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Favoris 2    4    #1 04/09/2020 07h46

Membre (2019)
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Bonjour à la communauté,

Depuis bon nombre de semaines, je me suis aperçu que beaucoup d’investisseurs, souvent jeunes, arrivent sur le forum avec l’idée de devenir rentier.

Outre l’utilisation de l’effet de levier, qui, sous certaines conditions, peut permettre de devenir rentier sans avoir vraiment beaucoup d’argent, la composante essentielle d’un futur rentier est son revenu, souvent tiré du fruit d’un travail salarié.

Certains, une fois la présentation faite, se prennent une douche froide par les membres du forum plus expérimentés. En effet, quand on gagne 2300 € net de tout chaque mois, et que l’on épargne 700 € par mois, le rêve de devenir rentier peut paraître inatteignable. A titre d’exemple, il faudra 31 ans à ce profil pour atteindre le million d’euros, s’il fait travailler son argent à 8% l’an net.

Je tenais donc, à ouvrir ce sujet, pour aider les membres dans ce cas, et aussi pour leur dire qu’il y a des moyens, rapides, pour augmenter fortement ses revenus pour arriver rapidement (avant 30 ans) à une force d’épargne de 24 K€ l’an. Bien entendu, cela demandera du travail sur soit, une dose de sacrifices, et une gestion stricte de son budget.

J’aimerai donc, à travers ce sujet, synthétiser comment certains membres de ce forum ont fait pour augmenter considérablement leurs revenus. Il serait aussi intéressant de parler des compétences qui selon vous sont indispensables pour réussir, compétences techniques mais aussi les compétences douces (la façon d’être, de se comporter, …).

Vous l’aurez compris, ce sujet est un sujet bienveillant, de partage d’expériences, dans le seul but d’avoir comme une marche à suivre pour augmenter ses revenus.
Je reviendrai et partagerai mon expérience d’ici quelques temps sur cette file en fonction des retours que nous aurons reçu.

Au plaisir de vous lire,
Loop’

Mots-clés : augmenter ses revenus, augmenter son salaire, expatriation, salaire

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1    #2 04/09/2020 08h23

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ISTJ

Dans mon entourage, les personnes qui avaient un revenu inférieur à 2000€ par mois en étant salarié et qui ont pu accéder à de grosses sommes d’argent rapidement sont tous passés par l’achat revente de leurs résidences principales.

Achat à bon prix, bon emplacement, travaux réalisés par soi même ou bien négocié, bonnes prestations.

Résultat grosse plus value.

Certains ont renouvelé plusieurs fois l’opération, jusqu’à atteindre de très belles sommes en une dizaine d’années environ.

Après, il y a la création d’entreprise en proposant un produit qui cartonne avec forte marge ou vendu en grande quantité mais il faut la structure derrière et surtout le plus dur, l’idée du produit…

Dernière modification par Rick (04/09/2020 09h42)

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#3 04/09/2020 08h58

Membre (2011)
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Pour moi, il y a 2 points dans ce que vous décrivez.
Il y a augmenter ses revenus et diminuer ses dépenses réccurentes.

Pour augmenter ses revenus, il y a la formation et se spécialiser dans un domaine, ce qui généralement donne accès à des rémunérations plus élevés.

Après, pour limiter les dépenses, un des 1er point abordé est le loyer : éviter de prendre trop grand, peut être s’éloigner un peu de son lieu de travail, (ou se rapprocher en sacrifiant une voiture)

Après, j’ai pas encore trouvé la solution miracle.
La RP, j’ai fait -15% sur ma 1ère.
Le business, je suis pas de fibre commercial, donc difficile pour moi;

Donc excepté augmenter mes revenus en me spécialisant, gérer de manière efficace mon budget et emprunter pour louer, je n’ai pas trouvé de solution.

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Favoris 2    1    #4 04/09/2020 09h02

Membre (2020)
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INTJ

Petit retour et réflexion personnelles pour les ingénieur en informatique (qui peut sans doute s’appliquer dans d’autres domaines).

