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#51 15/06/2019 20h30
- Bernard2K
- Membre (2015)
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Boutman a écrit :
Le 2nd versement était justifié pour acheter les fournitures (baie vitrée, fenêtres, radiateurs…)
C’est ce qu’on vous a fait croire. L’artisan ne paie pas ses fournitures comptant ; il a des délais de paiement de la part de ses fournisseurs, au moins 30 jours. Il est donc tout à fait possible, après un acompte initial à signature, de payer fin de mois au vu d’une facture des travaux réellement effectués ce mois-ci, sans que l’artisan n’ait à faire l’avance de trésorerie.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#53 15/06/2019 21h50
- Deb67
- Membre (2017)
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Il y a au moins un métier où il est traditionnel (et incontournable) de payer une avance pour fournitures : carreleur.
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#54 16/06/2019 00h02
- Boutman
- Membre (2013)
- Réputation : 45
Iqce a écrit :
le juge à estimé que les pénalités étaient de nature à mettre en péril l’entreprise!
Dans mon cas il ne s’agit pas de pénalités, mais simplement d’une demande pour récupérer l’argent qui n’a pas été engagé dans les travaux. Je pense qu’il y a une nuance parce que je ne demande rien "en plus" à l’entreprise.
Bernard2k a écrit :
L’artisan ne paie pas ses fournitures comptant
L’artisan devait initialement intervenir seul sur le chantier. Je suppose que le fait de ne pas payer comptant ses fournitures s’applique aux grosses boites mais dans ce cas cela m’a semblé naturel. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui a justifié le paiement ainsi, c’est simplement que dans le devis il était convenu le paiement de la 2è tranche des travaux à ce moment là.
Après, peu importe ce point d’une certaine façon, j’ai bien conscience que j’ai manqué de lucidité à certains moments. La question à présent est de savoir si je peux récupérer quelque chose ou non. Parce que si je sais d’avance qu’il n’y a rien à faire, autant ne pas rajouter 3000 ou 4000 € d’expertise en plus des frais d’huissier et d’avocat (à mon avis à la fin de l’histoire on sera dans les 3000 à 5000 €) en m’empêchant par ailleurs de reprendre les travaux le temps de la procédure.
D’avance merci pour les retours d’expérience,
Boutman
"The greatest obstacle to discovery is not ignorance, it's the illusion of knowledge".
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1 #55 16/06/2019 14h45
- Bernard2K
- Membre (2015)
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autant ne pas rajouter 3000 ou 4000 € d’expertise en plus des frais d’huissier et d’avocat (à mon avis à la fin de l’histoire on sera dans les 3000 à 5000 €)
Montants à comparer à quoi ? Vous nous faites jouer aux devinettes ?
Votre attitude n’est pas sérieuse. Vous payez un avocat (professionnel compétent) qui connaît tous les détails de l’affaire, et au lieu de l’écouter lui, vous nous demandez gratuitement un avis, alors que vous ne connaissez pas nos compétences, et que de plus vous ne nous donnez pas les infos.
Alors, si vous espérez tirer quelque chose d’utile de ce forum, jouez cartes sur table : montant du devis total ? Montant des acomptes versés ? Si vous ne devez payer que le pro-rata des travaux réellement réalisés, vous estimez que ça sera combien ? Donc, vous espérez que l’artisan vous reverse combien ?
Autres questions :
- quels courriers exactement ont été envoyés à l’artisan, et par qui ? L’avocat a-t-il envoyé une mise en demeure de reprendre le chantier ? L’huissier a-t-il convoqué l’artisan par écrit lors de son constat ?
- nature de l’entreprise ? Artisan en nom propre, auto-entrepreneur, SARL ?
- avez-vous signé le devis "bon pour accord" ?
- le devis mentionne-t-il un délai de réalisation ou une date d’achèvement ? Si oui, de façon indicative ou précise ?
En regard de ce gain espéré, quelles sont les dépenses attendues ? Combien a coûté le constat d’huissier ? Combien vous a annoncé l’avocat pour une première procédure amiable (demander le remboursement du trop-perçu par un courrier d’avocat basé sur le constat d’huissier ?) ? Combien vous demande-t-il si cela doit aller devant le juge ?
Avec les chiffres, on peut réfléchir. Sinon, on peut compatir avec vous, et discuter dans le vide. Ca réconforte, mais ça ne produit rien d’utile.
