Situation économique et avenir économique de la France
La France face à ses défis économiques : analyses et perspectives d'investisseurs
Cette discussion, riche de plus de 1000 messages, explore la situation économique de la France et son avenir, du point de vue d'investisseurs. Les participants analysent les forces et faiblesses du pays, débattent des tendances économiques et envisagent les perspectives d'investissement.
Plusieurs concepts clés sont abordés, dont la compétitivité, la fiscalité, la productivité et la gestion des dettes publiques. Les membres analysent l'impact de la désindustrialisation, la force de l'euro, le coût du travail et la politique industrielle sur la croissance et la création d'emplois. Des divergences apparaissent quant au rôle de l'État et à l'opportunité de réformes structurelles, certains plaidant pour une plus grande flexibilité, d'autres pour une protection sociale accrue.
La discussion porte également sur la pertinence de la politique fiscale en vigueur et ses conséquences sur l'investissement et l'entrepreneuriat. Le débat sur la compétitivité est central, certains arguant que la France est trop coûteuse à cause de taxes élevées, de charges sociales importantes, et d'une règlementation contraignante, tandis que d'autres mettent en avant le potentiel de croissance à long terme et les atouts de l'économie française. L'importance de la dette publique et des risques systémiques est également soulignée, tandis que la question du prélèvement à la source et de la simplification de la fiscalité font l'objet d'un débat nourri.
Les participants abordent aussi des questions sociétales liées à l'économie. Le mouvement des gilets jaunes est analysé comme une manifestation d'un mécontentement profond face à l'injustice sociale et la pression fiscale. La qualité de l'éducation et des services publics est questionnée, ainsi que le rôle des syndicats et la culture du conflit social en France. La discussion sur l'attractivité de la France pour les investisseurs et les entreprises souligne les difficultés de recrutement et les enjeux de l'immigration.
Enfin, plusieurs membres partagent leurs expériences personnelles et leurs réflexions sur les opportunités d'investissement, en particulier en ces temps incertains. Les opinions sur le potentiel de croissance de la France, le rôle de l'État, et les défis à relever sont variés et contrastées. Certaines tendances se dégagent comme la recherche de valeurs refuges et une prise de conscience croissante de l'importance des enjeux environnementaux.
#5702 07/12/2024 08h22
- Lise
- Membre (2018)
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On ne peut évidemment pas comparer le coût des pensions du secteur public et du secteur privé, pour l’état, puisque les financements ne sont pas les mêmes ce qui revient à mélanger les choux et les carottes. Que l’état contribue à financer les pensions de ses agents est compréhensible. De façon plus générale, je pense surtout qu’il y a d’autres chats à fouetter que cette guéguerre privé/public à la clochemerle et que le redressement du pays ne passe pas par l’explosion stérile des jalousies et des ressentiments mais par des réformes structurelles comprises et admises, tâche assez difficile pour ne pas la parasiter inutilement. Nous avons évidemment besoin d’un secteur public -efficace- et d’un secteur privé -innovateur.
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1 1 #5703 07/12/2024 10h19
- al2020
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gege69, le 06/12/2024 a écrit :
al2020, le 05/12/2024 a écrit :
- en 2023, un retraité du secteur public aura donc coûté en moyenne 14 125 euros aux finances publiques, contre 1 230 euros pour un retraité du privé soit un rapport de 1 à 12. Les socialistes vous diront que c’est juste mais cela appauvrit la grande majorité de la population et ne bénéficie qu’à 4 millions de personnes : pas du tout social.
Le coût est 12 fois plus important pour chaque employé public.Les chiffres sont certainement vrais, mais n’ont pas grand sens pour autant.
Que l’employeur (état) paye la retraite de ses agents (fonctionnaires) est quand même la moindre des choses. Si vous vous imaginez que la vocation et l’amour du prochain sont les motivations des fonctionnaires, je pense que vous vous fourrez le doigt dans l’oeil. Le fonctionnaire travaille pour un salaire et une retraite (pour quand il ne travaillera plus), et ça me parait assez normal.
