Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)
Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine
Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !
Découvrez les actions favorites des meilleurs gérants en cliquant ici.
#51 24/11/2021 18h05
- Oblible
- Membre (2019)
Top 5 Année 2024
Top 5 Année 2023
Top 5 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 5 Expatriation
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 50 Monétaire
Top 50 Invest. Exotiques
Top 5 Entreprendre
Top 20 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 1484
Hall of Fame
“INTJ”
J’ai aussi jeté ma télé depuis des années et comble de l’horreur : je n’ai pas de smartphone !
Parrain Interactive Brokers (par MP) - Déclaration fiscale IBKR Degiro Trade Republic - Parrain Qonto (par MP) -- La bible des obligations
Hors ligne
#52 24/11/2021 18h17
- emilienlar
- Membre (2020)
- Réputation : 206
“INTJ”
Prendre néanmoins garde à ces reportages : lorsque les médias mainstream annonceront que Mme Michu qui n’y connaît pourtant rien fait fortune en bourse en achetant ses actions comme elle collectionne ses timbres, quand le JT fera un radio-trottoir où tout un chacun se dira boursicoteur, ce sera un sacré signal de vente !
On a déjà connu cette situation en 1986 puis à la fin des années 90 : sous couvert d’actionnariat populaire, le gouvernement a fait croire à la population que la bourse c’était de l’argent facile qui remplaçait avantageusement les augmentations salariales ; ceux qui ont cru ce discours lénifiant s’en mordent encore les doigts.
Dernière modification par emilienlar (24/11/2021 18h34)
Hors ligne
#53 24/11/2021 18h28
- nivelle
- Membre (2019)
- Réputation : 6
Bonsoir ,
Il ne faut pas oublier qu’un ancien président de la République a fait un mal terrible à l’investissement boursier en disant que :
L’argent gagné en dormant n’était pas sain
Hors ligne
#54 24/11/2021 18h46
- PyT25VC
- Membre (2021)
- Réputation : 53
Malheureusement (pour eux) une bonne partie des nouveaux investisseurs ne sont pas forcément prêts à affronter une dégringolade style 2008 qui pourrait se reproduire un jour.
La dame dans le reportage a bien raison d’acheter du Hermès, Air Liquide et compagnie, en aura t-elle encore l’envie le jour où ses titres auront perdu 30 ou 40%, j’en suis moins sûr…. (alors que c’est justement là qu’il faudra le faire).
Du coup, certes les français commencent à retourner vers la bourse, mais pour une bonne partie uniquement du fait que le CAC 40 pète la forme depuis 20 mois, certains pourraient en revenir assez vite.
Aide toi, le ciel t'aidera
Hors ligne
1 #55 24/11/2021 19h10
- JMeuret
- Membre (2015)
Top 20 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs - Réputation : 139
Mes premières réflexions de semi jeune (ou semi vieux au choix) diraient qu’il y a quand même une histoire de génération, mais aussi évidemment de milieu social.
Il n’y a pas si longtemps, la Bourse était relativement peu accessible. Sans internet, passer par la banque ou je ne sais quelle autre solution était loin d’être évidente et cher, ça ne donnait pas forcement envie de s’y intéresser, surtout pour les personnes ayant des revenus modestes.
Les moyens d’informations n’étaient pas ce qu’ils sont et le seul moment où on parlait de la Bourse était probablement quand il se passait un gros truc, autrement dit un krach.
Maintenant les plus jeunes peuvent investir beaucoup plus facilement et je pense que ça intéresse de plus en plus de monde. Un clic et pour 10 euros on investit dans des actions. Il suffit de zapper pour voir des chaines en parler (peu importe la qualité de celles ci)
Sur les réseaux sociaux, je vois régulièrement passer des commentaires de mes connaissances contre les actionnaires et les dividendes qui enrichissent les actionnaires. Le point commun de ces gens. + de 60 ans et plutôt pauvre. Bref je pense que si vous allé voir du coté des jeunes qui n’ont connu que la hausse boursière et l’accès facile à l’information, la bourse n’a rien de péjoratifs.
