dusgas a écrit :
Les loyers de l’investisseur personne physique sont taxés comme s’il était en direct donc revenus fonciers ou BIC. Idem pour la PV. Dans mon exemple 1, s’agissant d’une opération marchand ça sera du BIC et les cotisations sociales sont également dues.
Dans votre cas, c’est une opération de marchand, taxée comme une activité. La fiscalité applicable au particulier est la même dans ce montage que s’il exercait en propre une activité d’achat / revente. Il est donc bien fiscalisé à son niveau en fonction de ce qu’il fait, et non en fonction de la fiscalité de son coassocié.
Prenons le montage de Vatmo en supposant que Vatmo est un conseiller en patrimoine impliqué dans l’opération (apport initial, conseil, suivi, tout ce qu’un conseiller peut faire). Ce conseiller peut parfaitement indexer ses services sur le rendement de l’opération, c’est en fait assez courant. Mais ce conseiler sera néanmoins taxé au titre d’une activité de conseil, pas d’une activité de bailleur.
Qu’est-ce qui justifie qu’un conseiller exercant en libéral soit taxé pour une activité de conseil alors que Vatmo bénéficierait via la SEP d’une "transitivité" de la fiscalité applicable à son beau père à son endroit ?
C’est là que nous ne sommes pas sur la même ligne. Ma vision reste compatible avec vos exemples, sans l’être avec la demande de Vatmo. A moins que vous n’ayez un exemple précis du montage de Vatmo, cela ne remet pas en cause ma vision.
D’autant que, à nouveau en raisonnant par l’absurde, si ce montage était valide, et vu son intérêt pour les non affiliés au régime social, pourquoi donc ne trouve-t-on aucune référence à ce montage dans la littérature ? PArce que là aussi, j’ai plusieurs années de pratique et jamais je n’ai vu mis en pratique le montage espéré par Vatmo
Perle fiscale ignorée pendant 4 décennies ou erreur de raisonnement ?