gay Lussac gestion -rapport octobret a écrit :
Du côté des achats, nous avons ainsi renforcé Sword, pénalisé par la prudence de plusieurs acteurs du secteur ainsi que la réserve soudaine de certains
actionnaires quant au mécanisme d’intéressement, pourtant en place depuis plusieurs années. Ce point nous semble devoir être relativisé au regard de
la position et de la génération de trésorerie de Groupe, de son positionnement résilient et de ses perspectives de croissance pour les trois prochaines
années.
De mon côté, j’ai préféré sortir complètement lundi et mardi, suite aux échanges sur le forum, merci à tous, et à la relecture des rapports annuels.
Sword était une grosse ligne de mon portefeuille, mais j’ avais trop de doutes pour rester même partiellement.
Ce n’est pas partagé par Gay Lussac ni par d’autres, car l’action se tient bien après l’échange de lundi soir.gay Lussac microcap
En complément.
J’ai bien aimé lundi le dynamisme de M.Mottard et la structure de l’exposé, avec une explication sur le mécanisme des share deals.
Je n’ai pas aimé l’absence de rigueur dans la présentation des chiffres. On n’a pas au travers de l’exposé une vision claire de l’ensemble des engagements.
Pourquoi indiquer que les share deals représentent 3 ans d’EBIT, alors que clairement le share deal de 2020 se positionne sur 5 ans ?
Pourquoi ne mentionner que les versements à date de 25 M€, en oubliant 12M€ versés au premier semestre et 25 M€ encore à venir.
Quid des nouveaux share deals de 2022.
Pourquoi comparer 25 M€ sur 3 ans donc à la génération de cash sur 4 ans et non pas 3. Il indique une génération de cash sur 4 ans de 84 M€ de mémoire, mais en 2022, on avait 17M€. Multiplié par 3, on est plus proche de 50 que de 84 M€. Il y a eu souscription d’emprunt aux premiers semestres 2022 et 2023 d’environ 40M€ (a vérifier)
Comparaison avec l’achat d’une société pour 2 fois l’EBIT, alors que dans les échanges reportés dans la file, on avait 2 fois l’EBITDA. Calculé au bout de 3ans ou 5ans.
On achète un surplus de croissance. Pourquoi dans le calcul prendre la totalité de la croissance. Et pas l’excès par rapport à une croissance de 10%. On achèterait alors cet excédant de croissance à 5-6 fois l’EBITDA, ce qui n’est pas pareil.
Par ailleurs, l’excès de croissance de 10% n’est pas avéré dans les chiffres indiqués dans la présentation. En 2015, 2018, 2019 on avait déjà des chiffres compris entre 15 et 20%.
Sword est une société fantastique, mais trop de doutes pour rester. Je suis sorti en n’ayant pas tous les éléments de la réunion, mais celle-ci m’a plutôt conforté dans mon choix
Dernière modification par Norman (08/11/2023 08h22)