PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Information Nouveau venu dans cette longue discussion ?
Flèche Consultez une sélection des messages les plus réputés en cliquant ici.

Flèche Louve Invest (partenariat) : achetez vos SCPI avec un cashback jusqu’à 3,5% en cliquant ici.

#76 23/02/2016 15h37

Membre (2016)
Réputation :   2  

En effet, je pense que ce n’est pas le seul critère ! Il y a pleins de critères socio-économique qui rentrent en également en compte.

Et je partage votre point de vue concernant, la "migration" des familles moins aisés vers la petite et grande couronne. L’APL serait donc un vecteur social important en permettant à des familles/particulier de pouvoir se loger dans des villes ayant un immobilier élevé, c’est assez triste mais je pense que c’est en partie vrai.

Hors ligne Hors ligne

 

#77 23/02/2016 16h16

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

sylvain78 a écrit :

Si l’APL est nationale, seulement le mode de calcul va varier suivant la région, je viens de faire la simulation pour un loyer de 630€ pour un étudiant :

- Paris 8ème : 212€
- Poitiers : 177€

Effectivement, la France est séparé en 3 zones

sylvain78 a écrit :

Car moi il est hors de question que je vive dans une cage à lapin de 13m² sans aucune aide (par contre avec 200€ d’aide/mois j’y réfléchirais, car mon loyer serait de seulement 430€)

Si vous avez le choix, vous pouvez effectivement choisir de refuser de payer 200€ de plus par mois pour le logement.
Mais qui aurait le choix ?
La pression sur le logement est tel sur Paris, que sans APL, je ne suis pas sûr que les loyers intra-muros diminuerait.
La taxe sur les micros-logements a d’ailleurs eut un impact hallucinant sur le niveau des logements! roll
Par contre, la chute serait important au fur et à mesure de l’éloignement de Paris.

sylvain78 a écrit :

Il faut savoir que 78% des chambres sont dans un des 7 arrondissements de l’Ouest de la Capitale… Les plus chère.

Je suis un pauvre : je viens de l’Est, je vis à l’Est, et même quand je vivait à Paris, je vivais dans les arrondissements Est! big_smile

Hors ligne Hors ligne

 

#78 23/02/2016 16h21

Membre (2012)
Réputation :   75  

gunday a écrit :

Là où je loue, je loue au prix du marché. Je n’augmente pas le loyer car le destinataire est au APL, c’est un peu limité de dire cela. (par contre, on est loin des loyers parisiens!)

Mais le marché lui s’est adapté à la "subvention" APL. Et donc vous aussi par la force des choses…
Et par adapté, vous l’aurez compris, je veux dire que les prix auront augmenté.
C’est partout pareil, là où vous déversez de l’argent, le prix des actifs augmente.

Hors ligne Hors ligne

 

#79 23/02/2016 16h39

Membre (2016)
Réputation :   2  

Je n’ai pas eu la force de lire l’ensemble des l’études, mais voilà certains éléments de réponses …

L’incidence des aides au logement en France (1973-2002)

Comment les aides au logement affectent-elles les loyers ?

Etude Insee

Hors ligne Hors ligne

 

#80 24/02/2016 09h21

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

simplicitaire a écrit :

Mais le marché lui s’est adapté à la "subvention" APL. Et donc vous aussi par la force des choses…
Et par adapté, vous l’aurez compris, je veux dire que les prix auront augmenté.
C’est partout pareil, là où vous déversez de l’argent, le prix des actifs augmente.

C’est une vision très imagé du marché!
C’est aussi faire complètement l’impasse de la loi de l’offre et de la demande.
Sur Paris, même en supprimant une partie des candidats aux logements, il restera bien plus de candidat que de logement.
Dans d’autre ville, le cas est moins flagrant, et ce qui fait la différence entre logement est la propreté de celui-ci.

Par contre, supposons un loyer de 300€ pour un studio.
Pour vous la suppression de l’APL aura quel impact ?
Une diminution de combien ? 250€, le montant plafond de l’APL dans la zone auquel je pense ?

