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1    #26 17/04/2021 18h29

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Arnaud13 a écrit :

coup d’état
tsunami
la vitesse du tsunami
effrayer
la première vague du tsunami
se noyer dans quelques années.
D’après vous il n’y a pas de danger a venir sur cet exemple ?

Le danger on le voit clairement avec le vocable que vous employez, on ne peut faire plus anxiogène.
Atterrissez un peu et prenez du recul.
Si le danger pour les banques c’est comme les banques en ligne à l’époque, les banques n’auront qu’à racheter les opérateurs nouvellement arrivés.
En tout cas le débat appaisé, non passionné, je ne le vois pas …


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#27 17/04/2021 18h38

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piwai a écrit :

Le sujet est intéressant Arnaud13, mais n’êtes vous pas dans les clichés que vous dénoncez avec vos scénarios extrêmes ?

Le Bictoin et les crypto en général n’ont pas de valeur intrinsèque. Comme les monnaies classiques, que l’on voit fréquemment utilisées comme allume feu dans les films post-apocalyptiques.

On peut arguer que la valeur "intrinsèque" c’est l’énérgie qu’il a fallu fournir pour le créer.  Un peut comme l’or, sa valeur c’est sa rareté et donc l’effort qu’il a fallu pour l’extraire.

piwai a écrit :

La question qui se pose pour la France est la même que pour tous les autres pays : quel serait l’interêt d’un Etat d’accepter une concurrence à son monopole d’émission monétaire ? On peut trouver de nombreuses vertus au bitcoin (du reste, je trouve que la vertu principale des pro-BTC se trouve dans les plus-value réalisées… par rapport aux monnaies FIAT), mais je ne suis pas convaincu que par exemple devoir s’endetter dans une monnaie que l’on n’émet pas soit une brillante idée pour un Etat …

Si il pouvait l’arrêter, il  y a longtemps  que cela serait fait car effectivement cela représente beaucoup de désavantages pour un gouvernement. A partir du moment ou il n’ont plus le choix, la meilleur solution est donc d’accepter ces changements, et de les accompagner tout en anticipants les impacts. Ce qui je pense est la position US. La position Chinoise est un peut différente, car en tant que regime autoritaire, c’est relativement facile pour eux de réguler en interne,  mais surtout une  immense opportunité pour eux de mettre en avant le yuan.

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[+3 / -5]    #28 17/04/2021 19h00

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Surin a écrit :

Arnaud13 a écrit :

coup d’état
tsunami
la vitesse du tsunami
effrayer
la première vague du tsunami
se noyer dans quelques années.
D’après vous il n’y a pas de danger a venir sur cet exemple ?

Le danger on le voit clairement avec le vocable que vous employez, on ne peut faire plus anxiogène.
Atterrissez un peu et prenez du recul.
Si le danger pour les banques c’est comme les banques en ligne à l’époque, les banques n’auront qu’à racheter les opérateurs nouvellement arrivés.
En tout cas le débat appaisé, non passionné, je ne le vois pas …

Vous avez tout à fait raison. Je ne fais que de la propagande dans le but de convaincre 10 personnes d’acheter des cryptomonnaies et gagner énormément sur votre dos. (Allusion à la dernière note que vous avez reçu)
Bon, trêve de plaisanterie, j’ai essayer de lancer des débats/sujets intéressants et hormis une ou deux réponses intéressantes, les autres, dont vous, n’êtes que dans le jugement ou vous me critiquez sur la forme. Je n’ai absolument rien a gagner à échanger avec vous sur les cryptos, et sincèrement que la France s’y mette ou pas, je m’en tape complètement. Même si je trouvais le sujet intéressant.

