’un bon gérant de fond
soit 2800€ par mois de revenus
et je fais par exemple un crédit de 1800€/mois pour une baraque de 480 000€
Au final je ressors avec une plus grosse maison, et du cash en plus chaque mois
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#37 26/08/2021 08h59
- maxicool
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12% annualisé par mois soit la performance d’un bon gérant de fond
Est-ce réaliste de penser trouver celui qui vous assurera ces 12% (ou d’atteindre ce chiffre par soi-même) sur le long terme ?
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#38 26/08/2021 09h49
- Valdec
- Membre (2019)
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@maxicool : J’en connais au moins deux, mais la mise minimum est de 1M$/€ pour chacun de leur fonds.
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1 #39 26/08/2021 10h13
- Sphos
- Membre (2017)
- Réputation : 9
Xan12 a écrit :
Un idéal qui ne conviendra pas à tout le monde mais c’est ma façon de pensée :
Serait d’utiliser l’effet de levier à son maximum, et à chaque fois qu’un crédit se fini et bien de balancer le cash en bourse, le cash ne doit vraiment jamais rester dans l’immobilier.
Le rendement de l’immobilier est annuel, le rendement de la bourse est annualisé, la différence entre les deux est phénoménale à long terme grâce aux intérêts composés.
Personnellement j’ai juste une Rp a finir de payer dans 11 ans, et bien je sais déjà que malgré le fait qu’on s’y sente très bien, dans 6 à 11 ans je vais probablement la revendre et arbitrer le cash que je récupèrerai en bourse. Dans la foulée faire un nouveau crédit pour racheter une résidence principale plus chère.
Imaginons :
Crédit actuel 830€/mois
Vente 280 000€ net que je place à 12% annualisé par mois soit la performance d’un bon gérant de fond
soit 2800€ par mois de revenus
et je fais par exemple un crédit de 1800€/mois pour une baraque de 480 000€
Au final je ressors avec une plus grosse maison, et du cash en plus chaque mois
Bonjour, je suis totalement en phase avec vous. J’ai 2 crédits immo en cours, l’idée est de revendre dès que le rendement (= loyers perçus divisé par capital immobilisé (= emprunt remboursé qui serait récupéré en cas de revente)) sera inférieur à 6-7%, soit au bout d’une dizaine d’années environ, pour reprendre un nouveau crédit et balancer le cash récupérer ailleurs
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#40 26/08/2021 10h44
La raison qui nous pousse à réfléchir au % d’allocation d’immo dans notre portefeuille est la diversification.
La diversification a pour but de créer un portefeuille robuste qui traversa les crises en limitant les risques.
Il faut que chaque classe d’actif est un risque qui est le moins corrélé aux autres possibles.
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1 1 #41 26/08/2021 13h44
- Xan12
- Membre (2019)
- Réputation : 51
La bourse est composé d’une multitude de secteurs et sous secteurs, je ne serais pas dire combien, mais ne serait-il pas une erreur de raisonner en diversification et de croire que l’immobilier en est une si bonne? Je sais que tout le monde pense comme ça mais pas moi.
L’immobilier est aussi un secteur de la bourse, mais la bourse n’est pas un secteur de l’immobilier.
Je préfère donc avoir tout mon capital cash investi en bourse, et si je veux de l’immobilier alors je peux en mettre une pondération largement plus diversifiée, qu’une pondération type 40% immo physique 60% autres.
En sachant qu’en bourse je peux encore diversifier mon secteur immobilier dans de nombreux sous secteurs : résidentiel, commercial, bureau, entrepôts, antennes, hôtels, campings voire promotion.
Donc plutôt que mon capital d’exemple de 40% 60% : je préférerai avoir 100% de mon cash en bourse répartis sur une multitude de secteurs dont peut être une partie sur l’immobilier pour être réellement diversifié. En sachant que j’aurai dans le cas présenté plus haut une pondération d’immobilier physique à travers le levier. Largement suffisant à mes yeux
Exemple de pondération diversifiée : 5% industrie pétrolière, 5% scierie, 5% équipementiers automobiles, 5% promotion, 5% immo résidentiel, 5% gros labo de santé, 5% télécom, 5% service aux collectivité, 5% bancaires, 5% produits personnels, 5% luxe, 5% fast food, 5% assurance, 5% jeux vidéos, 5% boite d’intérim, 5% distribution non cyclique, 5% distribution cyclique, 5% e-commerce, 5% energies vertes, 5% mine de cuivre ou d’or ou d’argent
Après chacun voit midi à sa porte et l’essentiel c’est d’être à l’aise avec ce que l’on fait, ceux qui ont une peur incontrôlable des marchés et une répulsion viscérale pour la volatilité doivent faire ce en quoi ils croient bien évidemment. Sans confiance on ne peut pas gagner d’argent.