@Sylvain
Pour les études, y a de la lecture, même une étude de l’INSEE en anglais (je savais pas que l’INSEE publiait en anglais).

Hors ligne Hors ligne

 

#81 24/02/2016 11h09

Membre (2012)
Réputation :   75  

gunday a écrit :

C’est une vision très imagé du marché!
C’est aussi faire complètement l’impasse de la loi de l’offre et de la demande.

Vison imagé? je ne comprends pas votre réflexion.
Le prix de marché n’est il pas le prix d’équilibre entre offre et demande?
Je ne fais donc pas abstraction de cela.

En subventionnant la demande, l’offre s’est adaptée et a augmenté son prix.

gunday a écrit :

Par contre, supposons un loyer de 300€ pour un studio.
Pour vous la suppression de l’APL aura quel impact ?
Une diminution de combien ? 250€, le montant plafond de l’APL dans la zone auquel je pense ?

Aucune idée d’un chiffre exacte bien entendu, mais il y suffisamment d’études (citées dans cette file) qui démontrent L’effet inflationniste des aides au logement de manière globale.

Hors ligne Hors ligne

 

#82 24/02/2016 12h33

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

simplicitaire a écrit :

En subventionnant la demande, l’offre s’est adaptée et a augmenté son prix.

Donc les APL ont permis d’augmenter le nombre de logements construit et proposé en location ?
C’est donc plus efficace que les dispositifs de défiscalisation type Pinel. wink

simplicitaire a écrit :

Aucune idée d’un chiffre exacte bien entendu, mais il y suffisamment d’études (citées dans cette file) qui démontrent L’effet inflationniste des aides au logement de manière globale.

Détail des chiffres : les loyers en zone 2 (zone urbaine de 100.000 habitants et plus) ont un loyer en moyenne plus élevé que la zone 3 (zone rural) de 5% ce qui correspond à 20 à 30€ /mois de différence.
Au niveau des APL, en zone 2, il y a en moyenne 25€ de plus qu’en zone 3.
Conclusion :

La similitude des montants est troublante, impliquant un lien de causalité des aides sur le loyer

Dis autrement, les APL font qu’il est plus couteux de se loger en grande zones urbaines qu’en campagne.
Et le pire, c’est que ça choque personne!

Hors ligne Hors ligne

 

#83 24/02/2016 13h08

Membre (2012)
Réputation :   75  

gunday a écrit :

Donc les APL ont permis d’augmenter le nombre de logements construit et proposé en location ?

Vous le croyez?
Je pense simplement que cela fait augmenter les loyers.

gunday a écrit :

C’est donc plus efficace que les dispositifs de défiscalisation type Pinel. wink

Si vous le dites…, je n’ai pas d’avis. Il me semble en revanche que là aussi le marché s’adapte. Je crois que c’est sur ce forum que j’ai pu lire que les promoteurs adaptaient leurs prix à ces dispositifs.

gunday a écrit :

Dis autrement, les APL font qu’il est plus coûteux de se loger en grande zones urbaines qu’en campagne.
Et le pire, c’est que ça choque personne!

Est ce que vous signifiez que les APL augmentent le prix des loyers en zone urbaine?

Hors ligne Hors ligne

 

#84 24/02/2016 13h58

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

simplicitaire a écrit :

Vous le croyez?
Je pense simplement que cela fait augmenter les loyers.

Vous dites que les APL ont augmenté l’offre.
Plus d’offre signifie plus de bien et non loyer plus élevé!
Au contraire, la loi du marché induit que plus d’offre signifie prix plus bas.

simplicitaire a écrit :

Est ce que vous signifiez que les APL augmentent le prix des loyers en zone urbaine?

C’est ce que dit l’article que vous avez mis mais que vous semblez ne pas avoir lu.
Perso, je comprend tout à fait qu’en zone urbaine les loyers soient plus élevés, les zones urbaines densément peuplé étant plus recherché que les zones désertés.