Bref, "12 fois plus important", ça claque bien sur un plateau TV, mais ça reste complétement con comme chiffre.
Les métiers de la fonction publique sont en concurrence avec les métiers du privé pour le recrutement, et, si un jour vous redescendez de votre planète, vous pourrez observer que les métiers qui n’attirent plus grand monde sont même assez nombreux (infirmiers hospitaliers, enseignants, gardiens de prison, …).
La dette n’a pas vocation à financer les retraites des fonctionnaires. Vous faites comme les politiciens à l’Assemblée qui se voilent la face. La dette a vocation normalement à financer des investissements pas les retraites de la fonction publique. De toute manière comme la charge de la dette va bientôt devenir insupportable et vu la politique de l’Autruche menée beaucoup de français comme vous ce sera sans doute le FMI.
Si certains métiers de la fonction publique n’attirent plus grand monde selon vous c’est aussi peut-être pour d’autres facteurs. D’abord il est clair qu’il y a trop d’administratifs en France dans la FP par rapport à ceux justement qui travaillent dans le réel (infirmières, profs…). Et puis l’attrait de certains métiers a baissé à cause de l’évolution de l’Etat et de la société. Les étudiants doivent faire face à des classe hétéroclites, un pouvoir des parents bien trop important, la baisse du niveau du fait notamment de l’immigration dans les grandes villes…Tout cela a été décidé par des lois étatiques. En Suède ce sont les communes qui gèrent les écoles, les recrutements des professeurs et même une partie des programmes.
Pour les infirmières j’ai eu l’occasion de discuter avec l’une d’elle l’an passé. Elle a quitté la fonction publique car elle ne supportait plus l’administratif et le mode de fonctionnement très hiérarchique. Elle était satisfaite de sa rémunération c’était plus l’organisation qui lui posait problème.
Si l’on vous écoute il ne faut pas remettre en question l’organisation de la fonction publique en France, tout le contraire de ce qu’ont fait avec courage les suédois et avec quelle réussite pour leur pays. En France on patauge dans un marécage dont personne ne veut s’extraire et cela finira mal forcément.
N/B :@chilango On m’interdit de poster un nouveau message (réponses trop nombreuses) donc ma réponse en 1 graphique La France est le pays d’Europe qui a l’immigration africaine la plus importante avec un niveau social peu élevé. La Suède qui n’est pas un pays extrémiste a décidé de réduire fortement l’immigration massive de pays à faible revenus car cela détruisait le système de Sécurité sociale, posait des problèmes d’insécurité et nivelait par le bas le système scolaire. Le débat en France est totalement sclérosé sur ce sujet comme bien d’autres avec une vision socialiste des années 80 totalement dépassée. Objectivement ce débat est ridicule. Par contre importons massivement des ingénieurs indiens, chinois, asiatiques qui ont prouvé leur intelligence dans la Silicon Valley.
Dernière modification par al2020 (07/12/2024 12h53)
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#5704 07/12/2024 11h16
- Chilangito
- Membre (2017)
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al2020, le 05/12/2024 a écrit :
Les étudiants doivent faire face à des classe hétéroclites, un pouvoir des parents bien trop important, la baisse du niveau du fait notamment de l’immigration dans les grandes villes…
Bonjour,
Comment établissez vous le lien entre baisse du niveau scolaire et immigration ? Est ce aussi un problème aux USA, RU et dans d’autres pays accueillant des immigrants ?
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#5705 07/12/2024 11h51
- Trahcoh
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Il n’y a pas besoin que al2020 l’établisse, ce lien est déjà établit en France. Vous trouverez de nombreux liens sur le net à ce sujet, sauf si vous fréquentez des forums de gauche je suppose.
L’explication ne semble pas très compliquée.
En creusant un peu, l’échec scolaire est lié au niveau social, plutôt qu’à l’origine. Plus vous importez de population peu qualifiée comme en France, c’est à dire avec un faible niveau social, plus l’échec scolaire est important. Plus également le niveau moyen baisse. Moins de la moité des mamans immigrées en France possèdent un diplôme, contre 12 % de femmes non diplômées dans le reste de la population.
