#7926 09/06/2022 15h21
- keram
- Membre (2013)
- Réputation : 7
Este59014 a écrit :
Quels sont les actifs résilients à l’inflation IH ?
Les matières premières, l’immobilier et les rolex.
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Marchés actions : krach imminent ou simple correction ?
Cette discussion, riche et animée, s'articule autour de la question récurrente d'un éventuel krach boursier. Les membres échangent leurs analyses, anticipations et expériences face aux fluctuations du marché, alimentées par les événements géopolitiques (guerre en Ukraine) et économiques (inflation, hausse des taux d'intérêt).
Plusieurs concepts clés émergent : la gestion du risque, la diversification du portefeuille, et l'importance de la volatilité. Les arguments avancés mettent en lumière la nécessité de rester serein et de conserver du cash pour profiter des opportunités, malgré la complexité du marché et la difficulté de timer les évènements. Des participants rappellent les risques inhérents à l'investissement, notamment les cycles haussiers et baissiers, et l'importance de ne pas se laisser influencer par le "bruit" médiatique.
Plusieurs tendances sont soulevées. L'analyse technique est régulièrement mise en avant, mais aussi contestée, certains membres préférant privilégier les fondamentaux des entreprises et une approche value. Les débats portent également sur les impacts potentiels de la guerre en Ukraine, la hausse du coût de l'énergie et les décisions des banques centrales sur les cours. L'endettement élevé des Etats et des entreprises est souvent cité comme un facteur de risque.
Les participants partagent différentes stratégies d'investissement. Certaines privilégient le buy and hold avec des réinvestissements réguliers, d'autres une approche plus active avec des ajustements réguliers du portefeuille et des prises de bénéfices. Le rôle des émotions est également largement abordé, certains conseillant de ne pas céder à la panique, d'autres estimant que la gestion des émotions est la clé de la réussite.
Enfin, la discussion explore la question de l'utilité du market timing, de nombreux membres soulignant sa difficulté et le caractère aléatoire des prévisions macroéconomiques. Une analyse approfondie du contexte géopolitique et financier est effectuée, en soulignant l'interdépendance des marchés mondiaux et la difficulté d'anticiper les conséquences des événements. Les participants partagent des outils d'analyse, des indicateurs (PER, CAPE, Equity Risk Premium, CDS…) et leurs perceptions personnelles, tout en soulignant les limites de leurs interprétations.
Résultat du sondage :
Encore un krach sur les marchés actions ?
L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité | 65% - 1109 | |||||
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse | 2% - 35 | |||||
Je suis liquide, je suis serein | 12% - 205 | |||||
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche | 2% - 42 | |||||
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack | 3% - 67 | |||||
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam | 14% - 242 | |||||
Este59014 a écrit :
Quels sont les actifs résilients à l’inflation IH ?
Les matières premières, l’immobilier et les rolex.
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L’immobilier c’est vaste. Pensez-vous que tout l’immobilier, d’entreprise comme residentiel, s’apprécie en période d’inflation ? Et si une récession a lieu ?
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Pour l’immobilier on a 2 sons de cloches.
- Un coté positif avec les loyers indexés sur l’inflation (sous réserve que les locataires puissent payer)
- Un coté négatif (tout dépend de quel coté on se place) avec la baisse du prix des actifs en raison de la montée des taux et de l’accès plus difficile au crédit.
Reste à savoir comment ces facteurs et surement d’autres influenceront l’immo physique, les SIIC et les SCPI.
Article de la tribune
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Bonjour,
Si l’on regarde l’évolution des prix de l’immobilier à Paris au XXème siècle (voir le graphique 1 de cet article), on voit que dans les périodes de forte inflation, l’immobilier (parisien) n’a pas été protecteur: l’article parle du trou de 1914-1965, ce qui fait long! Le contrôle des loyers n’y est sans doute pas étranger, mais j’ai l’impression qu’un contrôle, au moins partiel, est d’actualité.