Pour ceux qui ont connu la bourse difficile d’accès et les crises, ça fait un peu plus peur.
Pour ma part sans internet et des sites comme celui-ci je ne me serai probablement jamais intéressé à la bourse, même si j’avoue que pour moi tout a débuté par un reportage de France 2 (qui était d’ailleurs censé être contre la Bourse).
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
Hors ligne
#56 24/11/2021 19h21
- PyT25VC
- Membre (2021)
- Réputation : 53
Entièrement d’accord pour internet, ça a créé une approche très aisée de l’univers de la bourse.
Par contre si nous étions aujourd’hui dans une spirale baissière des actions depuis 1 an ou 2, nettement moins de monde ne s’intéresserait aujourd’hui à ces produits, y compris chez les jeunes.
Aide toi, le ciel t'aidera
Hors ligne
#57 25/11/2021 09h19
- gunday
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 411
Je vais probablement me fait huer, mais pour un semi-jeune, je trouve que vous exagérez un peu.
Banque directe par exemple a été créé en 1994.
Et c’est la (ou une des) première banque à distance pour les particuliers.
Soit il y a 27 ans.
Personnellement, je n’ai jamais connu la période où la gestion d’un portefeuille passait par la banque.
Mon père utilisait bourse directe pour gérer son portefeuille boursier.
Donc 27 ans, ça fait que toute les personnes de moins de 45 ans, ont toujours vécu avec une solution pour investir en bourse en distanciel.
Donc je ne sais pas ce qu’un semi-jeune représente, mais moins de 45 ans, ça me semble être dans le créneau du semi-jeune!
Hors ligne
#58 25/11/2021 11h10
- JMeuret
- Membre (2015)
Top 20 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs - Réputation : 139
Vous avez l’age parfait pour avoir probablement fait partie des précurseurs.
J"ai pas les dates en tête, mais mes premiers souvenirs d’internet remontent à Liberty Surf en 1999. A l’époque on me donnait des surnoms affectueux mais un peu péjoratifs car j’utilisais un ordinateur à la maison. Une sorte de geek, mais à l’époque l’équivalent de geek n’avait rien de cool, en tout cas pas par chez moi. Les autres jeunes n’avaient pas encore compris qu’un ordinateur ça servait à autre chose qu’à coder, qu’on pouvait aussi écouter de la musique et regarder des films.
Je me souviens encore de ce moment où un pote était tout fier de me parler de Google, un moteur de recherche qui avait soit disant récupérer les résultats de Yahoo et Altavista pour donner des résultats bien meilleurs. Une discussion passionnante avec lui mais qui m’aurait fait passer pour un extra terrestre auprès de mes autres potes.
Puis ça s’est démocratisé auprès autres des jeunes de l’époque et ceux qui arrivaient derrière, suivi quelques années plus tard par des générations de plus en plus vieilles.
Bref ça a pris a un peu de temps tout ça quand même et la génération baby boom qui représente encore une grande partie de la population a adopté internet de manière importante depuis pas si longtemps. D’ailleurs je ne compte pas le nombre de fois ou je suis sollicité par des connaissances de mes parents pour des trucs que le moindre semi jeune trouverait aussi banal que de télécharger une appli sur son tel mais qui pour eux semblent être une montagne infranchissable.
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
Hors ligne
#59 25/11/2021 12h20
- PyT25VC
- Membre (2021)
- Réputation : 53
gunday a écrit :
Je vais probablement me fait huer, mais pour un semi-jeune, je trouve que vous exagérez un peu.
Banque directe par exemple a été créé en 1994.
Et c’est la (ou une des) première banque à distance pour les particuliers.
Soit il y a 27 ans.
Personnellement, je n’ai jamais connu la période où la gestion d’un portefeuille passait par la banque.
Mon père utilisait bourse directe pour gérer son portefeuille boursier.
Donc 27 ans, ça fait que toute les personnes de moins de 45 ans, ont toujours vécu avec une solution pour investir en bourse en distanciel.
Donc je ne sais pas ce qu’un semi-jeune représente, mais moins de 45 ans, ça me semble être dans le créneau du semi-jeune!
