Je pense qu’il faut scinder deux problématiques :
1) transformer un "réduit" en "logement". Ca nécessite une modification du règlement et/ou de l’EDD, mais aussi comme le souligne Iqce des travaux sur les parties communes, donc il faut le travail d’un géomètre puis le vote de l’AG. Je suppose que c’est même un premier vote pour accepter le principe, puis on fait travailler le géomètre, puis on vote à nouveau pour valider le réglement ou l’EDD modifié.
2) louer ce logement en location saisonnière.
Idéalement, pour obtenir le 1), vous demandez le 1) mais vous ne parlez pas du tout du 2). Vous dites un truc du genre "je voudrais loger gratuitement ma fille/nièce/cousine le temps de ses études. Or, c’est un grande fille qui a besoin d’indépendance, donc je ne peux pas la loger chez moi. C’est pourquoi je vous demander l’autorisation de transformer ce réduit en logement".
Une fois le logement créé, pour passer au 2), vous ne demandez pas l’autorisation : vous louez en saisonnier et c’est tout. Néanmoins, vous répandez l’explication suivante à qui veut l’entendre "malheureusement et à ma très grande surprise, ma fille/nièce/cousine a choisi une filière d’études qui n’existe pas dans notre ville ! J’ai donc rénové entièrement ce logement à fonds perdus, quel malheur ! Comme il faut bien que je rentre dans mes frais, je dois bien le louer, vous comprenez". Si vraiment ça râle trop, soit vous persistez quitte à aller jusqu’au procès (mais la jurisprudence n’est pas constante sur le sujet "occupation bourgeoise vs location saisonnière"), soit vous changez votre fusil d’épaule : vous le louez à l’année ou le vendez. Quelle que soit l’issue, cela devrait être une bonne opération financière.
Ma solution n’est pas tout à fait politiquement correcte et ça pourra vous attirer quelques inimités, mais ça fonctionne très bien. Alors que dire d’emblée "je veux transformer en logement POUR faire de la location saisonnière", ça fonctionne très mal.