Hors ligne Hors ligne

 

#85 24/02/2016 14h10

Membre (2012)
Réputation :   75  

Ce n’est pas dans mes habitudes et je m’en excuse auprès de la communauté car ça n’apport rien à la file…

gunday a écrit :

Vous dites que les APL ont augmenté l’offre.

Dialogue de sourds inside ou bien …  :-)
Vous détournez mes propos.
Je pense avoir été clair en indiquant qu’il s’agit de prix et non de volume.

gunday a écrit :

C’est ce que dit l’article que vous avez mis mais que vous semblez ne pas avoir lu.

J’apprécie.

gunday a écrit :

Perso, je comprend tout à fait qu’en zone urbaine les loyers soient plus élevés, les zones urbaines densément peuplé étant plus recherché que les zones désertés.

Sans vouloir le dire vraiment, vous êtes d’accord avec moi en fait: les APL font augmenter les prix des loyers.

Hors ligne Hors ligne

 

1    #86 24/02/2016 14h14

Membre (2016)
Réputation :   2  

Vous avez beau vous expliquez, malheureusement les chiffres appuyés par des études (scientifique) sérieuses prouve que les aides aux logements sont responsables (en partie) de l’inflation du prix des loyers dans le privés.

INSEE - The Impact of Housing Subsidies on the Rental Sector : the French Example a écrit :

Les aides au logement induisent une hausse des loyers privés.
Cet effet inflationniste est notable dans les années 1990 et 2000.
Il concerne surtout les logements occupés en priorité par des ménages modestes et les logements de 2 pièces ou moins.
Les aides au logement ne semblent ni améliorer la qualité des logements, ni augmenter la taille du parc locatif privé.

Résultat concordant avec une étude de Fack en 2006 sur l’effet inflationniste : 78 % des aides versées aux ménages à faible revenu sont captés par les propriétaires.

Hors ligne Hors ligne

 

#87 24/02/2016 14h51

Exclu définitivement
Réputation :   284  

Bonjour,

J’ai parcouru les 4 pages de cette discussion ; j’en retire le sentiment que la plupart des contributeurs réduisent les aides publiques au logement aux seules allocations-logement, les APL. En réalité, il y a bien davantage d’aides publiques que cela.

Il est d’usage de distinguer les aides à la pierre, les aides à la personne et les aides fiscales :

- aides à la pierre : elles subventionnent la construction de logements neufs ou la réhabilitation lourde de l’ancien (PTZ par exemple)
- aides à la personne : accordées en fonction des revenus de la personne qui occupe le logement, indépendamment de la nature de ce dernier les APL sont le gros morceau des aides à la personne)
- aides fiscales : taux de TVA réduit pour les logements sociaux, "carotte fiscale" pour l’investissement locatif (Pinel, Duflot, Périssol, Bouvard, Méhaignerie, Borloo, Quilès…., fiscalité dérogatoire des sociétés de HLM…

In fine, l’accumulation des dispositifs d’aide au logement fait penser à la sédimentation de couches tectoniques au fil des siècles ; le Premier Ministre Barre avait en son temps envisagé de remplacer les aides à la pierre par les aides à la personne, mais la force des lobbies a fait que les aides à la personne ont explosé sans que les aides à la pierre ne disparaissent pour autant.

En face des aides, il y a les recettes ; de ce point de vue, l’Etat et les collectivités ne se privent pas : un logement est taxé lors de sa construction, de sa détention et de sa transmission :

- taxes sur la construction : TVA, taxe spéciale d’équipement, taxe de raccordement aux égoûts,
- impôts sur la détention ou l’occupation : taxe foncière, taxe d’habitation, IR sur les revenus locatifs, contribution sur les revenus locatifs (CRL) pour les redevables encore assujettis, ISF
- impôts sur la transmission : droits de mutation à titre onéreux ou gratuit.

In fine, le logement a longtemps coûté plus cher à l’Etat que ce qu’il lui rapportait ; il semble que ce soit désormais l’inverse, mais je n’ai pas eu le temps de vérifier ce point (voir le "compte du logement" dans les données INSEE si quelqu’un a le temps.