Dernière modification par Bernard2K (16/06/2019 15h05)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#56 16/06/2019 16h45
- Boutman
- Membre (2013)
- Réputation : 45
Bonjour Bernard2K,
Je ne sais pas si je suis susceptible car fatigué de ma situation mais j’ai l’impression que votre message est quelque peu agressif et je n’en comprends pas la raison.
Montants à comparer à quoi ? Vous nous faites jouer aux devinettes ?
Je ne vous fais pas jouer aux devinettes, j’ai bien autre chose à faire. Quand vous êtes victime d’une arnaque (ou que vous avez le sentiment de…), vous n’êtes pas très fier et préférez faire profil bas en général et c’est mon cas. C’est la raison pour laquelle je n’avais pas indiqué les montants - en l’occurrence 25000 € d’acompte -.
Votre attitude n’est pas sérieuse. Vous payez un avocat (professionnel compétent) qui connaît tous les détails de l’affaire, et au lieu de l’écouter lui, vous nous demandez gratuitement un avis, alors que vous ne connaissez pas nos compétences, et que de plus vous ne nous donnez pas les infos.
Un avocat gagne son argent avec les affaires : plus les affaires durent, plus ils font de l’argent. J’ai eu l’amer expérience avec mes parents étant jeune donc je sais de quoi je parle. Nos intérêts ne sont donc pas totalement alignés, surtout dans les affaires dans lesquelles les procédures rapportent plus que "la victoire" au tribunal. Par ailleurs :
- l’avocat avait demandé à l’huissier de réaliser un état des lieux en présence de l’artisan alors que l’huissier m’avait indiqué que ça ne se faisait pas, preuve qu’il y a au moins un des deux "experts" qui n’avait pas raison. Autre point de discordance ; l’huissier qui me dit que je peux récupérer l’appartement maintenant vu le peu de travaux de réalisés alors que l’avocat me dit d’attendre l’expertise. A nouveau, il y a un désaccord.
J’ai demandé des retours d’expérience, je n’ai pas demandé des compétences et je suis disposé à vous donner les informations manquantes en répondant à vos questions :
- Montant du devis total ? 50000 €
- Montant des acomptes versés ? 25000 €
- Si vous ne devez payer que le pro-rata des travaux réellement réalisés, vous estimez que ça sera combien ? Il y a environ 5000 € de réalisés
- Donc, vous espérez que l’artisan vous reverse combien ? En théorie il doit me rendre environ 20000 €. En pratique, si on se met d’accord maintenant, la discussion est ouverte entre 15000 et 20000 €. Si on passe par le tribunal, j’attends remboursement des frais engagés dans la mesure du possible (avocat, loyers de ma location, huissier…) + 20000€ des travaux non réalisés
- Quels courriers exactement ont été envoyés à l’artisan, et par qui ? Par moi, courrier de mise en demeure de terminer le chantier dans les délais nouvellement fixés + demande d’arrangement amiable pour annuler le contrat. Les 2 courriers ont été relus par l’avocat de l’AMO
- L’avocat a-t-il envoyé une mise en demeure de reprendre le chantier ? L’avocat n’a pour l’instant rien envoyé, il attend le CR de l’huissier. Pour l’instant l’avocat par directement sur une procédure. Pour ma part, je me demande si une demande écrite d’accord amiable avec un certain montant proposé de ma part ne pourrait pas être une alternative (ça rapporterait moins à l’avocat et ça m’éviterait une grosse dépense si ça pouvait marcher). D’où ma demande de partage d’expériences parce que certains sur le forum ont peut être vécu ça…
- L’huissier a-t-il convoqué l’artisan par écrit lors de son constat ? L’huissier m’a informé de pas convoquer les artisans dans ce genre de situation mais après entretien téléphonique avec mon avocat, l’huissier a appelé l’artisan sans doute pour lui proposer finalement de venir également
- nature de l’entreprise ? Artisan en nom propre, auto-entrepreneur, SARL ? C’est une SASU dont le dirigeant est l’artisan avec qui j’ai signé les devis et qui était sensé intervenir
- avez-vous signé le devis "bon pour accord" ? Oui
- le devis mentionne-t-il un délai de réalisation ou une date d’achèvement ? Si oui, de façon indicative ou précise ? Non, il n’en comportait pas (je sais, c’est une erreur) mais plusieurs échéances m’ont été transmises par mail et j’ai formalisé par courrier recommandé l’échéance de fin de chantier nouvellement fixée à la suite des retards (fin mai 2019)
En regard de ce gain espéré, quelles sont les dépenses attendues ? Huissier 500 €, location appartement 600€/mois, procédure avocat 1500€ HT + 180€/h HT + expertise (montant entre 3000 € et 5000 € d’après l’avocat).