Bref, de ce post je retiens 2 choses:
1/ la France/Europe n’a pas forcément intérêt à être leader, être suiveurs leur convient. Je ne m’étais meme pas fait la remarque mais… Pourquoi pas.
2/ une bonne partie des personnes qui interviennent sur ce forum doivent encore avoir un minitel dans leur salon, ils ont du mal avec le changement, avec tout ce qui les sort de leur routine

Sur ce… Je reviendrais dans quelques années sur ce forum, mais pas avant… Je n’y trouve plus aucun intérêt

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#29 17/04/2021 19h07

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INTJ

@Arnaud13 : Boah, c’est dommage de partir comme ça. Je crois qu’il ne faut pas prendre les questions des uns et des autres comme un dénigrement ou un rejet des cryptos, ni une opposition au progrès. De la façon dont vous avez encadré le débat, il n’est pas facile d’avoir d’autres réponses : la France n’a pas été à la pointe depuis le Minitel, justement. Je pense que si vous faisiez d’autres posts présentant d’autres aspects peut-êre méconnu de la DeFi, ou même ces NFT qui me fascinent avec leur entrée fracassante dans le marché de l’art, vous auriez des contributions plus intéressantes.

Par ailleurs, les CDBC sont les grandes absentes de votre post initial.

Là, vous auriez au mieux de la politique fiction, au pire des explications détaillées pour vous dire que c’est pas possible smile


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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Favoris 2    6    #30 17/04/2021 23h00

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Quelques réflexions (qui risquent de déplaire, mais bon…) :

1) Perso, il me semble difficile de suspecter le gouvernement actuel, fan de la "start-up Nation", de ne pas être "crypto-friendly". Le petit univers français des cryptos a fait un lobbying très efficace auprès des députés LREM (qui appartiennent souvent au même petit monde de la bourgeoisie parisienne soucieuse de diversifier son patrimoine financier), débouchant sur une loi PACTE très favorable aux cryptos dès 2019 avec :
- une fiscalité douce
- un régime d’agrément AMF de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) : il y a 14 PSAN actuellement, avec 7 nouveaux agréments cette année
- un système de visa pour les ICO… alors qu’il s’agissait essentiellement, selon tous les experts, d’opérations frauduleuses : du coup, la "liste blanche" de l’AMF pour les ICO ne comprend que 3 malheureuses ICO…

Le législateur a donc fait l’effort de mettre en place un cadre réglementaire spécifique pour les cryptos. Peut-être n’avez-vous pas, Arnaud, suivi les travaux parlementaires de préparation de la loi PACTE, mais certains - à raison à mes yeux - défendaient une approche beaucoup plus restrictive, voire punitive (notamment la Banque de France).

2) Beaucoup d’entreprises cryptos ne s’installent ni en France, ni en Allemagne, ni aux USA, ni en Chine, mais à Chypre, Malte ou aux Seychelles - et il y a de très bonnes raisons pour cela.

Regardons par exemple où sont basés les principaux exchanges de cryptos :

i) Binance : fondée en Chine avant de se délocaliser vers des cieux plus cléments : les Bermudes, Jersey, Malte

ii) Huobi : fondée en Chine avant de transférer son QG aux Seychelles

iii) Coinbase : USA

iv) Kraken : USA

v) KuCoin : Singapour

vi) Bithumb : Corée du Sud

vii) Bitfinex : Hong Kong ou Iles Vierges (pas très clair)

Sur les 7 premiers exchanges cryptos mondiaux, 3 sont donc situés dans des petits pays dont le point fort n’est pas précisément la réglementation financière (pour être poli). Je pourrais rajouter à cette liste Crypto.com, que l’AMF vient d’ajouter à sa liste noire, et dont le QG européen est à Malte.

Arnaud, vous pensez vraiment que la France devrait attirer ces entreprises chez elle ? Comprenez-vous ce que cela suppose ? Pensez-vous que ces entreprises aiment les îles exotiques seulement pour leur soleil et leurs plages ?

Je ne vais dire du mal d’aucun régulateur d’aucun pays, pour respecter mon devoir de réserve. En revanche, je vais vous dire comment le régulateur (l’AMF et l’ACPR) travaille en France : de façon professionnelle et non laxiste. Les agents de l’AMF et de l’ACPR appliquent strictement les règles fixées par la loi, avec pour seul souci l’intérêt général. Ils sont incorruptibles (et de toute façon, comme on dit à la Banque de France, "la confiance n’exclut pas le contrôle").

