Mon approche est buy & hold avec de temps en temps des arbitrages pour une meilleure valeur.
Mais il faut bien voir qu’en dehors du cadre du PEA, la vente est extrêmement défavorablement fiscalement. La vente déclenche l’imposition, ce qui peut couter cher en terme de performance si vos arbitrages sont trop fréquents.
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Maintenant je vous donne 3 justificatifs de vente.
J’avais acheté à 25 € GDF-Suez, que j’ai revendu à 30 € quelques mois plus tard, m’attirant les insultes d’un commentateurs du blog. Pas de bol pour lui, l’action cote 26 € un an plus tard.
Pour moi cette vente avait du sens, car GDF-Suez n’a d’intérêt que pour son dividende. Le potentiel est limité. Comme toute société de services aux collectivitées elles est criblée de dettes, n’est pas maitre de ses tarifs, et a de gros couts de fonctionnement incompressibles. Son seul intérêt c’est ses 5-6% de rendement. Or, je faisais 30% de +values dessus, soit 6 années de dividendes ! J’ai préféré vendre.
Pour Scottish & Southern Energy, c’est une société qui ne correspondait pas à mon univers d’investissement, car elle est étrangère et non international. Je n’aurais pas du l’acheter. Donc j’ai attendu de faire une petite plus-values dessus pour l’arbitrer.
Pour Novartis, je faisais 40% de +Values dessus. La fiscalité du dividendes Suisse étant hyper pénalisante, il n’y avait pas grand chose à attendre de ce coté là, même si le dividende de Novartis c’est du solide et va croître d’année en année. Donc j’ai vendu.
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La mon portefeuille est très satisfaisant et je ne pense plus arbitrer avant longtemps, d’autant que la fiscalité sur les cessions ne cesse de s’alourdir. Donc autant dire (hors du PEA) qu’il faut bien choisir les actions que l’on met en portefeuille, car on a vocation à les détenir un moment !