#1 09/09/2011 09h24
- Kapitall
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Je lisais hier l’interview d’Henri Guaino dans Le Monde (Henri Guaino : "Les baisses d’impôts, c’est fini"). Extrait :
Henri Guaino a écrit :
Il faudra pourtant solder la crise. Qui va payer ?
On ne pourra pas faire porter tout le poids du désendettement sur le travail : ce serait socialement, politiquement et économiquement intenable. Depuis trente ans, on privilégie plutôt le capital financier au détriment du travail. Il faut un rééquilibrage.
Jusqu’à les imposer de la même façon ?
Ce devrait être l’objectif, même s’il est à long terme.
Vous aurez peut être remarqué qu’à l’autre extrémité du spectre politique, Mélenchon cite volontiers une étude de Natixis qui estimait à 100 milliards d’euros par an le gain pour les finances publiques d’un alignement strict de la taxation du capital sur celle du travail.
Il avait déjà été question de supprimer le PLF, cette option n’ayant finalement pas encore été retenue, mais les PS augmentent maintenant de manière régulière. Concrètement, ça donnerait quoi, pour des revenus mobiliers ou fonciers, de se faire taxer à l’identique du travail?
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