Le sport préféré de la finance mondiale, ce n’est pas seulement l’optimisation fiscale : c’est aussi la course au moins-disant réglementaire : quand on a de l’argent sale à laver, on choisit avec soin son pays d’activité, pour avoir le dialogue le plus amical possible avec le régulateur local et trouver des solutions à tous les petits "problèmes". En France, la règle s’applique de la même façon à toutes les institutions financières, l’AMF ou l’ACPR ne pratiquent pas les arrangements entre amis.

Et en France, une journaliste ne se fait pas assassiner quand elle révèle un scandale financier. Ouvrez-vous au monde, renseignez-vous un peu sur ce qui se passe dans ces pays tellement attirants pour les exchanges cryptos.

3) Les banques opèrent dans un cadre très réglementé et ne pourraient pas développer librement une activité crypto, quand bien même elles le voudraient (ce qui n’est pas le cas). Les banques ont des bilans complexes et très leveragés, et elles collectent beaucoup de ressources auprès du public : c’est pourquoi elles sont très régulées : beaucoup de règles à respecter sous le contrôle d’un superviseur (BCE/ACPR), avec contrôles sur pièces et sur place.

Le superviseur est très attentif aux "points de contact" entre le monde des cryptos et la finance conventionnelle (notamment les banques), pour des raisons de risques : risques financiers mais aussi risques judiciaires et réputationnels (blanchiment d’argent, financement du terrorisme). Cela ne risque pas de changer de sitôt, à mon avis. Donc c’est assez illusoire à mon avis d’espérer que les banques vont soudainement devenir adeptes des cryptos.

4) Les pouvoirs publics n’ont aucun intérêt à promouvoir une "monnaie" qu’ils ne contrôlent pas. L’Etat français s’endette en euros. La politique monétaire de la BCE guide les taux d’intérêt en euros. Ce qui permet, compte tenu du risque déflationniste actuel, à l’Etat français d’emprunter actuellement à taux négatifs. La BCE peut lisser le cycle économique avec son taux directeur.

Quel serait l’avantage pour les pouvoirs publics de remplacer l’euro (qu’il soit cash ou numérique / CBDC) par une "monnaie" étrangère ? C’est le cas, malheureusement, de nombreux pays pauvres : ils ne peuvent pas acheter avec leurs monnaies locales (considérées comme peu crédibles) les marchandises dont ils ont besoin sur les marchés internationaux. Du coup, ces États doivent souvent emprunter en dollar US, à des taux qu’ils ne maîtrisent absolument pas. C’est évidemment une grosse perte de souveraineté pour ces États. Pourquoi diable vouloir cela pour la France ? (Je rejoins Piwai sur ce point.)

5) La valeur d’un actif est déterminée par son utilité future, pas par son coût de production.

thomas33 a écrit :

On peut arguer que la valeur "intrinsèque" c’est l’énérgie qu’il a fallu fournir pour le créer.  Un peut comme l’or, sa valeur c’est sa rareté et donc l’effort qu’il a fallu pour l’extraire.

J’ai souvent lu cet argument, mais à mon sens il est absurde. Considérons une vache laitière. A votre avis, la valeur intrinsèque de la vache laitière est-elle déterminée par :

i) les coûts engagés depuis sa naissance pour l’entretenir, l’alimenter, la soigner etc.

ou

ii) la somme des flux actualisés de lait et de viande (équarrissage) produits à l’avenir par la vache


Si vous pensez que c’est (i), alors je vous invite en Aveyron et nous ferons affaire : plus la vache est vieille, plus elle sera chère à vos yeux… alors que sa capacité productive décline.

La valeur intrinsèque du Bitcoin n’est pas liée à son coût de production, mais à son utilité future comme moyen de paiement (cela semble très faible) et comme réserve de valeur (au minimum douteuse).

Idem pour la "rareté" : ce n’est pas un argument valable pour justifier un prix élevé. Il y a plein de choses très rares qui ne valent absolument rien (les déjections de mon chat par exemple - mais en ces temps un peu fous je devrais peut-être les convertir en NFT).

