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3 #1 22/07/2015 17h49
- Jeyfox
- Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse - Réputation : 316
Hello,
on parle souvent de nos succès mais moins des erreurs que nous commettons dans nos investissements.
Voici les nombreuses erreurs dont j’ai été fautif dans le temps mais qui permettent de s’améliorer (dans tous les cas je l’espère)!
- Ne pas suffisamment comprendre un business et la manière dont l’entreprise génère du cash,
- devenir copropriétaire juste parce que le nom me plaît bien sans avoir sérieusement regarder des rapports annuels,
- n’avoir lu qu’un seul rapport annuel,
- ne pas savoir expliquer simplement pourquoi je suis copropriétaire d’une entreprise,
- acheter une action parce que d’autres l’on fait,
- être trop optimiste dans les hypothèses de croissance,
- accorder trop d’importance à la capacité du management à changer les choses (mais bon cela reste quand-même important!),
- acheter car l’entreprise est à la mode ou est dans une industrie à la mode (ce fut liberty surf pour moi notamment il y a plusieurs années!),
- être trop obnubilé par la position de trésorerie nette,
- me tromper sur le fait de savoir si on n’est pas sur un haut de cycle et s’en servir pour fonder des hypothèses,
- payer chère une entreprise juste parce que je souhaitais à tout prix être copropriétaire (fan du produits, fan du dirigeant…),
- acheter pour avoir un peu d’action (dans le sens acheter/vendre) parce que j’étais resté inactif longtemps,
- ne pas accepter que j’arrive tout simplement en retard sur une entreprise et ne pas être capable de me retenir de devenir malgré tout un copropriétaire alors que le prix n’est pas bon,
- être uniquement fixé sur le rendement,
- volonté d’être original dans le choix d’une entreprise qui rentre dans mon portefeuille,
- une extension du point précédent: devenir copropriétaire d’une entreprise parce que cela me donnait le sentiment d’avoir l’air intelligent.
- être beaucoup trop optimiste sur la puissance d’une marque (mais je concède que c’est un point très subjectif!),
- me contenter de n’utiliser qu’un seul ratio,
- refuser de devenir copropriétaire d’une entreprise parce que j’ai loupé l’opportunité une fois,
- ne plus suivre une entreprise que j’ai vendu par peur de voir son prix continuer de progresser suite à ma vente. Au final, on ne sait jamais mais le prix de l’action pourrait bien redevenir intéressant.
- ne pas regarder si il n’y avait pas eu un split de l’action alors que mon analyse me donner des chiffres super intéressants.
J’espère que cela sera utile.
Cheers!
Jeremy
Mots-clés : analyse, entreprise, erreur
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1 #2 22/07/2015 21h55
- Geronimo
- Membre (2012)
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Je suis sorti de Picanol beaucoup trop tôt parce que je pensais qu’il n’y aurait aucune news pendant un an et donc un cours atone (en plus j’avais une grosse partie de mon PEA bloquée dans Orchestra alors que je voulais pouvoir continuer à saisir des opportunités). Au final son remplaçant, CNIM, a eu un beau parcours mais pas aussi bien que Picanol.
Bref :
(1) ça n’est pas parce qu’il n’y a pas de communication financière prévue que le titre va stagner
(2) quand on a une conviction non encore réalisée et d’autres opportunités qui semblent avoir plus de catalyseurs, toujours garder une petite ligne pour ne pas trop regretter
Dernière modification par Geronimo (22/07/2015 22h38)
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#3 22/07/2015 22h54
- nor
- Membre (2015)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 60
Jeyfox a écrit :
- acheter une action parce que d’autres l’on fait
Je le fais et je n’ai toujours pas compris pourquoi il se dit souvent que c’est une erreur. En effet, est-ce une erreur si:
- j’ai le même objectif (ex: rendement à long terme, pas de nécessité de dividende)
- j’ai confiance dans la capacité d’analyse de la personne dont je m’inspire, plus que dans la mienne
- je suis assez têtu ou confiant pour ne pas paniquer lors des remous du cours.
Quels autres écueils voyez-vous à être "suiveur"?
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2 #4 23/07/2015 00h41
- roro
- Membre (2011)
Top 20 Finance/Économie - Réputation : 91
Bonsoir,
Quels autres écueils voyez-vous à être "suiveur"?
Par exemple, en fonction du contexte, vous ne pourriez avoir qu’une partie des positions dans lesquelles celui que vous suivez est investi.
