J’ai tout lu les 6 pages et comme je débarque, je vais déterrer des trucs et faire un post assez long. Vous êtes prévenus!
gunday a écrit :
snoobrouf a écrit :
il faut à mon avis un grand soir fiscal ! tout remettre à plat !
Non, il nous faudrai au moins une décennie fiscale.
Car la fiscalité se mesure au niveau de la décennies et non du mandat.
Pouvez vous préciser?
Spiritoo a écrit :
GoodbyLenine a écrit :
Personnellement, je pense que les plus "nantis" en revenus/patrimoine (dont moi !) devraient contribuer "plus" proportionnellement, sans que ce "plus" ne devienne dissuasif à créer des richesses (cf principe d) (et ce "plus" pourrait dépasser 50%)
Personnellement à plus de 50% j’ai peur que l’évasion fiscale ne devienne démente, il ne faut pas oublier qu’une pression fiscale doit se définir aussi en fonction de celle des voisins.
Pour revenir sur le fond et la stratégie fiscale, alors les points (e) et (f) me semblent liés.
Exemple e/f : un peu comme dans la présentation par postes:
lier clairement un impôt à une seule source, et une seule utilisation. La lisibilité serait un gage de clarté. De plus il serait plus facile d’ajuster chaque taux d’impôt régulièrement selon le déficit/bénéfice.
Cela nécessiterait de réformer le millefeuille administratif et d’arrêter ces reversements dans tous les sens (autonomie fiscale de chaque échelon).
Exemples bidons (sans avoir regardé le ratio cout/besoin) :
- en Amérique il y a des TVA locales => éducation
- taxes sur l’essence pour financer les routes et les trains
- IR pour financer police, justice, services publics
etc.. il faudrait trouver une logique qui permette d’expliquer au peuple pourquoi l’Assiette d’un impôt porte sur telle ou telle chose, une fois compris ces règles seraient + acceptées..
Cela rejoint une remarque que j’ai lu je ne sais plus où disant que l’impôt avait élargi sont champs d’action: au delà de financer les services rendus par l’état, c’est devenu un outil de changements au sein de la société.
Ainsi, si on dit que la cigarette est un enjeu de santé publique, on la taxe.
Bon, mais si à chaque sujet il faut une taxe ou une variante de la taxe (ex: TVA), on est plutôt dans l’usine à gaz illisible.
Étant plutôt favorable à la simplification, qui me semble être source de clarté et d’invitation au débat constructif, l’idée de prévoir une assiette spécifique à chaque sujet (sans nier leur intérêt) me semble contre productif.
A partir de là, j’ai envie de poser la question de l’intérêt de l’impôt indirect. Dans la mesure où il n’est pas visible, est il légitime? Quels sont ses avantages?
Au moment où j’écris ses lignes je n’en vois pas, mais je ne suis pas expert.
Pyrrho a écrit :
en 2 mots : flat tax
Flat tax - Wikiberal
Impot proportionnel pur. Au taux le plus bas pour assurer le financement des fonctions régaliennes de l’État.
Lisible, simple à comprendre, égalitaire : tout le monde est traité de la même manière et celui qui gagne 10 fois plus contribue 10 fois plus.
Biskeo a écrit :
Un impôt proportionnel est effectivement "lisible, simple à comprendre", mais pas forcément égalitaire.
On en a un bel exemple : la TVA, qui taxe de la même manière des biens de première nécessité, dont tout le monde a besoin, et des produits de luxe, accessibles uniquement à une minorité.
Tout à fait, il me semble qu’il faut ajouter à la notion de flat tax que son assiette est le revenu, pour accéder à un système à la fois égalitaire (même % pour tous) et équitable (plus de revenu donc plus de participation).
Sur le TMI à 75% et les diverses annonces électoralistes, il me semble qu’on pourrait se poser la question du pouvoir de nos chers élus face à la réforme du système fiscal tant le risque de ne pas être réélu tout en ayant fait le job me parait grand.
altius a écrit :
Comment peut-on espérer une quelconque révolution fiscale si une part importante de notre population n’adhère pas au principe même de l’impôt ?
Est il donc raisonnable de penser qu’une réforme fiscale pertinente puisse voir le jour dans la France d’aujourd’hui?
altius a écrit :
je proposerais que toutes les familles payent un impôt, même faible (1% pour les revenus les plus bas, quitte à augmenter les aides sociales pur que ce soit neutre) et de créer des tranches plus lourdement taxées qu’aujourd’hui vers 100 K€ et 150 K€ de revenu.
Et d’accompagner cet effort par un vrai plan de redressement, qui ciblerait les réductions de dépenses à faire et cesserait de stigmatiser les entreprises. Bref, un programme politique, quoi !
Pouvez vous expliciter votre idée? A la fois sur le système de taxation, les aides et la manière de réformer les dépenses.
Plus loin il a été évoqué de punir la réussite et de la moralité de la fiscalité. Pour cela il faudrait définir un référentiel, une sorte de définition de la morale. Il me semble intéressant (et je l’ai déjà dit sur le forum) de s’intéresser à la relation argent/bonheur de manière aussi objective que possible, ou ici argent/réussite. Si t’as pas de rolex à 50ans tu as raté ta vie?
Une proposition de loi me semble intéressante à apporter en lien avec cette réflexion : l’obligation de respecter un ratio entre la plus petite rémunération et la plus grosse dans une entreprise.
Par exemple x10. Pour gagner un million par an, il faudrait que le revenu minimum soit de 100k (soit environ 4 smic brut).
On peut discuter du ratio, mais sans être une taxe, cela oblige à une forme de redistribution.
Les revenus issus de dividendes ou de plus value seraient exclus de ce système, dans la mesure où ils ne constituent pas le plus gros revenus d’une entreprise.
Les questions de la mondialisation, de la fuite des cerveaux (formés à nos frais), des changements de nationalité et de la compétitivité sont posées sans aller jusqu’à proposer de solutions.
Ne restons pas sur un évitement trop facile et allons dans le dur: D’abord quel impact réel? GBL proposait la lecture d’une étude mais quelles solutions, ou à défaut quelle posture tenir?
Quels dangers à éviter, quelles solutions mettre en oeuvre? Dumping fiscal?
Ça concerne combien de personnes (expat) et quelle proportion des rentrées fiscales?
placementapapa31 a écrit :
L’impôt est un des systèmes de répression. Et les systèmes de répression sont incontournables (sinon je suppose que nous ne serions pas là pour discourir du sujet).
Considérer l’impôt comme répressif me semble prendre sa source dans la perte de vue de sa finalité: financer des services qui servent à tous.
On peut peut être relier cela à l’utilisation de l’impôt pour d’autres cibles (mon histoire de cigarette de tout à l’heure), qui peut donner le sentiment d’un dévoiement de l’impôt, notamment via sa complexité.
yannou77 a écrit :
Comme suggéré par révolution fiscale et par Hollande pendant sa campagne, fusion de la CSG et de l’IRPP. dans un barème progressif modulable en 2 dimensions. Que l’état puisse avoir la liberté de modifier indépendamment les taux d’imposition des différentes tranches et surtout de modifier indépendamment leur seuil de déclenchement. L’héritage de tranches d’impôts où la seule marge de manœuvre était une inflation proportionnelle de tous les seuils à conduit à trop d’effet de bord injustifiable type décote et sa TMI à 21% caché (le début de la tranche à 14%).
Pouvez vous m’en expliquer l’intérêt?
Dernière modification par Pruls (29/12/2013 02h27)
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