Un petit feedback de ma part sur le sujet.
J’ai été au CS de Cristal pendant 2 ans, j’ai démissionné à la fin de la 2ième année.
La rémunération n’était vraiment pas un critère pour moi et pour aucun des autres membres du conseil qui avaient tous des revenus plus que suffisants.
Les jetons de présences étaient divisés par le nombre de réunion dans l’année et par le nombre de présent à chaque réunion.
Personnellement, j’ai touché 500€ la 1ère année et 916€ la 2ième année: pas de quoi se payer une retraite au soleil.
+ le remboursement du train pour monter sur Paris (uniquement valable depuis notre RP communiquée au préalable)
J’ai démissionné après 2 ans car, comme un précédant membre l’a dit, ça prend du temps personnel ( la journée pleine pour moi pour 1h30 de réunion) et surtout je n’y ai vu aucun intérêt (pour les associés)
La société de gestion sait déjà ce qu’elle veut faire, n’écoute absolument pas ce que l’on peut dire, et se cache derrière "de toute façon les associés voteront", tout en sachant parfaitement qu’avec les procurations reçues, elle pourra valider ce qu’elle aura proposé …
Et ceci sur des sujets stratégiques comme l’orientation de la collecte, le virage vers les bureaux (alors que c’est une SCPI commerce), ou l’étranger (SCPI Française).
Après 2 ans et quelques réunions et je ne voyais plus prendre sur mon temps pour ce cinéma de représentativité. J’ai trouvé que les autres membres du CS étaient très passifs (à l’exception d’une autre, ignorée de la même façon), ne posaient pas de question, voire même acquiesçaient sans vraiment comprendre.
C’est, par exemple, la société de gestion qui rédige le mot du président du CS dans le rapport annuel et qui lui fait valider (il n’a pas changé un mot bien sur) … ça donne une bonne idée de l’objectivité.
J’ai même eu à faire à ce qu’on pourrait considérer de limite lorsque l’on m’a demandé 2 fois si vraiment je ne voulais toujours pas changer mon vote sur un point particulier car ça serait validé à l’unanimité et que ça serait mieux comme ça …
Au final, une poignée de personnes de la société de gestion gère comme bon leur semble la SCPI sans contre pouvoir et sans même un organe de surveillance digne de ce nom.
Peut être que je suis tombé sur la mauvaise société de gestion, peut-être que j’avais une mauvaise idée du rôle du CS, peut-être que j’étais trop pinailleur. Une chose est sure, je ne perdrais plus de temps et d’énergie à un poste équivalent.