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#626 13/04/2020 19h11
- afloman
- Membre (2016)
- Réputation : 6
Bonjour à tous, sans originalité voici ce que j’ai pu lire et surtout relire concernant l’immobilier et la gestion passive:
- L’investissement immobilier locatif intelligent - Julien Delagrandanne
Cela n’a pas été ma 1ère lecture sur le domaine de l’investissement immobilier, mais je le conseillerai les yeux fermés en tant que tel, il aborde toutes les thématiques relatives au domaine avec un vocabulaire simple et une structure efficace.
- Les nouvelles règles de la location meublée - Jean Louis Le Boulc’h
La lecture n’est pas toujours aisée lorsque l’on touche au domaine de la fiscalité mais cet ouvrage est un incontournable pour qui se pose des questions ou veut approfondir le domaine de la location meublée et de son traitement fiscal.
- Epargnant 3.0 et Créer et piloter un portefeuille d’ETF - Edouard Petit
Livres que l’on ne présente plus sur ce forum, je conseille le 1er cité à tous mes proches qui me posent des questions sur l’investissement, simple et efficace pour débuter dans la prise en main de son patrimoine.
- L’homme le plus riche de Babylone - George Samuel Clason
Lui aussi cité de nombreuses fois, lecture rapide et aisée, pose la aussi les bases pour qui veut prendre en main ses finances, des principes de bon sens mais c’est terriblement efficace.
Depuis que j’ai pris en main de manière active la gestion de mon "patrimoine" ou du moins de mes finances (fin 2016), je me rends compte que la bourse dans son ensemble est le domaine qui m’intéresse le plus, et je compte étoffer ma culture sur le sujet.
J’ai donc mis sur pied une petite liste d’achat qui ne surprendra personne ici et qui devrait occuper mes semaines à venir:
1)- L’investisseur intelligent - Benjamin GRAHAM
2)- Le portefeuille de Warren BUFFET - Robert HAGSTROM
3)- L’effet boule de neige - Alice SCHROEDER
4)- Le petit livre pour investir à bon prix - Christopher H.BROWNE
Une fois ces livres digérés je compte approfondir le sujet du swing avec la liste suivante:
5)- Secrets pour gagner en bourse à la hausse et à la baisse - Stan Weinstein
6)- Réussir en trading - Van THARP
7)- Trading gagnant - Marcel LINK
8)- Un bon trade - Mike BELLAFIORE
9)- Le nouveau vivre du trading - Alexander ELDER
10)- Le guide complet sur l’analyse des volumes et des prix - Anna COULLING
Je viendrai au fur et mesure livrer mon ressenti sur mes lectures.
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1 3 #627 20/04/2020 23h42
- bibike
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Bonsoir,
Nouvelle lecture Les outsiders: Qu’est-ce qu’un grand dirigeant d’entreprise ?.
Ce livre est vraiment excellent ! Il a nécessité 8 années de recherches pour son écriture, plusieurs centaines d’années comptables épluchées, une centaine d’interviews, et une bonne brochette d’étudiants d’Harvard…
Chaque chapitre présente un PDG évoluant dans son entreprise, présentant ses décisions capitales, son tempérament, son mode de fonctionnement en termes de gestion opérationnelle et d’allocation de capital.
Chaque chapitre oeuvre dans un secteur différent, à des époques différentes et on retrouve souvent les mêmes points communs…
Le chapitre 9 et l’épilogue sont un superbe résumé du livre, je vous ai noté l’exemple de la boulangerie mais je vous invite à lire le livre pour découvrir la "check-liste officielle de l’outsider".
Sommaire
Préface - Une espèce rare
Introduction - Un iconoclasme intelligent
1 - Une machine à mouvement perpétuel génératrice de rendement
Tom Murphy et Capital Cities Broadcasting
De la théorie à la pratique
Transdigm : un sosie contemporain
Chronicle Publishing : une transplantation réussie
2 - Un « conglomérateur » non-conventionnel
Henry Singleton et Teledyne
Les rouages
chaque chapitre contient cette sous-partie/résumé.
Buffett et Singleton : des jumeaux séparés à la naissance ?
3 - La situation de retournement
Bill Anders et General Dynamics
Postscriptum : la forme la plus sincère de flatterie
4 - Création de valeur dans un courant rapide
John Malone et TCI
5 - La veuve prend la barre
Katherine Graham et la Washington Post Company
Post-scriptum : l’histoire des deux compagnies
6 - Un LBO public
Bill Stiritz et Ralston Purina
Un exemple récent : Sara Lee
7 - Optimiser l’affaire familiale
Dick Smith et General Cinema
8 - L’investisseur en tant que PDG
Warren Buffett et Berkshire Hathaway
2 configurations intéressantes
9 - Rationalité radicale
L’état d’esprit de l’outsider
Postlude : on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace
Épilogue
Un exemple et une check-list
Agrandir une boulangerie à succès qui n’arrive pas à répondre à la demande ou ouvrir un second emplacement / boulangerie dans un autre quartier. Après projections l’ouverture du second magasin semble bien plus rentable.
1) le nouveau magasin est dans un autre quartier de la ville; il y a fort risque que les ventes réelles soient différentes de vos projections, quelle confiance avez vous en votre estimation ?
2) est ce que la meilleure rentabilité potentielle suffit à compenser l’incertitude ?
3) le nouveau magasin exige d’investir 2 fois plus, par rapport à l’agrandissement. Pourrez vous trouver les fonds, où et à quel coût ?
4) Y’a t’il des avantages cachés dans l’ouverture du second magasin ? Par exemple si les ventes du 1er déclinent, le second pourra éventuellement offrir une protection ?
5) cette option vous donnera-t-elle des idées pour construire une chaîne de magasins à terme ?
Détenir ce mode de pensée méthodique et analytique est essentiel quelle que soit la taille de l’entreprise.
Cela semble facile à appliquer mais il est difficile de lutter contre l’impératif institutionnel, le mimétisme de ses pairs. En temps de crise on recherche "la preuve sociale", difficile dans le monde des réseaux sociaux de prendre du recul et de se dégager du "bruit".
