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2 #1 29/01/2017 21h42
- Flavius
- Membre (2017)
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Bonjour,
Quelques éléments qui, à mes yeux, viennent justifier la hausse vigoureuse à Paris que l’on est en train de vivre:
Paris se compare davantage avec les autres capitales qu’avec la province, et, (malgré la baisse du GBP) reste bien moins chère que Londres.
Les acheteurs étrangers sont très présents, le dollar est fort, les marchés actions élevés.
Les institutionnels français opèrent une réallocation d’actifs massive en faveur de l’immobilier depuis que l’obligataire ne suffit plus à couvrir leur passif.
Le levier est utilisé aussi bien par les particuliers que par les fonds immobiliers qui utilisent jusqu’à 50% de levier.
Le taux de rendement d’un loyer à Paris est autour de 3% (même s’il est inférieur à la Province) quand le coût de l’endettement est autour de 1%
Enfin un facteur que je valorise beaucoup: la liquidité. Un studio ou deux pièces à Paris est un bien qui se négocie très vite à un prix qui laisse peu de marge à l’erreur. Cette liquidité a aujourd’hui beaucoup de valeur, j’en veux pour preuve le rendement des obligations d’Etats et l’Eonia en territoire franchement négatif.
Donc je ne compare pas un studio parisien avec une maison en Corrèze, mais plutôt avec une obligation d’Etat sans mark to market.
Quant aux grandes surfaces, peut-être par spéculation sur le Brexit, mais aussi par capillarité avec les petites, elles semblent partir très vite aussi.
Depuis quelques années j’ai substitué à la poche contrats d’assurance vie en euro des petites surfaces parisiennes en nue propriété, à 15 ans. Les avantages fiscaux, le rendement cristallisé et la création monétaire massive de nature à créer de l’inflation (immobilière) me font privilégier cet investissement.
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1 #2 30/01/2017 20h18
- Flavius
- Membre (2017)
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Bonjour LMNP
J’aimerais vous renseigner mais mes acquisitions ont été faites certes sur des immeubles construits, mais sur des programmes nouveaux, donc du "primaire" puisque je les ais acquis auprès de PERL.
Un ami CGP m’a affirmé que le marché secondaire se développait et que des échéances courtes apparaissaient. De là à dire qu’il y a une vraie profondeur, c’est probablement exagéré. Mais j’imagine que certaines situations fiscales évoluent, que des évènements de vie provoquent des ventes (forcées?). Dans ce cas l’opportunité est probable.
En ce qui me concerne, si je devais faire une offre en secondaire, en l’absence des raisons citées ci-dessus, je me positionnerais assez cher, pour ceux qui tiennent vraiment à des échéances courtes.
Pour l’ULS, tout est soigneusement écrit (un pavé de 400 pages à parapher intégralement): le bailleur social s’engage à remettre en bon état ( x pages de descriptif) dans les deux ans avant la restitution du bien en pleine propriété.
A ce stade, le locataire ne peut rester si le propriétaire annonce vouloir occuper le bien (pour lui ou un de ses proches). En cas de vente ou de location, le locataire existant est prioritaire. Il suffit donc de lui signifier vouloir occuper le bien 6 mois avant.
Votre activité de LMNP vous rend sûrement plus à même de juger de l’éventuelle opportunité du secondaire à explorer auprès de CGP bien introduis sur le sujet.
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1 #3 18/06/2018 14h57
- carignan99
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D’après l’Insee le prix des logements anciens (source ici) :
- A fortement augmenté en 2010 et 2011
- A reculé entre 2012 et 2015 (reprise à partir de fin 2015)
- A progressé en 2016 et 2017 (surtout en 2017)
Au T4 2017, l’indice était de 108,1 (base 100 en 2010). Cela étant dit, il semble y avoir deux marchés :
- Les maisons : indice 103,9 au T4 2017 (base 100 = en 2010)
- Les appartements: indice 114,2 au T4 2017 (base 100 = en 2010)
On est donc sur une croissance annuelle moyenne des prix de +1,1% p/an entre 2010 et 2017 (+1,9% pour les appartements, +0,5% p/an pour les maisons). Quand on enlève l’inflation, ça ne laisse pas grand chose - ce qui indique en effet une tendance plutôt stagnante, dans le sens de l’hypothèse de BenBBB.
Évidemment, il y a des disparités territoriales. Par ex., les appartements parisiens ou lyonnais progressent vite (de l’ordre de +5% et 4,5% p/an) tandis que les prix de l’immobilier reculent tendanciellement en PACA.
