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#1251 07/02/2017 20h02

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En passant le fait que la remise en cause du système de sondage se base sur l’efficacité des sondages à prédire qui bat qui, en passant le fait qu’en sport aussi en peut retrouver des situations où untel aurait battu untel SI il était arrivé en final, ….
Pour une approche se voulant scientifique, c’est assez mal fait ; pendant la septième minute, quand il veut démontrer que le "vote participatif" n’est pas un système parfait, il met en avant trois classements possibles sur six. Son explication du "paradoxe d’arrow" est tout a fait bancale aussi, puisqu’elle nécessite que les électeurs sachent que leur candidat passera de toute façon au second tour même sans leur vote.
Lors de son explication du "jugement majoritaire", il ne met pas du tout en avant la dérive possible où on mettrait "excellent" à son favori et "à rejeter" pour tous les autres, ce qui revient au même que ce qu’il critique avec le système des notes 20/20 au favori et 0/20 aux autres.

En gros, une vidéo pour dire qu’il n’y a pas de système parfait.

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#1252 07/02/2017 20h10

Exclu définitivement
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Vibe a écrit :

Paradoxalement, la meilleure solution pour moi serait une cohabitation. Par exemple Fillon président / Macron premier ministre, ça pourrait vraiment être intéressant. D’autant plus si le parti majoritaire n’a pas la majorité absolue.

Je pense que cela sera l’inverse macron president un type de droite premier ministre.

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#1253 07/02/2017 21h38

Exclu définitivement
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qdedroit a écrit :

Le fait majoritaire a été renforcé par la réforme constitutionnelle ramenant depuis 2002 le mandat présidentiel à une durée de cinq ans, le calquant sur la durée de mandat de l’Assemblée Nationale. Cela au final ne fait que refléter ce qui existait auparavant en cas de différence de couleur politique (dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président élu - Mitterrand en 1981 et 1988 - Chirac doit toujours regretter de ne pas l’avoir fait en 1995).

Du coup, en France, l’Assemblée Nationale élue "colle" avec le Président nouvellement élu.

Vos affirmations recèlent à tout le moins quelques omissions et approximations :

- lorsque Chirac a été élu en 1995, la droite disposait d’une majorité pléthorique à l’assemblée, pourquoi aurait-t-il dû la dissoudre ?

- ce n’est pas la réduction du mandat présidentiel à 5 ans qui a renforcé le fait majoritaire, mais l’inversion du calendrier des scrutins mise en oeuvre d’un commun accord par Chirac et Jospin en 2002 : initialement prévues en mars, ces élections ont été retardées à juin après le scrutin présidentiel. Depuis cette date, de mandature en mandature, elles tombent systématiquement en juin, environ 6 semaines après le second tour des présidentielles. Du coup, ces élections pourtant importantes sont "escamotées" avec une campagne trop brève et une participation moindre. Ce scrutin n’en est pas moins crucial : le président élu ne peut mettre en oeuvre son programme sans majorité et la politique menée sera différente selon qu’un seul parti ou bien une coalition est en mesure de former une majorité. Si Hollande avait eu besoin des 10 députés communistes et des 30 écolos pour obtenir la majorité absolue, sa politique économique et sociale eût été bien différente…..et il aurait été en mesure de se représenter !

- vous avez quand même raison sur un point : l’assemblée "colle" avec le président élu, mais rien ne garantit que cela "collera" toujours. Déjà en 1988, Mitterrand pourtant plébiscité face à Chirac avait dû se satisfaire d’une majorité relative du PS. En 2007, la prestation catastrophique de Borloo face à Fabius au soir du 1er tour avait provoqué 8 jours plus tard un regain inespéré du PS laissant Sarko avec une majorité bien maigrichonne. Dans l’hypothèse quand même vraisemblable où le président est élu par défaut face à la Le Pen, il aura les plus grandes peines à obtenir une majorité homogène surtout s’il promet  "du sang, de la sueur et des larmes". Je ricane d’avance en imaginant le président "gaulliste et chrétien" devoir reconduire Cazeneuve à la tête du Gouvernement après les législatives !