Je vous donne juste une vision un peu différente des choses pour alimenter la pensée
Ah et dans mon exemple remplacez le rendement annualisé par 8% si vous voulez, ça fait 1860€ par mois ça me permet toujours de passer d’une maison de 280 000€ à une maison de 480 000€ sans sortir d’argent de ma poche
Ps : Mon capital actuel c’est 33% d’immobilier avec levier. 62% bourse, et 5% autres
Il faut aussi bien réfléchir si à long terme un rendement immobilier de 7% annuel et plus rentable qu’un investissement annualisé de ne serait ce que 6% c’est pour ça que je n’aime pas que mon cash soit investi sur du rendement annuel et c’est là toute la faiblesse de l’immobilier physique.
Ah et ne le prenez pas mal mais ceux qui se diversifient en prennant immo physique locatif + SCPI + portefeuille en bourse rempli de foncières je ne pense pas que ce soit optimal.
L’immobilier et la bourse sont bien deux piliers d’enrichissement, mais ce ne sont pas "les deux piliers de diversification"
Dernière modification par Xan12 (26/08/2021 14h25)
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1 #42 26/08/2021 15h28
- dangarcia
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Je pense que vous vous mélangez les pinceaux en comparant rendement annuel et rendement annualisé. Vous ne pouvez pas comparer directement les deux car dans un cas vous tenez compte du réinvestissement des éventuels flux intermédiaires et pas dans l’autre.
En pratique placer votre épargne en bourse en espérant un rendement moyen de 6% annualisé et investir dans un bien locatif en espérant un rendement de 6% par an cela revient au même financièrement parlant tant que vous pouvez réinvestir les revenus (dividendes loyers ou plus values) dans les mêmes conditions.
En bourse ce réinvestissement est automatique si vous avez opté pour des titres capitalisants (trackers fonds ou actions de croissance) ; si vous êtes sur des titres de rendement il faut et il suffit de réinvestir les dividendes. Idem si vous êtes sur un bien locatif, en réinvestissant les loyers ponctuellement sous forme d’apport pour investir sur un autre bien (et au passage ajouter du levier éventuellement), ou pour acheter des parts de fonds immobilier ou foncières cotées pour rester sur de l’immobilier, ou des actions ou parts de trackers ou fonds.
Démonstration (je me permets de reprendre et corriger votre tableau) :
- un placement de 10k€ à 6% annualisé (typiquement un placement en bourse sur un tracker world capitalisant) donne bien 30,25k€ au bout de 19 ans (mais entre les deux il n’y a aucune raison que le portefeuille suive la trajectoire indiquée, il fera plus probablement le yo-yo, +20% une année, -15% la suivante, 2% celle d’après etc.)
- un placement de 10k€ à 6% par an (typiquement un investissement immobilier) avec réinvestissement des loyers perçus (pour comparer ce qui est comparable) donne aussi 30,25k€ au bout de 19 ans.
CQFD
Xan12 a écrit :
Ah et ne le prenez pas mal mais ceux qui se diversifient en prennant immo physique locatif + SCPI + portefeuille en bourse rempli de foncières je ne pense pas que ce soit optimal.
Ce qui est optimal pour vous ne l’est pas forcément pour les autres et inversement. Tout dépend des objectifs et et des contraintes, qui par nature sont différents pour chaque investisseur. Et même si on se place dans l’optique de gagner le plus possible c’est faux : certains parviennent à obtenir des rendements bien supérieurs à la bourse avec l’immobilier (avec certes une composante travail bien supérieure et difficile à chiffrer) pour eux un choix 100% immo locatif peut être optimal.
Seules les SCPI seraient à exclure dans ce cas de figure.
Dernière modification par dangarcia (26/08/2021 19h52)
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#43 26/08/2021 22h40
- RadioInvest
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Xan12 a écrit :
Ah et ne le prenez pas mal mais ceux qui se diversifient en prennant immo physique locatif + SCPI + portefeuille en bourse rempli de foncières je ne pense pas que ce soit optimal.
L’immobilier et la bourse sont bien deux piliers d’enrichissement, mais ce ne sont pas "les deux piliers de diversification"
Peut-être faudrait-il redéfinir ce qu’est la diversification.
Tous les investisseurs n’ont pas la même définition.
Pour certains, diversification = diversifier les sources de revenus passifs donc pour eux aucun problème à avoir des foncières, de l’immobilier physique et des SCPI.