Cdt
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Juste pour la petite histoire car je suis en phase d’expatriation pour fin d’année en Espagne, je mets actuellement ma résidence principale en vente sur Marseille depuis 1 semaine, tranche basse du prix du marché (analyse annonce des particuliers sur leboncoin et etalab, le logiciel d’historique des transactions immobilières des notaires) et zéro appel de clients particuliers.
On projette une hausse de taux des prêts immobiliers actuellement à 1.90 jusqu’à 3% sur le 20 ans pour la fin d’année.
Je pense qu’on va assister à une baisse des prix.
Je suis en plein dedans malheureusement.
Pour mes biens touristiques vieux port, je suis plus confiant mais pour de l’immobilier de résidence principale, j’ai la certitude que l’inflation impacte très négativement le moral des ménages.
On verra….
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SirConstance a écrit :
Avez-vous des sources sur les Capex qui explosent? Dans quels domaines? Car je ne le vois absolument pas dans les domaines qui en ont besoin et qui sont une source majeure d’inflation (énergie). Les difficultés à recruter sont extrêmement inflationnistes aussi; c’est une source importante d’enclenchement de la boucle prix-salaire (la machine a déjà l’air d’être lancée). Tout ce que vous décrivez sont les signes d’une économie en surchauffe.
Pour le capex, vous faites "global capex 2022" dans Google et les résultats vous parlent que de hausses.
Pour l’énergie :
"Global oil and gas capex is expected to post a second year of growth in 2022, increasing by 11.6% y-o-y to USD533bn after 2021 guidance suggests growth of 14.1% as elevated oil prices support a return of investment."
"Worldwide E&P spending is set to increase 16% in 2022, extending the 5.5% growth experienced in 2021."
Vous regardez l’oil rig count aussi.
La base est basse certes, mais la tendance est forte.
En dehors :
TSMC qui dépensait $10bn par an va mettre $40bn par an sur la table.
Intel vient d’avoir 2x$20bn pour construire 2 fonderies aux US et Allemagne.
Dans les mines, BHP et Co accélèrent des mégaprojets. Eg. Jansen en Potash.
Les boites parlent de difficultés d’approvisionnement. Donc Capex à venir fatalement.
Tout le monde regarde Target et Walmart mais ces 2 sociétés ne reflètent pas le marché entier.
Les boites au T1 ont battu les attentes de 4% en moyenne en CA et 10% en bénéfices.
L’inflation en 6 mois a pris entre 3 et 5pp.
La croissance du PIB (ajusté de l’inflation) a perdu 2pp.
Donc nominalement, les économies ont accéléré.
La hausse des prix et la baisse des marchés sont en train de faire revenir sur le marché de l’emploi les retraités de 2020, ceux qui avaient en partie créé "The Great Resignation".
Les chiffres de l’emploi sont canons aux US. 400k créations mensuelles alors qu’il leur faut 200k par mois pour se maintenir. Ca crée plus de consommateurs.
Tout n’est pas rose, évidemment.
Je dis simplement qu’il faut éviter de coller les modèles historiques. Chaque cycle diffère.
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Pour en revenir à nos moutons plus habituels, mon retour terrain sur "l’immobilier" :
- des ventes qui se font moins vite avec des biens qui restent en annonce en Sud RA et Nord PACA, tout confondu (RP, RS, entreprise)
- un effondrement radical, comme je ne l’ai jamais vu, sur les dépôts de permis.
Faut-il investir si cela continue ? J’ose prendre le risque de répondre OUI.
Oui car dans l’immo. on investit limite pas pour soi mais pour ses enfants.
Or sauf COVID l’espèce humaine va +/- croître et le foncier lui va rester ce qu’il est (à moins de coloniser Mars). Le ZAN n’est pas remis en cause et d’ici 2050 (demain il y aura une sacrée pénurie de terrains et de biens. https://www.agam.org/wp-content/uploads … site-1.pdf
Mais il y a un risque à long terme : se voir déposséder du droit de posséder du foncier ou du bâti. On en est loin cependant en France.