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#1254 07/02/2017 21h58

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Personnellement je pense qu’il n’y aura pas de majorité à l’assemblée.


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1    #1255 07/02/2017 23h00

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Bonsoir,
difficile de dire ce qu’il va se passer….c’est long 3 mois, cela fait beaucoup d’éditions du Canard à digérer, et il n’y aura pas que FF qui va se faire "canarder".

Ceci étant, je pense qu’en fonction du président élu, il peut y avoir majorité parlementaire dans 2 cas:
- Fillon (cela signifierait qu’il s’est refait une virginité électorale, je ne vois pas bien comment à ce stade mais qui sait?)
- Macron (s’il est élu alors cela signifiera qu’une vague est en cours. Dans ce cas l’assemblée devrait ou du moins pourrait être présidentielle)

Dans les autres cas, ce sera cohabitation: Hamon car il hérite de 5 ans de Hollandisme qui a pas mal démonétisé le PS…et Mélenchon/Marine ne me paraissent pas en mesure d’attirer autre chose qu’un vote protestataire: leur élection serait une surprise, une majorité d’électeurs aurait la gueule de bois le lendemain et ne confirmerait pas aux législatives.

Les amis, les paris sont ouverts - peut-être que je marrerai un bon coup en relisant cela après l’élection smile

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#1256 08/02/2017 01h42

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Eric88450 a écrit :

peut-être que je marrerai un bon coup en relisant cela après l’élection smile

Belle conclusion ! Ce message peut tout à fait s’adresser à tous ceux qui ont participé ici !


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#1257 08/02/2017 01h43

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stokes a écrit :

Vos affirmations recèlent à tout le moins quelques omissions et approximations :

J’en discute avec plaisir.

stokes a écrit :

- lorsque Chirac a été élu en 1995, la droite disposait d’une majorité pléthorique à l’assemblée, pourquoi aurait-t-il dû la dissoudre ?

Majorité pléthorique, certes, mais qui ne lui était pas acquise. Nombreux étaient les parlementaires qui avaient par ailleurs fait campagne pour Balladur.

Ayant pratiqué la Vème République toute sa vie politique, il en a oublié le fonctionnement et n’a surtout pas voulu prendre de risque.

Par ailleurs, le "pourquoi" pouvait se justifier par le programme de réformes qu’il souhaitait mettre en oeuvre. Obtenir une majorité de droite, peut-être plus faible, mais qui l’aurait soutenu pendant cinq années lui aurait probablement permis de mener à termes certaines réformes.

Au final, cette majorité ne l’a pas soutenue et l’a mené à la dissolution de 1997. Dissolution qui va à l’encontre de l’esprit de la Vème : la dissolution de la Vème République est là pour permettre au Président d’obtenir une majorité en cas de désaccord avec l’Assemblée (c’est le sens de toutes les dissolutions : 1962 (censure du gouvernement Pompidou) et des dissolutions de Mitterrand - celle de 1968 s’explique par les événements de mai et la volonté de demander au peuple de trancher). La dissolution voulue par Chirac était une dissolution à l’anglaise : j’ai plus de chance de gagner maintenant que dans un an. Ne collant pas avec le fonctionnement des institutions, il s’est tiré une balle dans le pied.

stokes a écrit :

- ce n’est pas la réduction du mandat présidentiel à 5 ans qui a renforcé le fait majoritaire, mais l’inversion du calendrier des scrutins mise en oeuvre d’un commun accord par Chirac et Jospin en 2002 […]

Vous avez effectivement raison sur ce point. Néanmoins, cette inversion était "logique". Peut-on imaginer une situation où (i) une Assemblée est élue avec une sensibilité de droite puis (ii) un Président de gauche est élu. Ce Président va nécessairement dissoudre afin d’obtenir la majorité requise.

De fait, la modification en 2001 de la loi organique s’imposait comme la seule solution logique.

Par ailleurs, l’apparition de ce fait majoritaire, entraînant de fait la présidentialisation du régime de la Vè, était la raison pour laquelle les communistes se sont opposés au référendum de 2002.

