Optimisation fiscale et gestion des plus-values/moins-values : stratégies et pièges à éviter
Cette discussion porte sur les stratégies d'optimisation fiscale liées à la gestion des plus-values et des moins-values sur les actions. Un membre, GillesDeNantes, soulève une question concernant le calcul des moins-values par son courtier, Fortuneo, suite à des opérations d'aller-retour sur actions le même jour. Les participants débattent des différents traitements possibles et de leur conformité avec la législation fiscale. Le sujet soulève des questions importantes autour de la gestion du risque et de la compréhension des mécanismes fiscaux liés aux transactions boursières.
Le cœur de la discussion se concentre sur la technique du Tax Loss Harvesting, consistant à réaliser des moins-values pour compenser les plus-values et minimiser l'impôt. Les membres évoquent l'existence (ou l'absence) de la Wash Sale Rule en France, qui interdit aux États-Unis de déduire des moins-values si le titre est racheté dans les 30 jours. Ils partagent leurs expériences, certains externalisant régulièrement des moins-values, tandis que d'autres expriment des inquiétudes quant à la gestion du risque et à la complexité de la législation.
La discussion aborde également les implications fiscales des différents types de comptes (CTO, PEA), soulignant l'importance de la diversification et du choix du support d'investissement pour optimiser la fiscalité. Des points importants sont soulevés concernant l'abattement pour durée de détention et son interaction avec les moins-values reportables, ainsi que l'impact des prélèvements sociaux. La compréhension des règles fiscales, notamment concernant la reportabilité des moins-values et l'abattement pour durée de détention des plus-values, est identifiée comme un élément crucial. Des erreurs d'interprétation et les risques liés à une gestion trop complexe sont mis en évidence, notamment suite aux expériences de plusieurs membres.
Enfin, l'arrivée du prélèvement forfaitaire unique (PFU) est mentionnée, remettant en question l'intérêt de certaines stratégies d'optimisation fiscale auparavant utilisées. La discussion souligne la nécessité d'une analyse fine des conséquences fiscales de chaque opération, en tenant compte de l'ensemble du patrimoine et de la situation personnelle de chaque investisseur.
Plusieurs participants soulignent l'importance de la prise en compte des frais de courtage dans le calcul de la rentabilité globale des stratégies d'optimisation fiscale. L'utilisation d'ordres au marché plutôt que d'ordres limités est également mise en garde, notamment en cas de forte volatilité.