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2    #1 22/04/2015 14h05

Membre (2014)
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The Economist compare l’évolution des prix dans différents pays du monde et selon différentes échelles (en nominal, en pourcentage, en fonction du revenu moyen, etc.) :
Global house prices: Location, location, location  | The Economist

Mots-clés : prix immobilier europe monde

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#2 22/04/2015 15h34

Membre (2015)
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Merci Sanbouddha,
C’est très instructif. Surtout quand on regarde la courbe de l’Espagne et qu’un propriétaire immobilier espagnol qui a acheté, ou hérité, d’un appartement dans les années 80, pleure en disant qu’il perd de l’argent en le vendant à 20% en dessous du prix qu’il aurait voulu. Il a oublié de voir qu’il est toujours 10x plus cher que le prix qu’il l’a acquis.

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1    #3 22/04/2015 16h01

Membre (2014)
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Oui, d’ailleurs j’ai trouvé ce lien sur un blog espagnol que je lis régulièrement et qui est plutôt pessimiste sur l’évolution des prix de l’immobilier en Espagne.
La evolución del precio de la vivienda en una imagen

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#4 22/04/2015 17h11

Membre (2015)
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Je pense qu’il y a réellement 2 marchés immobiliers en Espagne:
Le marché pour les locaux et le marché du tourisme.
Le premier est à fuir car la démographie est très négative. Les espagnols n’ayant pas d’enfants et les sud américains qui compensaient sont déjà bien partis: la moitié de la baisse du chômage est dû au départ de cette population (150K personnes).
Le marché résidentiel touristique: L’Espagne comme destination vacances n’arrête pas de battre des records de fréquentation.
Les anglais de loin les premiers vacanciers et résidents (10% de la population d’Andalousie par exemple) ont retrouvé énormément de pouvoir d’achat grâce, bien sûr à la baisse des prix de l’immobilier, mais aussi à la re-valorisation de leur monnaie.
Pour moi des marchés immobiliers européens c’est le marché à privilégier car il sera en croissance dans les 10 prochaines années et décoléré du revenu moyen espagnol.

Et ne pensez pas que les deuxièmes pourront occuper les immeubles des premiers: La plupart des retraités candidats à l’expatriation ne rêvent que d’une chose c’est de ne vivre qu’entre eux sad .

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#5 26/04/2015 18h31

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Merci pour le lien.

Après, on se rend bien compte qu’il n’est pas toujours aisé de faire des conclusions.
Par exemple : aux US
- en nominal : les prix sont quasiment revenus à ce qu’ils étaient en 2007
- ramené au revenu moyen : il y a encore énormément de marge comparé à 2007

Cdt

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#6 26/04/2015 18h34

Membre (2014)
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Pour aller plus loin sur l’étude de l’immobilier au niveau mondial, une référence : Global Property Guide

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#7 03/11/2015 11h30

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Jef56 a écrit :

J’ajouterai que les prix des marchés allemand ou suisse par exemple sont beaucoup plus bas que les prix français et pourtant ce sont des pays limitrophes.

L’allemagne me parait certes être moins cher que la France en terme d’immobilier, mais PAS la Suisse. L’immobilier en Suisse est à mon avis clairement PLUS cher qu’en France.

Après tout dépend également de la méthode d’analyse: Est-ce c’est le prix moyen du m2 comparés entre eux ?, avec correction de la devise ou non ?, en comparaison du salaire moyen du pays ? etc …

Parce que pour la Suisse par exemple, ils ont une devise actuellement très forte et des salaires plutôt élevés, même dans cette devise forte (et des prix plutôt élevés aussi). Si un Francais veut acheter en Suisse avec ses Euros et son salaire moyen, il n’est pas aidé actuellement.

Ce genre de comparaison n’est pas évidente.

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#8 03/11/2015 13h25

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Le problème des graphiques c’est que les conclusions qu’on en tire dépendent de la façon dont ils sont fait.

J’ai l’impression que l’échelle utilisée sur le graphique de The Economist est arithmétique et non logarithmique ; du coup les variations récentes sont disproportionnées par rapport aux variations passées. Comment peut-on étudier les cycles immobiliers lorsque les variations passées sont retranscrites avec une amplitude beaucoup plus faible que des variations récentes ?

Sur ce graphique (merci Sanbouddha), on a l’impression qu’il n’y a eu qu’une période de baisse de l’immobilier aux USA depuis 1970. Je n’ai jamais pu vraiment étudier les cycles immobiliers aux USA faute de données satisfaisantes mais ça m’étonnerait qu’il n’y ait qu’une période de baisse depuis 1970, ça fait de sacrès marchés haussiers !

En plus 1970 ça ne remonte pas à très loin, c’est assez récent en fin de compte. Et tout le graphique dépend du niveau de l’immobilier début 1970… sachant qu’un marché pouvait être surévalué et un autre sous évalué ce n’est pas très juste de comparer des marchés de cette façon.

Personnellement je trouve l’étude "prix versus loyer" plus juste, surtout du point de vue d’un investisseur. C’est bien le rendement d’un bien qui permet de mesurer l’attractivité du prix d’un bien, le niveau de son prix. Encore faut-il prendre l’hypothèse que le loyer n’est ni surévalué ni sous évalué car on prend nos décisions sur cette donnée sans savoir comment va évoluer le niveau des loyers. Le loyer est un facteur déterminant lors d’un investissement, pourtant jamais je ne vois d’investisseurs se poser de question sur le niveau de celui-ci. Si il y a des investisseurs immo qui lisent mon message j’aimerai bien qu’ils m’éclairent car je n’ai jamais compris cela. Est-ce qu’on considère les niveaux de loyer comme quelque chose qui ne peut que monter ? Doit-on fermer les yeux sur cette question et ne pas y penser pour pouvoir investir ?

C’est vraiment très compliqué de ce faire une idée du niveau d’un marché cyclique : entre les mauvaises données, leur mauvaise qualité, leur mauvaise retranscription et le fait que les choses sont très différentes au sein d’un même pays. Il y a matière à se tromper avant même de commencer son interprétation.

J’ai de plus en plus l’impression que pour juger un niveau de marché il faut résonner très localement et plutôt en sorte de "scuttlebutt" pour ne pas dire intuition ou ressenti. Par exemple à Miami en 2011 lorsque il est très facile de trouver des placements immobiliers avec du 11%, 12% de rendement alors que les taux d’intérêts sont très bas. Ou dans l’autre sens comme aujourd’hui à Paris lorsque des investisseurs trouvent cela normal que leurs biens immobiliers ne s’autofinancent pas, "c’est une bonne façon d’acheter de la pierre avec de faibles mensualités" disent-ils. Ou encore la Californie aujourd’hui, lorsqu’on entend des histoires d’ingénieurs qui se logent dans des vans sur des parkings ou sur des voiliers dans un port.

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#9 15/05/2016 16h28

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INTJ

Les prix de l’immobilier sont-ils dopés par les investissements "d’amélioration" (Piscines,murets,chauffages etc) pour calculer la rentabilité moyenne de l’immo réel à LT ne faut-il pas déduire ces investissements "d’amélioration" du prix des biens ?

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