Il est probable que l’on retrouve dans d’autres pays à l’immigration non sélective le même phénomène.
A niveau social équivalent, l’échec scolaire est plus faible dans les familles immigrées.
Si vous combinez le mauvais niveau scolaire moyen des enfants de mamans non diplômées et le faible nombre d’enfant des femmes fortement diplômées, vous avez la synergie parfaite pour une baisse de niveau scolaire moyen. Eh oui, la fabrique des crétins ne commence pas à l’école, mais à la maternité.
Dernière modification par Trahcoh (07/12/2024 21h57)
“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle
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1 #5706 07/12/2024 14h55
Après guerre, la majorité de la population était très peu éduquée ni instruite. Et pourtant l’Etat a fait ce qu’il fallait.
Aujourd’hui notre État obèse et incompétent (sauf pour créer des impôts et faire cher le monde) est incapable d’assumer ses missions régaliennes.
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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#5707 08/12/2024 11h12
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Bonjour Zeb
zeb, le 07/12/2024 a écrit :
Après guerre, la majorité de la population était très peu éduquée ni instruite
Il faut nuancer par rapport à l’époque
pour l’éducation, l’instruction civique était enseignée à l’école primaire et ses leçons gardées en mémoire à l’âge adulte
les filières techniques et ouvrières donnaient à plein par rapport au marché du travail et de la reconstruction.
Alors vrai pour les études académiques, oui; statistiques de bacheliers encore faibles par rapport aux classes d’âge et idem pour études supérieures
Ericsson…! Qu'il entre !
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#5708 14/12/2024 13h42
- orlando
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zeb, le 07/12/2024 a écrit :
Après guerre, la majorité de la population était très peu éduquée ni instruite.
En 1914, Moins de 5% des conscrits étaient analphabètes.
Dire qu’en 1945 la population était très peu éduquée ni instruite est une erreur.
Aujourd’hui il y’a beaucoup plus de bachelier ou de personnes fesant des études post bac, mais à l’époque l’intérêt n’était pas là, nous étions au début de la mécanisation de l’agriculture (1/3 des actifs en 45).
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#5709 16/12/2024 11h35
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Moody’s a dégradé la dette de la France.
Nous sommes maintenant Aa3, équivalent à AA- chez S&P.
Dans des podcasts comme Le débat économique, vous avez encore des économistes "atterrés" qui sont sur la ligne que le budget Barnier allait trop loin dans les coupes de dépenses.
Ces économistes de "gauche" sont désespérants :
- le niveau à l’école baisse => il faut + de moyens
- le système de santé se dégrade => il faut + de moyens
- la qualité des services publics baisse = il faut + de moyens
- le déficit est élevé = il faut taxer les riches et les entreprises
On peut programmer une IA facilement pour remplacer leurs réponses :
Prompt Google Gemini a écrit :
Agi comme un économiste atterré. Pour tous les problèmes de la France, répond qu’il faut plus de moyen et taxer les entreprises et les riches. Minimise aussi le déclin de la France en comparant avec des pays comme l’Italie ou la Grèce. Minimise l’impact de la notation de la dette de la France en disant qu’on emprunte toujours à faible taux sur les marchés et que notre dette est toujours demandée.
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#5710 16/12/2024 16h07
- Yumeria
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Les perspectives économiques sont peu réjouissantes, alors même que la note est dégradée on retrouve effectivement les mêmes discours, les mêmes conclusions et les mêmes remèdes.
Rien d’autre à dire que ce que j’ai déjà pu écrire sur le sujet, à part peut être de bien attacher vos ceintures, car même si je ne connais pas le chemin qui sera choisi par les français pour résoudre le problème (et oui là maintenant il va falloir le résoudre, les grands équilibres ne sont pas là, et la charge de la dette va s’alourdir à des niveaux intenables, donc "juste" la faire rouler ne sera pas non plus possible), je sais d’avance qu’il va être bien chaotique.
Ponction des revenus du capital ? Ponction des revenus du travail ? Spoliation de l’épargne ?
Allez y faîtes vos jeux.