6) Il est très habituel pour un État d’interdire l’utilisation d’une monnaie étrangère sur son territoire.

thomas33 a écrit :

Si il pouvait l’arrêter, il  y a longtemps  que cela serait fait car effectivement cela représente beaucoup de désavantages pour un gouvernement. A partir du moment ou il n’ont plus le choix, la meilleur solution est donc d’accepter ces changements, et de les accompagner tout en anticipants les impacts. Ce qui je pense est la position US. La position Chinoise est un peut différente, car en tant que regime autoritaire, c’est relativement facile pour eux de réguler en interne,  mais surtout une  immense opportunité pour eux de mettre en avant le yuan.

Je pense que vous vous trompez sur l’attitude du régulateur : pour l’instant, c’est l’indifférence qui domine, car l’interprétation dominante du Bitcoin chez mes collègues, c’est que c’est une bulle spéculative qui finira par éclater en beauté, comme des centaines de bulles avant elle. Le Bitcoin n’est absolument pas une menace crédible pour les monnaies fiat solides, car il est beaucoup trop instable pour être utilisé comme moyen de paiement.

En revanche, le Bitcoin comme réserve de valeur est une nuisance pour les monnaies fiat faisant face à une inflation excessive, comme la lire turque actuellement. D’où son interdiction récente comme moyen de paiement en Turquie (je pense que d’autres pays vont suivre).

Je pense aussi que vous vous trompez sur "l’impuissance" supposée des pouvoirs publics : il n’y a rien de plus simple que de pondre un décret interdisant l’utilisation de toute autre devise que la devise nationale, sous peine d’emprisonnement et de fortes amendes. Ces décrets existent dans de nombreux pays, notamment des pays émergents, pour lutter contre la dollarisation. La plupart des citoyens et des entreprises respectant la loi, l’impact sur les cryptos serait immédiat.

Bien sûr, je distingue bien le Bitcoin et autres cryptos privées des projets en cours de CBDC (central bank digital currencies), qui devraient aboutir à de nombreuses devises fiat numériques ces prochaines années.

Dernière modification par Scipion8 (17/04/2021 23h33)

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1    #31 18/04/2021 00h29

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Plutôt d’accord avec Scipion8, je ne trouve pas la France hostile ou réfractaire du tout aux cryptos, bien au contraire.
La France est même relativement précurseur, en Europe tout du moins, sur l’encadrement des cryptos, et notre cher ministre a même un rêve :
Blockchain : la France rêve de devenir la référence mondiale

Blague à part, au delà des exchanges, qui sont pour beaucoup nébuleuses (pour ne pas dire douteuses), il y a aussi le développement des cryptos en elles-mêmes, qui ne sont d’ailleurs pas toutes destinées à être des moyens de paiements (ou que partiellement).
L’attention est centrée sur le BTC mais vous avez par exemple Cardano, Polkadot, Ethereum, etc. qui ont d’autres utilités (smart contracts, applications décentralisées, infrastructure).

Pour l’instant, les US sont très bien placés (comme pour tout ce qui touche à la Tech de manière générale) mais les Suisses ont eu le nez fin avec leur Crypto Valley (et paradis fiscal) dans le canton de Zug

Un vrai laboratoire pour le monde de la crypto :
Le canton suisse de Zoug accepte désormais le Bitcoin (BTC) et l’Ether (ETH) pour le paiement des impôts
A quand le paiement des taxes foncières en BTC ? ;-)

Dernière modification par Ririsama (18/04/2021 00h50)


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2    #32 18/04/2021 09h38

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Arnaud13, le 17/04/2021 a écrit :

Ceci n’est pas un scénario extrême, ça se passe en ce moment sous nos yeux: actuellement je suis un simple utilisateur de plusieurs banques françaises qui hésite à tout liquider pour prendre une carte bancaire "en ligne" (type Boursorama. Donc a terme, exit BNP et crédit agricole) Seuls mes crédits immobiliers m’en empêchent totalement (pour le moment). Et en parallèle je commence a utiliser des cartes bancaires adossées à des stable coins en cryptos donc. Donc… Quid des banques françaises dans 10/15/20 ans? Seront elles aussi remplacées par les GAFA de la finance étrangers ? C’est maintenant qu’ils doivent prendre le train et "tenter des coups" pour être plus tard sur le devant de la scène française. Quand les millions d’euros des livret A, comptes courants, comptes titres, et crédits immobiliers iront "aux futurs GAFA de la finance" étrangers il sera trop tard.

