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1 #1 23/01/2016 14h58
- odin
- Exclu définitivement
- Réputation : -3
Ayant rencontré des gerants de pharmacies, il semble que cette activité est tres rentable.
C’est parmi les seuls que j’ai rencontré qui ne se plaignaient pas de quelque chose mais sans vouloir en dire trop..
certaines pharmacies dans les grandes villes francaises sont des entreprises de taille : 50 employés par ex.
Je me suis renseigné sur le web et ca semble etre le cas
Les pharmacies sont les commerces les plus rentables
par contre il semble que pour racheter une pharmacie il faille obligatoirement le diplome de pharmacien (5-6 ans d’etudes ?)
Mots-clés : commerce, entreprendre, pharmacie
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#2 23/01/2016 15h16
- zetrader
- Membre (2011)
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C’est amusant, j’ai vu un reportage il n’y a pas longtemps via youtube qui semblait dire exactement le contraire, concurrence sévère, prix et marges réglementées par l’état etc, bref cela semblait difficile de se faire sa place et nombre de pharmacies ont été contraintes de fermer…(selon le reportage).
C’était "Enquête de santé - Pharmaciens, commerçants ou soignants ?" :
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#3 23/01/2016 15h19
- InvestisseurHeureux
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Je ne comprends pas bien où vous voulez en venir et la discussion semble être une bonne candidate pour se transformer en café du commerce.
En une seconde de recherche sur Internet, je trouve les conditions de reprise :
Créer ou reprendre une pharmacie | Le coin des entrepreneurs
En trois secondes de recherche sur Internet, je lis que le rachat d’une pharmacie se fait autour de 5-6 fois l’EBE ou 80% le CA.
Donc pour racheter une pharmacie de 1 M€ de CA, il faut débourser 800 k€, avoir le diplôme de pharmacien et occuper le poste du ou des pharmaciens qui vous la vendront…
Comme martingale on a vu mieux…
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#4 23/01/2016 18h57
- Geoges
- Membre (2012)
- Réputation : 125
Pour travailler avec mon président, pharmacien de profession et proprietaire d’une grande pharmacie, clairement, ce n’est pas la panacée. D’ailleurs, beaucoup de pharmacies ferment. Et ce n’est qu’un début.
Le salaire du gérant peut être confortable mais en fin de carrière et il ne faut pas compter les heures, comme tout entrepreneur. Et les risques sont très nombreux.
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#5 23/01/2016 19h07
- leo92
- Membre (2013)
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Je confirme ces dires étant chargé d’affaires pro dans une grande banque, nous sommes en train de changer de vision sur les pharmacies, avant on finançait les yeux fermés aujourd’hui on fait marche arrière, trop de concurrence, marge en baisse ect….
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#6 23/01/2016 19h19
- Geoges
- Membre (2012)
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Et si des grandes surfaces deviennent autorisées à distribuer des médicaments, ce sera la mort de la plupart des officines. Et une bétise nationale mais c’est un autre sujet…
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#7 23/01/2016 20h11
J’imagine que les règles vont changer, comme elles ont changé dans le monde des laboratoires d’analyse médicale.
Aujourd’hui, la législation ayant évoluée, ces labos sont achetés à tours de bras, se concentrent, mutualisent leur personnel, rationalisent leur fonctionnement et coûts du fait des économies d’échelle.
Je pense que le monde de la pharmacie va suivre le même chemin, et que des sociétés vont concentrer des 10aines ou des 100aines de pharmacie, avec potentiellement une cotation en bourse.
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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#8 23/01/2016 23h03
- Trahcoh
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Pour apporter quelques précisions:
- Etre pharmacien, ce n’est pas plus difficile qu’être ingénieur à mon avis;
- Les pharmacies s’achètent très cher, mais à crédit. Un apport personnel conséquent est indispensable pour les grosses entreprises (>500 k€ de chiffre d’affaire);
- Le salaire moyen d’un investisseur propriétaire à 100% est de 110 000 €/an. Le plus élevé des professions libérales;
- La marge opérationnelle est de 30% environ. Cette marge est en diminution lente;
- Peu de pharmaciens font faillite, mais c’est un phénomène relativement récent;
- Le marché est régulé par l’état (prix, ouverture des commerces). C’est donc difficile de se projeter pour un investisseur si le capital était ouvert à des non-pharmaciens.