La check-list de l’outsider
Une méthode systématique. Un vaccin contre l’impératif institutionnel.
Une synthèse du livre en 10 points.
Remerciements
Appendice : Le test de Buffett
Le PDG a t’il généré au moins un dollar de valeur d’entreprise pour chaque dollar de bénéfices non distribué au cours de son mandat ? + tableau des résultats par PDG
Bonne lecture !
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4 7 #628 30/04/2020 16h32
- bibike
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L’art de ne pas travailler d’Ernie Zelinski.
Il existe plusieurs versions, j’ai lu celle de 1998, il y en a une autre de 2006.
Un livre excellent, rafraîchissant, écrit avec beaucoup d’humour, dont l’objectif est à la fois de déculpabiliser les aspirants rentiers sur leur potentielle vie de loisirs et également de challenger les peurs de s’ennuyer sans activité professionnelle, un hommage à la créativité et à l’ouverture d’esprit.
Le livre est ponctuée de citations, dont certaines sont très croustillantes, cela se lit bien, cela détend, parfait pour le confinement…
L’apologie des loisirs, du temps qualitatif, du travail choisi (en nature et en quantité).
C’est clairement un livre anti rat-race et une invitation à la dé-consommation. J’étais assez étonné de lire cela dans un livre qui a déjà plus de 20 ans…. Le terme rat-race apparaît pour la 1ère fois au chapitre 4, et voici la définition du livre :
Ernie Zelinski a écrit :
En Amérique, nous utilisons l’expression the rat race’ (la course de rats), pour décrire la course à l’avancement. Je trouve cela désobligeant pour les rats. Un rat ne se fourvoierait jamais si longtemps dans un tunnel où il n’y a pas de fromage. Ce sont plutôt les rats qui devraient parler de human race, lorsqu’ils voient les hommes faire des choses aussi stupides
que de se précipiter toujours dans les mêmes tunnels vides*.
*en référence à un passage du livre sur une expérience entre un rat, plusieurs tunnels et un bout de fromage représentant la satisfaction.
L’auteur évoque aussi toutes les raisons qui font que l’on puisse avoir envie de ne plus travailler, il évoque aussi tous les besoins autres que pécuniaires, que le travail comble et qu’il faudra assouvir dans une vie sans travail.
Il prône les mini-retraites dont Tim Ferriss s’est fait le défenseur.
J’ai retrouvé également des idées communes avec André Muller sur l’atteinte des objectifs et l’organisation de soi-même.
L’auteur distingue ce qu’il considère comme étant des loisirs passifs de ceux actifs, qui n’ont pas du tout la même valeur d’accomplissement et de satisfaction du plaisir.
Herma Bornbeck a écrit :
Si un homme regarde trois matchs de foot d’affilée, il devrait être déclaré mort cliniquement.
Ce livre est une éloge aux temps de loisirs actifs et enrichissants.
Il parle aussi beaucoup du rapport à l’argent, comment le considérer, comment ne pas en être esclave que ce soit par une mauvaise gestion ou le "besoin" d’en acquérir toujours plus.
Le livre contient de nombreux exercices tout au long des chapitres, ce qui en fait une lecture active et pas seulement passive, on est amené à réfléchir tout au long du livre, il y a une forme d’interaction avec l’auteur. Quand il corrige les exercices en général il explique sa vision de la solution et plusieurs solutions possibles mais il reste très ouvert sur l’étendue des possibilités de réponses et sur le fait qu’il n’y a pas de réponse unique.
Enfin il termine sur un résumé des principes mis en avant tout au long du livre pour profiter pleinement de sa vie, du temps et de ses loisirs.
A la base j’avais acheté ce livre simplement parce que le titre m’intriguait, pour le fun, mais en fait j’y ai trouvé une lecture vraiment enrichissante, des confirmations de ce que je pensais, un autre point de vue également sur certaines composantes du temps, du travail et des différentes manières de profiter de la vie.
Je vous recopie ci-dessous le sommaire simplifié et une sélection perso de citations issues du livre.
Chapitre 1 : Etes-vous prêt pour une vie de loisirs ?
Chapitre 2 : Le monde est tel que vous le voyez
Chapitre 3 : La morale du travail est une morale d’esclaves
Chapitre 4 : L’abus de travail est dangereux pour la santé
Chapitre 5 : Chômeur, découvrez qui vous êtes vraiment
Chapitre 6 : Quelqu’un m’ennuie, je pense que c’est moi
Chapitre 7 : Réchauffez votre flamme, plutôt que de vous réchauffer à celle d’un autre
Chapitre 8 : L’inertie active ne mène nulle part
Chapitre 9 : Vivre le moment présent
Chapitre 10 : Mieux vaut être seul que mal accompagné
Chapitre 11 : Vivre comme un prince pour moins de cent francs par jour
Chapitre 12 : La fin ne fait que commencer
Malgré le fait qu’il soit écrit par un nord américain, le livre ne souffre pas du story telling US, très peu présent dans le livre, ce qui est vraiment appréciable.
Ed Howe a écrit :
Certaines personnes ne font rien d’autre dans la vie que vieillir.
Henry David Thoreau a écrit :
Il n’est pas d’erreur plus fatale que de passer sa vie à la gagner
Charlie McCarthy a écrit :
Travailler dur n’a jamais tué personne, mais pourquoi prendre le risque ?
? a écrit :
Parfois, je suis pris d’une envie de travailler aussi dur que vous les gars, alors, je m’allonge, jusqu’à ce que ça passe. Après ça va mieux !
Danny McGoorty a écrit :
Je n’ai jamais aimé le travail, pour moi c’est une ingérence dans ma vie privée.
Barbara Ehrenreich a écrit :
Personnellement je n’ai rien contre le travail, surtout quand il est fait calmement et discrètement par quelqu’un d’autre.
George Horace Lorimer a écrit :
Certes il est bon d’avoir de l’argent et les choses qu’il permet d’acheter. Mais il est bon aussi, une fois de temps en temps, de vérifier qu’on a pas perdu en route les choses qu’il ne permet pas d’acheter.
Teddy Bergeron a écrit :
Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec ma vue, je n’arrive pas à voir l’intérêt d’aller travailler.