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#1258 10/02/2017 17h28

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francoisolivier a écrit :

Je pense que cela sera l’inverse macron président un type de droite premier ministre.

Quoiqu’il en soit, on aura, probablement, une majorité "réformiste", même dans l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen ou même de Benoît Hamon. C’est vraiment les législatives qui vont être intéressantes, avec peut-être une dissociation inédite avec l’élection présidentielle.

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#1259 10/02/2017 17h52

Exclu définitivement
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Voici un article d’Oddo securities paru ce jour à propose de "l’effet Le Pen" sur le spread de taux :

Hugues de Montvalon a écrit :

En ce début d’année, le constat est simple. Du côté de la macro et de la micro-économie, cela va plutôt bien. Des deux côtés de l’Atlantique, les indicateurs sont dans le vert.  Les créations d’emplois aux États-Unis ont accéléré en janvier (+227.000) tandis que du côté européen, les enquêtes de conjoncture restent bien orientées. En Chine, et c’est une bonne surprise, le cycle industriel reste porteur ; de surcroît, les derniers chiffres du commerce extérieur sont encourageants avec des exportations qui ont progressé plus que prévu. Au niveau des entreprises, la saison des publications bat son plein ; dans l’ensemble, les chiffres sont plutôt positifs et les analystes révisent en hausse leurs prévisions de bénéfices pour l’exercice 2017.

C’EST DU CÔTÉ POLITIQUE QUE SE SITUENT LES INTERROGATIONS

Nous avons déjà largement parlé dans cette chronique du Président Trump pour ne pas nous y attarder davantage. Compte tenu du caractère éruptif et émotionnel du locataire de la Maison-Blanche, nous serons sans doute amenés à en parler de nouveau. Mais pour l’instant, c’est l’Europe et la France particulièrement, qui fait l’actualité. Pendant toute l’année 2016 et jusqu’à une date récente, on se disait que le vainqueur de la primaire de la droite et du centre serait le prochain Président de la République. Après les déboires de Fillon, la donne a changé. Comme l’indique Bruno Cavalier, chef économiste de Oddo Securities, « Il y a aujourd’hui trois candidats pouvant sérieusement prétendre accéder au 2ème tour de l’élection présidentielle (Fillon, le Pen et Macron), mais (…) désormais, on ne doit pas exclure que la gauche puisse y aspirer aussi ». Ce dernier point est important. Si F. Fillon n’arrive pas à rétablir sa cote de confiance dans les quatre prochaines semaines, sa candidature sera en fâcheuse posture. C’est en tout cas l’analyse d’Alain Duhamel, vieux routier de l’élection présidentielle française. Dans cette hypothèse, au vu de l’instabilité de la situation politique, toutes les combinaisons sont envisageables.

À CE STADE, IL EST INTÉRESSANT DE SE REMÉMORER LES CONDITIONS DANS LESQUELLES SALVATORE ALLENDE, EST DEVENU PRÉSIDENT DU CHILI, LORS DE L’ÉLECTION DE 1970

Allende n’est pas un inconnu, c’est un vieux routier de la politique chilienne, qui se présente pour la 4ème fois à l’élection présidentielle. Au départ, personne ne mise sur lui. Le candidat conservateur, Jorge Alessandri, un ancien président qui avait déjà gagné face à Allende,  est considéré comme le grand favori. Il l’est à tel point que les États-Unis jugent inutile de soutenir financièrement sa campagne. Mais, patatras, Alessandri mène une campagne calamiteuse. Vieux, atteint de la maladie de Parkinson, son directeur de campagne lui évite les meetings pour ne pas montrer un candidat affaibli par l’âge. Les électeurs se détournent de sa candidature et ne votent pas non plus pour le candidat social-démocrate, Radomiro Tomic, qui fait une campagne à la gauche du parti. Résultat : Allende arrive en tête des suffrages avec 36,6% des voix, devant Allessandri (35,3%) et Tomic (28,1%).