Expérience personnelle (30 ans)

A ma sortie d’école, j’avais plusieurs offres (CDI) dont je me souviens:
- 27k SSII industrie en province
- 30k startup robotique à Paris
- 32k SSII industrie à Paris
- 36k SSII finance à Paris
- 42k client final finance à Paris <-- choix

2013: CDI 42k entreprise A
2014: (prime ~ 1500€)
2015: augmentation à 44k (prime ~ 1500€)
2015: augmentation à 46k (prime ~ 1500€)
2016: CDI 50k entreprise B (Finance, client final) (prime ~ 0€ / démarrage fin année)
2017: (prime ~ 6000€)
2018: augmentation à 65k (prime ~ 8000€)
2019: (prime ~ 10000€)
2020: augmentation à 78k (prime à venir)

Expérience collègue/amis

Ami 1 (31 ans):
2012: 36k Sofia Antipolis (Industrie)
2013: 42k Paris (Finance, client final)
2017: 55k Paris (Finance, SSII)
2020: 65k Paris (Finance, SSII)

Ami 2 (30 ans):
2013: 37k Paris (Finance, client final)
2017: 60k Paris (Startup, avec responsabilité)
2020: ~100k Paris (Finance, indépendant)

Ami 3 (31 ans):
2014: 42k Paris (Finance, SSII)
2017: 60k Paris (Finance, client final)
2019: ~100k Paris (Finance, indépendant)

Pour la rémunération en indep, je parle en équivalent salarié.
On est plutôt sur du CA à 130-140k.

Réflexion

Quand un recruteur cherche à me débaucher, et qu’il entend ma rémunération, il part en courant 9 fois sur 10.
Il ne reste que les recruteurs spécifique à la niche dans laquelle je suis qui peuvent me proposer mieux.. ou bien ceux qui veulent me faire passer CTO.

1/ Il est possible d’atteindre une rémunération sympa en salarié, mais il faut bien chercher.
   a) soit en allant vers un domaine de pointe
   b) soit en allant vers le management
2/ Il est plutôt simple d’atteindre les 100k en indépendant
3/ Pour atteindre nettement plus, il faut arrêter d’échanger du temps contre de l’argent, et vendre/exploiter un "produit"
4/ Autre option: partir aux USA (dans mon domaine, je suis convaincu de pouvoir y toucher 300k$ et de pouvoir monter à 500k$ en 3 ans)

Dernière modification par redbee (04/09/2020 10h27)

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Favoris 1    #5 04/09/2020 09h17

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Pour les salariés, il faut apporter une grosse valeur ajoutée/faire du management. Savoir se rendre indispensable et le faire savoir.

A court terme viser des expériences valorisantes/uniques pour augmenter sa valeur à long terme.

Ce qui a fait "décoller" (tout est relatif) ma carrière et salaire (+60% en 2 ans) ce n’est pas travailler sans fin sur mes tâches quotidiennes… C’est d’apporter une grosse plus value à ma hiérarchie (proposition de projets de m&a, idées d’innovation (demandes de brevet), concrétisation de plan de réduction de coûts, etc….). Bref, un peu le job des n+1 ou plutôt n+2 parfois… Il faut réussir à le faire sans paraître être une menance, et ce n’est pas possible avec tous les managers (ça passe bien avec des étrangers, avec des français beaucoup moins).

La fausse bataille est l’augmentation annuelle. Il ne faut pas viser à bien gagner dans sa catégorie, mais il faut viser de passer dans les catégories d’au dessus. Le salaire suivra.

Pour les salariés, la négociation salariale n’est pas simple, surtout en France.
Je me suis amusé à suivre quelques cours sur Coursera et à lire quelques livres sur la négo (Chriss Voss).

J’ai mis en pratique une partie de ces apprentissages, et ça paie bien. La condition initiale est quand même d’avoir un CV attractif et que le recruteur ait une grande envie de vous prendre. Il faut aussi connaître un peu sa valeur de marché, et quelle est la marge de manoeuvre de votre interlocuteur.
Sur la dernière négociation, un fois en confiance, le RH m’a laché que j’étais le seul candidat que l’entreprise (après 6 entretiens) juge comme qualifié pour le poste, et qu’ils ont plein d’affaires à rattraper assez vite. Trop tard… Bien qu’il soit bloqué sur le salaire fixe (plus de marge de négo de leur côté), j’en ai profiter pour négocier une prime de déménagement pour leur demander un geste sur le salaire fixe que je trouve trop faible.

Bref, autant que possible je ne parle pas de mon salaire. Je parle volontiers de leur budget. Sous la torture, on peut évoquer mes prétentions.

Je parle de mon salaire en pleine négo si je reçois une offre trop basse "comprenez moi, c’est même inférieur à mon salaire actuel ! Que pouvons-nous faire ? j’ai beaucoup apprécié les entretiens que nous avons eu et le "fit" avec les équipes et votre culture d’entreprise".

Je trouve qu’il y a plusieurs marchés très différents. Dans mon domaine, tout le monde se connaît. C’est assez difficile de bouger… Les projets sont assez longs.

A l’opposé, ce que je lis sur l’IT, c’est un tout autre monde (et projets assez courts).

