American Depositary Receipts (ADR) : analyse d'une discussion sur l'investissement et la fiscalité
Cette discussion porte sur les American Depositary Receipts (ADR), des titres négociables aux États-Unis représentant des actions de sociétés étrangères. Les membres partagent leurs expériences d'investissement dans des ADR, soulignant les avantages et les inconvénients de cette stratégie. Un point central de la discussion est la complexité de la fiscalité liée aux ADR, notamment l'empilement des retenues à la source sur les dividendes, avec des retenues appliquées par le pays d'origine, les États-Unis, et la France. Les participants mettent en lumière les difficultés de récupérer ces retenues via un crédit d'impôt, rendant l'investissement moins avantageux que prévu initialement.
Plusieurs participants soulignent la présence de frais supplémentaires liés aux ADR, tels que des commissions annuelles facturées par le dépositaire, impactant le rendement global de l'investissement. De plus, la discussion révèle des cas où le dépositaire ne déclare pas le bénéficiaire des dividendes, entraînant une retenue à la source au taux maximum, au lieu du taux réduit prévu par les conventions fiscales. Ceci illustre les risques liés à la gestion du risque et à la complexité des placements dans des ADR.
La discussion aborde également la question du ratio ADR/action sous-jacente, qui n'est pas toujours de 1:1, influençant la valorisation et la comparaison des prix entre les marchés d'origine et le marché américain. Certains membres évoquent des difficultés à trouver des informations claires et précises concernant ce ratio. Enfin, la discussion inclut des exemples concrets d'investissements dans des ADR de différentes régions du monde (Asie, Amérique du Sud, Europe), permettant d'illustrer les points abordés et de partager des expériences factuelles. La discussion s'étend sur plusieurs années, révélant l'évolution des réglementations et des pratiques du marché, ainsi que la volatilité potentielle des investissements dans des ADR, comme illustré par le cas de Tecnoglass.
Le cas de Tecnoglass, une société colombienne, est particulièrement détaillé. Son action a connu une forte volatilité, expérimentant une augmentation significative, puis une chute brutale suite à un rapport d'un fonds activiste accusant la société de pratiques douteuses. Cette situation illustre les risques spécifiques liés aux entreprises émergentes et à la diversification du portefeuille.
Enfin, la discussion mentionne le retrait de certaines sociétés chinoises de la bourse américaine, soulignant les contraintes réglementaires impactant les investissements transfrontaliers et la nécessité d'une analyse approfondie avant tout investissement dans des ADR.