Interactive Brokers : vos avis sur ce courtier bourse en ligne

roudoudou a écrit :

Hello Miguel,

…/…
- Vous êtes vendeur de PUT, en face vous avez un acheteur de PUT qui exerce son droit de vente des titres au strike (si cours < strike), donc pourquoi n’êtes vous pas obligé d’acheter les titres qu’il vend au prix du strike (on s’entend, sur IB) ?…/…

la réponse est pourtant claire

ma réponse a écrit :

…/…
lorsque votre option vente de PUT est exercée
votre compte est automatiquement débité du "strike" (prix d’exercice) multiplié par le nombre de lots ,
fois 100. …/…

En d’autres termes
- "Vous êtes vendeur de PUT, en face vous avez un acheteur de PUT qui exerce son droit de vente des titres au strike (si cours < strike), …/… vous êtes obligé d’acheter les titres qu’il vend au prix du strike."
Votre compte est automatiquement débité et les titres sont achetés au prix du :"strike".
si cours est ≤ strike

Je vais finir par croire que vous le faites exprés, l’alternative n’étant pas reluisante.

Merci pour votre précision, votre réponse m’est maintenant claire, il y a une différence entre prendre la perte et se faire livrer les titres  : dans un cas votre position est nettée, dans l’autre vous êtes toujours en risque.

Miguel a écrit :

Je vais finir par croire que vous le faites exprés, l’alternative n’étant pas reluisante.

Non en fait je ne le fais pas exprès, on est plutôt dans votre alternative peu reluisante mais vous savez on est tous l’alternative peu reluisante de quelqu’un.

Cdt,

Pour l’indexation par les moteurs de recherche :

Transfert de Binck.fr à Interactive Brokers : retour d’expérience…

Bonjour,

si vous voulez éviter l’achat/vente de devises et attendre 3 jours que vos fonds soient disponibles quand vous faites un achat/vente, vous pouvez opter pour compte sur marge … sans utiliser la marge.

Je parlais de la vente d’une action, les fonds sont disponibles après un certain temps ( généralement 3 jours ).

Bonsoir koopah,

koopah a écrit :

Points négatifs :
- interface web trader imbuvable : je la trouve complétement contre intuitive et complexe. Peut-être n’y suis-je pas encore assez familiarisé

Je n’ai jamais utilisé l’interface Web Trader avant que vous n’y fassiez allusion… Effectivement, c’est imbuvable. Comme le précise idamante, je vous conseil de passer à l’application TWS (ou au pire l’application iPad), beaucoup plus digeste.

koopah a écrit :

- obligation de devoir acheter des devises sur les comptes de type "cash account" (en gros les comptes sans marges) ; exemple : j’ai dût vendre des euros contre des usd pour acheter des titres en usd. Il faut se débrouiller tout seul avec l’interface pour y arriver ; perso j’ai bien passé 30 min à essayer de comprendre comment faire…

La première fois que j’ai acheté une action en USD, je me suis retrouvé avec un compte en négatif. Un contact avec le chat et ils m’ont automatiquement expliqué comment faire pour convertir mes EUR en USD. Je ne dis pas que c’est facile, mais il faut vraiment penser à utiliser le chat, dès que vous avez un problème car ils sont vachement réactifs. Donc pour le même problème que vous, ça a été réglé en même pas 10min pour moi.

koopah a écrit :

- déclarer tout seul la fiscalité, pour l’instant je n’ai pas encore eu à le faire mais je dois dire que j’appréhende beaucoup le moment : plus-values, dividendes, spin-off ça risque d’être compliqué … heureusement les rapports ont l’air très complets

Par contre, sur ce point, j’ai aussi peur que vous En même temps, vu toutes les erreurs d’IFU qu’il y a eu avec Binck, je pense que faire soit même les calculs n’est pas si négatif que ça.

koopah a écrit :

Je ne recommanderai clairement pas ce courtier aux débutants : interface complexe, conversion manuelle des devises (pour compte cash). Par contre je n’ai jamais vu autant de fonctionnalités disponibles chez un courtier, c’est impressionnant.

Qui peut le plus, peut le moins. Je pense qu’un débutant qui commence par IB, n’aura pas à désapprendre tout ce qu’il sait pour repasser à un vrai courtier par la suite. Ça m’aurai évité beaucoup de problèmes et de contacts avec le service client si j’avais commencé par là

Finalement, comme vous, je ne pense pas utiliser la totalité de l’offre IB et qu’il y a encore beaucoup de chose à apprendre (je viens de commencer le prêt de titres d’ailleurs). J’en apprend vraiment tous les jours

BriochePainPerdu a écrit :

Pour ma part voyant tout le monde fuir Binck, je commence à jeter un oeil de loin à IB.

Si je ne doute pas qu’IB soit mieux que nos courtiers français (d’une manière générale, tous les services disponibles via Internet aux USA ou au Canada sont mieux et moins chers qu’en France), je prends le pari d’une litanie de messages au moment de la déclaration d’IR 2015.