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2    #6 04/09/2020 09h21

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Expérience personnelle 27 ans :
- 2016, 23 ans : 37 K€ à la sortie de l’école d’ingénieur
- 2018, 25 ans : ~100 K€ suite à mon expatriation en Suisse
- 2020, 27 ans : ~110 K€

Réflexion :

Très difficile en France de vite dépasser les 5 K€ net de tout par mois (avant 30 ans), surtout en dehors du secteur informatique/finance.
Il faut bien souvent prendre du galon dans une entreprise, ce qui prend du temps (10 ans probablement) et une fois le statut de cadre sup’ atteint, on passe sa vie au boulot. Ne jamais oublier que le temps représente beaucoup d’argent. Si vous préfèrez attendre deux ans avant de changer de poste pour gagner 15 % de plus, c’est de l’épargne en moins pendant deux ans, qui ne compilera pas sur la prochaine décennie. L’attente est AMHA, la pire des choses dans la phase de constitution, surtout au début. Les discours "je vais me laisser un an ou deux pour prendre une décision" vous feront, à long terme, perdre beaucoup d’argent.

J’ai donc choisi de déménager et de trouver un emploi en Suisse tout en continuant de vivre en France pour exploiter le Gap financier.

Hard skills :
- Anglais obligatoire
- Très bonne connaissances en gestion de projets industriels

Soft skills :
- Federer
- Savoir se vendre, vendre un projet
- Positive attitude
- Apprendre à écouter les autres
- La persévérance (probablement le plus important)
- Savoir se remettre en question et accepter ses échecs

AMHA, il faut savoir saisir les opportunités et aussi penser à soit. J’étais dans une zone de confort, dans une entreprise pépère. J’ai choisi de changer récemment pour augmenter mes revenus de 30 %.

Je dirai qu’il faut abandonner les taches sans valeur ajouté. J’ai des collègues qui dépensent leur énergie sur des choses qui rapportent peu. Essayez de travailler efficacement sur les sujets qui sont véritablement rémunérateur pour l’entreprise.

Dernière modification par LoopHey (20/09/2020 15h09)

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Favoris 1    #7 04/09/2020 09h35

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Bonjour, c’est en effet très intéressant comme discussion.

En étant en plein dans le public cible du sujet, je me permets de contribuer avec les pistes que j’étudie.
Les leviers de la richesse, ils sont plutôt clairs :

- Optimiser l’existant : réduire les dépenses  (suivis des dépenses & contrat, voir les options pour supprimer ou diminuer certaines choses, se poser des questions autour du frugalisme / matérialisme, jamais "d’achat coup de tête") Optimiser sa RP (plus gros poste de dépense généralement)

- Se dégager des revenus capitalisants via son épargne et les intérêts composés placés sur différents supports (PEA, AV, CTO, etc…)

- L’effet de levier de l’emprunt (pour les investissements immobiliers), on est assez vite limité par notre taux d’endettement mais, on peut se dégager un cashflow + amortissement important. Si on arrive à 300 000€ à 6% net (pas simple mais faisable) on fait déjà +1500€/mois

- Se pencher sur son salariat :
Quelles évolutions de salaire possible dans mon domaine sur 3 / 5 / 10 ans. il faudra souvent changer d’entreprise pour monter plus rapidement en grade et salaire.
Est-ce des domaines à forts salaires potentiels ou variables : médecine, IT, cybersécurité, commercial, haute finance, etc…
Se poser la question de l’expatriation : Suisse, Luxembourg, US, etc. quelques années pour mettre de côté à fond.
Est-ce qu’il est possible de se mettre à son compte dans mon domaine et de travailler plus pour gagner plus (on peut faire beaucoup plus d’heures) ?
Puis-je exercer un deuxième travail ?

- L’Entrepreneuriat : véritable levier d’enrichissement très rapide, mais également très variable ça dépends de nous, de nos possibilités et de notre entreprise.
Il peut par contre être une activité complémentaire, source de revenu passif (e-commerce, e-book, restauration de voiture, etc.)

- La "chance" (héritage, loto, all-in, etc.) : n’oublions pas la chance, le bon investissement, quelques bitcoins qui traînait depuis un moment, un héritage, sont également des éléments qui peuvent arriver.

- J’en oublie sûrement. mais on va pouvoir me compléter

Chacune des options à ses avantages/inconvénient et sa propre temporalité.

Il s’agit souvent comme pour tout les investissements de multiplier les approches pour développer les sources de revenus et être plus safe si l’un venait à mal se passer. Mais on peut aussi se focaliser sur une seule chose pour maximiser ses chances de succès (entrepreneuriat par exemple).