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1 #4 12/12/2018 10h45
- dangarcia
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Bonjour Pierrot,
A mon avis le passage important dans votre message c’est
Pierrot31 a écrit :
j’ai une grande aversion aux risques et avant de m’engager sur 20 ans, je veux être serein : ce n’est pas le cas actuellement…
Question : y-a-t-il eu un moment dans l’histoire récente où vous vous sentiez suffisamment serein pour vous engager sur 20 ans ?
Des manifs de grande ampleur il y en a tous les 2 ans en France, si vous vous arrêtez à ça vous n’investirez jamais.
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1 #5 12/12/2018 11h40
- Timinel
- Membre (2014)
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Bonjour,
en dehors de mon avis personnel qui est qu’il ne peut y avoir aucun impact tangible sur l’immo (et un impact " limite" sur l’economie en general .. des chiffres sortent la dessus ) de l’action des Gilet Jaune, Je ne pense pas qu’il faut s’attarder sur des evenements aussi courts vu le cycle d’investissement immobilier.
Eventuellement , une bonne affaire avec plein de cynisme a realiser rue de Courcelles et dans les zones les plus troublées mais ce doit etre rarissime. (possiblement a Paris, moins d’attrait pour les investisseurs etrangers pendant quelques mois .. )
Maintenant, vous investissez pour 20 ans, personne ne peut predire ce qu’il y aura dans 5 ans qui pourrait avoir un reel impact et faire d’un bon investissement dans une periode calme ( et cher donc ) , un negative equity..
Mettez en place vos scenarios catastrophes, qui vous obligeraient a vendre a tout prix et voyez leur probabilité.
Vous etes sur un asset illiquide par définition et en " negative equity " les 2 premieres années ( grosso modo les frais ).
Pour vous titillez un peu, je comprends tout a fait la peur d’une forte correction mais pour d’autres facteurs :
- volonté politique sur l’immobilier ( fiscalité, normes de construction , politique d’aides)
- fin du quantitive easing , remontée des taux ,durcissement des prets.
- crise économique ( c’est cyclique et la derniere est loin .. )
Vous etes sur du Buy and hold , inutile de regarder la valeur de marché pendant les X premieres années
Cdt
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1 #6 12/12/2018 12h40
- dangarcia
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Pierrot31 a écrit :
Tout ce que vous dites est fort juste.
Pour me fixer les idées sur un "scénario catastrophe".
Combien d’années à patienter un investisseur buy and hold pour retrouver sa mise (FAI et fdn compris) à Paris si:
- Il a acheté au prix du marché en 1990 à la veille de la guerre du golfe
- Et, qu’il a revendu au prix du marché?
A nouveau, je pense que vous ne vous posez pas les bonnes questions. Si c’est un investissement buy & hold, la revente devrait être la dernière de vos préoccupations : par définition, c’est un investissement que vous conservez a priori. Vous revendez éventuellement si un autre investissement plus rentable se présente.
Ce qui est important de savoir aujourd’hui c’est si la rentabilité de cet investissement est suffisante, et si elle sera toujours là dans 5, 10 ou 15 ans ? Croyez-vous possible que le loyer soit divisé par 2 dans les années à venir ?
A titre d’exemple : j’ai acheté il y a 10 ans un bien immobilier qui depuis a perdu 30% de sa valeur en euros (c’est à dire que si je revends maintenant je récupère 70% du capital investi) MAIS
- la rentabilité de ce bien est de près de 10%, j’ai donc déjà quasiment récupéré ma mise via les loyers perçus.
- plus le temps passe, plus la possible moins-value lors de la revente est compensée par la rentabilité de l’investissement sur la durée (ex: même en vendant aujourd’hui en prenant une perte de 30%, le TRI de cet investissement est tout de même de 8%).
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1 #7 12/12/2018 12h50
- Surin
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Et contrairement à ce qui est dit régulièrement, une baisse de 15 à 30% en immobilier sur les 10 dernières années correspond à l’immense majorité des villes de France, plus des trois quart des villes ont vu leurs prix baisser ou stagner.
Les cas particuliers sont certaines grandes villes à commencer par Paris (et RP proche), Lyon et Bordeaux qui tirent le reste vers le haut mais cela cache tant de disparités :
Source : (2/2) Tirer des revenus d’un capital, sans immobilier ni placements boursiers ?
Pierrot31 a écrit :
ne peux-t-on s’attendre à des soldes demain?
Certains les attendent depuis 2003. Un jour ils auront raison d’avoir attendu, en attendant ceux qui sont dans l’action se créent les opportunités.