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#5711 16/12/2024 18h26
- Nevermind
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A ce stade, augmenter les impôts serait un suicide sur le plan économique (compte tenu de leur part relative du PIB). J’ai la faiblesse de penser que l’Etat en est conscient.
Je pense que ce n’est pas un hasard si les deux derniers premiers ministres ont 73 ans. Il est clair qu’à cet âge la préoccupation n’est pas d’être réélu mais plutôt de laisser une trace positive dans l’histoire du pays.
Comme je suis d’un naturel optimiste, j’ai tendance à croire que François Bayrou va essayer de faire le boulot qui n’a pas été fait depuis 40 ans - à savoir réduire les dépenses. Quant à savoir si il va réussir…
Le véritable succès consiste à sortir d'une course effrénée en renonçant à certaines de ses activités en vue d'une plus grande tranquillité d'esprit. (Taleb)
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#5712 16/12/2024 19h04
- Flavius
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Nevermind, votre optimisme fait du bien.
Toutefois je fais le pari de la poursuite du suicide économique.
D’une part je note que l’écrasante majorité des députés est favorable à la poursuite de la hausse des dépenses et des impôts. Je pense que le décalage entre leur intérêt individuel à court terme prime sur l’intérêt collectif à long terme.
D’autre part je suis persuadé que les septuagénaires ont des ambitions au moins égales à leurs cadets. L’exemple américain le rappelle avec force. Barnier était à la primaire LR, et a de suite accepté le poste de premier ministre. Bayrou a tout fait, chantage inclus, pour obtenir un poste qui désormais le remet dans la course à la présidentielle. Je pense que son logiciel est pointé sur la présidentielle et que tous les moyens, comme le sabordage de la France avec la réforme de retraites en trophée, la fiscalité punitive seront des sujets brûlants dés le mois prochain.
Il n’y a pas de premier ministre socialiste pour une seule raison: Macron cherche à défendre jusqu’au bout le dernier bastion de son quinquennat: la réforme des retraites. Le PS, avec une large clientèle de fonctionnaires et surtout, les rentiers des régimes spéciaux, a son abrogation ou son gel pour mener à l’abrogation, en haut de son agenda.
C’est l’abrogation de la réforme des retraites qui provoquera le krach sur la dette française. ( Je reste massivement short).
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#5713 16/12/2024 19h57
- Ac2vgt
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Bonsoir à tous,
Mon père (qui vient de fêter ses 99 ans) à connu la WWII, mon grand père la WWI (il était aviateur…) et mon arrière grand père probablement celle de 1870 (mon grand père étant né en en 1891).
Mon grand père a été ruiné par la guerre (la deuxième) à peu près à mon âge (56 ans)
Mon père a profité à plein des 30 glorieuses, il a eu 20 ans le 6 aout 45 (ça ne s’invente pas, c’était Hiroshima)
Et moi j’entends à peu près depuis ma naissance (1968) que c’est la crise …
Les guerres, les crises économiques et sociales n’ont pas arrêté de se succéder depuis 150 ans
Sous la III ième qui a duré 70 ans les présidents du conseil ont été innombrables, la plupart des gouvernements duraient de quelques jours à quelques mois …
En définitive, rien de bien neuf sous le soleil et pourtant le "c’était mieux avant" fait florès
Je m’en tiens a une vision simple (de toute façon j’aurais du mal à complexifier beaucoup plus ma pensée).
Nous sommes les vassaux des USA qui sont les "Romains" du monde moderne. Les problèmes de droits de douane etc… me paraissent anecdotiques (évidement je penserais autrement si j’exportais du cognac).
Ce que j’en déduis ?
Plus les US seront prospères, plus "ca ira" pour nous. C ’est un peu simpliste mais je ne vois plus que ça à quoi se raccrocher et quand même aussi à quelques garde-fous Européens.
Pour nos niveaux de vie et notre épargne on peut peut être se remémorer 81 et l’arrivée des Socialistes.