Par exemple, il pourrait être long sur une action et short sur une autre du même secteur, sans du coup avoir une conviction forte (voire quelconque…) sur cette première action.
Il pourrait également être long sur une action et protégé d’un certain pourcentage de baisse par ailleurs (avec des instruments de marché ou hors marché d’ailleurs).
Amicalement,
R.
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#5 23/07/2015 17h10
- Jeyfox
- Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse - Réputation : 316
Hello Nor,
peut-être parce que l’ on fait justement trop confiance à celui que l’on suit. Ainsi, on ne fait pas son analyse soi-même et ne comprend pas nécessairement l’ensemble de la thèse.
Après tout, le plus intéressant n’est-il pas d’essayer de trouver ce qui a attiré l’attention de celui que l’on suit. En plus, en faisant ça, on apprend toujours quelque chose!
En vrai "détective" ou "Sherlock Holmes", tout l’attrait de l’analyse est dans la recherche ou "l’enquête"!
@ Geronimo
Le risque que l’on a si on conserve une petite position, c’est qu’elle ne contribuera pas beaucoup à la performance globale. Au final, cela ne sera plus une vraie conviction. Mais je vois ce que vous voulez dire!
Cheers!
Jeremy
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#6 23/07/2015 19h18
Clairement, investir sans aucune étude sur le titre, ni aucune stratégie portofolio globale.
Cette époque est révolue, bien heureusement!
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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#7 24/07/2015 10h32
- sergio8000
- Invité
Mes erreurs sont indéniablement liées aux biais de mon cerveau, que je ne peux spontanément éviter en tant qu’être humain. Considérant tous ces problèmes, le fait d’avoir un processus d’investissement et une checklist détaillée (qui s’étoffe en permanence) aident grandement à les limiter.
En vrac. :
- Biais de connaissance : surestimer ce que l’on sait réellement. Il en résulte notamment une confiance excessive et non fondée dans certaines thèses
- Biais d’activité : croire que son activité a un effet bénéfique sur son portefeuille. Résultat : ventes presque toujours prématurées
- Biais d’engagement et de consistance
- "Excessive greed"
- Excès de confiance
- Trop avare dans certains cas
- Biais de continuité : croire qu’une tendance à court terme peut être extrapolée à long terme, rester aveugle aux cycles
- Illusion de contrôle sur les situations
- Biais de résultat (trop facile de parler des choses après coup, beaucoup auraient sans doute pu mal/bien tourner et très différemment -> cf. le bouquin "Fooled by Randomness" de Taleb sur le sujet)
- Biais d’ancrage
- Biais d’association (tendance facile à l’analogie, pour les bonnes expériences comme pour les mauvaises)
Sans doute beaucoup d’autres qui ne me viennent pas à l’esprit immédiatement, mais disons que je suis conscient que mon cerveau est une authentique pourriture remplie de biais.
Considérant tous ces problèmes, on comprend ainsi pourquoi une marge de sécurité est importante dans le cadre de mon processus d’investissement (en plus d’un processus et une checklist bien précis).
Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre.
1 #8 24/07/2015 11h41
- Sylvain
- Membre (2011)
- Réputation : 203
Bonne idée ce topic, il promet d’être long !
Ma pierre à l’édifice - et je ne copie pas tout ce qui a déjà été énoncé, mais je pourrais certainement allègrement :
- Croire pérenne une situation qui ne l’est pas (ex : marges exceptionnelles).
Pour se soigner : lire un maximum de rapports annuels de la société, des concurrents proches ou plus éloignés ; pour comprendre à quoi sont dues ces marges. Si aucune explication, il y a un risque que ce ne soit pas pérenne.
– Sous-estimer l’effet de levier opérationnel.
Pour y remédier : projeter des scénarios un peu plus pessimiste jusqu’à catastrophique, et assigner une valeur à l’entreprise dans ce cas. Si la marge de sécurité fond à vitesse grand V, mieux vaut se tenir à l’écart.
– Se sentir à l’aise après une analyse qui n’était pas très complète.
Pour bien dormir la nuit, il faut certes comprendre le business, mais c’est la marge de sécurité qui préviendra au maximum les imprévus (du management, ou mes erreurs de compréhension).
– Ne pas suivre suffisamment l’actualité de sociétés en portefeuille.
Il n’y a pas 36 solutions ; si je ne peux pas me tenir au courant sur tout, mieux vaut me concentrer sur les dossiers les mieux suivis.
