Pas de sortie de crise sans euthanasie des rentiers…

jeamb a écrit :

le rapport Perruchot, qui parle du financement des syndicats, rapport dont un seul exemplaire a été gardé (tous les autres détruits) et qui est interdit de lecture pour les 25 prochaines années ? ! Ca c’est de la transparence… Son auteur a été menacé de poursuite pénale par l’assemblée nationale.

Ce rapport est facilement téléchargeable sur le net (je l’ai récemment récupéré sur lepoint.fr)

jeamb a écrit :

J
Que puis-je faire? demander la démission de tout les députés qui ont voter ceci?

Vous pouvez vous engager, tenter de convaincre.  Même si vous êtes seul avec cette optique, au milieu de 60M de "veaux", et que ça a un effet limité, ça sera déjà un petit pas.

Toutes les cotisations sociales du RSI ne concernent pas la branche maladie de la sécurité sociale. Le détail est ici: Cotisations

Ca fait environ 1/3; ce qui dans votre cas fait moins de 400 euros par mois.
En terme de rapport qualité / prix, dans votre cas est un système vraiment pas cher et je vous mets au défi de trouver un système public ou privé ou que ce soit dans le monde qui vous offre une couverture équivalente pour ce prix.

Après vous pointez le manque de transparence. Pourtant les droits sociaux sont totalement transparent, c’est que vous ne vous donnez pas la peine d’aller chercher l’information. Tout est la: Santé

Pour les chefs d’entreprise, les remboursement sont strictement identiques a ceux du régime salarié et ce depuis maintenant plusieurs années. Si vous comparez le système français a un régime du tiers monde; je pense que vous n’avez pas beaucoup été dans le tiers monde…

Je dirais que le problème est bien trop généreux par rapport a son cout. D’où un déficit. On peut réduire les couts de fonctionnement. Certes. Mais malheureusement, cela ne suffit pas, c’est dans les prestations qu’il faut tailler.

Pour en revenir au sujet, je trouve l’édito de Vittori assez pauvre. Il prends un rapport du FMI à vocation internationale et l’applique à la France. Taxer la rente, c’est déjà fait en France. Le fameux "alignement de la taxation du capital et du travail".

Il part ensuite du principe que l’on a passé le point du surendettement. Le point à partir duquel le cout de la dette plombe les comptes. Officiellement, on est à 90%; arrondissons à 100%. Si on prends une hypothèse d’un intérêt à 3%. 3% du PIB est ce vraiment insurmontable ?

Ensuite, il parle d’inflation, de croissance. A ma connaissance on est toujours à 2% d’inflation, et le FMI crédite la France de 1% de croissance en 2014.

Loin de moi l’idée de dresser un tableau idyllique de la situation française. Toutefois, ce genre d’édito qui surfe sur les peurs pour vendre du papiers ne présente que peu d’intérêt et n’aide pas à faire avancer les choses et encore moins à faire évoluer les mentalités françaises. Pourquoi réformer pour payer une dette vu que de toute façon on fera défaut et on paiera pas ? Si on suit son raisonnement autant profiter du système jusqu’au bout non ?

mafo a écrit :

"nous avons les politiques que nous méritons", cela déjà été dit plusieurs fois sur le forum.
Avec un taux d’abstention en progression régulière depuis 30 ans, avec un bipartisme rampant qui tue les idées novatrices (la faute à qui? aux politiques?), je crois finalement moins aux Français qu’à leurs dirigeants.

Combien d’adhérents dans les partis politiques? 1% de la population? 2%?
Combien de syndiqués dans les entreprises? 5%?

Commençons par notre autocritique! Cessons de rouspéter contre le gaspillage de l’argent public en l’économisant nous mêmes et en exigeant des comptes à nos dirigeants.
Engageons nous pour une société meilleure, mais en gardant chacun nos valeurs: je vote traditionnellement à droite mais ma compagne vote extrême gauche! Je préfère ça à d’autres qui râlent à longueur de journées. Ca rend au moins les débats animés….

Typiquement, j’utilise mon vote pour récompenser le programme le plus réaliste.
N’ayant pas connaissance de ce qui sera fait durant leurs mandats, si dés le programme des propositions me semble irréaliste (genre le smic à 3000€, la fin de l’europe, ..), je ne vais pas plus loin.

D’ailleurs j’ai l’impression que c’est le même partie qui reçoit mon vote depuis quelques temps. Peut être est ce un signe?

Qu’en à la participation à la vie publique, j’estime que c’est une obligation avant de râler.
Pour cela je suis syndiqué (à un syndicat dont je partage l’approche et une partie des idées).
C’est peut être pas grand chose, mais critiquer n’avance à rien, tandis que d’être en contact avec des personnes qui peuvent nous donner des informations plus précise est souvent plus intéressant!

Un sénateur (depuis 1992, maire depuis 1987, dans le parti qui a gouverné la France de 2002 à 2012, avec qqs propositions décapantes -non acceptées- à son actif, voir Philippe Marini ? Wikipédia) qui déclare en commentant le nombre de français partis s’expatrier en 2011 : "la France est perçue comme un pays figé, qui a de la peine à faire ses réformes, qui n’incite pas au dynamisme, qui comporte des dispositifs d’assistanat très lourds donc des niveaux de charges publiques très lourds (et) qui, par conséquent, sera amené à solliciter des prélèvements obligatoires élevés" et "Ce sont surtout des raisons d’ambiance" et "Je ne sais pas si chacun des partants fait tout ce raisonnement mais je pense que l’aspect du moral des jeunes actifs vis-à-vis du site-France compte", sans que l’étude sur laquelle il se base n’évalue les motivations de ceux qui s’expatrient, ni d’ailleurs ne compte ceux qui s’impatrient (ou n’étudie leurs motivations), on croit rêver !

andreiev a écrit :

Bien vu !

Philippe Marini devrait se pencher sur le cas d’un certain Marini Philippe, rapporteur général de la commission des finances du Sénat de 1998 à 2011 (13 ans !). Il y a sûrement à redire sur le travail fourni.

Loin de moi l’idée de vouloir défendre Philippe Marini, surtout quand je lis les déclarations postées par GBL.
Toutefois, il faut reconnaître au Sénateur Marini une excellente implication, et application, dans son rôle de Rapporteur de la Commission des Finances du Sénat. La lecture de ses rapports sur les textes est très souvent instructive, particulièrement bien documentée. Il maîtrise ses sujets, ou, tout du moins, a d’excellents assistants parlementaires.
Ensuite, sur sa fonction : le Sénat a été ignoré le plus souvent par les gouvernements de droite et de gauche. Beaucoup des propositions de Philippe Marini sont passées à la trappe durant ses quinze années à la CdF, encore plus pendant la cohabitation.