Anonyme a écrit :
Le succès c’est avoir ce que l’on veut, le bonheur c’est vouloir ce que l’on a.
Rita Rudner a écrit :
Je faisais un boulot vraiment ennuyeux : je nettoyais les fenêtres des enveloppes.
Tom Watson a écrit :
Si vous voulez doubler votre taux de réussite, il suffit de doubler celui de vos échecs.
Jack Parr a écrit :
Ma vie est remplie d’obstacles. Le plus grand c’est moi.
Socrate a écrit :
Employez votre temps à vous améliorer grâce aux écrits des autres, ainsi vous apprendrez facilement ce qui leur a demandé beaucoup de travail.
Ernie Zelinski a écrit :
S’abrutir pendant des heures devant la télévision est le plus sûr moyen de sombrer dans l’ennui et de se sentir fatigué, physiquement et intellectuellement. Tuer le temps ne sert qu’à hâter sa propre mort.
Horace Mann a écrit :
Perdues, hier, quelque part entre l’aube et le crépuscule, deux heures en or, chacune sertie de soixante minutes précieuses. Pas de récompense elles ont disparu à jamais.
Le temps c’est du plaisir, arrêtez de courir.
Menu du Ritz Diner à Edmonton a écrit :
Si vous n’êtes pas servi dans 5 minutes, eh bien, vous serez servi dans 8, 9 ou peut-être 12 minutes… DETENDEZ-VOUS !
Mark Twain a écrit :
Je suis un vieil homme, et j’ai connu beaucoup de problèmes, dont la plupart ne sont jamais arrivés.
Sydney Harris a écrit :
C’est précisément quand on n’a plus le temps pour ça, qu’il faut songer à se détendre.
James Byrnes a écrit :
Trop de gens pensent en termes de sécurité plutôt qu’en termes d’opportunités. Ils semblent avoir plus peur de la vie que de la mort.
J. Brotherton a écrit :
Ma fortune ne consiste pas dans l’étendue de mes biens, mais dans la modestie de mes besoins.
Anonyme a écrit :
L’argent ne fait pas le bonheur, mais il en achète l’illusion.
L’auteur a écrit :
Remettre l’argent à sa place, c’est comprendre que "plus" n’est pas nécessairement synonyme de "mieux".
Proverbe Bouddhiste a écrit :
Désirez ce que vous avez, et vous aurez toujours tout ce que vous désirez.
Théodore Roosevelt a écrit :
Il n’y a rien de brillant ou d’extraordinaire dans mon parcours, excepté peut-être une chose : je fais ce que j’estime devoir être fait. Et quand j’ai décidé de faire quelque chose, j’agis.
Fred Allen a écrit :
On ne vit qu’une fois. Mais si on le fait bien, cela suffit.
Dernière modification par bibike (01/05/2020 15h14)
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1 #629 08/05/2020 12h29
- Spotlight
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Dans le premier message de cette file, Philippe mettait en avant la lecture du livre « La technique du succès » d’André MULLER parmi les ouvrages à lire, précisant qu’il était de très bonne facture (si ce n’est le meilleur de sa catégorie), et il y faisait également référence dans son article Comment atteindre ses objectifs et réaliser ses projets ? - Une méthode simple mais vraiment efficace.
Peu adepte des livres de développement personnel, je m’y étais toutefois laissé tenter. Et j’avais été plus qu’agréablement surpris !
L’auteur énonce des choses qui, en apparence, sont extrêmement simples, mais qui peuvent pourtant produire de grands effets. C’est un véritable « guide » pour définir ses objectifs, et mettre en place la méthode (à tout le moins, une méthode) pour les atteindre.
Le « succès » auquel l’auteur fait référence est protéiforme, et peut recouvrir aussi bien des aspects de la vie personnelle que professionnelle. C’est réellement un livre destiné à tous, et dont chacun peut s’inspirer.
Le risque de ce genre de lecture est de prendre connaissance des « solutions », mais de ne pas les mettre en pratique. J’ai donc décidé de « m’astreindre à les appliquer » (une des solutions livrées par l’auteur) :
- je relis ce livre, chaque année, au mois de janvier, pour me rappeler d’appliquer ces « bonnes pratiques » pour l’année à venir ;
- j’ai toujours sur moi des carnets, sur lesquels je note tout ce dont je dois me souvenir/tout ce qui me passe par la tête et qui pourrait avoir une utilité future, et j’ai inscrit sur un de ces carnets toutes les citations qui figurent en fin de chaque chapitre et qui sont censées le résumer. Je me force à les relire aussi souvent que possible.
Je vous recommande plus que vivement la lecture de ce livre !
Dernière modification par Spotlight (08/05/2020 13h16)
"L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru" - Confucius
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3 1 #630 08/05/2020 12h46
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En effet, je ne cesse de dire et répéter depuis plus de dix ans, que les trois meilleurs livres de développement personnel sont :
- La technique du succès
- L’apprentissage du bonheur
Un cran en-dessous, mais complète parfaitement le sujet :
- L’art d’aller à l’essentiel
Les trois livres sont disponibles sur Amazon, éventuellement d’occasion, pour 20 euros ! Non pas 20 euros chacun, mais 20 euros les trois livres !
Chaque fois que j’y pense, ça dépasse même mon entendement : le prix de deux paquets de clopes pour transformer sa vie.
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#631 23/05/2020 19h26
- Concerto
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Bonjour,
Je profite de ce déconfinement très partiel pour redécouvrir l’économiste Patrick Artus (accompagné par Marie-Paule Virard) et lire ses derniers livres que je trouve très intéressants.
On peut bien sûr ne pas être d’accord avec les solutions mais les constats qui sont posés me semblent très justes et sans (trop de) parti pris. C’est écrit sans fioritures et les raisonnements sont clairement explicités.
Sur la problématique de la politique monétaire des banques centrales des pays développés (encore plus d’actualité aujourd’hui !)
La folie des banques centrales
Sur la problématique de l’absence voire de la disparition de la croissance :
Croissance zéro
Sur les difficultés de la zone euro :
Euro. Par ici la sortie ?