Je vais quand même apporter une nuance sur ces éléments, il ne faut pas oublier le véritable objectif que l’on a à vouloir s’enrichir, être libre, heureux, vouloir créer un empire, devenir quelqu’un, etc… Il s’agit d’avoir une vie enrichissante qui nous convient et nous stimule. Pour y parvenir, vaut-il mieux travailler à fond pendant 10/15 ans en se privant de beaucoup de choses, ou y aller plus doucement et en profitant d’une partie pendant la phase de constitution du capital ?

Bonne journée !

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#8 04/09/2020 09h54

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Il y a plusieurs témoignages intéressants sur le fait d’apporter de la valeur ajoutée à l’entreprise de son employeur par le management, la création de valeur etc…et donc accéder à de hauts salaires.

Mais j’aimerai connaître le niveau d’étude des personnes pouvant prétendre à ce type de poste et promotion?

En France, malheureusement pour quelqu’un comme moi qui n’a pas le  BAC, c’est compliqué d’accéder à des métiers biens rémunérés aux seings de grosses boites….

Même si j’ai créé mon entreprise dans le bâtiment , que je me suis auto-formé etc….

Et retourner à l’école alors que l’on a des charges familiales c’est très compliqué….

Donc pas le choix pour moi, je compte sur moi même pour accéder à la liberté financière.

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#9 04/09/2020 10h01

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LoopHey a écrit :

Certains, une fois la présentation faite, se prennent une douche froide par les membres du forum plus expérimentés. En effet, quand on gagne 2300 € net de tout chaque mois, et que l’on épargne 700 € par mois, le rêve de devenir rentier peut paraître inatteignable. A titre d’exemple, il faudra 31 ans à ce profil pour atteindre le million d’euros, s’il fait travailler son argent à 8% l’an net.

Il ne faut pas forcément atteindre le million pour être rentier, tout dépend de ses dépenses annuelles. Quelqu’un qui gagne 2300€ net et épargne 700€ par mois est rentier avec "seulement" 500k s’il/elle garde son train de vie.

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#10 04/09/2020 10h20

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@redbee : Je me permets de vous demander, que signifient les 100k en tant qu’indépendants ? Car selon ce que ça représente, je ne suis pas certain que ça vale plus qu’un 70k en tant que salarié.

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1    #11 04/09/2020 10h25

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En effet, je n’étais pas clair. Je parle en équivalent salaire employé.
je vais éditer mon message.

Avec un TJM à 600, et des mission longue (banque) Il est facile d’atteindre un chiffre d’affaire de 132k€ (en gardant autant de congé qu’un cadre RTT+5 semaines).

Sans entrer dans le détail des différentes structures, j’estime que c’est environ équivalent à un 100k salarié.

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#12 04/09/2020 10h28

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Outre le levier via un emprunt bancaire ( le plus souvent pour de l’immobilier), il y a aussi le levier via l’investissement sur marge que propose certains courtiers. Il peut être un outil très précieux dans la quêtes de l’indépendance financière par sa facilité d’octroi (peu importe la qualité du demandeur: fonctionnaire, entrepreneur…) et ses conditions (taux faible, pas d’obligation de remboursement à une échéance fixe…). Après comme toujours le performance plus grande a un prix : le risque

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#13 04/09/2020 10h37

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Pour commencer, qu’est ce que le revenu ?

En économie, un revenu est l’ensemble des ressources ou droits qu’un individu, une entreprise ou une collectivité publique, perçoit sur une période donnée, en nature ou en monnaie, sans prélever sur son patrimoine.
Synonymes : allocation, gain, pension, produit, rente, rétribution, salaire.


Je sépare donc ce qui est patrimoine de revenu.

Le patrimoine peut augmenter par :
- un héritage
- un gain au jeu
- des achats revente de sa résidence principale

Concernant le revenu, on peut également séparer ce qui est passif (dividendes des actionnaires,…) de ce qui est actif (salaire).

Face à la traditionnelle question adressée aux 3ème, à savoir " que veux [t]u faire plus tard ?", chacun met le curseur où il le souhaite:
- durée de formation / spécialité
- temps de travail
- disponibilité et mobilité / stabilité géographique
- salaire espéré
( - et légalité… oui, aussi).

Prenons Scipion8, très spécialisé, travaille beaucoup, mobile géographique, légal, et haut revenu.
Maintenant, chacun place son curseur selon ses aspirations. Toutes les possibilités sont possibles.

Difficile de réunir : à côté de chez soi, sans formation, peu d’heures de travail, légal et haut salaire.

Concernant le "passif", l’investissement immobilier est souvent plébiscité, surtout sur ce forum - et sur les nombreuses chaînes youtube. Il n’en demeure que sans investissement personnel, difficile d’avoir une rentabilité exceptionnelle.