– Etre difficilement capable d’assigner une valeur de croissance à une entreprise. Ce n’est pas une erreur d’investissement en tant que tel, mais ça reste dommage de vendre une franchise extraordinaire (acquise à prix d’ami), à un prix très modeste.
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#9 24/07/2015 12h33
- BulleBier
- Membre (2013)
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-arriver dans le monde de l’investissement avec des préconceptions au lieu d’apprendre humblement
-ne pas faire suffisement attention aux cycles.
-vendre trop tôt quand la marge de sécurité disparait, car on Parle toujours de marge de sécurité, alors que les actions ont continué à monter après mes ventes, portées par la tendance et l’euphorie (Peugeot, Nokia).
-ne pas faire suffisement attention au risque de concentration des clients (Altisource).
-ne pas faire suffisement attention au bilan, qui s’il est chargé doit se payer moins cher que libre de dettes.
-me précipiter pour être investi, mais c’est qu’une demi erreur car je voulais libérer du temps et cet objectif a été atteint.
-ne pas rentrer suffisement fortement quand fiat +40% de Chrysler et ferrari cotait á 6-8 milliards. Je pensais qu’il y avait un hic.
-ne pas lire avec suffisement d’attention des files Sur le forum sur des small caps en 2012 2013 car Il y avait de quoi faire. Mais au moins j’étais prudent car conscient de mes limites d’analyste.
-Penser avoir raté la marche lorsque l’on pense aux sociétés gérées par un management exceptionnel : Ignorer volontairement Google, starbucks, apple car je pensais que c’était "trop tard"
Amf détient altisource fiat et Starbucks indirectement
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#10 02/08/2015 23h04
- nor
- Membre (2015)
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roro a écrit :
Par exemple, il pourrait être long sur une action et short sur une autre du même secteur, sans du coup avoir une conviction forte (voire quelconque…) sur cette première action.
Il pourrait également être long sur une action et protégé d’un certain pourcentage de baisse par ailleurs (avec des instruments de marché ou hors marché d’ailleurs).
En effet cela suppose que la personne de laquelle on s’inspire explique sa stratégie globale, notamment sa manière de couvrir ses investissements.
Pour le côté stimulant intellectuellement, satisfaction personnelle, etc. je peux comprendre mais ça a peu de place dans mes choix d’investissement, qui doivent être des décisions aussi rationnelles que possible.
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1 #11 03/08/2015 07h49
- bifidus
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Un certain manque de confiance qui me fait rater des opportunités toutes faites.
Grace au travail de Jeremy l’OPRO sur Orchestra est refusée par l’AMF. Le cours passe quelque temps juste au dessus des 40 euros.
C’est absolument sans risque, j’en suis persuadé. Les dirigeants nous le disent, Jérémy le démontre et l’AMF le confirme, cette boite vaut beaucoup plus et le faible flottant promet une envolée des cours…
Mais je me suis dit que l’action risquait de tomber dans l’oubli qu’une nouvelle offre pouvait ne pas se faire avant des années etc…
Je vais accumuler pour 6.000 euros d’Orchestra, faire des petits A/R entre 42 et 44 alors que j’aurais pu en acheter 10 fois plus.
Moralité 100.000 euros cadeaux de perdus, je mérite vraiment des baffes.
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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2 #12 03/08/2015 09h26
- Jean-Marc
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La seule bonne nouvelle quand j’y pense c’est que je n’ai pas fait deux fois la même bêtise.
Mon pire cauchemar a été l’aventure Céléos : cette entreprise était en décollage vertical et je n’ai cessé de renforcer jusqu’au dépôt de bilan surprise (pour moi) du fait d’une absence de trésorerie due au BFR lui aussi en décollage vertical… J’y ai perdu toute ma mise.
Plus jeune et totalement néophyte, j’ai acheté des actions sur un nom, une envie, un article flatteur etc. Joueur, j’ai essayé le RM ("règlement mensuel" pour les jeunes du forum, ancêtre du SRD) et j’ai passé ainsi quelques nuits blanches, mes gratifications d’étudiant ne permettant pas de couvrir les éventuelles pertes générées par le levier.
Je me suis essayé au levier des warrants avant de comprendre le rôle de la valeur temps et du spread qui rendent l’opération inéluctablement perdante dans la durée hormis quelques coups de poker heureux.