Vous surestimez un peu le changement.
Les premières banque en ligne sont apparues en France en 1994 (Banque Direct filiale de BNP).
Des acteurs non bancaires ont essayé de s’installer (Bernard Arnault par exemple).
Résultat à ce jour? Toutes les banques en lignes (qui sont juridiquement des banques
donc hors néo banque) sont des acteurs historiques de la banque assurance.
Et toute les néo banques faute d’agrément, passent par des banques historiques.
En part de marché? Banque direct avait 5% du gâteau en 1999.
En 2016 toutes les banques en lignes représentaient 8% du marché.
Aujourd’hui ça doit tourner à 15%. et 5% pour les neo banques.
Mais il n’y a que 5% des clients qui ont un établissement en ligne comme banque principale.
Vous faites un pied de nez en quittant le Crédit Agricole et la BNP pour devenir donc client de …
Société Générale via Boursorama.

Je vois 2 gros biais dans votre prise de position:
-D’une part vous oubliez que vous n’êtes pas du tout représentatif de la population,
Mr et Mme tartempion ne partagent absolument pas votre engouement pour les crypto
et ne savent pas ce que c’est. Pire, ça n’est pas leur préoccupation, et la seule chose
qui pourrait les pousser à s’y intéresser c’est leur banque historique pas les GAFA.

-Et d’autres parts vous semblez affirmer que les banques (française ou à l’étranger)
regardent le train passer. Pourtant elles s’intéressent toute à la blockhain et aux cryptos.
Quand le marché va devenir mature et se concentrer, je pense que vous serez surpris
du nombre d’acteurs qui seront des filiales d’institutions financières historiques.


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Favoris 1    #33 18/04/2021 11h10

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Pour répondre à l’investisseur heureux et à certains autres intervenants.

Le problème est dans le titre, si on parle de Crypto-monnaie, on peut effectivement se demander de la création de valeur que cela va apporter, la question qu’un état en ait le controle ou puisse se vanter d’avoir sur son territoire les entreprises a l’initiative du projet semble meme antinomique.
Le problème est que trop souvent quand on parle Blockchain, finance décentralisée, reseau P2P sécurisé et transparent la plupart des gens parlent de BTC et du fait que ça ne vaut rien.

De mon point de vue : le BTC est un artefact, il à mis sur le devant de la scène une nouvelle technologie mais il est dèja totalement dépassé technologiquement. C’est l’Altavista de l’univers blockchain.

Les projets blockchain sont infinis et totalement disruptifs.

- Securité et stockage de data (lutter contre la cybercriminalité) : STORJ, FILECOIN….
- Finance Décentralisée (prets, transferts d’argent instantanés et sans frais, exchange de devises sans frais, ultra court-terme, prets sur gage cryptos actifs, livrets d’epargne, décentralisés ….) : La plupart des exchanges, mais surtout Binance, Pancake, ETH Uniswap …
- Art et Collection (NFT) : Au dela des prix absurdes de quelques oeuvres numériques, le marché des collectionnables est enorme (Panini, Disney, cartes Yugioh, Magic de notre enfance etc…) : ECOMI, FLOW, THETA ….

On voit monter actuellement des projets autour de l’immobilier (tokenisation d’une scpi par ex : frais de transactions minimes, instantanéité des echanges de part, marché P2P avec cotation en direct de la SCPI ….), on peut meme imaginer à terme se passer des notaires (en théorie car l’état n’autorisera jamais cela, mais la techno rend les notaires parfaitement accessoires dans un postulat d’usage massif).
On le voit meme dans la mode avec la création de gardes robes virtuelles …

Finalement une des questions sous-jacentes que tout cela à le mérite de poser c’est aussi la dématérialisation : à t-on besoin de posséder physiquement ?
On peut imaginer une captation de la surconsommation par le virtuel (ce qui reduirait l’impact sur l’environnement, si tant est que les techno sont greenefficient).