J’avais 13 ans mais je me souviens bien de la trouille de mes parents qui s’attendaient au pire. Bon …
LES ECHOS a écrit :
En près d’un mois, entre le 9 mai et le 15 juin, les actions françaises chutent de 30 %. Elles reviennent 4 ans en arrière, à leur niveau de 1977. « La création de l’impôt sur les grandes fortunes, le déficit budgétaire porté à 76 milliards de francs, la dévaluation du franc le 4 octobre provoquent une nouvelle chute de la Bourse et en 1981 les cours des actions perdront finalement 17,9 % », raconte Paul-Jacques Lehmann dans son « Histoire de la Bourse de Paris ».
Mais la suite de l’histoire est très différente. « C’est curieusement François Mitterrand qui, sans le vouloir, a offert aux agents de change leurs meilleures années », relate dans ses mémoires Bernard Oddo, de la charge d’agents de change éponyme , aujourd’hui un groupe financier dirigé par l’un de ses fils, Philippe. Les grandes banques étant nationalisées, beaucoup d’entreprises préfèrent se financer sur le marché. Ce qui profite à la Bourse et aux agents de change, une fois la tornade passée et le tournant de la rigueur enclenché en 1983. Le premier septennat mitterrandien s’est finalement soldé par une hausse de 250 % des actions françaises. Le second par un bond de 450 %.
Et concernant la paix sociale je cite un célèbre humoriste qui aurait dit : "Un électeur du FN c’est juste un communiste qui s’est fait cambrioler 2 fois"
"Il est intéressant de se demander non pourquoi l'Empire romain est tombé, mais plutôt pourquoi il a duré si longtemps." Edward Gibbon
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#5714 17/12/2024 17h26
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Ac2vgt, le 16/12/2024 a écrit :
Et moi j’entends à peu près depuis ma naissance (1968) que c’est la crise …
C’est malheureusement avec ce relativisme (qui fait sens pour garder le moral, je ne le nie pas) qu’on finit comme l’Argentine.
Sur le plan budgétaire, la France n’a pas fait un budget à l’équilibre depuis 1974 :
Donc il est assez normal que vous entiendez depuis votre enfance que c’est la crise.
Il y a une grosse inertie car nous sommes toujours une des plus grosses puissances économiques mondiale, malgré nos seulement 70 millions d’habitants.
Mais là les choses s’accélèrent et il faut agir !
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#5715 20/12/2024 11h39
- leseb06
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Je ne savais pas trop où poster cette info TERRIFIANTE,
"Bruno Le Maire nommé conseiller du géant européen de l’industrie des semi-conducteurs ASML"
Je n’ai jamais shorté une action mais là franchement ça donne vraiment envie…. :-)
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#5716 20/12/2024 11h55
- Oblible
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Ils l’ont pris pour son carnet d’adresse et ses connexions, ils savent qu’il n’y a rien d’autre à en tirer, donc pas d’inquiétude pour ASML.
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#5717 20/12/2024 18h13
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Oui, et il n’est pas membre du Conseil d’Administration, donc pas d’implication dans la gestion des affaires.
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#5718 24/12/2024 08h54
- Setanta
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InvestisseurHeureux, le 17/12/2024 a écrit :
Ac2vgt, le 16/12/2024 a écrit :
Et moi j’entends à peu près depuis ma naissance (1968) que c’est la crise …
C’est malheureusement avec ce relativisme (qui fait sens pour garder le moral, je ne le nie pas) qu’on finit comme l’Argentine.
Sur le plan budgétaire, la France n’a pas fait un budget à l’équilibre depuis 1974 :
et ce qui est intéressant c’est Milei qui est justement en train de démontrer que réduire l’état, rayer des milliers de normes et autres fonctionnaires inutiles, ca fonctionne.
En 1 an:
- inflation revenue autour de 2%
- budget déficitaire passé excédentaire
- immobilier libéré
- et ce dernier trimestre, le taux de pauvreté a lui aussi baissé de 51 à 39%
mais chez nous, ca continue le communisme.
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#5719 24/12/2024 14h26
Euh…..d’où tenez-vous cette information sur le taux de pauvreté ?
