Situation économique et avenir économique de la France

@al2020, toutes les conditions sont réunies pour que ça explose et rien ne se passe, pourquoi ne continueraient-ils pas à nous prendre pour des jambons ?

Les gens qui en ont la possibilité, non captifs, partiront peut-être à l’étranger.
Personnellement, je passe de plus en plus de temps en péninsule ibérique (Espagne et depuis peu Portugal).

Personnellement, ils peuvent monter la TVA à 25%, tant qu’elle reste à 21% en Espagne.

J’étais dans le nord de l’Espagne la semaine dernière, les restaurants sont abordables, se loger coute moins cher qu’ici, le SP95 est à 1,38€. L’alimentaire y est également moins cher.
J’ai l’impression qu’en France, lorsque le prix du baril baisse, ils en profitent discrètement pour augmenter les taxes sur le carburant et inversement. De cette manière, le prix du carburant semble moins sensible aux fluctuations du baril. La TICPE flottante avait déjà été appliquée dans le passé.

Dernière modification par Bluegrass (Hier 17h32)

al2020 a écrit :

Comme le dit une personne sur Twitter:
On résume:

- Les sénateurs s’augmentent de 700 € par mois
- Les sénateurs nous obligent à travailler 18h par an gratuitement
- Les taxes foncières ont explosé
- La taxe d’habitation va revenir
- La TVA va passer à 22%
- Les députés s’augmentent de 300€ par mois
…

Il a l’air intéressant cet auteur et informé, vous avez des liens ou autres ?

Les bonnes adresses intéressantes c’est bien d’en connaitre.

Oui, il y a du ménage à faire dans la fonction publique afin d’optimiser et gagner en efficacité.

Un exemple sur une situation vécue il y a bientôt 2 ans lors d’un RDV chez un chirurgien en traumatologie à l’hôpital.
Je suis accueilli à son secrétariat par 3 infirmières pour faire de l’administratif (3 minutes de travail).
Pendant que j’étais à la salle d’attente, ces 3 infirmières ont passé tout le temps à papoter. De même lorsque je suis sorti de consultation.

Un autre exemple, un copain travaillant comme fonctionnaire territorial (cuisinier dans un lycée) me disait qu’en moyenne, 25% des effectifs étaient en congé maladie dans les cuisines. Lui même était dégouté de la situation car il fallait compenser en permanence ces absences.

Y aurait-il des virus, des infections ou des maladies professionnelles qui s’en prendrait, plus particulièrement, aux fonctionnaires ?

Et je pense que tout le monde a des exemples sur des situations vécues.

En contrepartie, je me souviens d’un prof de physique chimie, il y a 45 ans, qui était venu bosser avec la grippe, une vrai grippe avec 40° de fièvre.

Moi je trouve quand même ça dingue qu’on demande aux travailleurs de faire un effort, mais jamais aux retraités.

Je n’ai aucun doute : ça va mal se finir, et quand je dis "mal", c’est d’un point de vue budget et économique.

A dévaloriser le travail à ce point, c’est le rendre une corvée, c’est donner en exemple que le travail ça ne sert à rien.

Et personnellement, je n’ai aucun doute que les français l’ont bien compris. Travailler, jouer le jeu, c’est faire la fourmi, et les vrais héros, les gens bien sont des cigales. L’intérêt de se lever pour bosser est très limité je trouve personnellement en dessous de 2000/2500 net.

La moitié des salariés en France touche moins de 2100€ par mois.

Salaires : combien gagnent vraiment les Français ?

Ce type de décision, couplée à la conjoncture européenne pas folichone, et carrément dégueulasse en France me donne une certitude : l’année 2025 sera une année de bascule, et l’élection présidentielle à venir ( je ne précise pas la date à dessein) une élection qui coupera la France en deux.

Les travailleurs ne vont plus accepter de financer le modèle social, et les fameux actionnaires s’en iront tout simplement.

Je le répète soyez malin dans votre épargne, sans fraude ! Privilégier les actions et les obligations en direct méfiez des supports et des solutions peu liquides.

Quand l’Etat sera aux abois, et vu la direction qu’il prend ça ne va pas tarder, il lui restera deux solutions : nous spolier ou faire des économies.

Je crois que malheureusement nous connaissons le choix qu’il fera.

Oh bien sûr nous ne serons pas expropriés, mais des mesures types on prend tout au dessus de 75K€ en AV ou en liquidités livret d’épargne etc, je pense que c’est une réelle probabilité.

C’est déjà plus dur de priver quelqu’un de titres de propriétés de part social ou d’obligations.

doubletrouble, le 22/11/2024 a écrit :

Yumeria a écrit :

Moi je trouve quand même ça dingue qu’on demande aux travailleurs de faire un effort, mais jamais aux retraités.

C’est pourtant logique, les retraités sont les alliés les plus fidèles de l’Etat puisqu’ils dépendent de ses largesses. C’est précisément dans cet objectif que le chancelier Bismarck a imaginé ce système.