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Iqce a écrit :
se voir déposséder du droit de posséder du foncier ou du bâti
Il y aura toujours un propriétaire. Comme l’état n’a probablement pas envie d’endosser les responsabilités et tracas qui viennent avec la profession de bailleur, je suppose que le droit à la propriété restera au moins intact pour les entreprises privées. Au pire, il y a des montages plus exotiques permettant d’aliéner la possession de ses biens tout en continuant d’en jouir.
En fait, ce risque est une raison supplémentaire de s’accrocher à son foncier existant.
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Encore une baisse après C.Lagarde, je pense qu’elle sera tuée par les taux, l’avenir nous le dira.
Son discours au début de la crise Covid où elle disait que les écarts de taux dans la zone Euro n’était pas son problème ! Et le contre feu des gouverneurs pour nous expliquer le contraire…
Hier, elle s’embrouille sur la fragmentation des taux en zone Euro, je pense qu’il y a un problème ; il y a un pays important qui est en grosse difficulté, un "Grèce" puissance dix!
Je suis désolé si certains ne seront pas d’accord avec moi, c’est ma façon de penser et ça me sert un peu (pour réussir en bourse, il faut être froid comme un poisson) : Je regarde la guerre en Ukraine, non pas par les images des TV, ce n’est rien d’autre que de la gesticulation, la vraie guerre est ailleurs et est économique, cette guerre va faire beaucoup plus de dégâts et de morts.
Je me pose la question ; pourquoi Zelensky exorte t-il tant les Européens à se passer du pétrole Russe (par bateaux) alors que le pipeline qui alimente la Hongrie, la Roumanie, la Tchéquie…. traverse son pays.
Se protéger contre l’inflation ? Nous sommes en guerre et en temps de guerre, le troc est roi, les cigarettes ont plus de valeur que les billets, il faut chercher des actifs réels comme les actions qui sont des titres de propriété, un actif réel ne perd pas de valeur (il faut la même quantité d’or pour acheter un vélo en 1900 qu’aujourd’hui)
Entrons nous dans une guerre des monnaies ?, si c’est le cas, je ne donne pas cher de l’euro et dans ce cas je jouerai un peu les exportatrices et surtout les valeurs domestiques des pays à monnaies fortes.
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@MarsAres : Vous n’êtes pas encore assez cynique, M. Zelensky n’a guère d’autre choix que de dire ce qu’on lui demande. Voyez-le comme une Greta Thunberg en T-shirt vert
On vous a demandé d’abord "gentiment" avec une adolescente colérique de manger des insectes et faire du vélo, comme vous n’en avez pas tenu compte, Zelensky va vous couper le gaz en vous expliquant que c’est la faute des Soviets.
Dans tous les cas, vous apprendrez à vous vêtir d’un chandail supplémentaire chez vous, empiler les édredons avant de dormir, et éviter les flaques gelées en vélo.
Plutôt que des valeurs exportatrices (qui va acheter ?!), visez les valeurs "vertes" qui ont un business model solide et continueront de bénéficier de l’argent gratuit, les grosses boîtes de conseil/tech gouvernementale qui vont devoir gérer tout ça (Accenture, Thalès) et le secteur de la défense qui est en train de brasser des milliards.
Nous avons définitivement quitté l’ère du capitalisme (enfin ce qu’il en restait) pour passer à une Économie planifiée ? Wikipédia * (pudiquement renommée en "stakeholder capitalism") - le but du jeu reste le même, capter les flux monétaires imprimés par la puissance publique, mais désormais le cercle des bénéficiaires va se restreindre considérablement.
* Transition énergétique en Europe : les principales mesures
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Regardez vers l’Italie, on est passés de 0.52 à 3.7% sur le 10 ans.
On ne parle pas de la Grèce cette fois mais de la 3e économie EU. Moi non plus je ne donne pas cher de l’euro, déjà tout changé depuis des mois.
Pour ma part, quasi 100% action mais surtout ni EUR ni JPY!