La France de 2017 n’est pas le Chili de 1970 et il ne faut pas pousser trop en avant la comparaison. L’élection chilienne est là pour nous rappeler que dans une campagne, tout peut arriver, et que les scénarios jugés les plus improbables peuvent se matérialiser. Le Chili était – à l’aune de l’Amérique Latine – un pays sans problèmes avec une tradition démocratique solidement établi. Lors de l’élection de 1970, le président sortant, le social-démocrate Edouardo Frei, jouissait d’une cote de popularité élevée et aurait sans doute été réélu sans problèmes si la constitution le lui avait autorisé.

Au moment où nous parlons, le scénario central reste celui décrit B. Cavalier où Macro, Fillon, Le Pen se disputent l’accès au second tour, avec dans tous les cas de figure une défaite sévère de Marine Le Pen au second tour. Mais les scénarios alternatifs émergent. Et comme le suggère B. Cavalier, personne ne peut affirmer que Benoît Hamon ou Marine Le Pen a 100% de chances d’être battu à la présidentielle. C’est pourquoi, on a pu voir récemment le différentiel de rendement entre l’emprunt d’Etat allemand et l’emprunt d’Etat français s’écarter significativement. Il était de 20 points de base au début de l’année 2017 ; il est monté jusqu’à près de 80 points de base, pour revenir à 65 points de base. Ce différentiel reflète les inquiétudes des investisseurs sur les résultats de l’élection présidentielle française.

Différentiel de rendement OAT - Bund 10 ans

Source : Bloomberg

RAPPELONS QUELQUES DONNÉES

L’encours des obligations (maturité de 1 à 30 ans) de l’Etat français est de 1600 milliards d’euros. Sur ces 1600 milliards, 600 milliards sont assujettis à une clause d’action collective (CAC). C’est-à-dire que l’Etat français ne peut changer la dénomination des emprunts, concrètement les convertir d’euros en francs, en supposant qu’on revienne au franc, sans l’assentiment d’une super-majorité des créanciers. Les CAC se sont généralisées dans les émissions souveraines à partir de 2013. L’idée était d’empêcher qu’une petite minorité de créanciers ne fasse échouer toute tentative de transaction, cela afin d’éviter les déboires qu’avait connus l’Argentine dans ses négociations avec ses créanciers vautours. Pour revenir à la dette française, 1000 milliards d’encours ne sont pas soumis aux CAC et peuvent être en théorie libellés en francs, si l’Etat français le décide.

Mille milliards, ce n’est pas rien, c’est cinq fois le montant sur lequel la Grèce a fait défaut (deux cents md€). Imaginons une seconde qu’un candidat ayant inscrit la mesure de libeller la dette en francs dans son programme soit élu Président(e) de la République. Avant même qu’il ne soit en position de prendre quelque décision que ce soit, les capitaux auraient déserté la France, les investisseurs vendu allègrement toutes leurs positions en OAT et aussi toute espèce d’obligation française (pourquoi prendre des risques inutiles ?). Résultat immédiat : le différentiel de taux entre la France et l’Allemagne grimperait au plafond et surtout la France ne pourrait plus se financer sur les marchés de capitaux. Qu’à cela ne tienne, il suffit de nationaliser les banques, d’instaurer un contrôle des changes et d’ordonner à la Banque de France de financier l’économie. Pourquoi pas ? Néanmoins, on voit mal comment instaurer ce genre de mesures sans plonger l’économie française dans le chaos et mettre le système financier européen par terre. En effet, si la France quitte l’euro et fait défaut sur sa dette, nul doute que la contagion gagnera les pays de la périphérie européenne et qu’on se retrouvera aux heures les plus sombres de la crise de l’euro de 2011-2012. Mais cette fois-ci la BCE n’aura plus les moyens politiques et financiers d’intervenir.

L’apocalypse que nous décrivons a pour l’instant peu de chances de se produire, mais pas zéro chance non plus. Plus les scénarios extrêmes gagnent en épaisseur, plus les marchés seront volatils, notamment les marchés obligataires via le différentiel de taux France – Allemagne. C’est une composante avec laquelle il faudra apprendre à vivre. Nul doute que l’hypothèque politique pèse sur les indices actions européens et les freine dans leur ascension.