Combien vous a annoncé l’avocat pour une première procédure amiable (demander le remboursement du trop-perçu par un courrier d’avocat basé sur le constat d’huissier ?) ? Il ne m’a rien proposé pour l’instant. Peut être attend il le CR de l’huissier avant d’envisager cela mais j’ai l’impression que pour lui, il faut agir vite en passant par je ne sais plus quel type de procédure pour éviter que cela traîne encore. L’artisan a dit à l’huissier être prêt à s’engager pour terminer fin juillet les travaux mais le problème, c’est qu’il n’a jamais tenu ses engagements alors ma crainte c’est qu’en gagnant du temps, j’ai encore moins de chance de récupérer mon argent.
- Combien vous demande-t-il si cela doit aller devant le juge ? Lancement de la procédure 1500€ HT + 180€/h HT après…
J’ai bon espoir de pouvoir rencontrer l’artisan la semaine prochaine (je vais l’appeler autant de fois qu’il faut pour qu’il réponde et par ailleurs, j’espère que la venue de l’huissier le fera un peu réfléchir) pour lui faire signer un accord amiable. L’AMO a préparé un document type avec son avocat pour
J’espère avoir apporté cette fois toutes les informations mais j’imagine bien qu’il manque encore sans doute certaines choses.
Dans tous les cas, merci.
"The greatest obstacle to discovery is not ignorance, it's the illusion of knowledge".
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#57 16/06/2019 17h27
Voilà une partie des éléments déjà demandés ici (2/3) Travaux dans un immeuble : problème avec l’entrepreneur…
Du coup on peut avancer
A votre place au regard des chiffres avancés, je prendrais ma perte dans le pire des cas, je continuerais le chantier en espérant récupérer "un jour" tout ou partie des 5K€ grâce à l’huissier.
Oui je sais, mais que voulez vous on est dans un pays ou tout est régi par des lois mais où il est très difficile de faire respecter ses droits, mais c’est un autre débat lié peut être à une succession de dirigeants plus ou moins versés dans les lois etc
Par contre, même s’il est très gentil et forcément dans ses petits souliers : changez de Maître d’Oeuvre…Prévoyez un vrai contrat également (mais je suis sur qu’à ce tarif vous avez intégré la leçon ).
Tout le monde est amené dans une vie à "prendre sa perte" ; il faut savoir rebondir, avancer en prenant du recul. plutôt on le fait, moins on perd.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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2 #58 16/06/2019 23h14
- Bernard2K
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Je n’ai pas de retour d’expérience personnelle sur un cas similaire mais j’ai une certaine compréhension des choses juridiques. Voilà mon analyse de la situation :
- le devis signé est un contrat.
- c’est un contrat qui dit ce qui doit être fait, mais ne dit pas dans quel délai. C’est une grave erreur, comme vous en avez bien pris conscience. Car, comment argumenter que l’entreprise est en faute du fait d’un retard, alors qu’il n’était convenu aucun délai ? Les mails, s’ils émanent bien du président de la SASU, pour être considérés (suivant leur rédaction) comme des engagements de délais et viennent un peu vous ôter une épine du pied. Mais ça reste un point faible de votre dossier ; un entrepreneur de mauvaise foi pourrait déclarer au juge : "je n’y comprends rien, j’avais bien prévenu M. Boutman que je ne pouvais pas travailler rapidement sur ce chantier, il m’avait dit "faites à votre rythme,je ne suis pas pressé, pourvu que vous ayez fini d’ici un an." Et après, il change d’avis, il lui faut l’appartement pour tout de suite, et il m’impose des délais, que j’ai bien dû accepter comme le montrent les e-mails ; mais cela allait complètement à l’encontre de ce qui était convenu initialement." Dans un tel cas, ça serait sa parole contre la vôtre.
Par ailleurs, vous avez commis une imprudence en signant un devis sans délai, mais celui qui est en faute c’est l’entrepreneur. En effet, l’article L114-1 du Code de la consommation lui imposait d’indiquer un délai.
- j’ajouterais, au risque de remuer le couteau dans la plaie : le maître d’oeuvre est incompétent et il a fait de la vraie m… : vous coller cette entreprise incompétente ; ne pas repérer que le devis ne mentionnait pas de délai de réalisation et demandait des acomptes trop élevés ; et quand l’entrepreneur s’est mis à déconner, il s’est avéré incapable de le recadrer.