Alors oui peut être que Banque directe a été créée il y a 27 ans, mais, à mon humble avis, assez peu de particuliers géraient déjà leurs comptes en ligne en 1994, ou alors ils étaient vraiment dans les précurseurs.
Personnellement j’ai 54 ans, j’ai eu mon premier PC à domicile en 1997 ou 1998, et à l’époque mon relevé de compte m’arrivait par courrier postal. Pourtant je n’ai pas forcément l’impression qu’à l’époque j’étais à la rue par rapport à la plupart de mes collègues en terme de technologie, ou alors je me trompe….
Aide toi, le ciel t'aidera
Hors ligne
#60 25/11/2021 13h08
- Kabal
- Membre (2011)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 50 SCPI/OPCI
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 283
Je ne suis même pas sur que les jeunes soient plus à l’aise avec internet et les banques/investissements.
Dans ma boite qui est plutôt des jeunes (2/3 ont moins de 30 ans), ils sont extrêmement peu à franchir le pas de la banque en ligne (y compris en leur reversant ma prime de parrainage…), préférant rester dans la banque physique alors qu’ils n’ont pas de crédits.
Sur l’investissement, 20% de la boite (tout âge confondu) déclare à demi-mot avoir des investissements et dans les 20%, certains sont des entrepreneurs à coté en plus de leur statut de salarié. Après, on a des profils principalement en crypto ou en immo (sérial immo, LMNP, résidence étudiante, PINEL, etc…). La bourse c’est pas ça ou en tout cas c’est perçu comme plus sale que les cryptos…
Je ne sais pas si ma boite recrute que des personnes qui n’ont pas le feeling avec l’investissement mais clairement, c’est pas la fête de ce coté là. Et les plus jeunes sont limites les plus frileux que ceux qui sont plus âgés avec enfant. Dans ces moments là que je me perçois comme étant moins risque adverse que le reste des gens alors qu’en temps normal de moi-même je me perçois comme quelqu’un d’assez frileux.
Hors ligne
#61 25/11/2021 13h21
- doubletrouble
- Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Année 2023
Top 5 Année 2022
Top 10 Portefeuille
Top 5 Dvpt perso.
Top 10 Expatriation
Top 10 Vivre rentier
Top 10 Actions/Bourse
Top 5 Invest. Exotiques
Top 10 Crypto-actifs
Top 20 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 50 Banque/Fiscalité
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 1163
Hall of Fame
“INTJ”
C’est un peu triste car s’il est bien un statut où il faut faire preuve d’un bon appétit pour le risque et investir agressivement, c’est le salariat. Il a l’avantage de fournir la stabilité et les filets de sécurité nécessaires pour récupérer sans trop de problèmes si l’on se vautre. En étant frileux, ils se condamnent à vendre leur temps au rabais pendant des années supplémentaires. Vous devriez leur montrer la file de portefeuille de Rossox, un formidable exemple de ténacité et de réussite à la sueur de son front.
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
Hors ligne
#62 25/11/2021 13h22
- Aigri
- Membre (2018)
Top 50 Année 2023
Top 50 Année 2022
Top 50 Monétaire
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 304
En 1994, je passais mes ordres par Minitel, de mémoire.Cf. ma présentation.
Bon, les tarifs étaient dissuasifs pour les petits ordres et tout un tas de frais s’empilaient, un peu à l’image des banques physiques maintenant.
Il fallait aussi faire vite pour passer les ordres pour ne pas voir sa facture télécom exploser.
L’info n’était ni gratuite, ni très facile à trouver, enfin, à mon niveau.
Rien n’avait la fluidité actuelle.
Vraiment, suis très content de maintenant, pouvoir suivre mon portefeuille, passer des ordres avec mon ordi portable (fiable et avec bonne autonomie, acheté une misère 200€ il y a peut-être 3 ou 4 ans) et mon smartphone, tranquillement installé en bord de mer ou à la montagne, dans ma voiture, en terrasse, ou même dans la rue ou en pleine nature.