On peut imaginer le secteur assuranciel totalement disrupté aussi par de l’assurance en P2P que rend disponible la technologie.

Bref, oui ce serait dommage pour la France et l’Europe de passer à coté de cela, car au dela de penser que cela permettrait de claironner, ce sont des outils de SOFT-POWER enorme. Lorsque vous etre N1 sur la nouvelle technologie majeure meme si cela ne signifie pas grand chose niveau fiscal, vous ne discutez pas de la meme manière avec vos homologues chinois et US. Cela change (meme légérement) le rapport de force.

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1    #34 17/11/2021 01h03

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La technologie est passionnante et elle pourra révolutionner certains domaines en effet.

En revanche il n’y a rien de nouveau sur les aspects financier…toute la crypto sphère ne fait que réinventer tout ce qui existe déjà en finance en changeant parfois les termes. On retrouve tous les travers des débuts de la finance avec les systèmes d’arnaques qui vont bien. Pour les entreprises ce n’est pas une mauvaise chose ! les entreprises n’aiment pas la bourse, la preuve il y a de plus en plus d’entreprises qui en sortent ou veulent en sortir. L’idéal pour une entreprise c’est d’emprunter de l’argent sur des marchés non régulés, sans rendre de compte, en pouvant arnaquer les prêteurs si besoin, en évitant de devoir payer tout un service pour assurer la paperasse, etc.

Le problème de la crypto, c’est qu’elle favorise la fuite des capitaux, que ce n’est que de la spéculation en l’état, que ça sera très complexe à réguler, que les utilisateurs sont irrationnels et qu’on oubli que l’argent doit servir à faire tourner l’économie réelle par exemple en finançant des entreprises qui vont créer de la richesse dans le pays.

Hors l’aspect économie réelle et création de richesse ne représente presque rien dans l’immédiat (ceux qui s’enrichissent sont les vendeurs de pioches).
D’ailleurs, on le voit bien dans la dernière interview de ThinkerView où Owen Simonin (hasheur) est complètement à la ramasse et ne maitrise que la technique et la logique des instruments mais pas leur raison d’être (l’économie réelle, le financement des entreprises).

Le problème c’est qu’en Europe on peut partir très facilement avec ses capitaux. Le bon sens voudrait que l’on propose des zones franches pour des investisseurs cryptos dans des villages Français qui manquent de vie. On pourrait même aller plus loin en proposant une stratégie au niveau du pays pour plumer tous les investisseurs crypto étrangers. Pour cela il suffirait de faire payer une taxe sur les pertes (majoration de 1,30 % de ses pertes) et non plus sur les gains. smile

Pour ce qui est d’être des pionniers dans le domaine ça me parait compliqué…
On a un train de retard sur l’informatique et il est statistiquement évident que plus on a d’habitants et plus il sera probable de trouver des génies qui sortent de la masse. C’est d’autant plus vrai qu’on peut s’autoformer ce qui n’était pas le cas quand les pays faisaient de la rétention des connaissances via les écoles.

Après on à eu Ledger en France même s’ils ont souffert de leur fuite de base de données, on a aussi des brokers qui tentent de se positionner en obtenant des agréments de l’AMF avant les autres.


Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien.

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#35 20/11/2021 12h24

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thomas33, le 17/04/2021 a écrit :

connaissant un peut le sujet:

Il doit y avoir quelques centaines de millionaires en crypto en France, la plupart jeunes, sans attaches
majeures

Désolé mais d’où sortent vos statistiques ? Les publications sur Twitter ça ne compte pas.

Arnaud13, le 17/04/2021 a écrit :

C’est maintenant qu’ils doivent prendre le train et "tenter des coups" pour être plus tard sur le devant de la scène française.

Vous ne le savez peut-être pas mais les institutions que vous citez ont des projets sur la blockchain. C’est juste que les projets ou PoC ne passent pas en production, mais servent juste à justifier une compétence en interne ou montrer le buste auprès de leurs clients.