Je pense que la pharmacie est c’est un très bon moyen d’accumuler un gros capital si vous avez le courage d’entreprendre et de travailler.
“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle
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#9 24/01/2016 00h57
- AleaJactaEst
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Dans les professions libérales, je pense que vous oubliez les notaires
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#10 24/01/2016 14h18
- Jeyfox
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Hello,
Quelques précisions (apportées par ma femme pharmacien-adjoint):
- 80% du CA pour le prix de vente ne concerne que les très belles pharmacies. On est plutôt à 70% ou moins pour les pharmacies de moindre qualité,
- pour une pharmacie qui génère environ 2MEUR de CA par exemple, il est extrêmement peu probable que le gérant/propriétaire soit rémunéré autour de 110 KEUR. On est plutôt à 90 KEUR en fin de carrière (et encore un salaire très généreux…),
- la parapharmacie qui était très rentable l’est de moins en moins: concurrence grandes surfaces, toutes les pharmacies font des soldes agressives sur cette activité,
- pour les médicaments prescrits non remboursés, les clients ne les prennent plus.
- il y a des erreurs de stocks assez régulièrement.
- comme toujours, l’emplacement est le plus important mais le point est à nuancer dès lors que dans le centre ville on a 6 pharmacies à moins de 300 mètres.
Cheers
Jeremy
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#11 24/01/2016 15h03
- parisien
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Jeyfox a écrit :
- pour les médicaments prescrits non remboursés, les clients ne les prennent plus.
Hors sujet: cela me rassure sur l’intelligence de la plupart des Français.
Il y a quelques années, le rêve de certains hauts fonctionnaires de l’Assurance Maladie - et de nombreux pharmaciens - était que les Français achètent de plus en plus de médicaments non remboursés ou déremboursés, soulageant ainsi les finances de la Sécu et aidant la marge des pharmaciens.
Je n’ai rien contre les pharmaciens et ne veux surtout pas inciter à creuser le déficit de la Sécu. Mais à mon médecin (un ami de longue date) qui s’étonnait qu’à mon niveau de revenu j’exigeais gentiment de lui qu’il me prescrive la version remboursée du médicament X plutôt que la version non remboursée de X, j’avais répondu:
- je paie extrêmement cher l’Assurance-Maladie, d’autant plus que la cotisation (parts patronale et salariale) est proportionnel à mes revenus
- et en retour, la Sécu ne rembourse même pas le traitement coûteux de ma fille (3000€/mois, qui dure depuis plusieurs années)
Mais même sans ce dernier point, penser que l’assuré va toujours accepter de payer de sa poche une version non remboursée d’un médicament alors qu’il y a une version remboursée, soit du même médicament, soit d’un médicament assez équivalent, est une insulte à l’intelligence de cet assuré.
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#12 25/01/2016 16h23
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
parisien a écrit :
Il y a quelques années, le rêve de certains hauts fonctionnaires de l’Assurance Maladie - et de nombreux pharmaciens - était que les Français achètent de plus en plus de médicaments non remboursés ou déremboursés, soulageant ainsi les finances de la Sécu et aidant la marge des pharmaciens.
Parmi ces hauts fonctionnaires, le pire de tous a été celui qui a dirigé l’assurance maladie de 2004 à 2014 cela après un parcours entièrement dévoué à la chiraquie : polytechnicien militaire, il est aspiré au cabinet du ministre des finances dès l’élection de Chirac, recasé chez Axa pendant la mandature Jospin, directeur de cabinet de Douste-Blazy et enfin directeur de l’UNCAM. Le fil directeur de son action à la tête de l’assurance-maladie a consisté à laisser les labos et les praticiens libéraux se "goinfrer" dans la mesure où cela n’alourdissait pas le déficit de la "sécu" : des centaines de médicaments ont été déremboursés et ont vu leur prix doubler ou tripler ; les dépassements d’honoraires des médecins conventionnés ont explosé. Conséquence des ces libéralités, le coût des régimes complémentaires n’a cessé d’augmenter pour les assurés.
