Brexit et PEA : conséquences sur les actions britanniques
Cette discussion, initiée en 2015, porte sur les conséquences du Brexit sur les actions britanniques détenues dans un Plan d'épargne en actions (PEA). Les membres s'interrogent sur le sort de leurs investissements en cas de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, soulignant l'incertitude réglementaire et les implications fiscales. Un des points clés est la question de l'éligibilité des actions britanniques au PEA après le Brexit, qui dépend du statut du Royaume-Uni vis-à-vis de l'Union européenne et de l'Espace économique européen (EEE).
Plusieurs scénarios sont envisagés. Certains participants anticipent une perte d'éligibilité, nécessitant soit la cession des actions, soit leur transfert vers un compte-titres ordinaire (CTO) avec un versement compensatoire équivalent en numéraire sur le PEA. D'autres membres espèrent une solution de "clause de grand-père", permettant de conserver les actions déjà détenues. La discussion explore également la gestion du risque liée à la volatilité des marchés en période de Brexit, avec des stratégies d'investissement différentes selon l'anticipation d'un Brexit "dur" ou "doux". La diversification du portefeuille et la gestion de devises sont aussi des éléments importants évoqués.
Au fil des mois, la discussion suit l'évolution de la situation politique et réglementaire. L'incertitude persiste longtemps quant au traitement des actions britanniques dans les PEA. Des informations contradictoires émergent, notamment concernant les délais accordés aux investisseurs pour régulariser leur situation et les modalités de transfert ou de cession des titres. L'impact fiscal, notamment les prélèvements sociaux, est un sujet récurrent. Les membres partagent leurs expériences et leurs stratégies d'investissement, soulignant les difficultés rencontrées avec certains courtiers pour gérer le transfert des actions.
Plusieurs ETF sont mentionnés, certains éligibles PEA et d'autres non, soulevant la question de leur éligibilité après le Brexit. La discussion met en lumière les défis liés à la diversification du portefeuille et à la gestion des actifs britanniques, notamment pour les ETF à réplication physique incluant une forte exposition au Royaume-Uni. L'importance de se renseigner auprès de son courtier et de suivre l'évolution de la législation est constamment soulignée.
Finalement, l'ordonnance de décembre 2020 fixe un délai jusqu'au 30 septembre 2021 pour régulariser la situation. Cependant, les discussions continuent au-delà de cette date, soulignant la complexité des questions fiscales et réglementaires liées au Brexit et son impact sur les investissements dans les PEA.