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#36 20/11/2021 19h13

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La réponse de Scipion est longue, et bien construite.

Il faut que je pose certaines bases, tout d’abord l’utilité de la crypto est multiple, mais nous n’allons aborder que la partie monnaie.

Le but principal et originel de la cryptomonnaie est :

- de protéger contre l’impression monétaire
- de permettre des échanges entre particulier sans intermédiaires
- d’avoir une tracabilité, une transportabilité, une sécurité optimisée.

Le point 2 sur les exchanges est intéressant, car de base un des but de la cryptomonnaie est d’éliminer ces intermédiaires ( banques, BC, état ), mais ces intermédiaires sont réapparus sous la forme de Binance par exemple.

C’est une anomalie du point de vue du crypto puriste, la seule justification de l’existance de places d’exchange est d’obtenir des éventuels intérets ( comme une banque ). Mais le proverbe "not your key, not your coin" reste vrai.

4) Les pouvoirs publics n’ont aucun intérêt à promouvoir une "monnaie" qu’ils ne contrôlent pas.

La cela dépend du pays en question. Imaginer que vous êtes un pays rêvant de vous débarasser de la dollarisation ( c’est à dire une dépendance économique quasiment totale de votre pays aux USA ), la crypto peut apparaitre comme une bonne alternative.

Aussi, si un pays subit un embargo occidentaliste, le petit pays peut trouver des financements via des petits participants comme moi qui seront ravi de souscrire à leurs obligations.

Troisième avantage, un pays peut produire des cryptos, pas des dollars, si il a de l’éléctricité en suffisance. Il est donc bien plus autonome vis à vis des occidentalistes et peut se permettre d’avoir les coudées plus franche.

En plus la population et les investisseurs auront plus confiance en une crypto de type Bitcoin, qu’en des monnaies imprimable à merci de type "bolivar", ce qui est bon pour l’économie et protége le pays des politiciens malhonnêtes.

Pour ce qui est de l’interdiction, en général quand un pays fait cela, cela tourne très vite très mal pour l’économie du pays. L’URSS par exemple, ou encore le Vénézuela… On ne peut pas forcer la confiance de la population dans une monnaie, c’est impossible.

Ensuite l’autre point, c’est l’utilité annexe des cryptos "pas monnaie"

Par exemple, la sécurité des actions dématérialisées aujourd’hui est garantie par un serveur. Ces sociétés peuvent faire faillites, perdre les données etc. Dans une blockchain c’est virtuellement impossible que des millions d’ordinateurs tombent en panne en même temps

Autre exemple, le vote démocratique ( ou le vote d’AGM ) peut être garanti par des blockchains, on peut encore aussi parler de contrat dématérialisé ( smart contract ) dans lequel on pourrait imaginer créer un contrat immuable qui obligerait les banques à respecter leur obligations envers leur clients

J’ai un bel exemple pour ce dernier. Ma tante cotise pour une épargne pension depuis 30 ans. En théorie à sa retraite, elle devait toucher X0.000 euro ( je ne connais pas le chiffre ) en une fois.
L’age de la retraite à été entre temps reculé, et en plus l’entreprise a modifié les conditions : elle ne touchera pas son épargne en une fois, mais en mensualités.

Dans une blockchain bien conçue, la banque ne pourrait pas modifier ses conditions unilatéralement ( ou alors ça se verrait dans la conception du smart contract, donc le client saurait à quoi s’en tenir, et fatalement qui signerait un contrat disant en gros que la banque verserait "quand elle veut et comme elle veut" son épargne pension, au grès de ses humeurs ? ). Si dans le smartcontract l’age de la retraite est fixé à 62 ans et que la somme est versée en une fois, ce sera figé dans la blockchain et on pourrait immédiatement voir qui ne rempli pas ses obligations, ce qui entrainera une perte de crédibilité immédiate auprès des autres acteurs.

Aussi entre autre chose, une blockchain bien conçue peut garantir contre les faux de façon générale. Il sera bien plus compliqué de vendre de fausses Rolex si elles ont un contrat blockchain défini.

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