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1 #8 23/10/2022 16h37
- RadioInvest
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L’immobilier, au sens large, cela ne veut pas dire grand chose.
Il recoupe tellement d’entités différentes qu’il en devient aberrant de dresser un tableau d’avenir sans se tromper.
Ce qui est très intéressant avec le forum, c’est de pouvoir reprendre l’historique des messages de ces 10 dernières années…
Et l’on s’aperçoit rapidement d’une chose : les meilleurs forumeurs boursiers ont pour beaucoup fait des analyses complètement erronées du marché immobilier.
A longueur de posts, ils expliquaient régulièrement que le krach était imminent, qu’il était aberrant d’acheter maintenant…
Bilan : l’investisseur boursier averti a laissé passer, et plusieurs fois, sa chance d’acheter de l’immobilier français qui a vu sa valeur, notamment dans les grandes métropoles, augmenter.
Par ailleurs, il faut se garder de faire des comparaisons entre l’immobilier résidentiel US et français, la mentalité des investisseurs étant complètement différente, les conditions de financement aussi, la solvabilité des ménages…
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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1 #10 23/10/2022 17h07
Vous avez bien raison de dire que les prévisions sont difficiles et souvent hasardeuses malgré toutes les courbes, donnés et arguments.
Si j’ai un raisonnement tout simple de dire:
- Dans le meilleur des mondes, les salaires suivent l’inflation. (J’en doute énormément vu les mentalités et vu la différence entre l’inflation théorique de l’INSEE et celles que l’on vit au quotidien qui est facilement du double)
- Les français peuvent donc continuer à mener leur vie comme avant sans avoir à remanier leur budget ou voir celui-ci déséquilibré par les frais de chauffage, carburant et alimentation.
- L’immobilier reste stable.
- Les taux montent encore un petit peu puis se stabilisent également.
J’essaye volontairement d’être optimiste. Pas de krach, pas de bulle, des salaires qui augmentent.
Quand l’acheteur voudra acquérir un bien il va se trouver confronter à un gros problème tout de même. Son crédit sera beaucoup moins important du fait de la remonté des taux et de la frilosité des banques qui demanderont plus d’apport. Mécaniquement il pourra moins emprunter même si son salaire a augmenté.
- Tout le marché immobilier risquerait d’être décalé en voyant des biens accessibles avant pour une certaine partie de la population qui ne le seront par la suite que par une partie plus aisée.
- Il peut y avoir également une baisse de la demande pour beaucoup d’endroit. Les gens ne seront peut etre pas pret à s’endetter pour les seuls biens "low cost" ou trop petits qui leur seront désormais accessibles.
Ce raisonnement plus terre à terre vous parait il cohérent dans ce climat de remontée des taux ?
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1 #11 23/10/2022 18h19
- lopazz
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Avec la hausse des taux, il est certain que les prix de l’immobilier vont s’ajuster. Etant proche de quelqu’un en recherche active sur un marché très demandé, je peux vous dire que les agents "poussent" très fort et se décarcassent pour placer un bien, ce qui n’était pas le cas au printemps. Lorsqu’il y a hésitation sur un bien, les agents encouragent à faire une offre, alors qu’avant, les marges de négociation étaient très serrées voir inexistantes sur le même marché (cette personne a vendu son bien au printemps, en 15 jours, au prix affiché).
Je constate aussi que les propriétaires immobiliers sont les moutons les plus faciles à tondre pour l’état français, étant donné que peu osent franchir le cap de vendre et de se délocaliser (zone de confort, âge souvent avancé). Tous les motifs sont bons pour taxer, mais l’écologie vient tout de suite en tête : les propriétaires de passoire énergétiques vont devoir casquer d’une façon ou d’une autre. Les artisans profitent du contexte pour se faire des marges élevées, et ils auraient bien tort de se priver.
Quand on ajoute le stress des loyers (plafonnés) impayés et la difficile éviction des mauvais payeurs, la gestion compliquée lorsqu’on ne veut pas déléguer et imprécise quand on délègue, je me demande bien quel est encore l’intérêt de se lancer dans l’immobilier en 2022. L’effet de levier du crédit devient moins intéressant avec 28% d’apport et bientôt 3% de taux hypothécaire contre 6-8% de rentabilité brute. Je ne pense pas que l’immobilier baisse de 50%, mais -25% me parait un ajustement très justifié. Pour le plus grand nombre, il est certainement plus intéressant (et reposant) d’investir aujourd’hui en bourse sur des produits et dans des enveloppes fiscalement optimisés, que de se lancer dans l’immobilier locatif.
