placementapapa31 a écrit :
GoodbyLenine a écrit :
Dans de nombreux cas, avec un objectif de 100, si on n’y arrive pas tout à fait , les conséquences sont relativement limitées.
Qu’est-ce que voulez dire "un objectif de 100"? (doubler son capital?)
Je veux dire que si on vise 600 k€ (ou 2 M€, ou 2 SMIC/mois), n’arriver qu’à un peu moins, ici 550k€ (ou 1.8M€, ou 1.8 SMIC/mois) ne sera pas forcément dramatique.
placementapapa31 a écrit :
si l’Europe est programmée pour s’appauvrir, les placements de l’épargne devraient même avoir des rendements négatifs (via une forte inflation)
Ca peut se discuter, mais je n’y crois guère, car il y aura (ailleurs) des placements préservant le pouvoir d’achat, et avec la mondialisation les frontières n’empêcheront pas l’argent d’aller là où il ne se dévaluera pas trop, au moins une partie de l’argent à moyen terme. (Sauf à rétablir des frontières plus étanches, voire le contrôle des changes). Ceci n’exclut pas bien sur que certains placements (mais pas tous) aient des rendements négatifs pendant plusieurs années.
servale a écrit :
Que pensez-vous d’une stratégie d’investissement : Action 40% et SCPI 60% sur 20 ans.
En effet je ne souhaite pas investir sur les obligations ni livret A.
Par contre si vous connaissez un autre support d’investissement je suis preneur.
Pourquoi pas ? Mais ce sera sans doute plus "sportif" qu’avec des obligations et livrets (qui jouent un rôle d’amortisseur). Demandez-vous comment vous auriez supporté, avec une répartition "Action 40% et SCPI 60%", les -25% sur les actions en quelques semaines de l’été 2011 (ou les plongeons des crack précédents), ou les -50% sur les SCPI devenues peu liquides du milieu des années 90. Si ça ne vous aurait vraiment pas trop stressé, pourquoi pas…
Ce sera sans doute aussi plus lourdement fiscalisé, si l’environnement fiscal actuel est plus ou moins conservé (AV et livretA sont fiscalement favorisés).
Pour les classes d’actifs, déjà on peut "zoomer" un peu plus, et séparer "actions industrielles", de "actions de mines d’or", "REIT", "actions de sociétés non cotées", etc. ou les obligations peuvent être séparées en "obligation des états", "obligation des entreprises", ou/et selon le niveau de risque (high yeld), sans oublier les obligations convertibles.
Il existe pas mal d’autres classes d’actif : les différents type d’immobilier en direct (résidentiel, bureau, commerce, entrepôts, étudiants, cliniques et Ehpad, etc.), le foncier (terrains) ou les forêts/vignes/etc., les matières premières (Or, métaux, produits agricole, pétrole, etc.), les biens immatériels (droits d’auteur, brevets, etc.), l’art et les collections plus ou moins fantaisistes, et j’en oublie sans doute pas mal.
Bien sur, il sera peu recommandable de mettre plus qu’une part minime de son "pécule" sur certaines de ces classes. Pour d’autres il sera nécessaire d’avoir pas mal de connaissances, ou/et de disposer d’un très gros capital, et/ou de connaitre la manière de procéder et/ou d’avoir les bonnes relations dans le milieu concerné (en bref : elles concernent peu l’investisseur lambda).