Enfin j’ai très mal géré la crise de 2008 car mes pertes en pourcentage étaient un peu supérieures à celles des indices; j’y ai laissé la bagatelle de 120.000 €, c’est le prix que j’ai dû acquitter pour enfin comprendre que le feeling c’est bien sympa mais sur de telles sommes on ne peut s’en remette à lui. C’est là que j’ai commencé à bosser sérieusement. Depuis pas d’erreurs flagrantes hormis Prismaflex que j’ai pris en plein déclin tandis que je le savais (les comptes intermédiaires étaient publiés).
Tiens, j’ai l’impression d’être passé chez le psy.
I'm back — parrain American Express
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#13 03/08/2015 09h59
- koldoun
- Membre (2013)
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Bonjour,
Je n’ai jamais connu de catastrophe boursière, que ce soit sur les actions, forex, cfd etc.
Mais ma plus grande crainte serait ma façon d’aborder une crise comme 2008.
La lecture du poste de Jean-Marc me rappelle que je n’en suis pas à l’abris…
J’ai commencé à m’intéresser à la bourse vers 2009, donc je n’ai pas trop de quoi faire le malin…
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#14 03/08/2015 10h58
- Jeyfox
- Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse - Réputation : 316
Hello,
je partage la même erreur que Bifidus: le manque de confiance en soi malgré une analyse poussée. On a toujours du mal à croire lorsqu’une analyse nous donnent une marge de sécurité importante. J’ai loupé plusieurs opportunités en n’investissant pas assez. Après, avec le temps, je pense que l’on peut s’améliorer. Enfin, peut-être que le biais de confirmation fausse un peu notre réflexion.
Pour le "gut" feeling, j’y accorde de l’importance mais clairement on ne peut pas fonder une décision d’investissement uniquement sur ce fait. J’ai dans le passé fait plusieurs erreurs en n’investissant que parce que mon feeling était bon.
Cheers!
Jeremy
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#15 03/08/2015 11h15
- Job
- Membre (2010)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 50 Monétaire - Réputation : 194
je radote…
quand je voulais investir sur Hermes AVANT le raid de Bernard Arnault…
Et Plastic Omnium repérée depuis longtemps (investi un peu tard) mais là, c’est mon gérant qui faisait la sourde oreille…
(sanglot)
Ericsson…! Qu'il entre !
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#16 03/08/2015 11h36
- MichelPlatini
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 27
- Je ne suis pas assez mes choix boursiers (publications…)
- Je fais parfois confiance au ouie - dire - et pour l’instant, ça marche plutôt bien
- Par manque de confiance dans mes choix, je diversifie trop mon portefeuille (50 titres - à ramener à 25 )
Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave… Friedrich Nietzsche.
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#17 03/07/2018 09h15
- Bergamote
- Membre (2014)
- Réputation : 43
- ne pas avoir investi dans DEST juste après la prorogation des lignes de crédit et m’être renforcé quand un investisseur essayait de faire un «hold up» sur la boîte. Je suis resté à l’écart
-ne pas suffisamment procéder par l’exhaustivité d’une checklist
-être investi assez fortement aujourd’hui dans une entreprise pour la croissance de son secteur, la qualité et constance de son management, les perspectives de rachat par des gros du secteur . Peut être trop aimer la boîte à force de la suivre …
-avoir au départ un horizon trop court de retour sur investissement
-ne pas être rentré sur abeo mi 2017 alors que j’avais bien étudié l’entreprise
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1 #18 03/07/2018 09h21
- Mettero
- Membre (2017)
- Réputation : 26
- ma pire erreur ? n’a pas été l’investissement mais de me croire au casino. J’ai joué avec le monnaies sur E-Toro. Ca fait mal et vite mal. On perd aussi vite qu’on gagne ! Et à la fin, encore plus de perte pour finir à un solde de zéro…
- ensuite, les pires erreurs ne sont pas celles de choisir une action mais de ne pas savoir (ré)agir… A chaque fois les mauvais choix.
De sorte qu’après j’ai lu et beaucoup lu. Certains ouvrages m’ont bien aidé à comprendre que le marché avait toujours raison, quelque soit la raison bonne ou mauvaise. Que le marché pouvait se retourner pour les mêmes raisons , qu’il était monté ! Le marché a toujours raison.
Je n’ai jamais oublié ce graphique, que les plus experts trouveront peut être simplistes mais que je continue à trouver encore grâce à mes yeux.
Donc pour répondre clairement à la question, l’erreur dans 90 % des cas est dû plus à un problème de comportement , de non préparation, de mauvaise connaissance de soit, qu’à un choix de titres.
Se connaitre ne suffit pas à gagner mais ça aide grandement à ne pas perdre.