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
Hors ligne
#63 25/11/2021 13h35
- Kabal
- Membre (2011)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 50 SCPI/OPCI
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 283
Doubletrouble a écrit :
C’est un peu triste car s’il est bien un statut où il faut faire preuve d’un bon appétit pour le risque et investir agressivement, c’est le salariat. Il a l’avantage de fournir la stabilité et les filets de sécurité nécessaires pour récupérer sans trop de problèmes si l’on se vautre. En étant frileux, ils se condamnent à vendre leur temps au rabais pendant des années supplémentaires. Vous devriez leur montrer la file de portefeuille de Rossox, un formidable exemple de ténacité et de réussite à la sueur de son front.
Je ne suis pas un prédicateur. Leur montrer la file de Rossox impliquerait qu’ils auraient accès à mon patrimoine et à mes posts. Je les aime bien mais pas assez pour me dévoiler à ce point. Ils devront faire comme lui et se prendre en main.
J’aiguille quand je le peux et à mots choisis. Ceux qui me demandent directement des choses, je leur réponds. Je relate aussi quelques expériences même si je ne dis pas tout afin que les gens sachent qu’ils peuvent en parler avec moi en toute discrétion. Mais faut quand même avouer que c’est une minorité.
Lors de la mise en place du PEE dans mon entreprise, l’option était donné de débloquer ou de laisser dessus. Les alternants (20-25 ans) qui finissaient dans les 2 mois, ont tous débloqué immédiatement déclenchant IR. Vu qu’ils étaient encore rattachés à leurs parents (et vu le métier des dits parents), ceux-ci ont du payer des impôts. Je leur avais conseillé d’attendre 2 mois et de demander le déblocage anticipé pour fin de contrat. Au-delà du manque de respect pour leurs parents, j’ai trouvé ca sous optimal.
Vu que les fonds ont été cramés dans les vacances d’été, ca laisse imaginer qu’on est loin des investisseurs (sans jugement de valeur, cramer ces sous en vacances est bien aussi).
Hors ligne
#64 25/11/2021 13h35
- emilienlar
- Membre (2020)
- Réputation : 206
“INTJ”
C’était une autre époque.
Quand j’ai commencé à boursicoter en 1986, les ordres se passaient par téléphone et cela a duré près de 10 ans avant de basculer sur minitel à la fin du siècle puis internet au début du XXIème.
Bon, le téléphone c’était pratique et cela fonctionnait plutôt bien.
Il faut aussi penser à toute une génération de boursicoteurs, mes parents par exemple, qui s’est retirée du marché quand les ordres par téléphone sont devenus plus difficile à passer : absence de réponse de l’agence bancaire, conseiller incompétent…..
Hors ligne
#65 25/11/2021 13h47
- PimPamPoum
- Membre (2018)
- Réputation : 19
“INTJ”
Certes l’information et les outils sont aujourd’hui beaucoup plus accessibles, mais je pense qu’autrefois, comme aujourd’hui la volonté d’investir vient surtout de la curiosité de chacun pour ce sujet.
J’ai toujours entendu parler de ma grand mère qui passait (et passe toujours) ses ordres par téléphone, au guichet de sa banque ou au nominatif juste par courrier, chose qu’elle fait depuis une soixantaine d’année. Certes la cotation en continue n’était pas accessible aux particuliers (pas plus utile autrefois qu’aujourd’hui pour ce type d’investisseur), mais était actualisée tous les jours dans la plupart des journaux. Il faut se remettre dans le contexte de l’époque, le réflexe d’aller acheter son journal le matin était la norme pour pas mal de monde, de la même manière qu’on peut parcourir son flux d’informations aujourd’hui. Il fallait juste un peu d’ouverture d’esprit et la volonté de s’intéresser au monde autour de soi.
Hors ligne
#66 25/11/2021 13h47
- PyT25VC
- Membre (2021)
- Réputation : 53
Aigri a écrit :
Vraiment, suis très content de maintenant, pouvoir suivre mon portefeuille, passer des ordres avec mon ordi portable (fiable et avec bonne autonomie, acheté une misère 200€ il y a peut-être 3 ou 4 ans) et mon smartphone, tranquillement installé en bord de mer ou à la montagne, dans ma voiture, en terrasse, ou même dans la rue ou en pleine nature.