Puis chacun a sa définition du "considérablement". Il y a 8 ans, nous payions un IR de < 7000€ à nous deux, maintenant le montant est à 6 chiffres…
Le "considérablement" a donc également évolué pour nous.

Concernant la baisse des dépenses, mutualiser les dépenses aide beaucoup (loyer, abonnement internet, voiture,..) et un couple vivant ensemble dépensera moins que 2 célibataires vivant séparément. ( Sans enfants, bien entendu. Après c’est une autre histoire).
De même que la région dans laquelle vous vivez : un revenu de 3000€ selon que vous êtes en plein coeur de Paris ou dans la Lozère, ce n’est pas le même reste à vivre.
Voici un exemple de Cricri, et ceux qui ont répondu, comme Rossox en 2017, que vous retrouvez ici en 2020 et qui souhaite maintenant partir de la Haute Savoie pour aller en Ardèche.

Tout évolue, comme nos objectifs.

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#14 04/09/2020 10h43

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@Banane: C’est exact, mais notre ami forumeur LoopHey a d’autres objectifs que ceux que vous indiquez (je vous renvoie à sa page de présentation).

En ce qui me concerne sur le fond, pour avoir été pas mal dans la course à l’augmentation, je me rends compte que la meilleure façon de gagner plus est effectivement de bâtir un système qui s’auto entretien. Il nous faut décorréler le temps de travail des résultats.
- Investissement immobilier avec levier qui ajoute ua cash flow mensuel
- Investissement selon les règles des dividendes croissants voir ici
- Mise en place d’un business sur lequel vous opérez (et non pas dans lequel vous opérez)
- Investissement dans vos outils de travail (formation, outils plus efficaces, automatisation puisqu’on parlait d’IT…)

Toutefois, pas vraiment de grosse surprise, celles et ceux qui font fortune et vivent largement de leurs rentes ont apporté, à un moment ou à un autre (voire continuellement) beaucoup de valeur à beaucoup de personnes.
De nos jours il vaut mieux apporter une petite valeur à énormément de gens (cf scalability dans l’IT) qu’une énorme valeur à une personne.
Ce concept s’applique même dans le salariat où plus vous avez de contacts pour lesquels vous enlevez des cailloux dans les bottes, plus votre ascension sera facilité, en particulier dans les postes de management et de pilotage d’activité (évidemment, la base restera de contenter votre ligne hiérarchique directe). A méditer.


Bien à vous, Dooffy

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#15 04/09/2020 10h43

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amoilyon a écrit :

Puis chacun a sa définition du "considérablement". Il y a 8 ans, nous payions un IR de < 7000€ à nous deux, maintenant le montant est à 6 chiffres…

Comment avez vous fait pour faire ce saut en 7 ans ? Je pense que notre communauté aimerai lire du concret, du factuel.

Ne nous éloignons pas trop du sujet de base sur "comment faire pour augmenter ses revenus" et évitons d’amener cette discussion sur des débats qui ont déjà largement été débattu sur ce forum.

Peu importe que vous habitiez Paris, la Lozère, la Haute Savoie ou Bamako, l’important c’est de partager la façon dont nous sommes passés de X€ à XXX€.

J’aimerai que l’on évite de trop se disperser sur cette file et que l’on garde à l’esprit le comment, plutôt que le pourquoi.

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#16 04/09/2020 10h49

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LoopHey a écrit :

Comment avez vous fait pour faire ce saut en 7 ans ? Je pense que notre communauté aimerai lire du concret, du factuel.

Arrêt du salariat il y a 4 ans, achat d’une part d’une entreprise avec une quarantaine de salariés où il est désormais associé.
Plusieurs changements de structures pour moi, mais toujours en salariat, avec une quasi stagnation du salaire basé sur la convention collective dont je dépends.

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1    #17 04/09/2020 11h07

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ISTJ

Bonjour et merci pour les partages intéressants.

Ce qui serait encore mieux, ce serait de connaitre le rapport au temps dépensé.

Pour chaque témoignage de salaire, dire quel temps hebdo/mensuel/annuel REEL cela vous coûte : temps de travail + temps perdu au déjeuner sur place le midi + transport + heures supp ou travail à la maison… Connaitre le temps dépensé contre la rémunération obtenue permet de relativiser un peu les chiffres je pense. Au final cela permet même d’en déduire une rémunération horaire réelle (modulo la fiscalité mais on peut l’estimer rapidement).

