#1 27/09/2010 14h56
- parisien
- Membre (2010)
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Cette question a été déjà abordée dans d’autres discussions de ce forum, mais je voudrais ici examiner un autre angle d’attaque.
La majorité des gens considère que l’immobilier doit représenter une part minoritaire d’un patrimoine et que le pourcentage idéal (selon les sources) est entre 5% et 20%.
Or, il suffit de regarder autour de soi pour voir que des trentenaires consacrent à l’immobilier jusqu’à 500% de leur patrimoine net. Ainsi, quelqu’un qui a:
- sa résidence principale à Paris valant 700 K€, mais avec un crédit de 500 K€
- et 150 K€ de placements financiers par ailleurs
a un patrimoine net de 700-500+150=350 K€.
L’immobilier représente donc 200% de son patrimoine net.
Bien sûr, certains objecteront que la résidence principale est un cas à part, que ce n’est pas un placement, etc.
En fait si car comme tout placement, elle génère un revenu, ici implicite, (à savoir le loyer qu’on évite d’avoir à payer) et un espoir de plus-value à la revente.
Pourquoi donc un propriétaire ferait-il un choix judicieux et peu risqué en consacrant 200% de son patrimoine net (voire bien davantage dans certains cas) à l’immobilier, qui plus est non diversifié (un seul actif), alors qu’un locataire qui consacrerait par exemple 40% de son patrimoine net à l’immobilier bien diversifié (SIIC, SCPI, etc.) serait considéré comme casse-cou et en tout cas loin de la frontière efficiente rendement-volatilité?
Curieusement d’ailleurs, si ce locataire consacrait bien plus que 40% de patrimoine net à de l’immobilier locatif "physique" (logements achetés pour les louer), là il n’est plus casse-cou aux yeux de beaucoup, du moins s’il n’exagère pas trop quant à son taux d’endettement.
Dernière modification par zirk (27/09/2010 15h16)
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