Dans cet article des Echos, vieux de 8 jours et plutôt favorable à Milei on évoque toujours un taux de pauvreté de 53% :
https://www.lesechos.fr/monde/ameriques … on-2138317
Dans un autre registre, plus en phase avec le thème de la discussion, qui est "ça" qui "continue le communisme" ? Un nouveau gouvernement a été formé hier et, sauf erreur, il n’y figure aucun communiste ou alors ce sont des taupes infiltrées dans l’exécutif, auquel cas il serait intéressant de citer des noms.
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1 #5720 24/12/2024 15h42
Avec la dépense publique qui atteint 56% du PIB français en 2023, on peut qualifier la France de pays communiste.
Certes peut-être pas celui de Lenine ou Staline mais dans le monde de 2024 c’est ce qui s’en rapproche le plus, aucun autre pays n’a une telle dépense publique :
LES DÉPENSES DU GOUVERNEMENT AU PIB - LISTE DES PAYS
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1 #5721 24/12/2024 17h44
- Granite
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Si je prends les définition classique du communisme (wikipédia), on en est encore loin.
Pas d’abolition de la propriété privée
Pas de disparition des classes sociales
Pas de monopole politique
Économie moyennement planifiée
Pour les plus jeunes qui n’ont pas connu l’URSS, je leur conseille de lire rue du prolétaire rouge pour se faire une idée de la vie dans un pays communiste, ou l’archipel du goulag.
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1 4 #5722 25/12/2024 17h00
- zappaty
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Bonjour, je me permet de réagir au dernier Post de Granite indiquant que nous sommes loin du communisme dans ce pays, car c’est en fait un peu faux (à mon sens).
Si je reprend chaque point, nous sommes en fait quasiment au stade décrit.
Pas d’abolition de la propriété privée : Sur le papier oui.
En pratique c’est pourtant le cas : impossibilité de faire quoi que ce soit sans autorisation administrative. Un simple cabanon de jardin requière une DP ou un PC, c’est aberrant. En fonction du classement de son terrain, impossibilité de monter un quelconque projet (exemple, panneau photovoltaïque sur un terrain privé, rénovation de maison en secteur non urbain, les exemples ne manquent pas).
Et quand bien même vous obtenez l’autorisation de construire sur un terrain qui est à vous, les règles imposées sont de plus en plus drastiques (types de clôture imposées, couleur des façades et gouttières, formes du toit et couleur des tuiles)…
A ce demander si la collectivité ne possède pas plus le terrain que le propriétaire lui même. Nous sommes surtout bon à payer des impôts fonciers.
Pas de disparition des classes sociales : Elles se scindent pourtant comme durant l’URSS.
Les très riches et privilégiés, et le reste (je schématise). La moitié des Français gagnent moins de 2200€ net/mois, c’est moins que le salaire médian en Allemagne, et plus de 2 fois moins que le salaire médian aux US (hors prise en compte du cout de la vie, mais tout de même).
De manière générale, les salaires ses tassent, avec en musique de fond "égalité, égalité, égalité".
Économie moyennement planifiée : ce point repose lui aussi sur "l’administrite aigue" dont souffre le pays : des demandes d’autorisations en pagailles, des règles qui tendent à se chevaucher entre elles… L’état ne planifie pas, mais contrôle l’économie par sa capacité à administrativement bloquer tout ce qui ne lui plait pas. L’administration de gère plus, elle s’immisce dans tous les pans de l’économie et de la société.
Et je finie par le monopole politique : Nous avons eu l’exemple avec la dissolution et la censure qui a suivi, on change pour que rien ne change.
Nos politiques, même si ils ne représentent pas un parti unique, sont incapable d’aller au delà des schémas qui sont les leurs depuis des années. Rien ne marche, mais la solution qu’ils préconisent est forcément la bonne, nous n’avons juste pas assez insisté…
Je passerai assez vite sur la liberté d’expression qui est en recul, avec des délit d’opinion qui sont de plus en plus présent au sein de la société (le genre, la transidentité, l’immigration, la religion, etc). Nous faisons tous attention à nos paroles, de peur d’être catalogué ou pire, sous le coup de la loi. C’est aussi un symptôme que cela va mal dans notre pays.