Un maître d’oeuvre, ça connait les entreprises fiables, ça vérifie (ou même ça impose) l’ensemble des conditions du marché, y compris bien sûr les modalités de paiement et les délais d’exécution (et aussi bien sûr les pénalités de retard, sans quoi les délais d’exécution sont des vœux pieux).
Un prétendu maître d’oeuvre qui laisse le maître d’ouvrage signer un devis ne mentionnant pas de délai d’exécution, je ne sais même pas comment c’est possible ! C’est vraiment le B.A.BA ; donc laisser passer ça, c’est vraiment archi-nul. N’espérez plus rien de ce maître d’oeuvre. Et relisez mieux le contrat que vous avez signé avec lui, parce qu’en toute logique vous devriez être en conflit avec lui aussi.
- j’espère que vous avez bien payé à la SASU. Si vous avez fait les chèques et que pour l’ordre, l’entrepreneur vous a dit "laissez je mettrais le tampon", il n’est pas impossible qu’il ait encaissé sur son compte perso (ou celui de sa femme…). Il faut vérifier systématiquement qu’on paie bien la personne avec laquelle on a contracté, et non pas une tierce personne. Essayez de vérifier cela.
- la mise en demeure de reprendre le chantier ayant été faite, ce n’est plus la peine de perdre du temps sur cette étape.
- aucun délai n’ayant été tenu, il est hors de question d’accepter un nouveau délai. Désormais, c’est soit résolution amiable (vous me rendez les sous et on arrête là), soit aller devant le juge.
- la difficulté, c’est que le juge considère généralement qu’un contrat doit être exécuté, alors que ce que vous voudriez, c’est être libéré de ce contrat. Même en cas d’abandon de chantier, la logique va plutôt être de finir le chantier aux frais de l’entrepreneur défaillant, mais on est toujours dans la logique de finir la prestation commandée.
- en société, attention au fait que le chef d’entreprise n’est pas responsable sur ses deniers personnels. Si vous provoquez son dépôt de bilan, vous risquez fort de ne jamais revoir vos sous. Dans tous les cas : ne croyez à un versement ou une décision de justice que lorsque vous aurez les sous sur votre compte. On peut gagner en justice et ne jamais percevoir un centime. Pour avoir les sous, il faut un bon huissier… et une entreprise solvable.
- je maintiens mon analyse sur le fait que le second acompte était indu. Payer un acompte à la signature, ok, mais après il faut payer en fonction de ce qui est effectivement réalisé. Le gars s’est fait payer du travail non réalisé et des fournitures non commandées (et en tout cas non payées), ce qui est anormal. Il est donc très probablement en manque de trésorerie, donc de facto en situation de cavalerie (il utilise l’argent du chantier N+1 pour finir le chantier N). Une demande importante de fonds risque donc de provoquer sa cessation de paiement. En même temps, plus vous attendez, plus la situation empire. Donc il faut aller au clash tout en sachant qu’il y a un risque de perte sèche.
- à mon avis, avec 20000 € en jeu (j’ai l’impression que Iqce a retenu 5000 € par erreur dans son message juste au-dessus ; à 20000 € ce n’est pas la même), il faut aller jusqu’au bout.
Ce que je ferais :
- demander à l’avocat de préparer une dernière proposition amiable, qui constaterait le chantier arrêté, dirait que 10 % ont été réalisés, que les deux parties veulent arrêter le contrat, et que l’entreprise vous rembourse donc 20000 €. La proposition prendrait sans doute d’abord la forme d’un courrier d’avocat, et si accord, d’une transaction. Attention à bien sécuriser la perception des fonds : si vous signez la transaction mais sans percevoir les fonds, ça sera ensuite la galère pour percevoir l’argent.
- dans le même temps, préparer la procédure devant le juge, en référé. Il y a plusieurs solutions : demander à l’entreprise de finir les travaux, sous astreinte ; demander au juge l’autorisation de faire faire les travaux à une autre entreprise, avec versement par la première d’une provision en vue de payer les travaux ; ou demander l’annulation du contrat. La première solution n’est pas satisfaisante, car ça ne va pas s’arranger par miracle, et que l’astreinte risque de ne jamais être payée. La dernière n’est guère possible : il y a déjà eu des travaux, l’annulation pure et simple semble compliquée. Je pencherais pour la solution médiane "demander au juge l’autorisation de faire faire les travaux à une autre entreprise, avec versement par la première d’une provision en vue de payer les travaux".