Hugues de Montvalon
Responsable de la Recherche
Rédigé le 10 février 2017
Les avis et opinions que Oddo Banque Privée est susceptible d’émettre notamment sur les marchés et/ou les instruments financiers ne peuvent engager sa responsabilité. Ces informations sont données à titre purement indicatif et ne sauraient, en aucun cas, constituer une incitation à investir ou à conclure tel ou tel type de transaction.

Je livre cet article, mais je n’en suis pas moins consterné par le parallèle que l’auteur croit pouvoir établir entre, d’une part, le Dr Salvador Allende, l’un des plus grands dirigeants progressistes que l’Amérique latine ait connus, d’autre part, la Le Pen, dont la famille politique puise ses racines dans les déportations du régime de Vichy et les bombes de l’OAS. Cet article a au moins un mérite : il montre que les classes possédantes commencent à avoir la trouille en constatant que le candidat LR est complètement cramé et qu’une victoire d’un candidat de gauche n’a rien d’impossible.

Message édité par l’équipe de modération (12/02/2017 20h01) :
  source (et article un peu plus complet) : http://newsbanqueprivee.oddo.fr/#UpdateArticle/1590

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#1260 10/02/2017 18h19

Exclu définitivement
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La situation de la France fait peur à l’étranger :

Une extrême droite forte, Hamon qui est plus un communiste light, un candidat de droite quasi mort et un OVNI centriste.

Pour les étrangers, Le pen, melanchon peuvent arriver au pouvoir. Pour les francais c’est quasi impossible car la droite votera Macron plutot que melanchon, la gauche votera Fillon plutot que lepen.

Edit : sans parler que pour les étrangers, on est infoutu de se reformer, de ne pas avoir un déficit chronique. Je pense que les prestations d’Hollande, de son ex et de ayrault comme ministre des affaires etrangeres n’aident pas aussi.

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#1261 10/02/2017 18h28

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Cette peur est exagérée, et tant mieux, c’est une opportunité : il s’agit d’une très bonne période pour investir sur les valeurs françaises !

D’autant plus que Fillon est loin d’être cramé : s’il n’est pas mis en examen il a toutes les chances de gagner. La campagne va nous réserver encore bien des surprises, c’est passionnant !

Edit : j’ai retrouvé un propos d’Hubert Védrine de 2015 concernant la possibilité d’une absence de majorité du futur Président :

Hubert Védrine a écrit :

Quel débouché politique pour cette démarche? «Ni une union nationale, ni une coalition à l’allemande, ni une cohabitation à la Française où l’affrontement droite gauche se retrouve entre l’Elysée et Matignon», concède Védrine. «Cette coalition de la réforme ne peut avoir une utilité que dans une configuration historique particulière: le cas où le Président élu en 2017 aurait une majorité incertaine…»

Comment Védrine fabrique du consensus au centre pour 2017 - Libération

Ce serait une opportunité inouïe de faire des réformes ! Et encore une fois, une grosse opportunité d’investissement sur la France actuellement.

Dernière modification par Vibe (10/02/2017 19h11)

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#1262 10/02/2017 21h04

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Iqce a écrit :

- la "DDE" n’existe plus ainsi que la plupart de l’ancien réseau routier national basculé aux Conseils départementaux mais comme on a toujours besoin d’un bouc émissaire, il ne vous aura pas échappé que la 1ére chaîne nationale de TV continue d’attaquer régulièrement ce service et l’Etat ; je trouve cela édifiant à bien des points de vues, bravos les infos.

- Les services de substitution ont commencé dés cette année à tester…D’arrêter de saler sur des plages horaires les moins trafiquées (ex : 23h00 - 5h00 ; les cars scolaires ne passent pas dans ces horaires). Demander à vos conseillers départementaux de vous communiquer les Plans d’Exploitation de la Viabilité Hivernale 2016/2017 pour vérifier mes propos (-> pas vrai partout, mais…).