Dans ma boite, le mérite n’a quasiment aucune influence, ce qui compte c’est :
- l’ancienneté : pour grimper année par année, dans les listes d’avancement… et pouvoir prétendre à une augmentation.
- les mutations : un accélérateur de carrière, mais pas toujours. Cela dépend aussi de l’honnêteté du management (cela me rappelle un passage du livre de Philippe qui traite aussi du sujet de cette file).

De ce fait, j’essaie d’optimiser mon salaire horaire net réel, n’ayant pas envie d’agir sur d’éventuels leviers sur les € qui remettraient en question mon temps, je me concentre sur la quantité d’heures dépensées…

Je ne sacrifierai pas mon temps libre présent pour gagner plus. Mon fils ne m’attendra pas pour grandir, aucune somme d’argent ne peut compenser le temps que je passe avec lui aujourd’hui. Et cela me va comme ça smile (mais chacun ses objectifs/aspirations bien entendu wink).


Parrain InteractiveBrokers Saxo Boursorama ETPL4810 Assurancevie.com ETPL49769 Fortuneo 12470190 HelloBank Degiro Linxea iGraal RedSFR Magnolia

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#18 04/09/2020 11h09

Membre (2013)
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Bonjour,

Je dirais que pour un salarié,il faut viser des postes/des métiers ou il est possible d’avoir une certaine emprise sur son salaire,une vraie capacité à fixer ses prix.
Un peu à l’image des sociétés favorites de bon nombre de lecteurs de ce forum ,il faut posséder un "moat" ( être un"employé extraordinaire"? ) ,et savoir le vendre.
Entrepreneurs,libéraux,freelance,cadres commerciaux,manageurs…on retrouve toujours le mème type de profil,indépendant ne vendant pas son temps mais une valeur ajoutée dans un domaine de niche ou ils peuvent mettre les employeurs/clients potentiels en concurrence pour fixer leur prix.

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1    #19 04/09/2020 11h12

Membre (2011)
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Concernant les augmentations de salaire, c’est beaucoup plus facile en changeant d’entreprise qu’en négociant en interne. Mon plus gros gap (+ 20 % pour le même poste) ça a été en changeant de boîte.

Ne pas négliger les petites entreprises : les salaires sont certes plus faibles à poste équivalent, mais on peut accéder à des fonctions plus élevées, et au final, ça augmente quand même la rémunération (et peut servir de tremplin pour travailler ensuite dans de grosses structures).

Il faut aussi viser la province si possible pour ne pas faire exploser son budget.

Songer aussi à l’expatriation : le must, c’est de travailler dans un pays à haut niveau de vie (Suisse, Norvège …) et de passer sa retraite dans un pays où le coût de la vie est bas (Europe de l’est …).

Recommandation pour les plus jeunes : faire des études scientifiques, avoir un double diplôme, parler anglais et ne pas surtout pas hésiter à être mobile.

Cas perso :

Je travaille dans l’industrie pharmaceutique (secteur rémunérateur et acyclique), j’ai une double compétence scientifique/marketing (2 masters) et je gagne environ 70 k€ brut par an (avec en plus une voiture de fonction). Je suis en télétravail ce qui me permet d’optimiser mon temps (je peux bosser 4 heures par jour avec plus de productivité que 8 heures au bureau) et je suis en province, du coup j’économise sur mon budget.

Mon projet est d’apprendre l’allemand (ça prendra quelques années) pour travailler en Suisse et doubler ainsi mon salaire. Bien entendu la qualité de vie est primordiale, je ne veux pas me tuer à la tâche, le but c’est de profiter MAINTENANT d’une semi-retraite (et c’est presque ce que je vis actuellement).

A la fin, je pense passer ma retraite dans un pays d’Europe centrale comme la Slovénie ou la Tchéquie (pourquoi pas même la Russie ?).

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3    #20 04/09/2020 11h42

Membre (2020)
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Bonjour,

Pour ma part le gap de revenus (salariaux s’entend) s’est fait à 30 ans. Je stagnais avec un bac+2 à des niveaux de salaires compris entre 25 et 35 k€ max et même dans de grosses structures l’évolution n’était pas là. Ma seule évolution possible à l’époque était de changer d’employeur tous les 2, 3 ans pour faire des petits gap salariaux.

Je pense que c’est un biais des pays latins, nous n’avons pas la culture anglo-saxone du salaire au mérite, on est plus sur salaire au diplôme. Pourtant je suis un bosseur et j’avais des très bonnes évaluations de mes managers, mais rien n’y faisait, pas d’augmentation substantielle.