- expertise nécessaire ou pas ? J’avoue que je n’en sais rien. Mais dans la mesure où l’avocat dit ce que c’est nécessaire, le choix me semble simple : soit vous faites ce que vous dit l’avocat, soit vous en changez ! Vous ne pouvez pas travailler avec cet avocat si vous n’êtes pas d’accord sur la façon de procéder.
- si vous arrivez à parler au chef d’entreprise : dites-lui que vous êtes déterminé, que vous avez déjà pris un avocat et que vous allez le poursuivre en justice ; que par ailleurs, vous allez vous occuper de médiatiser l’affaire, donc il sera connu de partout et ne pourra plus travailler ; alors qu’il accepte votre proposition amiable d’arrêter le chantier, et qu’il vous rembourse vite fait les 20000 €, sinon vous allez lui pourrir la vie ! Dites-lui bien "dernière proposition amiable, saisissez-là, sinon ça va être la guerre".
De tels entrepreneurs ont souvent plusieurs chantiers en retard, plusieurs contentieux en cours. Parmi tous ces clients mécontents, ils donnent satisfaction à celui qui leur fait le plus peur, celui qui brandit les menaces les plus convaincantes et dont l’exécution semble le plus rapproché dans le temps.
- si vous lancez la procédure : tannez l’avocat, appelez-le au moins une fois par semaine. Il faut qu’il perçoive que vous êtes déterminé et pressé, sinon votre dossier ne reste pas sur le dessus de la pile, car cela reste pour lui un "petit" dossier.
Voilà ce que je peux vous dire de mieux avec ma modeste expérience.
Dernière modification par Bernard2K (17/06/2019 08h20)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#59 17/06/2019 08h50
Bernard : vous avez raison, pourtant c’est bien écrit. C’est "psychologique" je suppose ; quasi impensable, à tous points de vue.
Mais je ne suis pas certain que cela doive changer mes écrits supra.
Car la question est "que feriez vous une fois arrivé dans cette situation si vous étiez Boutman" ?
A lire Boutman, qui n’est pas fier de lui je cite, on comprends entre les lignes comment la dérive s’est produite (la question n’étant pas de savoir si un profil du style DDTee ou Cricri se serait mis dans cette situation).
Imaginons qu’au bout de 2 ans de procédure (délai réaliste) et 5 000€ de frais + impayés Boutman ait gain de cause. Même si l’entreprise ne dépose pas le bilan, il y a fort à parier que l’exécution du jugement nécessite de refaire appel à la justice.
NB : vous avez parfaitement raison sur le coup du chèque, bravo !
NB 2 : quelle alternative "légale" ? On peut imaginer que si l’entrepreneur à agi ainsi c’est qu’il y a une bonne raison. Personnellement je lui expliquerais de vive voix qu’il à gâché ma vie, mon projet, et que je m’attacherais à lui pourrir la sienne (de vie) par tous les moyens LEGAUX possibles et imaginables à l’avenir en me référant à ce qui l’a poussé à me voler (si c’est l’argent qui l’intéresse, il faut taper au portefeuille).
Par ailleurs, puisque soit disant il a déjà réalisé avec succès d’autres chantiers, je vérifierais les dires du Maitre d’Œuvre en contactant les anciens clients "des fois que". Que dit le net ? Plus vous serez nombreux, plus le juge vous écoutera, plus l’escroc aura peur…
Courage !
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#60 17/06/2019 09h23
- Bernard2K
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Sur la procédure : si un référé (relativement rapide, 1 à 2 mois maxi) permet d’obtenir de réaliser les travaux aux frais de l’entreprise avec paiement d’un acompte par celle-ci, ça pourrait permettre :
1) relancer les travaux
2) envoyer l’huissier pour obtenir paiement de l’acompte décidé par le juge. Ca permettrait de savoir très vite si l’entreprise est solvable ou non. Si non solvable, ça va la mettre en cessation de paiement ; au moins ça clarifiera les choses assez vite.
3) si la SASU est solvable, c’est elle qui paie les travaux ; si non solvable, c’est Boutman, ce qui correspond "à prendre sa perte".
Donc, je suis moins pessimiste que vous sur le délai. Pile, on gagne (les travaux sont effectués aux frais de l’entreprise) ; face (entreprise non solvable), on ne perd pas beaucoup plus de temps et d’argent que dans l’option "perte sèche" et au moins on a la satisfaction d’avoir tenté ce qui pouvait être fait.