On notera en souriant qu’Hollande et Touraine ont mis 2 ans pour débarquer ce brillant général de l’assurance-maladie, car il ne fallait pas faire de peine à Chirac.
Pour en revenir à ce fil de discussion, la pharmacie d’officine est en effet un commerce lucratif, mais c’est un travail qui doit être bien lourd à en juger par les horaires d’ouverture. Il recèle de surcroît quelques risques : quand il se retrouve face à un "camé" en armes de l’autre côté du comptoir qui hurle "tableau B", le pharmacien doit envier la situation du rentier.
A tout prendre, les officines de zone rurale sont peut-être préférables : elles coûtent moins cher à l’achat ; elles se font moins souvent braquer et le pharmacien peut se permettre d’être désagréable avec les clients quand le concurrent le plus proche est à 20 km de sa boutique…
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#13 25/01/2016 17h12
- Trahcoh
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Pour ceux qui regardent encore la télévision, j’ai redécouvert le métier hier dans Capital sur M6.
Holding de plusieurs pharmacie, centrale d’achats massifs, stockages robotisés, techniques de vente à la pointe. Le pharmacien présenté fera, à n’en pas douter, plaisir aux admirateurs des réussites entrepreneuriales.
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#14 25/01/2016 17h23
- tikou
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Le sujet est potentiellement tabou, mais quelqu’un peut-il confirmer le chiffre que j’ai entendu un jour indiquant que dans beaucoup de pharmacies (parisiennes?) il y a 30% de black.
Il y a même des logiciels qui en fin de journée permettent aux pharmaciens de retirer des transactions des comptes … par exemple Gard : l?éditeur d?un logiciel "permissif", destiné aux pharmacies, épinglé mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Cf également Fraude fiscale massive chez les pharmaciens
Il faut donc, comme dans beaucoup de métiers avec beaucoup de transactions en cash, intégrer la partie non déclarée dans vos calculs de rentabilité et ce au moins tant que le cash n’est pas interdit.
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#15 25/01/2016 17h31
- Geoges
- Membre (2012)
- Réputation : 125
Ce logiciel justement était une exception. Une certification au niveau des éditeurs est d’ailleurs en cours pour éviter de pouvoir d’écraser les ventes, avec des sanctions extrêmement lourdes côté éditeur. Il ne semble pas que ce soit la majorité du système. Donc non, ce n’est pas la partie visible de l’iceberg.
30% de black est un chiffre visiblement délirant.
On n’achète pas un médicament comme une paire de chaussures, par container et en Chine. Heureusement d’ailleurs.
Par contre, des marges arrières sous formes de voyages par exemple, il peut y avoir. Et certaines ventes doivent pouvoir être oubliées, mais à la marge.
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#16 25/01/2016 17h38
- tikou
- Membre (2014)
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Il s’agissait peut être de 30% sur certains types de produits qui au total de la pharmacie fait moins je ne sais pas et je n’ai pas les moyens de vérifier.
Ce logiciel justement était une exception
Ou alors c’était l’exception qui confirme la règle ?
www.lamontagne.fr - A la Une - CLERMONT-FERRAND (63000) - Puy-de-Dôme : une troisième pharmacie condamnée pour fraude fiscale
Epidémie. Sur les 22.000 pharmacies de France, 8.000 utilisent ce logiciel. 1.500 ont demandé le mot de passe permettant de modifier les ventes.
Il ne s’agit que d’un logiciel truqué. Les autres ne seraient pas truqués ? çà me rappelle l’affaire volkswagen et les tests sur le diesel.
