Kiwijuice,
pour avoir travaillé dans un busines très proche de celui-là, un descriptif de celui que j’ai connu pour votre questionnement sur les marges internes :
la vente de produits finis est cyclique et liée à la commande hospitalière, le taux de renouvellement dans la marque est très élevé et en lien avec le suivi du parc machines en place par le SAV intégré, par des choix de maintenance amenant à rallonger ou pas la durée de vie des machines : une bonne concertation vente et sav est la base de la marge finale globale dégagée sur un dossier.
sur le sav, la marge réelle est difficile à mesurer et un peu taboue, la plupart des solutions vendues incluant des contrats sav en préventif et pas toujours en curatif. on est loin du réparateur indépendant venant à la demande pour 50HT de l’heure. Sur certains contrats, il existe des clauses d’intervention après signalement du client sous 12h ou moins incluant en face des déplacements urgents et les frais qui vont avec.
je suppose que la télémaintenance a bien modernisé le suivi du parc par rapport à ce que j’en ai connu.
la marge nette sur les pièces détachées était supérieure à 60%, mais je n’ai jamais su comment était imputer les coûts de stockage dans ce calcul. Sur ce seul chiffre, on serait tenté de penser que le sav rapporte bien plus que les produits finis, mais quand vous devez déplacer une équipe technique un dimanche par hélico sur place, la marge peut vite devenir négative
pvbe citait un seul concurrent allemand, pour ma part j’en vois au moins partiellement un second avec le suédois Electrolux avec un business model un peu différent mais comme acteur global alors que d’autres fabricants spécialisés dans des niches ont du mal à répondre à des dossiers complets.
un cycle de vie produits peut atteindre 20 ans, rendant l’activité assez imperméable aux crises économiques mais très tributaire du taux de renouvellement effectif.