Optimisation fiscale des dividendes américains : stratégies et limites

Cette discussion porte sur l'optimisation fiscale des dividendes provenant d'actions américaines. Un membre, ZeBonder, propose une stratégie pour éviter les retenues à la source de 30% : vendre les actions juste avant la date de détachement du dividende, puis les racheter après. Cette méthode vise à récupérer le montant du dividende net de frais de courtage, sans subir la retenue à la source.

Plusieurs participants soulignent les limites de cette approche. Thomas mentionne le risque de wash sale, une pratique interdite aux États-Unis visant à éviter une baisse artificielle du prix d'achat moyen. Igorgonzola ajoute que la fréquence des transactions, notamment pour des dividendes mensuels, engendrerait des frais de courtage importants et complexifierait la déclaration fiscale. Espenlind13 attire l'attention sur la volatilité du marché : un gap défavorable à l'ouverture pourrait annuler le bénéfice attendu.

D'autres membres abordent des aspects plus généraux de la fiscalité des dividendes américains. GoodbyLenine rappelle la possibilité de récupération d'impôt en France, tandis que Parisien précise que cette possibilité est limitée pour les résidents français non imposables. Derival recommande de régulariser la situation auprès du courtier pour bénéficier d'un taux de retenue à la source réduit (15%). Enfin, ZX-6R juge la méthode de ZeBonder irréaliste et conseille de changer de courtier pour éviter les retenues excessives.

En résumé, la discussion met en lumière la complexité de l'optimisation fiscale des dividendes américains. Si la stratégie initialement proposée par ZeBonder semble séduisante, son application est limitée par des contraintes réglementaires (wash sale), des coûts de transaction importants et des risques liés à la volatilité du marché. Le choix du courtier et la compréhension des conventions fiscales apparaissent comme des éléments clés pour une gestion efficace de la fiscalité des dividendes étrangers.