C’est amusant comme certains ré-inventent le passé, et les motivations des hommes du passé.
Avez-vous le début d’une source où Bismarck aurait exprimé une telle motivation ? (ou venez-vous de nous l’inventer ?  Après tout pourquoi se gêner quand un Trump est élu même si (parce que ?) il ment comme un arracheur de dents ? La charte du forum, c’est fait pour s’assoir dessus !)

Pour ma part, je vous propose de lire ceci (trouvé sur le site de la Confédération Française des Retraités) qui se veux un récit de l’histoire des retraites, depuis leur "invention" bien avant Bismarck uniquement pour certains serviteurs de l’Etat puis pour certains employés de certaines compagnies (avec la motivation de fidéliser des travailleurs, et aucune d’avoir un soutien de retraités au sein d’une opinion publique dont les dirigeants se contrefichaient largement à l’époque), qui indique que Bismarck aurait plutôt créé les retraites "sous la pression socialiste". D’ailleurs Bismarck fixa l’âge initial de la retraite à 70 ans : les retraités ne devaient pas peser lourd dans la population à l’époque !.
Autres textes instructifs sur l’histoire de la retraite :
  - ici (par un historien, sur franceinfo : vous allez sans doute dire que c’est orienté…), ou
  - là (c’est un site gouvernemental : vous allez sans doute dire pareil…).
J’attend les liens vers les textes de Valeurs Actuelles ou d’ailleurs (évitons le gorafi) expliquant d’autres motivations d’Otto.
Je vous facilite la tâche : allez voir la fiche wikipédia d’Otto, qui indique que les motivations initiale d’Otto étaient d’affaiblir les partis (ça n’a toujours rien à voir avec ce que vous avez écrit !), et d’influencer l’opinion des actifs (et pas des retraités à venir, si peu nombreux), et qu’il n’y est d’ailleurs pas arrivé avec la création de régimes dont sont inspiré notamment les régimes de retraite par répartition actuels.

wikipedia a écrit :

Lois sociales et tentative de coup d’État

Pour surmonter la situation difficile qu’il rencontre face au parlement, Bismarck essaie de réduire l’importance des partis politiques. Il choisit de centrer les débats autour de la politique sociale et économique, et, symbole de cette orientation, il occupe personnellement le poste de ministre du Commerce de 1880 à 1890. Afin d’avoir la mainmise sur la politique économique, il essaie, en vain et à cause de la résistance des partis, d’établir un conseil économique : le Volkswirtschaftsrat, constitué de membres des différentes corporations et afin de contourner le parlement. Le but principal de la politique sociale de Bismarck est de renforcer le lien des Allemands avec l’État, et ainsi d’isoler les partis de leurs bases électorales. Bismarck ne cache pas que cela préserve en même temps sa position. Au départ, seule une assurance couvrant les accidents est prévue, puis vient ensuite l’idée d’y ajouter une assurance maladie, une d’invalidité et un système de retraite. Ces dispositifs doivent être principalement contrôlés par l’État ; Bismarck parle même de « socialisme d’État ». Il veut « forger une mentalité conservatrice dans la masse des plus démunis, laquelle légitimera les retraites ».

Cette réforme rencontre une forte résistance, non pas à cause de son contenu, mais parce qu’elle sert avant tout les motifs personnels de Bismarck. Finalement, le parlement enlève toutes les mentions relatives au socialisme d’État de la proposition de loi sur l’assurance accident. Après une nouvelle dissolution du Reichstag, Bismarck espère convaincre en menant campagne sur le thème du « royaume social », et sur un ton antiparlementaire, espoir finalement déçu. Au contraire, ce sont les libéraux de gauche qui gagnent nettement cette élection. Bismarck pense alors un bref instant à démissionner, avant de se raviser et, même, de fomenter des plans de coup d’État. L’assurance accident, contrairement à ce qui était prévu originellement, n’est pas contrôlée par l’État, mais par les entreprises. En effet, dans un contexte d’idéologie corporatiste, elle est conçue comme un rassemblement dépassant les partis politiques. À rebours des objectifs initiaux de ce mécanisme, ce sont les représentants des partis de droite qui y gagnent. La caisse d’assurance maladie est, quant à elle, contrôlée de manière indépendante par les ouvriers. Au cours du temps, la plupart des caisses d’assurances maladie régionales finissent par être dominées par les sociaux-démocrates.

Avec cette législation sociale, Bismarck pose les bases d’un système de sécurité sociale moderne, mais il n’atteint toutefois pas ses objectifs politiques. Ses tentatives de couper par la racine le socialisme allemand tournent court, tout comme l’ont fait auparavant ses tentatives d’affaiblir les partis au profit des pouvoirs publics. Cela démotive Bismarck de continuer dans cette voie. Il ne met en place l’assurance invalidité et retraite en 1889 que par sens du devoir, sans conviction.