Je vous rejoins entièrement, autant internet a fait (et va continuer à faire) un mal fou à la planète, notamment en ramollissant le cerveau d’une partie de la population accro aux réseaux sociaux, autant les possibilités offertes aujourd’hui sont particulièrement confortables dans la vie de tous les jours, et entre autres en terme de gestion de ses économies. Dans tout outil il y a le bon et le moins bon…
Aide toi, le ciel t'aidera
Hors ligne
#67 25/11/2021 19h01
- gunday
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 411
PyT25VC a écrit :
Personnellement j’ai 54 ans, j’ai eu mon premier PC à domicile en 1997 ou 1998, et à l’époque mon relevé de compte m’arrivait par courrier postal. Pourtant je n’ai pas forcément l’impression qu’à l’époque j’étais à la rue par rapport à la plupart de mes collègues en terme de technologie, ou alors je me trompe….
J’avoue qu’on a été équipé assez tôt.
Il faudrait que je demande vérification de la date, mais dans ces années là, il y avait déjà plusieurs ordinateurs à la maison (et encore bien plus de pièces détachés, mais ça c’est un autre sujet)
Kabal a écrit :
Après, on a des profils principalement en crypto ou en immo (sérial immo, LMNP, résidence étudiante, PINEL, etc…). La bourse c’est pas ça ou en tout cas c’est perçu comme plus sale que les cryptos…
Attention à l’effet "entreprise".
Avouer qu’on a des actions, quand on travaille avec des personnes qui répètent à longueur de temps le discours médiatiques anti-actions, c’est un peu chercher les ennuis
Hors ligne
#68 25/11/2021 19h18
- Kabal
- Membre (2011)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 50 SCPI/OPCI
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 283
Vous avez raison. Je me suis mal exprimé. Je voulais dire que personne n’en parle tout court en bien ou en mal. L’investissement n’est pas un sujet réellement de conversation. Sauf dans les bureaux porte close et a voix basse (pour vous donner l’ambiance). Avec certains le midi ouvertement. Mais on parle de crypto plus ouvertement donc les gens pensent sans doute que c’est plus politiquement correct. Mais ma conviction c’est que peu en ont vraiment (des actions).
Déjà un bien en location c’est assez rare. La plupart ne sont pas propriétaire de leur RP déjà et ça leur parait déjà compliqué. Genre un mec a annoncé acheter un bien mix RP/ LMNP c’était genre un surhomme de gérer tout ça…
Après le biais d’entreprise est possible. Certains se cachent peut être aussi. Mais j’imagine mal certains profils qui chouinent d’être flambeur cacher un patrimoine de 1M€.
Hors ligne
#69 30/11/2021 15h20
- cat
- Membre (2015)
Top 50 Portefeuille
Top 50 Obligs/Fonds EUR
Top 50 Finance/Économie
Top 50 Banque/Fiscalité
Top 10 SCPI/OPCI - Réputation : 459
En lien avec certains éléments de la discussion, une enquête AMF sur les investisseurs particuliers et leur activité depuis la grise COVID :
plus jeunes, plus nombreux et attirés par de nouveaux acteurs
L’AMF (dans la synthèse de son étude) a écrit :
Parmi les principales tendances observées, il ressort :
- un rajeunissement substantiel des investisseurs actifs depuis le 1er trimestre 2020, les neo-brokers
concentrant une clientèle significativement plus jeune que les autres catégories d’intermédiaires ;
- des clients des neo-brokers plus enclins à la négociation d’instruments complexes et, parmi les actions,
de titres plus volatils que la clientèle des autres types d’intermédiaires ;
- une fréquence de transaction significativement plus élevée pour la clientèle des neo-brokers, mais sur des ordres de plus petite taille que celles observées pour la clientèle des autres catégories d’intermédiaires.
