Bonjour,
C’est possible, oui.
Effectivement, les associés de la SCI seront fiscalisés sur les revenus fonciers perçus via la SCI. Ce loyer devra être proche des standards du marché, sauf à disposer d’une justification permettant une location à tarif préférentiel (par exemple, en mettant en place une prise en charge de certains travaux par le locataire).
Les locataires de la SCI reloue ensuite en meublé que ce soit en longue durée ou en saisonnier, sans que la SCI ne soit requalifiée. Il déduit ses charges, dont le loyer versé à la SCI, comme il le ferait sur un bien propre (sauf à choisir le régime micro).
L’intérêt fiscal est nul, mais hors fiscalité, si le sujet a été abordé par Dénos ou encore Le Boulc’h, c’est bien parce qu’il n’est pas complètement inexistant, mais dépendant d’un contexte dont on ne sait rien vu la question posée !
Par exemple :
- une SCI préexistente. L’intérêt peut être à chercher dans le coût de modification de cette SCI face à la solution relocation, ou dans une contrainte structurelle limitant/compliquant la modification de cette SCI
- une sci dont les gérants ne sont pas les seuls associés.
- une sci créé pour l’occasion, dans une stratégie ne se limitant pas à "acquérir ce bien + le louer en meublé". La SCI peut être alors créée pour non pas pour l’activité de location, mais par anticipation, dans une optique tierce, par exemple la transmission du bien.
Sans contexte, on part sur le contexte "le plus classique". Et dans le contexte le plus classique, avec uniquement les époux associés sans nécessité d’une stratégie de transmission complexe, le montage est sans intérêt.
Note sur la Sarl de famille : elle est dépendante du contexte. Prenons un exemple simple : lors de l’acquisition, Mr et Mme n’étaient pas mariés …