Cette possibilité est à confirmer avec l’avocat (vérifier qu’un référé est possible, délai probable dans ce tribunal…).
Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #61 17/06/2019 10h10
En complément ou alternative des très bons messages précédents, je vous conseillerai un angle d’approche préalable un peu différent :
vous avez bien compris qu’en justice les délais sont très longs, aussi j’essaierai l’amiable en tentant d’impliquer l’artisan sur votre chantier.
- acheter son Kbis sur infogreffe pour 7 euros (moins cher qu’un huissier ou un avocat), vous devriez y trouver l’adresse du domicile du représentant légal de la société. Ceci vous dira également s’il est ou pas en procédure collective (societe.com n’est pas toujours à jour pour les petites entités…).
- en province, vous avez généralement 2 ou 3 maxi sources d’approvisionnement pour la matière première des artisans : regardez dans votre cercle d’amis élargi si vous connaitriez pas du monde bossant chez un de ses fournisseurs : vous sauriez ainsi à quel type d’artisan vous avez affaire (même si vous auriez gagné à faire cela avant de signer le devis..) vous sauriez s’il a bonne presse, s’il paye ses appros …ou est "au cul du camion" comme on dit.
- consacrez lui une demi-journée afin de connaitre son chantier du moment et prenez vos renseignements (direct ou sous traitant..)
prenez ensuite contact avec lui de façon cordiale mais un peu inhabituelle : à son domicile. cher Monsieur, n’arrivant pas à vous joindre par les moyens habituels, je vous rends donc visite…évitons les ennuis, reprenez mon chantier lundi, que vous manque-t-il vous reprendre ?
j’ai cru lire que vous aviez pris un courtier en travaux : impliquez le également : une note de 1 etoile sur 5 en avis Google en commentaire "disparu sitôt le devis signé, chantier à l’abandon…"et appelez le 48h après s’il n’a pas pris contact (si c’est une franchise, impliquez son franchiseur de la même façon) . idem maitre d’oeuvre etc..
en multipliant les points de prise sur la société, vous augmenterez vos chances de succès amiable, vous évitant une procédure longue et coûteuse qui au final ne sera pas forcément bénéficiaire pour vous.
la plupart des artisans qui se mettent dans ces situations ne sont pas des escrocs, juste des laxistes qui pensent que faire le mort leur permettra d’en sortir, il faut donc trouver leur point sensible (sans tomber dans le terrorisme bien sûr !)
comme avocat, tous ne se valent pas, idem l’huissier et les 2 font souvent la paire : en clair, quand je bosse avec un avocat je lui demande quel huissier il souhaite, cela met tout le monde en phase dans la rédaction d’un constat par exemple.
tenez nous au courant et bon courage à vous !
Profiter de ne rien foutre….
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#62 17/06/2019 20h00
- Boutman
- Membre (2013)
- Réputation : 45
Bonjour,
Les mails, s’ils émanent bien du président de la SASU, pour être considérés (suivant leur rédaction) comme des engagements de délais et viennent un peu vous ôter une épine du pied
Les mails émanent bien du président de la SASU.
j’ajouterais, au risque de remuer le couteau dans la plaie : le maître d’oeuvre est incompétent et il a fait de la vraie m… : vous coller cette entreprise incompétente ; ne pas repérer que le devis ne mentionnait pas de délai de réalisation et demandait des acomptes trop élevés ; et quand l’entrepreneur s’est mis à déconner, il s’est avéré incapable de le recadrer
Je suis d’accord, j’ai été trop influencé par sa bonne volonté. Il est toujours présent et disponible mais n’est pas utile, au contraire même.
j’espère que vous avez bien payé à la SASU
J’ai effectué des virements et tout est bien au nom de la SASU.
la difficulté, c’est que le juge considère généralement qu’un contrat doit être exécuté, alors que ce que vous voudriez, c’est être libéré de ce contrat. Même en cas d’abandon de chantier, la logique va plutôt être de finir le chantier aux frais de l’entrepreneur défaillant, mais on est toujours dans la logique de finir la prestation commandée.