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#19 04/07/2018 16h50
- Silicon
- Membre (2015)
- Réputation : 61
Mes pires transactions ont étées celles ou je n’ai pas coupé les pertes rapidement , les cas ou j’espérais que le titre allait remonter car je trouvais que le fondamental etait bon et que ça ne pouvait pas aller plus bas , la bourse est tellement illogique parfois.
Aussi anticiper le prix des actions selon les politiques a venir (election de Trump par exemple) ou penser que la bourse est sur ou sous evaluée.
Je pense qu’il est bon de ne pas trop suivre les nouvelles , voir ça de façon neutre , dans mon cas c’est le graphique , uniquement le graphique et sortie rapide si ça ne va pas dans le bon sens quitte a réentrer le lendemain, prévoir ce qu’on va faire si ça ne fonctionne pas comme prévu et aussi comme prévu et surtout penser qu’on ne s’appauvrit pas en prenant des bénéfices.
Faire du money management , on administre pas des bonnes oeuvres ou un hopital ; il faut faire du rendement… un plan de match pour entrer et un pour sortir.
Les erreurs sont tellement facile a faire , ma pire des pires a été de mettre 50 000$ sur une minieres en devenir (RDS… radisson sur la bourse Canadienne) et ça a divisé par 20 et je ne vois pas le jour ou ça deviendra une mine , une chance que d’autres ont multiplié par 10.
La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.
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#20 05/07/2018 01h13
- WhiteTiger
- Membre (2015)
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI - Réputation : 121
Mettero a écrit :
- ma pire erreur ? n’a pas été l’investissement mais de me croire au casino.
Prendre la bourse pour un casino est une grossière erreur, mais il y a une erreur pire encore: c’est de croire que la bourse n’est pas un casino !
Allez, je veux minimum 3 pages sur cette citation !
“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward
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#21 05/07/2018 06h39
- HeureuxUlysse
- Membre (2016)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 132
L’un et l’autre sont question de probabilité, mais la grande différence entre le casino et la bourse pour moi c’est que :
La probabilité de gagner de l’argent au Casino diminue avec le montant qu’on y "investit", et le nombre d’opérations influe peu,
alors qu’en bourse la probabilité de gagner de l’argent augmente avec le montant qu’on y investit et diminue avec le nombre d’opérations qu’on fait.
En clair au casino, les probabilités sont contre nous; en bourse les probabilités sont pour nous mais c’est par notre "hyperactivité" qu’on pousse les probabilités contre nous.
Un investisseur complétement passif avec un ETF world a une probabilité de gagner de l’argent quasi assurée si la période est assez longue, de surcroit, probabilité qui augmente avec le nombre des années que dure l’investissement…
Je ne crois pas qu’on puisse dire la même chose d’un joueur au casino, quelquesoit sa stratgégie.
C’est donc notre comportement qui nous fait transformer la bourse en casino,…
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#22 05/07/2018 08h50
- Bergamote
- Membre (2014)
- Réputation : 43
Silicon a écrit :
Faire du money management , on administre pas des bonnes oeuvres ou un hopital ; il faut faire du rendement… un plan de match pour entrer et un pour sortir.
Intéressant en effet. Concrètement , vous parlez d’ordre stop et de relever les seuils ici ? Ou utilisez-vous d’autres méthodes ? Merci.
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2 #23 05/07/2018 12h47
- Silicon
- Membre (2015)
- Réputation : 61
D’une part je fais une allocation de capital par secteur (banque, petrole, REITS etc…) et ensuite j’entre et sors par phase , generalement en 3 fois pour l’entrée et en 2 ou 3 fois pour la sortie ; je diminue la part des secteurs que je qualifie de moins favorables et augmente ceux que je juge meilleurs.
Je n’achète pratiquement que des gros titres et toujours les mêmes , c’est pas mal les plus gros de chaque secteur , il faut qu’il y ait du volume
Je fixe mon prix pour chacune des phases d’achat et prévoit ma sortie , il est evident que ça ne tourne pas toujours comme prévu , la je révise mon plan initial
Mon approche et uniquement technique et basée principalement sur les supports resistances , ensuite je regarde ou sont placés acheteurs et vendeurs puis je place mon ordre a ce que j’estime un juste prix
Pour faire un exemple simple , un que je trade de temps a autre , Teck ressources , regardons le graphique et les raisons de mes mouvements.