Tant mieux si les éditeurs vont avoir une interdiction à ce niveau là étant donné qu’ils en faisaient un argument commercial…mais çà ne stoppera pas les arrangements sur toute la chaine (livraison de boites en trop par les labos etc..)
nb: je ne prouve rien de ce que j’avance donc je m’arrêterai là sur ce sujet. Je me trompe peut-être et charge à ceux qui en savent plus de préciser les bonnes métriques pour évaluer le ROI d’une pharmacie.
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#17 25/01/2016 17h38
- francoisolivier
- Exclu définitivement
- Réputation : 115
Mouais M6 et les marronniers ….
Quelques précisions quand même sur les pharmarciens :
Pour en ouvrir une, il faut être docteur en pharmacie, adouber par l’ordre des officines et racheter une clientèle/officine
Ensuite, soit on achète au grossiste ocpf? qui mange la marge, soit on passe une grosse commandes aux labos (rentable si on est en réseaux ou très gros)
Les marges actuelles se font plutôt sur les produits à base de plantes.
30% de l’activité est de la paperasse avec la sécurité sociales mutuelles etc
Une cousine pharmacienne m’a avouer que les remboursements de sa pharmacie ( associé avec 2 autres) atteignait 18000€ par mois. Pharmacie de 8 personnes.
Donc bon courage odin
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#18 25/01/2016 18h01
- mercators
- Membre (2012)
Top 50 Monétaire - Réputation : 34
Françoisolivier,
c’est le principe de beaucoup de commerçants… on achéte un fond de commerce à rembourser sur 7 ans environ. Au bout de 7 ans votre cousine n’aura plus les 18K€ à rembourser chaque mois et là elle pourra prendre cette argent en salaire tout en ayant un Fond de commerce à revendre plus tard.
Ce n’est pas comme si les 18K€ étaient perdus c’est plutot de l’investissement.
Si elle arrive à rembourser 18K€/mois méme à 3 associés tout en se prenant j’imagine quand méme de quoi vivre…c’est que ce n’est pas un si mauvais business que cela.
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#19 25/01/2016 18h10
- Julien34
- Membre (2014)
Top 50 Entreprendre - Réputation : 23
Pour connaître un petit peu le milieu vu qu’il m’arrive de traiter les dossiers de certaines pharmacies dans ma région :
- les "petites" officines vont mal, contrairement aux laboratoires qui se sont regroupés, tant pour mutualiser les coûts que pour répondre aux futures normes imposées, les petites pharmacies souffrent de la concurrence (parapharmacie en ligne, grande distribution, etc..). On assiste donc à de grosses difficultés de paiement pour les petites officines et les pharmaciens qui s’étaient lourdement endettés il y a encore peu sur des multiples de 100% du CA voient leur investissement fondre sur un double impact : baisse du CA et baisse du multiple pris en compte (le chiffre évoqué de 80% revient effectivement dans nos dossiers, voire 70% pour les officines en grande délicatesse).
L’investissement n’apporte plus la même certitude qu’autrefois et on le ressent également dans les dossiers de financement.
- corrélativement, les salaires baisses pour les gérants de pharmacie, et le personnel salarié est remercié pour maintenir un résultat d’exploitation correct et un bilan présentable, ce qui implique une présence accrue du gérant.
Enfin, pour donner mon point de vue de praticien sur les "logiciels de comptabilité de pharmacies", il y a eu effectivement des éditeurs qui permettaient d’effacer des encaissements espèces via des options cachées ou disponibles via utilisation d’une clé USB.
En pratique, l’administration fiscale qui s’en aperçoit chez un pharmacien, remonte chez l’éditeur, prend la liste de tous les clients et contrôle tous les clients. Ce type de pratique est très vite remonté chez les pharmaciens et je doute fort qu’aujourd’hui un pharmacien prenne le risque de procéder encore à ce type de manœuvre qui a de lourdes conséquences fiscales.