Sur les problématiques d’inégalités (d’un économiste que je comprends comme n’étant pas un gauchiste acharné) :
Et si les salariés se révoltaient ?
Dernière modification par Concerto (23/05/2020 20h05)
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#632 02/06/2020 14h23
- sushidesmers
- Exclu définitivement
- Réputation : -1
1, Freakonomics (Dubner et Levitt)
2, Le fardeau de l’homme blanc (Easterly)
3, L’économie est un jeu d’enfant (Harford)
Message édité par l’équipe de modération (02/06/2020 15h10) :
- ajout de balises Livre
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#633 04/06/2020 16h45
- jimbow
- Membre (2014)
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bibike, le 20/04/2020 a écrit :
Bonsoir,
Nouvelle lecture Les outsiders: Qu’est-ce qu’un grand dirigeant d’entreprise ?.
Je viens de lire ce livre.
Les points communs entre les outsiders sont intéressants : peu d’expérience, délégation, peu de monde dans les sièges sociaux, la concentration sur l’allocation de l’ argent, le moins de rapport possible avec wall street…
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#634 08/06/2020 23h06
- Caratheodory
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Voici un livre dont j’ai appris l’existence peu après le 16 Mars.
La Vie sur Terre. Baudouin de Bodinat. Extraits.
Écrit dans une prose française classique que je trouve splendide et pleine d’invention dans sa radicale inactualité, il m’a accompagné dans cette vie aux horizons rétrécis, inimaginable quelques semaines auparavant, mais qui pourtant fut imaginée dans ce livre voici plus de 20 ans.
Le livre témoigne d’un sentiment d’aliénation proche de celui qu’expriment nombre de témoignages sur ce forum (je pense au dégoût ressenti devant la rat race, les bullshit jobs, devant le consumérisme, etc… ) et qui motive bien des vocations de retraite précoce.
Toutefois, son propos est tout autre.
*******
Cette aliénation est d’abord analysée comme une restriction de notre vie physique et sensorielle, puis intellectuelle et spirituelle. ,
Elle se manifeste précisément par un confinement physique et moral. Elle résulte d’un envahissement de notre monde par les produits et logiques de la rentabilité économique.
Cette mise en cause de l’idée de progrès s’accompagne sans surprise d’une nostalgie esthetisante pour le monde d’avant.
Ce confinement est aussi temporel car nous perdons le contact spirituel avec les âmes du passé en perdant le contact avec leur univers sensoriel et nous perdons le contact avec l’avenir tant il semble désastreux.
Bodinat prédit en effet un effondrement qui ressemble à une rupture des chaines d’approvisionnement dans un monde surpeuplé et toxique.
Cet effondrement serait une transition subite vers un monde de décroissance subie.
Cette fin du monde n’est sans doute pas pour cette fois-ci mais la vie confinée, nous l’avons expérimentée, ainsi que des ruptures temporaires et limitées de certaines chaines d’approvisionnement. Le trafic aérien (qui sert à Bodinat de métaphore de l’economie-monde) mettra du temps a se rétablir.
Bodinat désigne comme responsable ultime de notre aliénation le rationalisme, d’abord économique, mais aussi scientifique, dont les productions diminuent nos facultés de sentir et de percevoir en nous isolant dans le présent.
Je suis bien entendu en total désaccord sur le rationalisme scientifique pour la raison bien étrange que je vois la beauté du monde s’exprimer dans les équations aussi.
Je suis en revanche plus troublé par cette vision de la société que produit le capitalisme, l’innovation technologique. L’infinie solitude de l’individu confiné spirituellement dans le présent, à l’âme devenue incapable de ressentir l’émotion que procure les oeuvres du passé, vaut-elle d’être vécue? Ne sommes nous pas en train de nous réduire, en perdant l’accès aux richesses esthétiques et spirituelles de nos devancière, à l’état d’homo oeconomicus?
******
Le nom de l’auteur est un pseudonyme, il reste incognito, peut-être est il un photographe vivant dans une petite ville de province au bord d’un fleuve.Il dispose d’une culture philosophique certaine, avec une forte sensibilité littéraire. Si ce moraliste antimoderne et réactionnaire a un frère en esprit dans la littérature mondiale, c’est peut être bien l’Ecclesiaste.
*****
Je n’ai pas envie de suivre Bodinat dans son défaitisme désespéré. Mais il faut bien reconnaitre que la structure politique et économique que nous habitons a montré des faiblesses structurelles graves et fait entendre des craquements sinistres.
.
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2 #636 07/07/2020 22h46
- bibike
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Bonsoir,
Un petit mot sur le livre de Christopher Mayer - 100 baggers.
Je ne l’ai pas lu, car malheureusement pour moi, il n’est disponible qu’en anglais et je suis toujours quiche.
Par contre, pour les ignares comme moi, notre ami srv a fait un résumé du livre sur sa chaine Youtube.
Dans celle ci, vous verrez quelques statistiques issues du livre sur ces fameux 100 baggers, quelques noms bien connus et surtout les 5 grands principes détaillés qui les caractérisent.
Un lien est fait également avec le livre de Philip Fisher Actions ordinaires et profits extraordinaires.
Donc à défaut de lire l’anglais suffisamment bien pour lire un livre entier, n’hésitez pas à profiter du résumé réalisé par srv !
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#637 26/07/2020 19h46
- jimbow
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Bonjour,
je viens de lire "Une vie choisie" de Marc Simoncini.
Je cherchais un livre sur un entrepreneur.
Pour les quarantenaires comme moi, ca nous replonge dans le Minitel, puis les débuts d’internet fin des années 90 début 2000, la création de Meetic, la période Vivendi et JMMM (JM Messier, Maître du Monde).
Le livre se lit rapidement (environ 2 heures).
Une bonne lecture intéressante.
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#638 26/07/2020 20h31
Pour apporter ma pierre à l’édifice, voici deux ouvrages assez différents qui ont fait évoluer respectivement ma gestion de l’argent et ma vision du monde :
1. Guide complet de construction et de gestion de portefeuille de Lukasz Snopek. C’est un panorama des principaux placements et courants d’analyse. L’auteur est toujours synthétique mais présente les grandes lignes de tous les instruments à connaître (actions, options, immobilier). C’est - à mon goût - une excellente introduction qui ouvre beaucoup de portes, donne envie d’en savoir plus et permet effectivement de construire un portefeuille qui tient la route.