Stockwatch
Si on trace une ligne a 26$ on voit trés bien que c’etait un support, que 32$ etait une resistance et c’est maintenant un support , que 36 puis 38$ sont des resistances
Affichons le sur 1 an pour mieux voir mes mouvements (le meme graphique , juste a cliquer sur 1 an)
Le 19 septembre 2017 , achat 500 actions a 27,01$ sur ce qui m’apparait un bon support (pas convaincu qu’il va aller a 26$ qui est le vrai support et je ne veux pas le manquer
le 20 sept , rebelote 500 actions a 27,02
le 25 sept il touche le support , achat 500 actions a 26,10$
Sortie visée a 32$ qui est la premiere belle resistance
Le 20 decembre sortie de 500 actions a 31.77$
Le titre continue puis repart a la baisse , sortie 500 actions le 17 janvier a 36.88$
Repart a la hausse , ne fait pas de nouveau haut signe de faiblesse , le 9 fevrier je vends le dernier 500 a 34.50$
La le 32$ est rendu un support , le 28 juin achat de 300 a 32,67$ , il continue un peu sa baisse (bruit de fonds) , le 3 juillet achat de 700 actions a 32.05.
Reste a determiner ce que je vais faire , acheter encore ou rester tel quel , le prix de vente visé est 38$ pour 500 actions et la je vais voir si il fait un nouveau haut pour vendre l’autre 500.
En cas de malheur c’est out a 30.75$ , disons que j’examinerais serieusement ou sont placés les acheteurs - vendeurs avant de decider…
le 6 juillet… je viens de rajouter 500 actions a 32.65$
Dernière modification par Silicon (06/07/2018 19h19)
La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.
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#24 06/07/2018 15h48
- WhiteTiger
- Membre (2015)
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI - Réputation : 121
heureuxquicommeulysse a écrit :
En clair au casino, les probabilités sont contre nous; en bourse les probabilités sont pour nous mais c’est par notre "hyperactivité" qu’on pousse les probabilités contre nous.
Ce n’est pas l’expérience personnelle que j’en ai. En clair, lorsque je pratique le swing trading (sur une période de quelques semaines au plus) de manière assez actif, j’arrive à sortir au minimum 15% annuels. La partie de mon porte-feuille investi sur le LT (à la manière "BPF"), en moyenne, me sort 5% annuel max.
Je pense qu’il n’y a pas de formule "miracle", chacun doit trouver la sienne. En cela, c’est un casino, car avec la même stratégie d’investissement, certains vont bien s’en sortir, tandis que pour d’autres ce sera beaucoup plus difficile. Il reste un facteur chance indéniable.
“The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.” W.A Ward
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#25 06/07/2018 19h41
- Silicon
- Membre (2015)
- Réputation : 61
La bourse pour ceux qui font des gains reguliers et en vivent , ce n’est pas un casino mais des mouvements pensés , calculés ; evidemment il y a bien des erreurs sauf que en moyenne c’est positif.
Vous avez plusieurs choix quand vous investissez , le plus simple etant d’acheter un ETF bien réparti et laisser aller , au fil du temps il y aura des gains , certes modestes mais bien dans la mesure ou vous ne vous en occupez pas.
A l’opposé un portefeuille actif , généralement du swing trading pour ne pas faire du trading a la journée longue (daytrader) , on essaie de suivre les vagues et quand on a l’expérience voulue c’est assez payant et ne demande pas tant d’energie que ça si vous avez un capital suffisant.
Certains préferent chercher les pépites sous evaluées et miser la dessus, la aussi on est loin du casino, les valeurs sont ciblées.
Quand je vois Miguel , Sissi et plusieurs autres , leur trading est trés loin du hasard ce sont des transactions refléchies et je suis certains que les résultats sont au rendez vous.
On est tres loin du casino de certains boursicoteurs qui achétent sans trop savoir pourquoi et revendent pour les mêmes raisons , c’est un peu comme quelqu’un qui loue le premier local venu, ouvre un resto grec parce que c’est a la mode et s’etonne au bout de 3 mois que ça n’a pas fonctionné.
Les pires etant ceux qui ont un tout petit budget et tradent le forex , les chances de survie sont trés minces .
Bref , la bourse c’est sérieux … pour le casino c’est ailleurs si on veut terminer dans les gagnants.
La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.
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23 | 9 187 | 28/04/2022 15h33 par mimizoe1 | |
21 | 9 550 | 22/10/2013 16h01 par espenlind13 | |
12 | 4 042 | 14/02/2024 18h31 par albanp |