Du coup à 30 ans et fort de ce merveilleux constat et d’une bonne introspection, j’ai décidé de reprendre les études afin d’obtenir un accélérateur de revenus salariaux en France, à savoir un Bac+5 (master en management). A noter que je l’ai fait en 2 ans, via une formation en alternance (2 à 3j à l’école) dont les samedis sous la forme formation dite exécutive que proposent les écoles de commerce.

J’avais toutefois suffisamment bien préparé le terrain avec mon employeur de l’époque et la formation a été intégralement payée par les organismes de formations (o.p.c.a. : organisme paritaire collecteur agréé) sous la forme d’un contrat de professionnalisation.

Le bilan :
- 2 ans assez denses avec des week-end un peu sacrifiés (mais bon à l’époque je n’avais pas encore d’enfants donc ça allait), il fallait tout de même le bosser ce diplôme et certains élèves de ma promo ne l’ont pas eu (diplôme obtenu et non acheté…)
- Une formation à 8000 €/an entièrement financée par l’OPCA (réellement aucun coût ni pour l’employeur ni pour moi)
-Un joli diplôme reconnu par l’état

Ce qui a débouché sur une augmentation de salaire de 40% (avec un changement d’employeur).

Je pense qu’en France ce moyen d’évoluer (alternance pour les "adultes") n’est pas assez mis en avant, d’ailleurs je me souviens l’avoir découvert tout à fait par hasard à l’époque. Je ne sais pas si ça a changé depuis mais je le conseille encore à certains jeunes qui sont confrontés au même constat… En France, sans diplôme, point de salut pour des salaires "intéressants", sauf comme dit par d’autres dans ce post, devenir son propre patron ou tomber dans une boite qui travaille "à l’américaine", ce qui est rare avec des sociétés françaises (sauf à ce que le patron soit éclairé sur la question).

Pour conclure par rapport au message d’origine, si c’était à refaire et que je devais commencer une vie professionnelle avec l’objectif d’être rentier le plus tôt possible je me dirais :
- Avoir un diplôme reconnu en France (BAC+5 mini) ou partir à l’étranger
- Changer d’employeur régulièrement mais pas trop pour être augmenté plus rapidement qu’en interne
- Développer une culture de l’épargne mais pas trop non plus, on a qu’une vie et si on en profite pas jeune on regrettera vieux

Bonne journée.


Travailler pour vivre ? Vivre pour travailler ? Ne plus travailler ? Faites votre choix

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#21 04/09/2020 12h21

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Mon XP dans l’IT


Salarié à Paris


1999 : 23 k€ -> débutant dans une SSII
2000 : 27 k€
2001 : 34 k€ -> changement pour une grosse boite

2006 : 42 k€

Après 2001, l’évolution a été poussive, tout simplement car je suis resté au même poste, dans la même entreprise, trop longtemps.

Avec le recul, je pense qu’il faut changer de poste et/ou de boite tous les 2/3 ans, éventuellement en faisant des formations complémentaires, sinon on s’encroûte.

Cela se vérifie facilement quand on regarde l’évolution des collègues sur LinkedIn.

Indépendant à Paris


2007 à 2012 : environ 100 k€ de CA annuel, avec un bon reste à vivre, car pas de CIPAV

Pour faire grosso-modo la même chose qu’avant, mais avec une facturation journalière meilleure et moins de congés.

A court terme c’était très bien, mais à long terme, c’était très dangereux, puisqu’ensuite je redevenais salarié avec un profil quasi identique à celui de 2006 !

Pour la CIPAV, j’ai fait partie des nombreux oubliés, et je ne me suis jamais manifesté. Le corollaire est que je n’ai pas cotisé pour ma retraite pendant six ans…

Formations


Les formations diplômantes ou certifiantes sont utiles, mais à condition de changer de poste et/ou d’entreprise dans la foulée.

Parmi les personnes qui ont suivi les mêmes formations que moi, ceux qui ont vraiment progressé sont ceux qui ont immédiatement changé de job. Sinon cela n’a aucun effet !

Expatriation


Comme LoopHey, ceux qui se sont expatriés en Suisse ou au Canade ne regrettent pas…

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#22 04/09/2020 13h09

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Rick a écrit :

Il y a plusieurs témoignages intéressants sur le fait d’apporter de la valeur ajoutée à l’entreprise de son employeur par le management, la création de valeur etc…et donc accéder à de hauts salaires.

Mais j’aimerai connaître le niveau d’étude des personnes pouvant prétendre à ce type de poste et promotion?

En France, malheureusement pour quelqu’un comme moi qui n’a pas le  BAC, c’est compliqué d’accéder à des métiers biens rémunérés aux seings de grosses boites….

Même si j’ai créé mon entreprise dans le bâtiment , que je me suis auto-formé etc….