Oui et c’est bien cela qui me fait un peu peur, d’autant qu’effectivement, aucun délai n’était indiqué sur les devis. J’ai eu l’artisan au téléphone et il est conscient de cela, d’autant que l’AMO n’a apparemment pas tenu des propos clairs en demandant (mais c’est à confirmer) l’arrêt du chantier vu que rien n’avançait alors que j’ai toujours envisagé un arrêt uniquement si accord amiable évidemment mais pas dans tous les cas… Du coup l’artisan m’a dit être ouvert à un arrangement amiable mais m’a dit tenir à terminer le chantier, qu’il était en mesure à présent de tenir ses engagements. Je lui ai demandé d’aller voir certains de ses chantiers pour voir s’il est vraiment en mesure de tenir ses engagements et il est d’accord. Par ailleurs, je lui ai demandé également - si je retiens cette option - de rendre dès à présent 10000 € en gage de sa bonne foi (argent sécurisé par huissier ou autre professionnel, là je m’interroge sur la façon de procéder). Si rien n’est bouclé dans la semaine, je lui ai dit que j’allais au tribunal et qu’au point où on en est, j’irai jusqu’au bout.
on comprend entre les lignes comment la dérive s’est produite
Et c’est là que ça fait mal : j’étais dans une période très compliquée et j’ai voulu, pour une fois, déléguer les choses pour éviter de rendre ma vie encore plus complexe et finalement, l’inverse s’est produit. Si tel n’avait pas été le cas, je ne me serais jamais retrouvé dans cette situation…
acheter son Kbis sur infogreffe pour 7 euros
J’y ai pensé mais la situation sera celle de l’exercice précédent. Or, comme indiqué, l’entreprise a connu dernièrement un fort développement et les chiffres actuels sont donc tout autres.
consacrez lui une demi-journée afin de connaitre son chantier du moment et prenez vos renseignements
C’est prévu et il a répondu favorablement à ma demande.
Merci pour les réponses, je vous tiendrai informé de la suite dans les jours à venir.
"The greatest obstacle to discovery is not ignorance, it's the illusion of knowledge".
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1 #63 18/06/2019 12h42
- Bernard2K
- Membre (2015)
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Boutman a écrit :
Par ailleurs, je lui ai demandé également - si je retiens cette option - de rendre dès à présent 10000 € en gage de sa bonne foi (argent sécurisé par huissier ou autre professionnel, là je m’interroge sur la façon de procéder).
Pourquoi est-ce qu’il vous rendrait de l’argent ? C’est aberrant, car ça serait contraire au contrat signé (= le devis signé bon pour accord), qui prévoyait des acomptes conformes à ce que vous avez versé ! Soyez carré : écrire ce qu’on fait, faire ce qu’on écrit !
Manifestement, vous voulez l’un comme l’autre apporter des modifications au contrat initial : vous êtes prêt à lui redonner un délai supplémentaire en échange de faire désormais des paiements plus conformes à la réalité du travail effectué, à commencer par la restitution d’une partie des acomptes.
Eh bien, quand on veut modifier un contrat, on fait un avenant.
Il ne s’agit donc pas de séquester la somme auprès d’un professionnel (à mon avis, ça n’a pas d’intérêt, il suffit qu’il vous la reverse purement et simplement), il s’agit de mettre par écrit votre nouvel accord.
Vous écrivez sur papier libre un truc du genre :
"avenant au contrat constitué par le devis établi par la SASU bidule en date du tant et signé "bon pour accord" par M. Boutman en date du tant, dont la copie constitue l’annexe n°1 à la présente.
Article 1
La SASU machin reconnaît que le chantier confié par le devis susmentionné a pris beaucoup de retard et reconnaît l’exactitude du PV dressé par l’huissier untel en date du tant, dont la copie constitue l’annexe n°2 à la présente.
Article 2
le délai de réalisation du contrat est fixé au tant (date réaliste, prévoyez une petite marge en sa faveur)
Article 3
En cas de dépassement du délai de réalisation mentionné à l’article 2, des pénalités de retard de XX euros par jour seront dues par la SASU à M. Boutman et s’appliqueront de plein droit sans qu’aucune démarche ni notification préalables ne soit nécessaire.
Article 4
Le calendrier de paiement est modifié comme suit :
- acompte à la signature 10000 € (mettre le vrai montant) déjà versé en date du tant
- 2e acompte après démolition 5000 € (mettre le vrai montant pour que la somme des deux fasse 15000 €, ce qui est donc en baisse de 10000 € par rapport au devis initial). Le devis prévoyait un montant de 2e acompte de 15000 €, qui a été versé en date du tant. En conséquence du nouveau montant du 2e acompte, modifié par la présente, la SASU bidule reverse ce jour 10000 € à M. Boutman par tel moyen.