"IB ne fournit pas d’IFU, comment faire pour remplir ma déclaration IR ?"
"Je n’arrive pas à calculer mes +Values/-Value 2014"
"Si IB fait faillite, est-ce que la garantie des titres s’applique ?"
"Si j’ai un contrôle fiscal, en l’absence d’IFU, que dois-je présenter au contrôleur"
etc.

Quand je vois déjà que quasiment tous les jours, on me maille sur les dividendes de Cominar et ARCP depuis que j’en ai parlé dans les newsletters (Philippe, je n’ai pas reçu mes dividendes, est-ce normal ; Philippe, est-ce que j’ai reçu le bon montant de dividende en fct de ma situation fiscale ? Philippe, je ne trouve pas le code ISIN pour ARCP ; Philippe, je n’arrive pas à acheter Cominar via Boursorama, est-ce normal, etc., etc.)…

Sans oublier les questions des membres qui n’auront pas envoyé la 2048 (et payé) avant le 15 du mois suivant la perception des dividendes … Quand ils recevront une lettre sympathique du Trésor

La fiscalité est la principale raison qui m’empêche de sauter le pas, maintenant que j’ai atteint la masse critique des 10 000 $.

Je vais déjà essayer de faire les calculs par moi-même pour cette année et comparer avec l’IFU délivrée par Binck. Si c’est probant, je passerai peut être à IB.

(Et je suivrai soigneusement les messages d’appels à l’aide afin de profiter des réponses )

Le passage vers IB peut effectivement être tentant, ne serait-ce qu’en raison des tarifs sensiblement plus avantageux que les principaux sites de trading en ligne en Europe. Ce qui me retient a été mentionné par IH :

InvestisseurHeureux a écrit :

"Si IB fait faillite, est-ce que la garantie des titres s’applique ?"

Plus généralement, une visite sur le site d’IB et une lecture de son schéma organisationnel ( en bas de page : About the Interactive Brokers Group | Interactive Brokers ) me laisse perplexe. Où sont domiciliés mes titres et mes liquidités dans cette constellation de filiales ? Quel cadre juridique national s’applique à IB ? Qui est le régulateur ? A qui dois-je m’adresser si la société, respectivement l’une de ses filiales, fait défaut ? Quelles sont les garanties dont je dispose ? Dans quel pays faudrait-il engager une éventuelle action en justice pour récupérer mes biens ? Bref, je suis peut être parano, mais je suis incapable de donner le début d’une réponse à ces questions. IB met en avant son excellente notation S&P, certes, mais au vu du passif des agences de notation dans la détection précoce des défauts d’entreprises (en particulière financières) je préfère encore me faire tondre par mon broker en ligne, dont je connais la domiciliation, le cadre juridique national dont il dépend et son instance de régulation.

J’avais lu préalablement vos posts sur le sujet. J’ai une bonne expérience des marchés, je vous rassure, mais je ne connais pas le cadre juridique britannique en matière de régulation et de protection des avoirs des investisseurs. Je ne doute cependant pas que vous avez une fine connaissance de ce cadre juridique et que vous avez assimilé l’entier des lois et procédures régissant IB en Grande-Bretagne avant d’y déposer vos deniers.

HannibalSmith, je vous trouve quelque peu partial contre Interactive Brokers… J’entends bien qu’il faut se poser de bonnes questions avant de choisir son courtier, mais ces questions devraient être posées avec tous les courtiers et pas seulement avec IB. Je n’ai jamais vu aucun post demandant ce qui se passe si Binck/Boursorama/Bourse Direct faisait faillite ? Par exemple, j’ai moi-même été surpris (après une réclamation) d’apprendre que Binck sous-traitait certaines opérations à une autre banque (je ne suis pas sûr que beaucoup de gens soit au courant).

L’âge ne fait certainement pas le mérite, mais IB existe depuis 1977 (37ans) et quand je lis le le 10k d’Interactive Brokers, ce que j’y vois c’est $37,870.7 MILLIONS d’Assets (37 870 000 000 $) dont 15 591 M$ en cash (en augmentation de 1 000 M$ sur 1an et 7 600 M$ sur 4ans) pour 32,778.5 M$ de liabilities avec un FCF positif. Pour moi, ça ne ressemble pas à une boite qui va faire faillite rapidement.

Tout ça pour dire qu’il serait bon d’éviter les scénarios catastrophiques à outrance… C’est sûr que si une pluie de météorite tombe sur l’ensemble des serveurs de Wall Street demain, on ne sera pas forcément à l’abris ! Néanmoins, IB apporte beaucoup de garantie et ne me semble pas être un des brokers les plus risqué du marché.

Après j’entends bien, qu’à vos yeux, il faut maitriser l’ensemble des arcanes de la loi britannique avant d’investir sur IB London… J’espère que tout ceux qui investissent sur des brokers FR comprennent l’ensemble des arcanes de la loi française

Par contre, sur un compte Margin, vous n’êtes pas propriétaires des actions donc je ne pense pas que vous soyez protégés ?