A mon petit niveau, je pense que la décision d’avoir liquidé l’essentiel de mon parc immobilier fin 2020 et début 2021 et de réinvestir le produit en bourse mi-2022 aura un impact significativement positif sur la performance de mon patrimoine à long terme, et sur ma tranquillité d’esprit. L’envolée bullesque des prix du m² à Luxembourg, la banalisation du télétravail et le plafonnement des loyers à 3% du capital investi (!) auront eu raison de la part "immobilier locatif" de mon patrimoine.
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1 #12 23/10/2022 19h27
@Lopazz
Je suis en accord avec votre point de vue. Il y a également un effet après Covid. Dans ma région on a vu se vendre tout et n’importe quoi à des prix délirants. Je pense que ces gens des villes argentés qui voulaient s’acheter un reve BFM en s’imaginant vivre dans une bergerie sans eau ni électricité (véridique) vont vite en revenir (conditions de vie, impots foncier, entretien, cout et longueur du voyage).
Je constate aussi que les propriétaires immobiliers sont les moutons les plus faciles à tondre pour l’état français, étant donné que peu osent franchir le cap de vendre et de se délocaliser (zone de confort, âge souvent avancé).
Quelqu’un qui peut se permettre par rapport à son travail de vivre dans des coins reculés a tout à y gagner. S’il paye sa maison 2 fois moins cher cela lui laisse beaucoup plus de latitude dans son budget. En general l’impot foncier est également bien moins cher. Je pense que d’ailleurs cela devrait être une des pistes principales pour être rentier étant donné la part de l’acquisition d’une RP dans le salaire.
Dans la pratique cela peut vite être compliqué si vous avez des soucis de santé car il y a de plus en plus de désert médicaux en France même dans des coins peuplés (pas d’urgence le weekend ou la nuit, pas de spécialistes, plus de place pour un médecin traitant…)
Lopazz a écrit :
les propriétaires de passoire énergétiques vont devoir casquer d’une façon ou d’une autre. Les artisans profitent du contexte pour se faire des marges élevées, et ils auraient bien tort de se priver.
Je suis en désaccord avec votre point de vue. Pourquoi ces propriétaires dont je fais parti devrait casquer et se faire arnaquer par les artisans ?
On paye déjà assez le surplus en énergie pour se chauffer ou le manque de confort (17°C dans la maison en hiver) si on ne veut pas se ruiner. Pourquoi blamer et culpabiliser les gens qui habitent dans ce type de logement ?
J’ai voulu isoler ma maison avec ma primenov en passant par des artisans qui m’ont fait les différents devis.
Même avec des ressources très modestes et les aides (prim renov et CEE) on en a pour
- 13,5k de pompes à chaleur (devis à 19k - 5,5k d’aides)
- 40,5k isolation par l’extérieur (devis à 48k - 7,5k d’aides max car plafonné à 100m² de façade)
- 5,5k Isolation des combles (devis 10k - 4,5k d’aides)
- 2,4k Isolation du sous sol (devis 6k - 3,6k d’aides)
Cela nous fait 62k pour s’isoler et se chauffer en profitant des aides les plus favorables en revenu très modestes (tres faible part de la population). Sinon on serait plus autour de 70k. C’est du grand n’importe quoi. C’est d’ailleurs une aberration car quelqu’un avec des revenus aussi faibles ne pourra jamais se payer ces travaux. C’est d’ailleurs un cercle vicieux car les gens qui ont peu de moyen s’orientent vers des passoires énergétiques moins cheres car elles sont anciennes et avec des travaux.
Ce sont des histoires de lobbys et de spéculation. Il n’y a aucune réelle volonté de faire baisser l’utilisation des énergies. La plupart de ces primes servent à surpayer les lobbys des industriels et des artisans avec nos impôts ou les bénéfices des grosses entreprises avec les CEE.