2. Antifragile, de Nassim Nicholas Taleb. Comme tous les ouvrages de l’Incerto, c’est à la fois une leçon économique sur le risque et un récit à la première personne qui se lit tout seul. Je suis surpris que Taleb ne soit connu principalement que pour son cygne noir, alors que le reste de son œuvre est tout aussi riche et dense.
Parrain : IB, Shine et American Express (par MP)
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1 #639 27/07/2020 20h05
- frcclair
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Pour les amateurs de BD j’ai beaucoup apprécié "Hedge Fund"(ed. Lombard), mais aussi "L’Avocat"(ed. Dargaud), et enfin "Shadow Banking" (ed. Glenat).
En vrai bouquin, ce n’est pas de la finance ni du développement personnel, mais je trouve qu’il y a a gagner a lire ce livre, c’est la longue route de Bernard Moitessier, grand navigateur en solitaire.
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2 #640 30/07/2020 17h22
- bibike
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Bonjour,
Un petit mot sur un livre extraordinaire qui, étonnamment, n’a pas été cité une seule fois au cours de ces 26 pages….
Il s’agit du livre Les écrits de Warren Buffett.
Ce livre est vraiment exceptionnel, c’est une compilation d’extraits des lettres aux actionnaires de Buffett et Berkshire, le tout organisé par thème pour une lecture logique et ordonnée.
De nombreuses leçons d’investissements et de gestion d’entreprises, données par Buffett himslef, avec sa légendaire capacité à la métaphore, à la description imagée.
En plus le livre est très bien fait, il est ponctué de passages mis en valeur en gras. En gros vous pouvez relire une deuxième fois le livre simplement en lisant les passages mis en évidence, c’est une forme de synthèse dans ce qui est déjà un résumé des lettres de Berkshire. Très très pratique.
Ceux qui ont lu en anglais toutes les lettres de Berkshire n’y trouveront sans doute pas grand intérêt, à part peut-être l’organisation par thème plutôt que de prendre les lettres une par une dans l’ordre.
Il y a d’excellents passages sur la relation et l’impact du non versement de dividendes sur l’exercice des stock-options des dirigeants. Les nombreuses conséquences financières des stock-options sont relativement bien expliquées par Buffett…
Quelques extraits, au hasard, le livre entier est une merveille, impossible à résumer.
Lettre de 1992 a écrit :
Nous estimons que les approches value et growth sont jumelles. La croissance est toujours une composante du calcul de la valeur. Son importante peut-être négligeable mais aussi énorme, son impact négatif mais aussi positif.
Parler d’investissement dans la valeur est un pléonasme. Quelle autre définition peut-on donner au verbe investir si ce n’est pas obtenir une valeur suffisante justifiant les montants investis ? Acheter consciemment un titre plus cher que sa valeur, dans l’espoir qu’elle augmente un peu, c’est de la spéculation (ce qui n’est ni illégal, ni immoral, ni facile d’ailleurs).
A juste titre ou non, l’expression investissement dans la valeur est très utilisée. Cette démarche décrit une méthode d’investissement dans des titres possédant des caractéristiques spécifiques : un faible P/B, un faible PER ou un rendement élevé. Malheureusement, ces particularités, même réunies, sont nécessaires mais pas suffisantes pour affirmer que le cours est sous-évalué et donc qu’il s’agit d’un investissement dans la valeur. En effet, des caractéristiques opposées : un P/B et un PER élevés, un faible rendement, peuvent aussi être celles d’un investissement dans la valeur.
Je trouve que le livre permet de mieux comprendre Buffett et son évolution que sa biographie par exemple. Un extrait sur le goût du GARP versus le deep value.
1999 a écrit :
S’il nous faut choisir entre une entreprise douteuse à un prix attractif et une société attractive à un prix douteux, nous préférons de loin la deuxième. Naturellement, ce que nous recherchons, c’est une entreprise attractive à un prix attractif.
1989 a écrit :
Ma première erreur a été la prise de contrôle de Berkshire. Je savais que le secteur d’activité, l’industrie textile, n’était pas promis à un bel avenir, mais j’ai été poussé à l’achat par la faiblesse des cours. Cette stratégie m’avait récompensé dans ma jeunesse, pourtant j’étais conscient que ce plan n’était pas le meilleur.
Si vous achetez une action à un prix suffisamment bas, il faut s’attendre à des accès de fièvre du cours vous offrant l’occasion de vendre et de faire un profit décent, même si la performance à long terme de l’entreprise n’est pas très bonne. J’appelle cela le « mégot de cigare » appliqué à la décision de l’investissement. Trouver dans la rue un mégot de cigare pour tirer une seule bouffée, c’est une belle affaire, car ça ne vous coûte rien.
Pour l’achat d’une entreprise, cette méthode est stupide, sauf pour un liquidateur judiciaire. D’abord, malgré un prix d’achat attractif, ce sera toujours une mauvaise affaire. En effet, dans un secteur d’activité difficile, dès qu’un problème est résolu, un autre surgit, un peu comme les cafards dans une cuisine. Ensuite, l’avantage de départ se trouvera rapidement anéanti par la faible rentabilité dégagée.
Imaginez par exemple que vous achetez une entreprise pour 8 millions $ alors qu’elle peut être vendue ou liquidée pour 10 M$, vous ferez une belle plus-value. Par contre, vous serez déçu si la vente de 10 M$ est conclue dans 10 ans et si dans l’intervalle votre investissement vous rapporte peu. Le temps est l’ami des bonnes affaires, mais l’ennemi des médiocres. Cela peut vous paraître évident, mais il m’a fallu plusieurs années pour l’apprendre à mes dépens. En fait, je me suis trompé à plusieurs reprises. Peu après l’acquisition de Berkshire, j’ai acheté un grand magasin à Baltimore, Hochschild Kohn. Je l’ai acheté bien moins que sa valeur comptable, les employés étaient de tout premier ordre et la vente incluait quelques extras, des valeurs immobilières non enregistrées et une importante réserve LIFO. Comment passer à côté d’un tel investissement ? Pourtant, 3 ans plus tard, j’étais heureux de me débarrasser de cette affaire au même prix que je l’avais payée.