@Doubletrouble j’apprécie vos annalyses mais étant cycliste du quotidien je goûte moyen à ces propos sur le vélo. 70% de l’usage de nos voitures est fait pour les loisirs, je veux bien voir le litre à 4 euros, l’automobile est un fléau environnemental et societal selon moi.
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@gravel : Vous savez, j’aime tellement la voiture que je ne passe mon permis que cette année. Je n’aime pas beaucoup plus le vélo (que j’associe principalement à l’effort et l’inconfort) mais soyez assuré que je n’ai rien contre les cyclistes !
Mon argument comme toujours peut se résumer à la liberté de choisir, et il y a une différence entre voir qu’il fait beau et enfourcher son vélo pour faire une petite balade, et se retrouver contraint économiquement d’aller au travail tous les jours à la force de ses mollets, avec les lunettes embuées par la pluie et le froid sous un poncho disgracieux, parce que des technocrates qui circulent en jet privé l’ont décidé pour nous.
Plus important, la voiture individuelle avec un moteur à combustion interne, c’est la possibilité d’aller du fin fond du Finistère à la frontière espagnole en un peu moins d’une dizaine d’heures de route.
En fait, ces problèmes ne m’affecteront pas personnellement (je peux payer 4, 10€ le litre, utiliser une carte grise collection, …) mais je n’aime pas voir mes concitoyens brimés, voire humiliés, économiquement, et il se trouve que le vélo est l’un des chevaux de bataille choisi par nos meilleurs (de même que la consommation de viande bovine, ou la maison individuelle).
Dernière modification par doubletrouble (10/06/2022 15h10)
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Bonjour
Je m’excuse si ma question est dénuée de sens mais je pensais que les bancaires profiteraient de l’augmentation des taux (ce qui a, entre autres, motivé mon entrée récente sur BNP).
Or elles sont emportées aujourd’hui dans le marasme avec toutes les autres valeurs de la place
Je ne comprends vraiment pas et je serai très heureux si vous pouviez m’éclairer
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Personnellement je vois trois soucis:
- les banques prêtent à taux long terme et financent à taux court terme: aujourd’hui, les banques centrales montent les taux courts termes, c’est pas top si les taux longs termes ne bougent pas
- si recession, moins de crédit et potentiellement plus de défauts
- si les marchés chutent, cela déprécie les actifs (elles sont légalement tenues d’avoir pas mal d’obligations)
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Et pour les banques Européennes, il y a un gros soucis sur l’Euro avec l’écartement des spreads entre les différents pays.
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doubletrouble a écrit :
Nous avons définitivement quitté l’ère du capitalisme (enfin ce qu’il en restait) pour passer à une Économie planifiée ? Wikipédia * (pudiquement renommée en "stakeholder capitalism") - le but du jeu reste le même, capter les flux monétaires imprimés par la puissance publique, mais désormais le cercle des bénéficiaires va se restreindre considérablement.
C’est fort possible.
La dernière occurrence de cela n’est pas très ancienne : les "30 glorieuses" sont une période d’économie planifiée (notamment en Europe,, avec le plan Marshall, et aux USA/URSS avec leur course aux armements).
Le programme nucléaire français qui nous assure un minimum d’indépendance énergétique est issu de la planification. Le premier pas sur la Lune encore davantage…
à partir des années 80 on a davantage laissé faire le marché : privatisations, accords de libre-échange,, sécu sociale de moins en moins universelle, crédits d’impôt à gogo pour les entreprises… tout en creusant la dette et sans économiser le moindre fonctionnaire.
Le résultat n’étant pas très glorieux, la puissance publique reprend la main : la "main invisible" n’a pas accouché de la moindre centrale nucléaire, n’a fait qu’un peu de saupoudrage d’énergies renouvelables sans diminuer d’un iota l’utilisation d’énergies fossiles… pas d’homme sur Mars, mais des milliardaires faisant quelques voyages en apesanteur…
Que la planification soit de retour ne me chagrine donc pas en soi. Ce qui m’inquiète, c’est le peu de compétence avec laquelle elle risque d’être mise en oeuvre (on a formé des start-uppers, pas des ingénieurs de planification).
