Remboursement ou renégociation de prêts immobiliers : une analyse comparative

Cette discussion porte sur la meilleure stratégie financière pour Grisbi, un indépendant de 40 ans, concernant le remboursement anticipé ou la renégociation de ses deux prêts immobiliers. Le premier prêt, sur sa résidence principale, affiche un taux de 4,64% et un reste dû de 144 000€, tandis que le second, sur sa résidence secondaire, bénéficie d'un taux plus avantageux de 2,60% avec un reste dû de 120 000€. Grisbi envisage de rembourser son prêt le plus coûteux en utilisant ses liquidités, afin de réduire ses charges mensuelles et sa rémunération, impliquant une diminution de ses impôts. Les participants se penchent sur le rendement de cette stratégie, en la comparant à d'autres options.

Boubouka encourage initialement le remboursement anticipé, soulignant l'opportunité offerte par une assurance fixe. Cependant, un autre membre, df06, propose une analyse plus détaillée. Il suggère de renégocier le prêt à un taux plus bas (1,96%), puis de placer les liquidités initialement destinées au remboursement. Cette approche permettrait un gain financier notable en termes d'intérêts économisés, même en tenant compte de la fiscalité (estimée à 1,3% par Grisbi). Df06 effectue une projection de gain final d'environ 40 500€ en cas de placement à 2%, et propose aussi une simulation avec une assurance-vie.

Grisbi soulève l'impact fiscal et sur les charges de son entreprise lié à une baisse de rémunération consécutive au remboursement de son prêt. Il souligne ainsi la complexité de l'évaluation de l'option la plus avantageuse, l'analyse chiffrée de df06 ne tenant pas compte de ces aspects. La discussion met donc en évidence l'importance de prendre en compte non seulement le rendement financier, mais également les conséquences fiscales et sociales d'une décision financière de cette ampleur. La gestion du risque est également implicitement abordée, avec la question de la sécurité du placement des liquidités.

Finalement, df06 propose une alternative plus sophistiquée: un prêt in fine, couplé à un investissement en assurance vie. Cette solution permettrait à Grisbi de ne rembourser que les intérêts, tout en bénéficiant d'un potentiel de croissance plus élevé grâce à l'assurance vie, et avec des avantages fiscaux potentiels. Le choix optimal dépendra donc d'une analyse approfondie de la situation financière personnelle de Grisbi, ainsi que de sa tolérance au risque et de son horizon d'investissement.