Investir et consommer : une influence réciproque ?

Cette discussion porte sur l'influence, ou plutôt l'absence d'influence, des choix d'investissement sur les habitudes de consommation des membres. Un participant soulève la question de savoir si les membres consomment les produits ou services des entreprises dans lesquelles ils investissent. Il cite ses propres exemples, incluant des sociétés comme Bouygues, Danone, Michelin, Sanofi et Vinci, soulignant que ses choix de consommation sont dictés principalement par des critères de rapport qualité-prix et d'utilité personnelle, et non par ses investissements.

D'autres participants confirment cette tendance. Leurs décisions d'achat sont guidées par le rapport qualité-prix et non par la présence d'une action de la société dans leur portefeuille. Ils considèrent que les gains potentiels en optant pour un concurrent, offrant un meilleur rapport qualité/prix, surpassent l'impact marginal de consommer les produits de leurs investissements. La rentabilité et le choix optimal semblent donc primer sur la logique d'investissement responsable axée sur la consommation des entreprises détenues.

Un dernier intervenant propose un point de vue légèrement différent. Il mentionne qu'il investit volontiers dans des entreprises dont il est déjà client, citant l'exemple d'un transformateur agroalimentaire local. Cela illustre une approche plus intégrée où l'investissement et la consommation sont liés, mais il s'agit d'une exception à la tendance générale de la discussion.

En résumé, cette discussion met en lumière l'absence de corrélation significative entre les choix d'investissement et les habitudes de consommation des participants. Le critère principal pour les achats reste le rapport qualité-prix, tandis que les investissements sont traités de manière distincte. Cependant, un cas particulier illustre une approche alternative où l'investissement est directement lié à la consommation régulière.