Oui, 2% par an je trouve ça très honnête. Peut être même 2.5%, c’est difficile de donner un prix, mais j’imagine que le gérant a des frais d’infrastructure, une équipe à payer et des gens compétents qui méritent leur salaire.
Et la performance de I&E est tout à fait époustouflante, et avec 20 ans de recul en plus.
Ce que je conteste, c’est la prime à la surperformance de 10%.
D’ailleurs, le benchmark et la surperformance par rapport à ce dernier pour déclencher cette prime n’est pas précisé dans les caractéristiques, bien en vue (je ne doute pas qu’il est spécifié dans les documents légaux).
Si je comprends bien, la prime de surperformance c’est 10% de la surperformance… AVec les intérêts composés, sur 20 ans ça doit faire un trou sur les 1800% de PV quand même…
Dans le lien vers l’Edito Morningstar que je proposais plus haut, il est question de frais symétriques, c’est à dire de baisse de coûts de gestion en cas de sous performance, ou de high-water marks que je n’avais jamais vues.
* Dans un contrat réglo, entre associés, on gagne plus ensemble ou on perd ensemble.
* Dans un contrat entre un client et un prestataire, la prestation a un coût, point. Je suis docteur, je ne rembourse pas la consultation si ça se passe mal, mais je ne prends pas non plus une prime si je vous guéri.
Dans l’industrie financière (je ne parle pas spécifiquement de I&E, dont le gérant encore une fois est saisissant d’intelligence), fonds, banques, assurances, promotion immobilière etc, on a quand même systématiquement l’impression d’être un pigeon coincé dans un contrat unilatéralement favorable au professionnel.
Si t.u gagnes, on gagne
Mais si t.u perds, t.u perds.