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Prêt à la consommation pour apport pour un prêt immobilier ?

Prêt immobilier : stratégies d'apport et gestion du risque

Cette discussion porte sur la stratégie d'un membre, Elpintor01, souhaitant acquérir une résidence principale. Face à un apport personnel insuffisant (20 000€ sur 35 000€ requis), il envisage de contracter un prêt à la consommation pour combler le manque, dissimulant cette opération à sa banque principale. Les participants débattent des implications de cette stratégie, soulignant les risques liés à la gestion du risque et à la transparence envers les institutions financières.

Plusieurs membres expriment des réserves quant à la faisabilité et à l'éthique de la démarche d'Elpintor01. Ils mettent en avant le risque de refus du prêt immobilier en cas de découverte de la manœuvre, ainsi que les conséquences potentielles, comme l'exigibilité immédiate du prêt et la saisie du bien. L'argument principal des opposants repose sur le principe de transparence et de la bonne foi dans les relations avec les établissements bancaires. D'autres suggèrent des alternatives, comme l'augmentation de l'épargne, la négociation d'un apport moins important auprès de la banque ou la recherche d'un autre établissement plus conciliant.

Le débat soulève la question de la diversification des sources de financement et de la capacité d'emprunt. Des participants soulignent l'importance de maintenir une épargne de précaution face à des imprévus. Un membre, doubletrouble, propose des solutions pour minimiser le risque, tout en conseillant d'explorer des alternatives comme un investissement locatif avant l'achat de la résidence principale. La discussion met en lumière les différentes approches de la gestion du risque, allant d'une stratégie prudente à une plus audacieuse.

Malgré les avertissements sur les risques juridiques et financiers, Elpintor01 maintient initialement son intention. Cependant, face aux nombreuses mises en garde, il envisage de reporter son projet et d'accroître son épargne. La discussion illustre les différents points de vue sur la prise de risque et l'importance d'une évaluation approfondie des options avant de prendre une décision financière majeure.

Finalement, la discussion met en évidence l'importance d'une planification financière prudente et d'une évaluation réaliste des risques liés à l'investissement immobilier. Elle souligne également la nécessité d'une communication transparente avec les institutions financières pour éviter des complications légales et financières.


#26 11/09/2022 09h10

Membre (2019)
Réputation :   31  

Bonjour,

Je partage un petit retour d’expérience en lien avec la question de ce fil (mais sans lien direct avec son auteur original).

Il y a environ un an j’ai acheté un bien immobilier avec un apport significatif et exactement 35% d’endettement. Juste après cet achat, j’ai eu recours au crédit conso à deux reprises (avec Boursorama) pour financer l’achat de plusieurs meubles, d’un emplacement de parking dans la résidence, et même un peu par convenance personnelle pour m’aider à reconstituer mon épargne de précaution (à l’époque les taux de crédit conso Boursorama étaient inférieurs au taux du livret A !)

Ces crédits supplémentaires m’ont été octroyés avec une déconcertante facilité (en ligne, en quelques clics). Cela m’avait surpris à l’époque, car je n’avais pas réussi à emprunter au-delà de 35% pour mon crédit immobilier ; tandis que ces crédits conso sur 4 ans ont clairement fait exploser mon taux d’endettement.

En conclusion : utiliser le crédit conso directement comme apport peut sembler risqué, en revanche l’utiliser pour financer des travaux ou d’autres achats que vous n’avez pas pu emprunter via le crédit immo a été faisable pour moi.

Comme d’habitude, avec ce genre de magouilles mieux vaut être serein avec le risque que les crédits conso puissent ne pas être octroyés - et prévoir d’être capable de s’en passer. C’était mon cas, et je précise que nos revenus et notre historique d’épargne nous permettait d’envisager sereinement ce taux supérieur à 35%.

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