Et retourner à l’école alors que l’on a des charges familiales c’est très compliqué….

Donc pas le choix pour moi, je compte sur moi même pour accéder à la liberté financière.

En France, c’est encore par diplome et "castes".

Vous pouvez trouver mais il faut viser une filiale d’une boite anglosaxone avec un management non français.

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1    #23 04/09/2020 13h46

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En effet, en France, pour un avoir un salaire élevé en tant que salarié, il faut un bon diplôme.

Par contre, les plus grosses réussites financières que j’ai vu, ils n’ont pas choisi le salariat… Typiquement, un commerçant à succès (par exemple, en grande distribution), un entrepreneur (par exemple, grosse entreprise dans le bâtiment), n’ont pas fait des grosses études. Et d’ailleurs, souvent, ils ne poussent pas leurs enfants à faire des grosses études….

Je suis dans les généralités hein… Il y a aussi des contre-exemples aussi.  Le plus beau contre exemple étant B Arnaud et ses enfants…

Enfin bref, ce que je veux souligner, c’est que tout n’est pas déterministe au sortir de l’école… Et même un médecin ou un polytechnicien ne finira pas dans le classement challenge (j’entends par son seul salaire, sans monter "sa" boîte)…


"Money is a tool to buy Time"

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Favoris 1    1    #24 04/09/2020 14h10

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Le risque ne paye pas toujours, mais il est quasi obligatoire pour maximiser ses revenus.
Cela vaut aussi bien pour des placements que pour une carrière professionnelle. Chercher la facilité/sécurité  paye moins.

J’ai et je suis toujours un piètre investisseur, et à l’évidence je doute m’améliorer, du coup je me suis focalisé essentiellement sur ma carrière professionnelle.

Le passage en freelance "consultant international" a été un tremplin incroyable pour mon patrimoine. Beaucoup de chance et peu d’erreur de parcours, mais seul le temps permet le recul nécessaire pour juger, j’ai eu comme tout le moment des périodes de doutes.

Aujourd’hui, je gagne plus en une journée de travail que ce que je gagnais en un mois en démarrant dans ma COGIP.

Plutôt que de chercher très vite à maximaliser ses revenus, dans mon cas me forger un bon réseau acquérir les connaissances pluridisciplinaires dans un marché de niche a clairement état plus bénéfique que de changer souvent de poste ou d’entreprises.

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#25 04/09/2020 14h28

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Bonjour à tous,
pour ma part, expatriation en Pologne pour une boîte française, avec contrat de travail local et  maintient de la sécu, de la retraite française, droits au chômage (coût pour l’entreprise : 23 000 EUR / an).

Salaire pas très élevé par rapport à mes collègues de promo (double-diplôme franco-allemand d’une grande école d’ingénieur ) mais si on compare au coût de la vie, j’y suis gagnant.

Parlant allemand et français, j’ai tâté le terrain avec un poste en Suisse il y a 18 mois. J’avais demandé 130 000 francs suisse…. Le DRH avait tiqué un peu mais m’a dit qu’une proposition pas si loin me serait faite. J’avais calculé en déduisant les impôts, les avantages que je perdais (voiture de fonction ici), le coût de la vie en Suisse par rapport à la Pologne pour une famille avec 2 enfants, et le fait que ma femme ne pourrait pas travailler là-bas à court terme (elle ne parle que anglais), on avait un reste à vivre en Pologne plus important qu’en allant en Suisse. Je n’ai donc pas donné suite. 

Ici en Pologne, il y a un autre aspect à considérer : il n’y a pas de pause déjeuné au travail, donc on fait 8 heures "chrono en main". J’arrive au travail à 8h après avoir posé mes enfants à l’école, je repars à 16h et je suis avec mes enfants à partir de 16h30…. J’ai un copain de promo travaillant sur Paris qui ne voit ses enfants que le weekend, ils dorment encore quand il part au travail, et ils sont déjà couchés quand il rentre…. Je n’ai pas envie de revenir en France juste pour ce point-là ! Nous mettons 3000 EUR de côté sur nos salaires chaque mois en dépensant plutôt pas mal, ça nous suffit dans un premier temps, il y a beaucoup de risque à sortir de ce confort-là pour probablement ne pas gagner au final, en tout cas pas en confort de vie (de famille).

Bref, je pense que n’importe quel pays d’expatriation pourrait convenir, pas seulement la Suisse. Il faut par contre trouver la bonne entreprise prête à investir beaucoup sur vous.

Manu

PS :
- restaurant pour un couple avec entrée / plat / dessert et vin pour 30 EUR wink
- pizza + coca pour 6 EUR
- coiffeur 4 EUR

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