Composer sur "un black de 30%" ne me semble plus permis, comme espérer un multiple de 100% du CA.
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#20 26/01/2016 02h37
- Vibe
- Membre (2011)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 129
Précisions juste que pharmacien c’est 6 ans d’études et que le concours d’entrée (commun avec celui de médecine) est difficile. Il est très différent de celui des écoles d’ingé, c’est le jour et la nuit : il ne s’agit quasiment que de par cœur à l’état pur. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point il faut tout retenir dans les moindres détails. Au concours, ce sont souvent des QCM "vicieux" : c’est bête et méchant.
Bref, pour ceux qui voudraient tenter, il faut vraiment que ce soit une vocation, que vous aimiez la biologie ou la chimie, et que vous puissiez supporter une charge de travail TRES importante et, surtout, que vous ayez d’excellentes capacités de mémorisation (en première année, on ne demande, hélas, pas aux étudiants de comprendre).
Je pense qu’il y a bien moins dur, et moins long, pour lancer un business.
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#21 26/01/2016 06h07
- Surin
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tikou a écrit :
Le sujet est potentiellement tabou, mais quelqu’un peut-il confirmer le chiffre que j’ai entendu un jour indiquant que dans beaucoup de pharmacies (parisiennes?) il y a 30% de black.
Il y a même des logiciels qui en fin de journée permettent aux pharmaciens de retirer des transactions des comptes … par exemple Gard : l?éditeur d?un logiciel "permissif", destiné aux pharmacies, épinglé mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Cf également Fraude fiscale massive chez les pharmaciens
Il faut donc, comme dans beaucoup de métiers avec beaucoup de transactions en cash, intégrer la partie non déclarée dans vos calculs de rentabilité et ce au moins tant que le cash n’est pas interdit.
Chaque pharmacien peut comme tout commercant faire 10 a 20% de black en toute discretion (a condition de ne pas aller deposer cet argent a la banque!). Les logiciels permettent cela, si un logiciel ne le permet pas, il ne se vend pas. Cela ne veut pas dire que tous les pharmaciens procedent ainsi, ils savent qu’en agissant de la sorte il prennent un risque mais je confirme que la pratique est courante. Par contre niveau logiciel je peux affirmer que ca n’est pas du tout l’exception, du moins dans les pharmacies. D’autres commercants pourront surement infirmer ou affirmer dans leur domaine (restauration, bars tabacs…)
Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350
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1 #22 27/01/2016 10h40
- odin
- Exclu définitivement
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Vibe a écrit :
Précisions juste que pharmacien c’est 6 ans d’études et que le concours d’entrée (commun avec celui de médecine) est difficile. Il est très différent de celui des écoles d’ingé, c’est le jour et la nuit : il ne s’agit quasiment que de par cœur à l’état pur. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point il faut tout retenir dans les moindres détails. Au concours, ce sont souvent des QCM "vicieux" : c’est bête et méchant.
Bref, pour ceux qui voudraient tenter, il faut vraiment que ce soit une vocation, que vous aimiez la biologie ou la chimie, et que vous puissiez supporter une charge de travail TRES importante et, surtout, que vous ayez d’excellentes capacités de mémorisation (en première année, on ne demande, hélas, pas aux étudiants de comprendre).
Je pense qu’il y a bien moins dur, et moins long, pour lancer un business.
cette histoire de diplome me laisse froid, je suis inge bac+5 et master, qcm ou pas. vous avez fait des etudes d’inge ? c’est pas les plus faciles..