Bien à vous,
cat
Hors ligne
#70 02/12/2021 10h16
- gunday
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 411
@cat, intéressant, mais est ce que ce n’est pas le cycle générationnel habituel ?
Une appétence pour la bourse, des investissements sans trop comprendre comme aux lotos, et un dégouts puis un rejet de la bourse pour 95% des la populations ayant perdus de l’argent ainsi ?
Hors ligne
#71 11/12/2021 12h00
- boumboum26
- Membre (2019)
- Réputation : 49
Quand on voit ce tableau de synthèse des rendements largement négatifs de l’ensemble des livrets sécurisés, on comprend quand même pourquoi l’appétence pour la bourse et l’immo..
"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Rita Mae Brown.
Hors ligne
#72 11/12/2021 12h27
- Flairsou
- Membre (2021)
Top 5 Vivre rentier - Réputation : 105
Pour répondre à la question de départ, je vois 2 raisons principales :
1/ Nous n’avons pas la culture anglo-saxonne.
Et c’est normal, on est en France, pays des "Lumières". Je pense que la culture et l’éducation financière joue un grand rôle sur la perception que nous pouvons avoir de l’investissement en bourse. Il nous manque cette éducation financière en France (sauf si vous faîtes de études sup spécifiques aux métiers de la finance).C’est pour cette raison que la plupart des néophytes vont dire "bousicoter" ou "jouer en bourse" et ne vont pas utiliser le mot "investir" .
2/ L’image péjorative des médias généralistes sur la bourse
Dans les médias, on entend plus souvent parler des actionnaires qui s’enrichissent dans le dos du pauvre travailleur, de personnes licenciées alors que l’action de l’entreprise a augmenté. On défendra toujours plus le salarié que l’actionnaire dans une entreprise. A tort ou à raison, à chacun de faire son propre jugement.
Et le cinéma ajoute aussi son grain de sel car on caricature beaucoup le capitaliste sans foi, ni loi. 2 films que j’adore illustrent mes propos : "Wall Street" et le "Loup de Wall Street" (il y en a certainement d’autres).
Les médias distillent aussi la peur. On fera beaucoup plus d’audimat en montrant comment Monsieur Dupont a perdu toutes ses économies en investissant en bourse sur Eurotunnel par exemple.
Les gens mélangent beaucoup de choses et lorsqu’ils ne s’intéressent pas particulièrement à un sujet, ils vont accepter la représentation que peut en faire les médias sans creuser.
Hors ligne
2 #73 05/02/2023 00h09
- Nehanda
- Membre (2022)
- Réputation : 6
Bonjour,
" La neuvième édition du tableau de bord des investisseurs particuliers actifs de l’AMF montre que les épargnants ont été encore nombreux à intervenir en bourse l’an dernier, dans un contexte de marché moins favorable, après une année 2021 exceptionnelle. Ce niveau est supérieur à ceux de 2020 et des années antérieures.
Malgré un tassement observé au second semestre, les investisseurs particuliers ont été nombreux à intervenir sur les marchés d’actions l’an passé : ils ont été un peu plus de 1,5 million à réaliser au moins une opération d’achat ou de vente sur des actions, sur l’ensemble de l’année 2022, en léger repli de 5,5 % par rapport aux près de 1,6 million d’épargnants actifs en 2021. L’indice CAC40 (dividendes réinvestis) a limité ses pertes à 6,7 % en 2022, un contexte moins porteur que la forte performance enregistrée l’année précédente (+31,9 %), qui avait très probablement stimulé l’activité des particuliers en bourse. En 2020, année marquée par un afflux inédit de nouveaux investisseurs lors de la baisse des marchés liée à la crise sanitaire, les épargnants avaient été 1,3 million à exécuter des opérations en bourse.
« Les Français ont été encore nombreux à intervenir en bourse, ce qui est une bonne nouvelle pour leur épargne et pour le financement de notre économie. A moyen et long terme, le placement en actions reste l’investissement le plus intéressant pour se constituer une épargne et financer ses projets tout au long de la vie. L’AMF va amplifier ses efforts pour accompagner les investisseurs particuliers, notamment les novices et les plus jeunes, à s’inscrire dans une perspective de long terme » a commenté la présidente de l’AMF, Marie-Anne Barbat-Layani.