- M. Boutman paiera à la SASU des acomptes mensuels au vu des factures établies fin de mois par la SASU, conformément aux relevés des travaux réellement réalisés par la SASU durant le mois écoulé.
- à la réception des travaux, le montant restant pour atteindre 95 % du montant du devis, s’il y a des réserves. S’il n’y a pas de réserve, le montant restant pour atteindre 100 % du montant du devis.
- Si réserves, 5 % versés à la levée contradictoire des réserves.
Ces paiements seront automatiquement réduits, s’il y a lieu, des pénalités de retard convenues à l’article 3.
"
Il y a sans doute de petits "détails" à ajouter, comme de bien préciser à partir de quand (de quel niveau d’achèvement) le contrat est considéré comme réalisé, sinon vous aurez du mal à appliquer les articles 2 et 3. Est-ce à partir du PV de réception des travaux, même s’il reste des réserves, ou est-ce à la levée totale des réserves ?
Ou encore, de préciser des délais de paiement applicables au calendrier de paiement.
En dernière page, vous écrivez : fait en deux exemplaires, le tant, à tel endroit et vous signez tous deux. Sans oublier de parapher chaque page y compris les annexes.
Soit vous l’écrivez vous-même, soit vous le demandez à votre avocat. Au point où vous en êtes, ça paraît logique de le demander à l’avocat, et ça impressionnera l’entrepreneur ; tant pis si ça coûte.
EDIT : j’ajoute car je sens que vous pourriez revenir sur ce point, vu que vous semblez bien trop gentil : est-ce "correct" de demander à passer en acomptes payés à posteriori des travaux ? Oh oui, car vous avez été lésé de bien des façons (retard qui vous coûte de diverses façons, soucis, frais d’huissier et d’avocats), et vous avez perdu confiance, donc la moindre des choses est de repasser à une logique "ne payer que ce qui a été réellement effectué". Cette modification des modalités de paiement est finalement la seule concession qu’il fait, ce qui est une bien modeste concession en regard du dol, et en regard ce qu’il allait prendre dans la gueule si vous alliez devant le juge. Donc, c’est vraiment la moindre des choses.
Dernière modification par Bernard2K (18/06/2019 13h11)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#64 18/06/2019 19h45
- Boutman
- Membre (2013)
- Réputation : 45
Bonsoir Bernard2K,
Vous ne vivez pas la situation et la prenez avec bien plus de recul que moi (et avec plus de sagesse), ce qui vous permet d’être de très bon conseil. Un grand merci pour votre retour.
J’ai donc rédigé un avenant que j’ai transmis à un avocat (celui de protection juridique dans la mesure où mon avocat n’était pas joignable pour l’instant - cela me permettra de faire vérifier deux fois plutôt qu’une si tout est conforme…) à partir de votre travail. Nous avons amendé certains points comme le 1er article qui relève davantage d’un préambule apparemment et les aspects liés aux versements déjà réalisés pour re-contextualiser les choses par exemples.
J’ai pris bonne note de vos remarques concernant mon caractère qui, peut être plus que "gentil", est profondément basé sur l’honnêteté et le respect - à tort apparemment mais on ne change pas sa nature.
Après vérification du document je le proposerai à l’artisan. Si celui-ci n’est pas d’accord pour une raison X ou Y, je proposerai un accord amiable et en dernier recours, nous irons donc au procès.
Je ferai un CR de cette histoire quelle qu’en soit l’issue.
Bien à vous
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#65 18/06/2019 21h45
- Bernard2K
- Membre (2015)
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J’ajoute que, si on applique jusqu’au bout la logique "paiement au vu des travaux réalisés", ce sont 20000 € qu’il devrait rembourser. En remboursant seulement 10000 €, il lui reste un gros acompte de tréso, donc il risque de lui falloir un paquet de factures mensuelles avant que vous ayez quelque chose à lui payer.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#66 18/06/2019 22h21
Il faudrait savoir quelle mission à été confiée au Maître d’Oeuvre ; réaliser un avenant en direct sans passer par son intermédiaire lui permet de se dédouaner de ses responsabilités qui me semblent bien réelles (et il connaît ses responsabilités visiblement).
Perso, sur des chantiers conséquents, l’acompte était mis en place en fonction du chantier et après on ne payait qu’au vu du réalisé, sur la base de constats en principe mensuels, soit métrés (toujours pour ma part) soit en estimés sauf le dernier bien sur.
Y aurait il des changements ?
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#67 18/06/2019 22h30
- Bernard2K
- Membre (2015)
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Bien d’accord.
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