j’ai pas mal de potes au chomage de longue duree avec un diplome bac+5, inge, ecole de commerce etc et 10 ans d’experience, une famille bien souvent etc
par ailleurs, il faut bosser…oui.. a noter que j’ai jamais autant bossé que comme salarié et ils payaient meme plus les RTT a la fin pour des journées de 12h, dans une multinationale
c’est donc une vocation ? faudrait peut-etre voir ce qui se passe ailleurs
Perso le risque pour cette activité pour moi c’est la dereglementation, et l’ouverture a la concurrence (aux US on vend les medicaments au super) et la vente sur internet de medicaments
Par ailleurs c’est nettement plus rentable que l’immo (5% net en moyenne sauf exception) et renovant une maison en ce moment je peux vous dire que l’immo ca prend du temps. avec une marge de 30%, la possibilité du levier (rachat a credit) ce type d’invest devrait etre plus considéré d’un point de vue entrepreneur. c’est rentabilisé nettement plus tot qu’un invest immobilier (rachat a 6 ans d’EBE)
J’ai aussi lu que dans le cas de creations 90% des pharamacies survivaient a LT, donc il y a relativement peu de faillites. les faillites c’est parfois du a un marché sinistré et cyclique, alors que la pharma est uen activité stable
C’est peut-etre plus aussi sur qu’avant c’est possible
par dessus le marché comme d’autres l’ont dit le profit est encore minorisé comme d’autre secteurs (bars/restos, btp) car souvent ils font du black
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#23 27/01/2016 11h37
- ZeBonder
- Membre (2012)
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La pharmarcie tout comme les taxis sont un "commerce" de rente, menacé par l’ubérisation de l’économie.
Ceux qui en ont le plus profité sont ceux qui ont eu leur place quasiment gratuitement, profité de cette niche et vendu leur fond de commerce une petite fortune.
Tôt ou tard les supermarchés auront le droit de vendre des médicaments sans ordonnance surtout qu’ils embauchent des docteurs en pharmarice comme dans une officine.
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#24 27/01/2016 12h40
- huguesvdb
- Exclu définitivement
- Réputation : -4
Vivement qu’on puisse se procurer tous les médicaments d’usage commun dans les grandes surfaces, avec prescription sur place comme aux USA . Tout le monde s’en trouvera mieux, sauf les pharmaciens qui bénéficient d’une rente de situation inacceptable à l’heure où les coûts de la santé augmentent de façon incontrôlée. Contrôler ces coûts est indispensable pour assainir les finances publiques et tous les leviers doivent être utilisés afin d’y parvenir.
Personnellement, je reçois rarement des conseils de la part de pharmaciens, quand je leur rends visite j’ai fait mes propres recherches, même chose chez le médecin où je conserve mon sens critique. Les uns comme les autres, surtout en Suisse, font aussi du commerce (les médecins sont autorisés à vendre des médicaments en Suisse, où les génériques sont quasi inexistants). A l’ère de l’internet, comme dans le domaine financier, l’information est disponible à tous, il suffit d’aller la chercher. A terme il est inévitable que de nouveaux modèles de distribution vont se développer dans ce secteur, il faut d’ailleurs se battre pour cela.
Je ne vois pas cela comme faisant partie de l’"uberisation" de l’économie, cette dernière est basée sur une dématérialisation numérique et comporte bien des aspects négatifs. Elle remplace seulement un ou plusieurs intermédiaires par un autre, monopolistique qui plus est, en réduisant les coûts - et les normes - mais aussi significativement les salaires.
Dernière modification par huguesvdb (27/01/2016 13h03)
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#25 27/01/2016 13h00
- Philippos
- Membre (2013)
- Réputation : 13
Je connais bien un pharmacien qui a racheté une pharmacie il y a 6 ans dans ce qu’on pourrait qualifier de "désert médical".
Il a suffit qu’un médecin parte pour qu’il se retrouve très mal financièrement, c’est pourtant un très gros bosseur. Dans ces coins il y a très peu de médecins, donc une très grosse dépendance aux médecins proches dont dépend une grosse partie du CA. Il suffit qu’un médecin ou 2 parte pour qu’il n’y en ait plus aux alentours, et le CA peut plonger.
Heureusement pour lui, 1 médecin est arrivé récemment dans la petite ville. Mais la situation reste fragile : s’il a envie de repartir…
A l’inverse, les (grosses) pharmacies au centre des grandes villes - sauf exposition à la sur concurrence - semblent prospérer.
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