Cela nous conduit tout droit à une autre leçon : les bons jockeys gagnent avec de bons chevaux, pas avec des bourrins.
Impossible de courir dans des sables mouvants pour avancer.
Lorsque des managers connus pour être brillants prennent la direction d’une entreprise ayant mauvaise réputation, ils ne gagnent jamais.
1989 sur la prudence de Buffett a écrit :
Le conservatisme de notre politique financière peut sembler être une erreur. De mon point de vue, ce n’est pas le cas. A postériori, il est évident qu’un levier financier plus important, tout en restant normal, aurait permis à Berkshire d’avoir une rentabilité financière bien supérieure aux 23.8% de moyenne. En 1965, nous aurions peut être pu estimer qu’un levier financier plus élevé nous permettait de faire mieux dans 99% des cas. Il reste malgré tout 1% de chance qu’un facteur externe ou interne nous amène dans une zone dangereuse.
Nous n’aimons pas ce type de situation même à 99 contre 1. Et nous ne les aimerons jamais. A notre avis le plus petit risque ne vaut pas l’espoir d’une meilleure rentabilité. Si vos décisions sont bonnes, vous aurez de toute façon de bons résultats, le levier financier ne fait qu’accélérer les choses. En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas pressés.
L’humour et le sens de la phrase de Warren sont succulents, il y a des tas de passages drôles.
Warren Buffett a écrit :
Le problème des fusions-acquisitions est souvent amplifié par un biais d’ordre biologique : les directeurs généraux ont le plus souvent atteint cette fonction, en raison de leur égo et de leur esprit belliqueux. Si un manager est généreusement doté de ces qualités, qui ont, faut-il le reconnaitre, des avantages, elles ne vont pas disparaitre une fois au sommet de la hiérarchie. Poussé par ses conseillers à se lancer dans une opération de fusion-acquisition, le directeur général réagit comme le ferait un adolescent encouragé par son père à avoir des relations sexuelles. Inutile de le motiver.
Munger au sujet d’acquisition a écrit :
Je reste perplexe quand des acheteurs potentiels analysent les projections produites par les vendeurs. Nous ne les regardons même pas, nous préférons nous rappeler de l’histoire du propriétaire du cheval malade qui demande au vétérinaire : « Pouvez-vous m’aider ? Parfois mon cheval trotte normalement, parfois il boite. » Le vétérinaire répond : « Pas de problème, lorsqu’il marche bien, vendez-le. » Quand il s’agit d’établir les perspectives économies d’une entreprise à acheter, nous rencontrons les mêmes difficultés que tout le monde. Nous sommes confrontés aux vendeurs qui en savent toujours plus que vous et qui choisissez le moment opportun pour vendre, évidemment quand l’entreprise ne « boite » pas.
Le chapitre 6 et notamment le sous-chapitre "résultats authentiques" est primordial pour comprendre la valeur réelle de BRK.
Lettre 1980 a écrit :
Intégration globale : on consolide tout, charges produits etc à 100%
Intégration proportionnelle : uniquement le RN, en proportion.
Mise en équivalence : uniquement les dividendes reçus, donc les bénéfices non distribués (mis en réserves) ne sont pas comptabilisés. Donc de la valeur cachée.
La diversification du portefeuille de BRK (en raison de son activité d’assurance), nous conduit à avoir un nombre significatif de participations classées dans la troisième catégorie (celles détenues à moins de 20%). Or, la plupart de ces participations ne distribuent qu’une infime partie de leurs résultats sous forme de dividendes. En d’autres termes cela signifie que seule une fraction des bénéfices est réintégrée au résultat consolidé de Berkshire. Or, si notre résultat net reflète les dividendes perçus, notre richesse économique se traduit par tous les bénéfices et non par les seuls dividendes versés.
Nos participations entrant dans cette 3ème catégorie ont augmenté ces dernières années pour suivre le développement de notre activité d’assurance et pour saisir des opportunités intéressantes sur le marché des actions. L’accroissement de ces participations, ajouté à la hausse de leurs bénéfices donne lieu à une situation paradoxale : la part de « nos » résultats mis en réserves par nos participations, (la partie que nous n’avons pas touchée en dividendes) dépasse le résultat d’exploitation annuel de Berkshire. Les règles comptables ne font donc apparaitre que la partie émergée de « l’iceberg » de nos résultats. Cette situation, plutôt exceptionnelle, sera sans doute une règle pour nous.
Lettre 2005 a écrit :
Si les caractéristiques de Berkshire permettent de donner une estimation précise de sa valeur intrinsèque, son calcul est devenu plus complexe en raison des nombreuses sources de revenus de l’entreprise. En 165, lorsque BRK n’était qu’une petite activité textile, évaluer la valeur intrinsèque était enfantin. Aujourd’hui (2005), nous avons 68 activités différentes dont les caractéristiques opérationnelles et financières sont très disparates. Ce groupe d’entreprise variées et l’ensemble de nos nombreuses participations rend l’estimation de la valeur intrinsèque impossible à partir des seuls états financiers consolidés.
1998 a écrit :
Le Trésor américain est le principal bénéficiaire de notre croissance. L’impôt sur les sociétés versé par Berkshire et General Re sur les bénéfices 1998 s’élève à 2.7 milliards $. Ce qui veut dire que nous prenons en charge toutes les dépenses du gouvernement américain pendant plus d’une demi-journée. Autrement dit, s’il y avait seulement 625 autres contribuables versant la même somme au Trésor public, personne d’autre, sociétés ou contribuables, n’aurait à s’acquitter d’impôts ou taxes pour le gouvernement fédéral. Nos actionnaires peuvent résolument dire qu’ils paient leur tribut.