Je suis désolé mais le réseau national est encore géré par l’Etat, plus précisément la DIR
il est donc bien normal de critiquer la DIR lorsque l’entretien du réseau routier national est défaillant

En ce qui concerne le salage, c’est justement sur les périodes avec le moins de trafic le plus faible que les équipes peuvent intervenir pour être efficaces. Ce que tout le monde redoute dans les services techniques, c’est de la neige qui tombe à 7h du matin quand tout le monde va au travail.
Il faut pouvoir deneiger quand il n’y a pas de circulation pour ne pas être gêné et avoir le temps de faire face.
L’idéal pour le salage est de le fait immédiatement avant la première neige, mais les conditions de circulation mènent parfois à le faire quelques heures avant.

Aux dernières nouvelles, le sel reste le plus efficace pour la viabilité hivernale.
La pouzzolane est utilisée en station , et le sucre dans certains autres pays. Mais le coût mes amis…

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#1263 11/02/2017 01h16

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Vibe a écrit :

Quoiqu’il en soit, on aura, probablement, une majorité "réformiste", même dans l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen ou même de Benoît Hamon. C’est vraiment les législatives qui vont être intéressantes, avec peut-être une dissociation inédite avec l’élection présidentielle.

N’oubliez pas que si elle est élue, Marine Lepen intégrera la proportionnelle au parlement, qui aura pour conséquence l’arrivé d’élus du front nationnal après les élections législatives.

Cela changerait l’équilibre majoritaire au parlement qu’on a connu jusqu’à aujourd’hui.

Vibe a écrit :

Cette peur est exagérée, et tant mieux, c’est une opportunité : il s’agit d’une très bonne période pour investir sur les valeurs françaises !

C’est ce que je me dit aussi, mais à mon avis il est encore trop tôt pour investir. Si on est sûr que Marine Lepen arrivera au deuxième tour il vaut mieux attendre ce moment pour investir, car en tant que français on sait tous qu’un front républicain se formera contre le front national quel que soit le candidat en face.

Et même si le FN passe, il y aura peut-être un stress au début mais au final un politique reste un politique, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. On en a eu la preuve récemment avec Trump.


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#1264 11/02/2017 02h53

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Marine Le Pen n’aurait pas le temps de réformer la constitution, puisque ça ne pourrait se faire que par référendum, qui ne pourrait se tenir dans les délais. Elle pourra ensuite le proposer, mais devra attendre un an pour dissoudre l’assemblée.

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1    #1265 11/02/2017 12h57

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Moi ce qui me choque actuellement c’est la diatribe anti média de la plupart des candidats. Copier Trump ne m’apparait pas comme une bonne chose de ce point de vue là.

Quand je vois des journalistes se faire molester, des militants comparer le traitement de l’affaire Fillon au génocide d’Auschwitz, les réseaux sociaux regorger de journalopes, merdia et autres jeux de mots douteux, je me dis que la liberté de la presse est en danger (que personne n’oblige à lire par ailleurs).

Au lieu de stigmatiser la presse, les différents intervenants, tous accrocs aux caméras et micros comble de la situation, devraient peut être balayer devant leurs portes et se remettre en cause.


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#1266 11/02/2017 13h15

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Pas de quoi être choqué mais s’il faut l’être alors c’est l’état de la presse qui devrait faire cet effet, pas ce qu’on en dit. Aucune indépendance d’aucun média, un mélange monde de la finance / grands médias et une consanguinité avec les politiques. Il y a de quoi s’alarmer.
Quand le Canard (rare média indépendant) fait des révélations, il est obligé de cogner fort pour se faire entendre quitte à en rajouter un peu. Je pense que plus aucun média n’est objectif, c’est une course effrénée au sensationalisme.
Je note que grâce à François Fillon (car sa femme était-elle seulement au courant qu’il l’embauchait?), il n’y a plus de guerre en Syrie ni problèmes à Alep ou je ne sais où.


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1    #1267 11/02/2017 13h59

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Surin a écrit :

Pas de quoi être choqué mais s’il faut l’être alors c’est l’état de la presse qui devrait faire cet effet, pas ce qu’on en dit. Aucune indépendance d’aucun média, un mélange monde de la finance / grands médias et une consanguinité avec les politiques. Il y a de quoi s’alarmer.
Quand le Canard (rare média indépendant) fait des révélations, il est obligé de cogner fort pour se faire entendre quitte à en rajouter un peu. Je pense que plus aucun média n’est objectif, c’est une course effrénée au sensationalisme.

