SCPI Comète d'Alderan : Analyse d'une nouvelle SCPI internationale
Cette discussion analyse la nouvelle SCPI Comète, lancée par la société de gestion Alderan. Les membres partagent des informations sur ses caractéristiques clés, débattent de son potentiel et soulèvent des questions concernant sa stratégie d'investissement internationale.
Les participants discutent du rendement cible de 6%, initialement, puis révisé à la hausse au cours de la discussion, atteignant 8% voire plus en fonction des bulletins trimestriels. Le prix de souscription est initialement fixé à 225€, puis à 250€. La zone d'investissement, exceptionnellement large, englobe l'Union Européenne (hors France métropolitaine), l'Amérique du Nord, et plusieurs autres pays, suscitant des interrogations sur l'expertise d'Alderan pour gérer des actifs à l'international. Les statuts de la SCPI, disponibles en ligne, précisent que le domaine d'investissement concerne l'immobilier tertiaire.
Un point central du débat porte sur la gestion du risque lié à l'investissement international. Des membres expriment leur scepticisme quant à la capacité d'une société de la taille d'Alderan à développer une expertise suffisante sur des marchés aussi variés. Ils soulignent l'importance de la connaissance des réglementations locales pour garantir un rendement optimal et évoquent le risque de forte dépendance à des apporteurs d'offres. La question de la diversification géographique est également abordée, certains participants préférant des acteurs locaux pour des investissements spécifiques.
La discussion suit l’évolution de la SCPI au fil des trimestres. Des informations concernant la collecte (initialement 10M€, puis 30M€ et plus), les premières acquisitions (en Espagne, Pays-Bas, Irlande, Italie…), et les distributions de dividendes sont partagées. L’effet relutif important, particulièrement marqué durant les premiers trimestres, est analysé : certains le considèrent comme un atout pour les premiers investisseurs, d'autres le perçoivent comme une stratégie pour améliorer artificiellement les performances. Les membres analysent les performances affichées, soulignant les différences entre rendement brut et rendement net, ainsi que les retenues à la source.
Enfin, la discussion met en lumière le manque de transparence concernant la stratégie de gestion internationale, soulignant l'absence d'informations détaillées sur les processus de sélection et de gestion des actifs dans les différents pays.