Epilogue a écrit :
Nous continuerons à ignorer les oracles économiques et politiques qui distraient investisseurs et dirigeants et qui leur coûtent très cher. Il y a 30 ans, personne n’aurait pu prévoir la guerre du Vietnam, le contrôle des prix et des salaires, les deux chocs pétroliers successifs, la démission d’un Président, la dissolution de l’Union Soviétique, la chute de 508 points du Dow Jones (19/10/87 -22.61%), ou la variation des taux d’intérêt des bons du trésor dans une fourchette de 2.8% à 17.4%.
Pourtant, ce qui est surprenant, c’est qu’aucun de ces événements majeurs n’est venu changer, même d’un iota, les principes d’investissement formulés par Benjamin Graham. Aucun de ces événements ne contredit notre politique d’investissement : acquérir de belles sociétés à un prix raisonnable. Imaginez ce que nous aurions perdu si nous avions eu peur en l’avenir. En fait, nos meilleures acquisitions se sont faites dans l’imminence d’un désastre. La peur est l’ennemi de l’impulsif, mais l’ami du fondamentaliste.
Voici le sommaire détaillé :
Préface
Introduction
1. Gouvernance d’entreprise
1.1. Principes de capitalisme actionnarial
1.2. Communication financière
1.3. Conseils d’administration et dirigeants
1.4. Restructurations
1.5. Gestion des dons aux œuvres charitables
1.6. Rémunération des dirigeants
1.7. Comités d’audit
2. Théorie financière
2.1. Monsieur LeMarché
2.2. Pratique de l’arbitrage
2.3. Réserves sur les théories financières
2.4. Investissement dans la « valeur » et pléonasme
2.5. Investissement intelligent
2.6. Mégot de cigare et impératif institutionnel
2.7. Endettement
3. Investissement en titres divers
3.1. Junk bonds
3.2. Obligations à coupon zéro
3.3. Actions préférentielles
3.4. Produits dérivés
3.5. Devises et commerce extérieur
3.6. Investissements « exotiques »
4. Investissement en actions
4.1. Coûts de transaction
4.2. Recrutement des « bons » actionnaires
4.3. Politique de dividendes et rachat d’actions
4.4. Division du nominal (split)
4.5. Donation de titres
4.6. Recapitalisation de Berkshire
5. Fusions et acquisitions
5.1. Mauvais arguments et prix élevés
5.2. Rachat d’actions et raider
5.3. Leveraged Buyouts (LBO)
5.4. Cible idéale pour une acquisition
5.5. Pratique des fusions-acquisitions
5.6. Avantages de Berkshire
6. Comptabilité et évaluation financière
6.1. Satire sur les manipulations comptables
6.2. Résultats authentiques
6.3. Goodwill économique et goodwill comptable
6.4. Résultat actionnaire et cash-flows trompeurs
6.5. Comptabilité des fusions-acquisitions
6.6. Valeur intrinsèque, valeur comptable et valeur de marché
6.7. Origine et histoire de l’assurance
6.8. Ésope et la théorie inefficiente du buisson
7. Pratiques comptables et fiscalité
7.1. Élaboration de normes comptables
7.2. Stock-options
7.3. Manipulations comptables
7.4. Consolidation et données sectorielles
7.5. Impôts différés
7.6. Dettes sociales
7.7. Fiscalité des sociétés
7.8. Fiscalité et citoyenneté
Epilogue
Remerciements
Glossaire des concepts
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1 1 #641 31/07/2020 11h11
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bibike, le 30/07/2020 a écrit :
Un petit mot sur un livre extraordinaire qui, étonnamment, n’a pas été cité une seule fois au cours de ces 26 pages….
Il est dans la sélection de la page "Autoformation à la bourse". Son énorme avantage est d’être en français, et en plus très bien traduit.
Sur internet, il y a aussi l’excellente Buffett FAQ, qui reprend le même principe de compilation des meilleures interventions de Warren Buffett, mais dans la langue originelle cette fois-ci.
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#642 31/07/2020 11h41
- bibike
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“ISTJ”
Oui, c’est suite à notre échange en 2018 (ouch!) que je l’avais acheté et enfin lu cette année…
Je suis d’accord sur la traduction (sans avoir lu les originaux puisque je n’en suis pas capable), cela se sent qu’elle est de qualité car il n’y a pas de phrase incompréhensible notamment sur l’analyse financière, comme on peut malheureusement souvent le lire chez Valor.
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#643 31/07/2020 12h16
- DockS
- Membre (2020)
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C’est mon "livre de chevet" depuis un certain temps déjà.
La traduction est effectivement plutôt bonne mais l’original (et les lettres aux actionnaires en général d’ailleurs) sont encore meilleur à mon sens.
Sur internet, il y a aussi l’excellente Buffett FAQ, qui reprend le même principe de compilation des meilleures interventions de Warren Buffett, mais dans la langue originelle cette fois-ci.
Je ne connaissais pas et vais de ce pas fouiller ce site
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité […] finit par perdre les deux." B.Franklin
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#644 16/08/2020 12h05
Parmi mes lectures estivales, il y a un livre que j’ai découvert cette année, dont la lecture me fut plaisante. Il s’agit de Debunkery
Ken Fisher, le fils de Phil, s’y attaque à 50 mythes de la bourse, et les démontant un à un, démonstrations logiques ou statistiques à l’appui.
Le livre date de 2010, mais est assez intemporel.
Exemple de mythes :
- Superiority DCA
- Stop-loss
- Age =asset allocation
- Passive Investing is Easy
- Sell in May
- Concentrate to Build Wealth
- A covered call is covered
- Beta measures Risk
- You should expect average returns
- Retirees must be conservative
- Don’t fight the fed, etc.
Vous pouvez voir les 50 mythes dans la table des matières avec la fonction "feuilleter" d’Amazon. Disponible seulement en anglais à priori.
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#645 20/09/2020 16h34
- Elias
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Nouvelle (auto)biographie achevée, "The ride of a lifetime" qui retrace le parcours de Robert "Bob" Iger, l’ex CEO de Disney.
L’ouvrage retrace le parcours du Monsieur depuis ces débuts dans le monde des médias chez ABC jusqu’à son accession au poste ultime à la tête de Disney.