Pour vous rendre compte de "l’objectivité" des médias, vous pouvez consulter à un instant H de la journée, la une des Les Echos, Le Figaro, Le Monde et France 24.

Pour ne pas politiser la file je ne donnerai pas les "conclusions", mais le parti pris pour l’un ou l’autre des candidats saute tellement aux yeux que cela frise le grotesque. Et contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, ce n’est pas Le Figaro qui est le pire, loin de là.

France 24 a d’une manière général le ton le plus neutre et gagne franchement à être connu.

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#1268 11/02/2017 14h09

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Je ne sais pas à quel candidat vous faites allusion. J’ai pris en exemple le Canard car c’est d’actualité. J’ai hésité à mettre "?" après indépendant. Par rapport au financement. Sur la ligne politique, ok, mauvais exemple.
France 24 je les regarde à l’occasion en anglais. Ils n’ont d’yeux que pour le terrorisme comme sur France Télévision. Si l’actualité c’est le terrorisme je préfère ne pas la regarder.


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1    #1269 11/02/2017 14h49

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InvestisseurHeureux a écrit :

Pour vous rendre compte de "l’objectivité" des médias, vous pouvez consulter à un instant H de la journée, la une des Les Echos, Le Figaro, Le Monde et France 24.

Pour ne pas politiser la file je ne donnerai pas les "conclusions", mais le parti pris pour l’un ou l’autre des candidats saute tellement aux yeux que cela frise le grotesque. Et contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, ce n’est pas Le Figaro qui est le pire, loin de là.

France 24 a d’une manière général le ton le plus neutre et gagne franchement à être connu.

Sourire : vous n’avez pas tort….dès que l’on touche aux vaches sacrées que sont l’euro, l’Europe, la construction européenne, Le Monde est prêt à dresser des bûchers !

Le Canard a bien des qualités mais il trouble la paresse du rentier : depuis 3 semaines, je prends garde à me lever tôt le mercredi car les kiosques sont dans mon quartier en rupture de stock dès 10 heures !

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4    #1270 11/02/2017 15h17

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simouss a écrit :

Moi ce qui me choque actuellement c’est la diatribe anti média de la plupart des candidats. Copier Trump ne m’apparait pas comme une bonne chose de ce point de vue là.

Quand je vois des journalistes se faire molester, des militants comparer le traitement de l’affaire Fillon au génocide d’Auschwitz, les réseaux sociaux regorger de journalopes, merdia et autres jeux de mots douteux, je me dis que la liberté de la presse est en danger (que personne n’oblige à lire par ailleurs).

Au lieu de stigmatiser la presse, les différents intervenants, tous accrocs aux caméras et micros comble de la situation, devraient peut être balayer devant leurs portes et se remettre en cause.

Je trouve cela, au contraire, fort réjouissant.

Que les médias "traditionnels", s’en prennent plein la g.. me remplit de joie. Cela fait des années qu’ils font du fait divers et du copier coller de dépêche AFP,en rajoutant des fotes d’ortaugraf, qu’ils se goinfrent de subventions publiques plutôt que de chercher à faire leur job et à être respecté pour leur travail et lu par les lecteurs.

C’est un retour de bâton bien mérité. Les journaux et chaînes de télé sont pleines d’idéologues et de propagandistes, affiliés aux politiques, aux ordres des puissants.

Que le bon peuple ouvre enfin les yeux et s’informe ailleurs est une excellente chose.

Quand on voit Macron qui fait l’objet d’une propagande sans précédent (8000 articles en deux ans environ) grâce à ses puissants soutiens et Bayrou dire que Fillon est soumis aux puissances de l’argent, j’espère bien que nos concitoyens vont avoir du sens critique envers qui tend un micro à qui.

Je ne vois d’ailleurs absolument pas en quoi les médias traditionnels font usage de leur "liberté de presse". Ils font de l’idéologie, du fait divers et musèlent untel pour mettre en avant untel. Si la liberté de la presse c’est les médias français actuels, alors je regarderai la liberté de presse mourir sans aucun regret. Et c’est un libéral qui vous dit ça.