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1 #13 23/10/2022 20h35
- Rastignac
- Membre (2015)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 165
Petit propriétaire bailleur depuis 2015 (deux 2 pièces en LMNP), j’ai liquidé mon patrimoine immobilier sur Aubervilliers. A mon avis, il existe deux marchés immobiiers en France : les grandes métropoles et le reste. J’ai tendance à rajouter le marché des biens au bord de mer à celui des métropoles, ce sont d’ailleurs les mêmes acheteurs…
Sur la région parisienne, le marché flambe depuis quatre ans, et depuis 3 ans, c’est partout pareil comme à Angers, une petite métropole : " « Notre prix moyen de vente est passé de moins de 2 000 euros le mètre carré à plus de 3 000 euros le mètre carré en un an et demi », " sur Le Monde,
voir Angers : dans l?attente de nouvelles opportunités immobilières
Or, la flambée de l’immobilier a touché tous les biens, même ceux des villages ou des petites villes. C’est ce marché "hors métropole" qui va dérouiller salement, à mon sens. En effet, l’effet covid s’est rajouté à la volonté d’investir en profitant de taux très bas. Seulement, la fête est finie. Les taux ont remonté, les prix sont vraiment hauts, le rendement locatif de plus en plus faible. A cela s’ajoute la hausse de la taxe foncière et surtout les normes qui vont empêcher la location de nombreux biens mal isolés. Nombre de petits bailleurs vont devoir investir énormément, surtout les pigeons qui ont acheté sans rien connaître en 2018, 2019, 2020 et 2021. Les résidences secondaires vont coûter de plus en plus cher (prix de l’énergie, fin du fioul programmée, hausse de la taxe foncière) et je crois qu’après l’effet covid, cet engouement va vite retomber.
Pour le marché de grandes villes (+ jolies maisons au bord de mer), la chute du marché sera, je le crois, beaucoup plus faible. D’abord, les biens adaptés ne sont pas si nombreux et la croissance économique se réalise là. Certes, il faudra mettre le logement aux normes. Cependant pour un bien à 10 000 euros le m2 (Paris) ou 5 000 euros (Lyon, Bordeaux), cela coûte moins cher, en pourcentage de la valeur de l’investissement, que dans une bourgade ou le m2 vaut 1000 à 1500 euros. En clair, la campagne va se faire défoncer par les normes écologiques voulues par les bobos des grandes villes …
En ce qui concerne les foncières, elles possèdent en général des biens aux normes, ou dans un état bien meilleur que les autres. Les emplacements sont de tout premier ordre et dans des grandes villes. Il demeure plusieurs inconnues, comme le télétravail pour les bureaux et l’achat internet pour les commerces. Pour autant, si la dette de la foncière n’est pas trop élevée, je crois que ce sont elles qui tiendront le mieux le choc à venir.
Enfin, la politique de Q. E., soit l’argent facile, a provoqué, a mon sens, un désaquilibre entre les capitaux disponibles et les investissements possibles: il existe beaucoup plus d’argent que d’affaires à tenter. Dans ce cadre, je crois que l’immobilier "métropole" aura toujours un intérêt après un probable retour de bâton, malgré les contraintes décrites plus haut.
Rastignac
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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1 #14 24/10/2022 00h21
- palladium
- Membre (2014)
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Un amendement réinstaurant la déductibilité des intérêts d’emprunt primo-accédants vient d’être rejeté par les députés le 14 octobre dernier.
Moneyvox a écrit :
Dans l’amendement déposé par Renaissance, l’avantage fiscal accordé aurait été octroyé sous la forme d’un crédit d’impôt : la somme déductible venant donc directement en déduction du montant à payer au fisc, et le surplus aurait été remboursé. 30 % des intérêts d’emprunt auraient pu être déduits au cours des 7 premières années de remboursement du crédit.
Des plafonds de déductibilité étaient également prévus. Ainsi, une personne seule aurait pu déduire au maximum 3 750 euros par an, et 7 500 euros pour un couple, auxquels devaient s’ajouter 500 euros de majoration par personne à charge. Pour les personnes en situation de handicap, le plafond était relevé à 7 500 euros pour les célibataires, et 15 000 euros lorsqu’un des deux membres du couple est en situation de handicap.
Impôts : déduire les intérêts de son prêt immobilier, une mesure finalement rejetée - Boursorama
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1 #15 16/11/2022 12h08
- poupoupidouh
- Membre (2019)
- Réputation : 22
Bonjour à tous,
je profite de ce fil et d’une expérience récente : vente d’un appartement (3P, 70m2) dans le 19e arrondissement à Paris
- la vente à pris une grosse année (beaucoup de bien similaires en vente ces derniers mois suite à la crise Covid - "exil parisien" vers des surfaces plus importantes, comme nous)
- prix de vente finalement 10/12% sous les estimations basses des agences il y a un an (et encore il y a 5 ou 6 mois, d’ailleurs). Très très peu de visites dans la fourchette agence (qui était pourtant en ligne avec les différentes données que je pouvait trouver ça et là concernant les dernières transactions dans le coin)
- retour général de l’agence : prix clairement orientés à la baisse dans le quartier
Grégory
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