Bonjour,
Je pense sincèrement que des krachs, il y en aura d’autres à moyen terme…
L’adage qui dit que la bourse à long terme est toujours gagnante n’est plus vraiment d’actualité quand on voit que les indices peuvent parfaitement faire sur surplace pendant dix, vingt ou vingt cinq ans.
L’évolution de l’économie n’a plus rien à voir avec ce qui prévalait pendant les années 45/75.
Après les trente "glorieuses" marquées par une croissance forte des économies développées (5 à 10% de croissance par an, aucun déficits), nous avons connu les trente "piteuses" (entre 1 et 5% de croissance, un déficit en progression lente mais inexorable), après quoi je pense qu’il y aura les trente "calamiteuses" (plus de croissance du tout dans les pays développés, ou si peu, et les Etats les plus endettés qui finiront certainement par faire défaut a force de reculer sans cesse les réformes structurelles les plus impopulaires).
Les pays émergents tireront leur épingle du jeu encore quelque années en raison d’un avantage concurrentiel important : le faible coût de la main d’oeuvre.
Toutefois, je pense que le contexte deviendra globalement moins favorable à la croissance, en raison de la dépletion énergétique, qui contraindra la demande par une hausse massive des prix.
Nous avons eu un premier exemple de hausse massive des prix de l’énergie en 2008. C’est pour moi la cause principale de la crise actuelle. Dès que l’économie donnera des signes de redémarrage, il y aura une nouvelle flamblée du prix des énergies qui contraindra de nouveau l’économie.
Que faire dans un tel contexte ?
- Ne pas hésiter à prendre des bénéfices en cas de rémission temporaire des marchés financiers, et à conserver cette liquidité pour la prochaine baisse ,
- S’intéresser aux marchés émergeants ainsi qu’aux matières premières énergétiques dans les creux de cycle.
C’est cette ligne de conduite que je vais progressivement adopter pour les prochaines années, en m’allègeant un peu sur l’immobilier, qui est pourtant mon domaine de prédilection…