Pour d’autres, diversification = décorrélation des actifs entre eux. C’est nettement plus difficile de l’obtenir qu’il y a plusieurs années car les crises ont dorénavant tendance à se propager plus rapidement à différents secteurs.
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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1 #44 28/08/2021 00h53
Xan12, le 26/08/2021 a écrit :
Il faut aussi bien réfléchir si à long terme un rendement immobilier de 7% annuel et plus rentable qu’un investissement annualisé de ne serait ce que 6% c’est pour ça que je n’aime pas que mon cash soit investi sur du rendement annuel et c’est là toute la faiblesse de l’immobilier physique.
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … 141652.png
Pour compléter les commentaires du dessus,
Votre réflexion analytique est intéressante, néanmoins j’ai l’impression que vous occultez l’effet de levier proposé par l’immobilier, que ne permet pas la bourse, du moins pas à aussi grande échelle et dans des conditions aussi facilitées. Le financement a crédit est la principale raison pour laquelle l’immobilier a un avantage concurrentiel sur la bourse.
En effet, avec 10k investis en immo physique, les rendements doivent être calculés sur le montant total du bien qui acheté, soit plutôt 120k que les 10k de départ.
Hypothese : on part sur 10k =8% correspondant aux frais de notaire pour maximiser le levier.
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5 #45 28/08/2021 11h42
- HHub
- Membre (2019)
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À la question "Quel pourcentage de son patrimoine consacrer à l’immobilier ?", si on regarde les statistiques :
Cette répartition semble dépendre du niveau du patrimoine (lié au revenu) et aussi indirectement de l’âge.
Pour les patrimoines modestes (rappelons que 30% des ménages français ayant moins de 30ke) le ratio est de 0% correspondant à peu de revenus, locataire, jeune.
Ensuite l’immobilier représente 70% (correspondant essentiellement à la résidence principale) des patrimoines allant jusqu’à 200ke.
Dans le dernier dėcile du patrimoine (> 600ke), la répartition devient goblalement 1/3 immobilier, 1/3 professionnel, 1/3 financier.
Sans biens professionnels, on arrive à du 50%.
Cependant,il y a un grande hétérogénéité du patrimoine et plus il est important et plus la part financière augmente.
Y-a-t-il des limites à l’immobilier?
Une première serait le seuil fiscal de l’IFI à 1.4Me.
Une seconde serait de 1.8Me (correspondant à 50% des contribuables
IFI) puis 3.8Me (90% des contribuables IFI)
Dernière modification par HHub (28/08/2021 13h25)
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1 #46 26/11/2021 09h58
- Alpins
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Pour compléter le message précédent, voici la répartition du patrimoine immobilier parmi les Français.
Insee a écrit :
24 % des ménages détiennent 68 % des logements possédés par des particuliers
Un quart des ménages vivant en France sont propriétaires de plusieurs logements. Ces ménages multipropriétaires détiennent les deux tiers du parc de logements des particuliers. Plus leur niveau de vie augmente, plus les ménages détiennent un nombre élevé de logements. Ainsi, 58 % des multipropriétaires sont aisés ou plutôt aisés, contre 34 % de l’ensemble des ménages. Les ménages multipropriétaires sont plus âgés et plus souvent en couple que l’ensemble des ménages. De plus, leur résidence principale se situe plus fréquemment dans les couronnes des aires d’attraction des villes.
La moitié des ménages multipropriétaires possèdent au moins un logement mis en location, contre 13 % pour l’ensemble des ménages. Dès le troisième logement possédé, la propriété immobilière des particuliers est essentiellement à usage locatif. Les ménages possédant plus de logements recourent davantage aux sociétés civiles immobilières.
La propriété des logements en location est très concentrée : les ménages propriétaires d’au moins 5 logements représentent 3,5 % des ménages, mais détiennent 50 % des logements en location possédés par des particuliers. Ces ménages possèdent à eux seuls 37 % des logements situés dans le centre des grandes villes, contre 24 % sur l’ensemble du territoire.
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#47 02/07/2022 20h52
- Serrure
- Membre (2016)
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Beaucoup de monde ne jure que par l’immobilier, toujours l’immobilier avec le maximum de levier, mais qu’en est-il vraiment en temps de guerre ?
Probablement pour les États ou il y a une forte guerre comme actuellement en Ukraine ou en Syrie, les investisseurs qui ont misé dans l’immobilier en prenant comme d’habitude un crédit bancaire perdent énormément, voir tous leurs investissements + les dettes a remboursés quand même ?
Les assurances et garanties ne doivent pas trop fonctionner en temps de guerre.
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