La planification n’exclut pas la hausse des marchés, sauf si la récession fait partie du "plan", et cela ne me surprendrait guère : au cours du dernier siècle, les émissions de CO2 n’ont diminué qu’en 1932, 1945 et 2020, alors une façon de limiter les émissions de CO2 en attendant le développement des énergies décarbonées…
C’est pas encore l’idée actuellement je pense, mais les pénuries liées au stop&go, les bulles/craquages liés au branchement/débranchement des injections de liquidités nous fournissent un bon terrain d’entraînement.
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Ça commence à piquer.
Je ne sais pas si ceux qui regrettaient la fin des soldes sont heureux…
Sur la comparaison avec les années 40 plutôt que les années 70 :
Lyn Alden a écrit :
The European Central Bank is Trapped. Here’s Why.
We haven’t seen this level of disconnect between inflation and interest rates since the 1940s, which is the last time that sovereign debt as a percentage of GDP in the developed world is as high as it is now.
So, much like the 1940s, many developed market central banks are trapped. They can’t raise interest rates persistently higher than the prevailing inflation rate, and instead are stuck with slowly moving interest rates up, jawboning forward guidance, yield curve control, and trying to inflate some of the debt away.
However, the European Central Bank arguably has the hardest job of all.
L’article est public : The European Central Bank is Trapped. Here’s Why.
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Effectivement ça commence à piquer !
Cette période sera intéressante vis à vis de nos portefeuilles et de nos psychologies d’investisseurs. Il faut bien prendre en considération que nous sommes sur du long terme !
Son des canons, son des violons tout ça tout ça
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Sur le long terme oui, mais en cette période il vaut mieux être sélectif et surtout ce couvrir, récession, stagflation, inflation, arrêt des achats d’actifs, hausses des taux quasi obligatoire et éclatement de la bulle financière, en gros tout va bien…
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Celui qui n’est pas préparé, il n’est pas lecteur du forum, ni d’ailleurs …
Inflation généralisée, énergie, matières premières et dettes colossales …
Je suis spectateur et laissons venir pour le moment.
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C’est tres bien 75% d’actions, c’est la meilleure performance a long terme, avec un peu de coussin liquide ou d’immobilier.
Il n’y a pas de spectateur ici a moins d’avoir zero actifs. Bonne chance aux obligations et aux Euros.
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Edit : mon post est en réaction au post d’IH sur l’article de Lyn Alden…
Son analyse de la situation des taux et de la dette est excellente, on a joué avec le feu en maintenant des taux bas et des QE si longtemps, et c’est vrai que les banques centrales ne peuvent que regarder, impuissantes, la déconnexion entre les taux et l’inflation.
Mais même si la fin des QE et des taux zéro n’auront aucun effet sur l’inflation cela pourrait avoir une conséquence vertueuse sur la dette.
L’inflation actuelle est la conclusion d’évènements inflationnistes majeurs : la hausse du pétrole (passé de 70 à 120$ en 6 mois), la guerre en Ukraine (pénuries diverses), les divers lock down (chinois surtout) qui ont entrainé une baisse de l’offre et les plans de relance covid qui ont entrainé une hausse de la demande.
Dès que ces évènements seront derrière nous l’inflation chutera aussi vite qu’elle est montée, si cela arrive avant que les banques centrales soient à des taux prohibitifs la bourse repartira très fort, et ça pourrait être bien plus tôt que ce que beaucoup croient.
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Ça y est le 10 ans italien est au dessus de 4% et le français à 2.2%
Pas mécontent d’avoir massivement shorté les dettes EU et US semaine passée via plusieurs Tracker. Je ne vois pas comment cette fois la BCE va négocier la crise de l’euro 2.0? Je ne sous estime par leur imagination mais je suis vraiment septique quand à l’avenir de cette monnaie sous la forme actuelle…
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