EDIT : ça me turlupinait le chiffre d’article sur macron alors j’ai vérifié.
En fait, les 8000 articles ne sont que pour l’obs, libération, le monde et l’express, entre janvier 2015 et janvier 2017

L’obs et le monde => pierre bergé
Libération et l’express => drahi

Dernière modification par Igorgonzola (11/02/2017 17h02)

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#1271 11/02/2017 20h08

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Entièrement d’accord, cette dissymétrie de traitement entre le candidat LR et celui d’En marche est vraiment choquante !

Si je devais faire un pronostic je verrais tout de même Fillon gagnant, son socle de voix est plus solide (75 % contre 50 % contre Macron, je cite les chiffres de mémoire). En d’autres termes, Fillon ne peut plus guère baisser, alors que Macron est à son maximum. Lorsque son programme sera dévoilé en détail il y aura forcément des déçus, et là son score baissera.

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#1272 11/02/2017 20h27

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Bah, du point de vue du MEDEF et des gros possédants, "En marche" et "LR" c’est bonnet blanc et blanc bonnet pour reprendre l’expression du regretté Jacques Duclos. Seuls les "cathos réacs" parviennent à trouver une différence là où il n’y en a guère.

Sauf surprise, l’affaire est à peu près pliée : celui de Macron ou Fillon qui se classera 2ème derrière la Le Pen est à peu près certain de l’emporter même si quelques opérateurs étrangers jouent à se faire peur avec le fameux "effet Le Pen" sur le spread de taux. S’ils prenaient le temps de réfléchir un peu, ils se rendraient compte que l’accroissement du spread a quand même d’autres facteurs explicatifs.

Le seul écueil qui pourrait contrarier ce scénario MEDEF-compatible serait un retrait de Mélenchon ou Hamon avant le 1er tour, mais je n’ai pas le sentiment que l’on en prenne le chemin pour l’instant.

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#1273 11/02/2017 20h49

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En terme de politique étrangère il y a quand même des différences, en particulier sur l’Europe. Concernant le reste, Macron est resté flou.

En tous cas, l’un et l’autre sont réformateurs et c’est une bonne nouvelle. Encore une fois, je suis très confiant sur la reprise économique du pays, la France a un énorme potentiel !

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#1274 11/02/2017 22h13

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C’est quoi déjà le tracker pour shorter la dette FR ? (je ne vois pas comment dans le futur le marché obligataire ne pourrait pas imploser). On est exactement comme en 2007. Avez vous vu le film the big short ?

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1    #1275 12/02/2017 14h55

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simouss a écrit :

Au lieu de stigmatiser la presse, les différents intervenants, tous accrocs aux caméras et micros comble de la situation, devraient peut être balayer devant leurs portes et se remettre en cause.

Ce qui est encore plus choquant, c’est qu’une certaine presse (avec un petit "p"), qui devrait être la première à défendre la liberté d’expression, joue à présent les inquisiteurs en mettant tout ce qui ne rallie pas son opinion à l’index.

Aussi le funeste Décodex du Monde a-t-il décidé de classer, selon son bon vouloir, les sites d’information suivant 4 niveaux de crédibilité (vert, jaune, orange et rouge). Exemple de site vert (crédible !) : Buzzfeed (oui, vous avez bien lu). Exemple de site rouge (c’est à dire, rappelons le, un site aussi peu crédible que les pages complotistes pronant l’existence des reptiliens et autres foutaises) : les-crises.fr d’Olivier Berruyer ! Alors que s’il y a quelqu’un de rigoureux, méticuleux, psychorigide (une qualité dans son cas), prompt à démonter tous les complots (cf. ses billets sur le 11 septembre), c’est bien lui !

Explications :
- un des "journalistes" inquisiteurs du Décodex est un ancien employé de Buzzfeed
- Olivier Berruyer est un euroseptique convaincu, bref, quelqu’un à mettre au bucher pour le Monde.

Nous vivons une époque inquiétante.

Fin de la parenthèse.

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