En 2022, l’AMF a recensé 195 000 « nouveaux » investisseurs, qui n’avaient jamais passé d’ordre de Bourse jusqu’ici ou étaient inactifs depuis janvier 2018. En quatre ans, sur la période 2019-2022, ce sont plus de 1,3 million de nouveaux investisseurs qui sont arrivés sur les marchés d’actions.
Le nombre de transactions réalisées par des particuliers sur des actions de l’Union européenne s’est élevé à 42,2 millions sur l’année, en recul de 24 % par rapport à l’année précédente, plus marqué sur le second semestre. Ce niveau reste très supérieur aux volumes moyens enregistrés dans les années 2018-2019 (environ 24 millions de transactions par an).
Le tableau de bord montre que les actions demeurent, de très loin, les instruments financiers les plus traités par les particuliers, même si les investisseurs en fonds indiciels cotés (ETF) sont en nette progression depuis environ trois ans (250 000 en 2022, en progression de 14 % en un an). Dans un contexte de remontée des taux d’intérêt et de baisse des marchés d’actions, les investisseurs particuliers en obligations ont fortement augmenté en 2022, retrouvant le niveau de 2019, à 107 000 (+67 %).
L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie chaque trimestre depuis janvier 2021 ce tableau de bord des investisseurs particuliers actifs, en s’appuyant sur les données de transactions détaillées fournies par les établissements financiers français et les succursales en France d’établissements de l’Union européenne, depuis l’entrée en vigueur de la directive européenne sur les marchés d’instruments financiers (MIF2) en janvier 2018.
Du fait de déclarations tardives ou corrigées transmises par les prestataires de services sur investissements, certains chiffres ont dû être révisés, à la hausse pour certains, à la baisse pour d’autres, essentiellement sur les deux premiers trimestres de 2022, à la marge pour les trimestres antérieurs. " Source : AMF - article du 23 janvier 2023
TABLEAU DE BORD DES INVESTISSEURS PARTICULIERS ACTIFS - Janvier 2023
Hors ligne
#74 05/02/2023 10h32
- ArnvaldIngofson
- Membre (2016)
Top 10 Année 2024
Top 20 Année 2023
Top 20 Année 2022
Top 10 Portefeuille
Top 50 Expatriation
Top 50 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 10 SCPI/OPCI - Réputation : 994
Hall of Fame
Nehanda a écrit :
les investisseurs particuliers ont été nombreux à intervenir sur les marchés d’actions l’an passé : ils ont été un peu plus de 1,5 million à réaliser au moins une opération d’achat ou de vente sur des actions, sur l’ensemble de l’année 2022
Je trouve au contraire que les investisseurs particuliers actifs sont peu nombreux par rapport à la population française majeure : environ 3 %.
D’où les difficultés qu’on peut avoir à échanger sur ce sujet parmi nos connaissances.
Quant à trouver un interlocuteur parmi les 12 000 personnes ayant fait une transaction sur les certificats ou warrants au denier trimestre, c’est encore plus dur (0,024 % de la population française majeure, une personne sur 4 200).
Heureusement il y a ce forum spécialisé sur les "investisseurs heureux".
Dif tor heh smusma
Hors ligne
Discussions peut-être similaires à “pourquoi les français ont une vision péjorative de l'investissement en bourse ?”
Discussion | Réponses | Vues | Dernier message |
---|---|---|---|
3 | 1 848 | 27/03/2014 08h14 par bifidus | |
216 | 67 833 | 13/04/2021 11h33 par corran | |
67 | 7 518 | 27/06/2023 10h33 par Oblible | |
4 | 2 606 | 20/02/2013 09h38 par Job | |
1 | 3 876 | 15/08/2011 12h48 par InvestisseurHeureux | |
47 | 32 319 | 05/11/2022 13h59 par srv | |
49 | 35 538 | 30/10/2023 11h34 par InvestisseurHeureux |