Pour conclure, si au contraire, je pense que nous tendons dangereusement vers un système "soft-communiste". Je préfèrerait que l’on s’en rende compte plutôt que de se rassurer en disant que tout va bien pendant que la maison brûle. Car la maison brûle.
Au plaisir de vous lire,
Zappaty
Édit : merci à la personne ayant signalé je me retrouve donc bloqué : "Votre participation aux discussions identifiées comme hors-sujet semble excessive, vous ne pouvez temporairement plus participer à ces files, mais vous êtes encouragé à participer aux autres discussions."
Je participe une fois tous les 3 mois, on peut dire que j’abuse…
Pour le reste, j’édite mon msg car j’ai confondu le salaire médian et moyen de l’Espagne, j’enlève donc le passage erroné.
Dernière modification par zappaty (25/12/2024 18h36)
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1 #5723 25/12/2024 17h16
- Ours
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A l’exposé de Zappaty, on pourrait ajouter (point 1) que lors de la création de l’ISF, certains contribuables s’étaient trouvés dans l’obligation de vendre une partie de leurs biens immobiliers (cf. par exemple ici).
En cas d’instauration d’un impôt sur le patrimoine financier (idée qui revient beaucoup dernièrement), le droit à la propriété serait également remis en cause.
Le cas le plus net serait celui d’un contribuable à faibles revenus, mais à patrimoine financier important (un retraité, par exemple, ou un salarié ayant décidé de quitter la rat race et ayant opté pour un travail moins usant et moins bien rémunéré).
Comme pour l’ISF, l’impôt sur le patrimoine financier pourrait alors contraindre le contribuable à vendre chaque année une partie de son patrimoine pour s’en acquitter, puisque ses revenus ne lui permettraient pas de le faire.
Dernière modification par Ours (25/12/2024 17h54)
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2 #5724 25/12/2024 17h59
- doubletrouble
- Membre (2016)
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@zappaty a oublié la délation. Son message, pourtant plutôt bien écrit, argumenté et pas vraiment polémique, fait déjà l’objet d’un signalement !
La délation, c’était l’un des aspects les plus étouffant des régimes de l’autre côté du rideau de fer, cela sape toute possibilité de débat et surtout la confiance entre les membres de la société. Il n’y a presque plus de sites ou de réseaux sociaux qui ne propose pas cette fonctionnalité flattant les bas instincts de kommissars en herbe. Si pour l’instant les conséquences ne sont pas graves (ils ont de l’avance sur nous en Allemagne, où la police vient prendre le café chez vous si vous vous moquez d’un homme politique sur Twitter, mais aussi au Royaume Uni), ce nouveau comportement reste répugnant et profondément anti-démocratique.
Dans une démocratie, on débat, on n’appelle pas sournoisement les autorités pour faire taire une personne avec laquelle on n’est pas d’accord. Et autrefois, sur Internet, lorsqu’on n’aimait pas ce qu’on lisait, on utilisait la molette de sa souris, plutôt que d’exiger que le contenu soit supprimé pour tout le monde.
Tout détestable qu’il soit, Agnan avait au moins le courage de lever la main devant tout le monde.
Dernière modification par doubletrouble (25/12/2024 18h18)
Parrain PEA Interactive Brokers ✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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1 #5725 25/12/2024 18h25
- simplicitaire
- Membre (2012)
- Réputation : 75
zappaty a écrit :
Les très riches et privilégiés, et le reste (je schématise). La moitié des Français gagnent moins de 2200€ net/mois, c’est moins que le salaire médian en Espagne ou en Allemagne, et plus de 2 fois moins que le salaire médian aux US (hors prise en compte du cout de la vie, mais tout de même).
De manière générale, les salaires ses tassent, avec en musique de fond "égalité, égalité, égalité"
Zappaty
Je suis étonné par le fait que le salaire médian en Espagne soit supérieur à celui en France, vous êtes sur de vos chiffres?
(même si je ne doute pas d’un rattrapage de l’Espagne)
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