Frais de dossier et taux d'intérêt pour un crédit immobilier : analyse comparative
Cette discussion porte sur les frais de dossier et les taux d'intérêt pour un crédit immobilier dans le cadre d'un investissement locatif. Un membre, Fred03, cherche à obtenir un prêt de 160 000€ pour l'achat d'un bien à rénover. Il s'interroge sur le montant acceptable des frais de dossier, initialement estimé à 800€, et sur les leviers de négociation possibles auprès des banques.
Les participants débattent de l'importance relative des frais de dossier par rapport au taux d'intérêt final. Plusieurs membres soulignent que le taux global, frais inclus, est le critère déterminant, et non le montant des frais isolément. Des exemples concrets de négociations sont présentés, avec des frais de dossier variant entre 0€ et 1000€, selon la banque et la relation entretenue avec le conseiller. La négociation est possible, notamment en proposant de domicilier ses salaires, de souscrire aux assurances de la banque et en établissant une relation de confiance à long terme.
La discussion met en lumière l'importance de la relation avec le conseiller bancaire. Certains membres recommandent de travailler avec un conseiller qui comprend les spécificités de l'investissement locatif, et même de privilégier une relation avec le directeur d'agence. La transparence et un dossier solide sont perçus comme des éléments clés pour obtenir de meilleures conditions. Plusieurs banques sont mentionnées (BNP, CIC, Caisse d'épargne, Crédit Agricole, Société Générale, LCL, Crédit Mutuel), permettant une analyse comparative des offres.
Enfin, la discussion aborde la question du recours à un courtier. Un participant souligne l'intérêt de faire appel à un courtier pour optimiser les conditions de prêt, notamment en négociant un « paquet » de clients auprès des banques. La question des clauses de transfert de prêt et des taux d'intérêt proposés en Île-de-France est également abordée, avec une analyse des propositions reçues par Fred03, allant de 1,60% à 1,70% sur 20 ans.
Plusieurs participants soulignent l'importance de considérer la durée du prêt et l'absence de frais de remboursement anticipé, éléments cruciaux pour la gestion du risque et la rentabilité de l'investissement locatif. Le choix d'un prêt sur 15 ou 20 ans est débattu, en fonction de la stratégie d'investissement.