(Pour les fans -comme moi- du CEO Tom Murphy et son collegue Dan Burke, sachez qu’ils sont mentionnés dans le livre puisqu’il est fait référence aux fusions avec CapCities puis Disney).
Globalement j’ai bien apprecié cette biographie dont je retiens 2 parties: un avant et un apres "accession au poste de CEO chez Disney".
La 2eme partie quand Bob Iger prend les renes de la société m’a davantage plu. Il consacre un chapitre entier aux acquisitions de Pixar, Marvel et Starwars.
Ouvrage divertissant.
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#646 29/10/2020 15h27
- bibike
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“ISTJ”
Quelques mots sur le livre La Bourse pour les nuls
J’ai été agréablement surpris par ce livre, très très riche, 400 pages pour la version 2012 que j’ai lue (il existe une version de janvier 2020).
Ce livre est très intéressant et devrait être lu par les débutants (et même certains ayant quelques années de marché). Il offre un spectre très large sur les marchés financiers, un peu d’histoire, les raisons d’être des marchés, les indices, les organismes, les règles, la gestion du portefeuille, les styles d’investissements, les différents produits financiers, les risques, les adages etc etc
J’ai apprécié le chapitre sur les obligations, même si je ne veux pas en acheter. Cela donne une culture générale sur ce mode de financement et permet de mieux comprendre les incidences des communiqués de presse qui expliquent les levées obligataires selon leur nature.
On découvre certaines choses, même dans la catégorie OPCVM :
La mode passée des 130/30. En application de la directive européenne sur les OPCVM dite « Ucits III » de 2002, les sociétés de gestion ont pu proposer aux particuliers des fonds employant des techniques complexes comme celle des 130/30. Il s’agit de produits combinant la mise en oeuvre de positions acheteuses (jusqu’à 130 % de l’actif géré) et vendeuses (jusqu’à 30 %). Très à la mode en 2007 juste avant la crise, ces fonds font beaucoup moins parler d’eux maintenant.
Ce livre ne fera pas de vous un analyste financier mais vous donnera une bonne culture générale des marchés, sans doute le livre le plus large que j’ai lu jusqu’à présent.
Voici le sommaire détaillé pour vous donner un aperçu du contenu (j’espère que ce sera lisible, cela l’est chez moi mais j’ai un grand écran)
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#647 30/10/2020 18h04
- Kundera
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David GRAEBER – Bullshit jobs – Les liens qui libèrent
L’auteur est docteur en anthropologie, économiste et professeur à la London School of Economics.
Un livre décapant – derrière l’aspect fun et loufoque.
Au départ, un nouveau magazine se crée – Strike – et le rédacteur en chef demande à l’auteur s’il n’a pas dans ses tiroirs un truc provocateur que personne d’autre prendrait le risque de publier.
L’auteur a un texte – qui repose alors sur une intuition : l’existence de jobs à la con. Des emplois rémunérés, autant dans le privé que dans le public, qui sont totalement inutiles, superflus ou néfastes, dont même le salarié ne parvient pas en justifier l’existence.
Il recevra alors de très nombreux témoignages qui illustreront alors sa thèse. Son explication n’est pas économique, mais morale et politique. D’abord parce que la classe dirigeante a compris qu’une population heureuse, productive et jouissant de temps libre est un danger mortel. Ensuite, parce que l’idée du travail est une valeur morale en soi, et que quiconque doit soumettre le plus clair de son temps à une discipline de travail intense.
Pour les apprentis rentiers qui veulent sortir de leur bullshit jobs.
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#648 30/10/2020 18h30
- Bernard2K
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Et anarchiste et libertaire. C’est à dire qu’il avait tendance à trouver inutiles des métiers qu’une personne mainstream trouve indispensable. Il oppose volontiers les métiers qui continuent l’oligarchie capitaliste (qui sont inutiles car ils ne visent qu’à entretenir le système et enrichir toujours plus les riches) et les métiers du care (prendre soin des gens).
Il considérait, par exemple, comme bullshit job le métier de gestionnaire de copropriété. C’est un métier que, moi personnellement, je trouve utile et même relevant du care. Aider les gens à vivre en bon voisinage en gérant ensemble leur immeuble commun, c’est assurément utile.
Il faut parler de David Graeber au passé car Wikipedia nous dit qu’il est décédé subitement le 2 septembre 2020 à Venise (à 59 ans). On peut dire qu’il est parti émettre sur d’autres canaux.
Dernière modification par Bernard2K (30/10/2020 19h10)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#649 04/11/2020 20h32
- Kundera
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On ne peut écrire qu’il " considérait, par exemple, comme bullshit job le métier de gestionnaire de copropriété. "
Il se basait sur l’opinion de ceux qui exerçaient le job - et qui d’eux - mêmes - le qualifiaient (ou pas) de bullshit. A priori, ces derniers étaient les mieux placés pour évaluer la bullshitude de leur job.
Gare aux gourous
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#650 23/11/2020 17h34
- Ribeiro
- Membre (2017)
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Bonjour à tous,
Après plusieurs lectures assez généraliste sur l’investissement en course (Investir dans la valeur, l’investisseur intelligent,…) je recherche des ouvrages plus ciblés sur une stratégie orienté revenus.
Après des échanges sur la file de kohai je viens de terminer le livre Get rich with dividends.
Il était très intéressant mais en toute modestie je m’attendais à en apprendre plus.
Pour faire court, je dirais que c’est un peu trop répétitif concernant la force des intérêts composés, notion répétés encore et encore et un peu trop superficiel du côté des critères de sélection.
Les CEF, BDC, REIT et options sont aussi abordés.
Auriez-vous une recommandation pour un autre ouvrage (même en anglais) qui va un peu plus loin concernant les critères de sélections et les éléments d’analyses sur cette stratégie "income"?
Kohai avait également cité les deux ouvrages ci-dessous mais j’ai peur qu’ils n’apportent pas grand chose en plus :
- The single best investment
- The ultimate dividends playbook
En fouillant sur le net pour trouver des ouvrages "références" sur l’investissement income je n’ai pas trouvé grand chose de plus…
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