Quel constat peut-on tirer de ce gigantesque transfert de ressources via l’Etat et les collectivités ? J’entrevois deux points importants, mais il y en a sans doute d’autres :

- le parc s’est considérablement amélioré au plan qualitatif : les taudis qui étaient nombreux dans les années 50 et 60 sont en voie de disparition ; de surcroît, les logements sont plus spacieux.
- la répartition géographique du parc est sous-optimale : il y a pénurie dans les zones tendues, excédent dans d’autres zones. Cette imperfection de marché conduit les ménages habitant en zone tendue a consacrer au logement une part croissante de leur revenu.

J’en viens enfin à la question : faut-il supprimer les aides au logement ? En bon "marxiste, dirigiste", je ne suis évidemment pas de cet avis, mais j’estime qu’une réallocation est nécessaire.

Les "carottes fiscales" pour les bailleurs sont le plus souvent captées à leur profit par les promoteurs ; leur suppression ne ferait pas défaut.

Les APL accordées sans conditions de ressources sont un gaspillage d’argent public (je pense à l’ALS des étudiants qui fonctionne en "open bar" depuis 1993, merci Béré) et seront tôt ou tard remises en cause, ce qui ne manquera pas de peser sur les loyers, surtout dans les villes universitaires.

Les ressources ainsi obtenues pourraient être mises à profit pour relancer la libération de ressources foncières et la construction de logements sociaux dans les zones tendues.

Reste enfin le cas des bailleurs privés, qui ne sont pas forcément des "vautours" comme le dit une célèbre chanson : l’accumulation de taxes et impôts en tous genres peut en effet dissuader l’investissement locatif dont le pays a pourtant besoin faute d’un parc social suffisant ; plutôt que de mettre en place des "carottes" dont les bailleurs ne profitent pas réellement, l’Etat serait plus avisé de restaurer l’abattement général à la base dont bénéficiaient autrefois les revenus fonciers.

Pour conclure, il me semble que l’objectif de la politique du logement ne doit pas être de faire de la France un pays de propriétaires, mais de permettre à chacun de se loger décemment sans devoir y consacrer une part exorbitante de ses revenus. On en est encore loin….

Hors ligne Hors ligne

 

#88 24/02/2016 15h06

Membre (2014)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 10 Crypto-actifs
Top 10 Finance/Économie
Top 50 Banque/Fiscalité
Top 50 Immobilier locatif
Réputation :   690  

 Hall of Fame 

Budget pour les APL: plus de 15 milliards par an
Cout d’un container réaménagé: environ 40K€
Logement étudiant : je fais visiter mon conteneur ? - L’Etudiant

En un an d’APL, on peut financer environ 400.000 containers.
Le "problème" du logement en est-il vraiment un ?

Edit: Pour compléter ce message, ces container sont
- facilement plaçables et déplaçables
- standardisés donc peu couteux à remettre en état
- assemblables en structures de taille variée.

Il serait facilement possible d’offrir un logement à tous ceux qui le nécessite, même si c’est juste le temps de faire des études, ou pour 6 mois de mobilité dans son emploi.
Seul inconvénient: ne pas reproduire l’effet de ghettoïsation qu’on a connu avec les HLM (mais leur facilité de placement permettrait de les disséminer dans différentes zones d’une ville)

Dernière modification par Faith (24/02/2016 15h24)


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

Hors ligne Hors ligne

 

#89 24/02/2016 16h28

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

simplicitaire a écrit :

Sans vouloir le dire vraiment, vous êtes d’accord avec moi en fait: les APL font augmenter les prix des loyers.

Effectivement dialogue de sourd.
En fait, je suis d’accord avec la conclusion : les loyers en grand centre urbain sont plus élevés.
Je suis par contre en désaccord sur la raisons.
L’étude indique que la survalorisation des loyers en ville correspondant environ à la différence des APL, cette survalorisation est donc la cause de l’’APL.
Personnellement, je considère que les grands centres urbains ont tendance à avoir une demande supérieur à l’offre (davantage d’emploi, mais place au sol limité) donc un marché plus tendu ce qui augmente le prix car l’offre est faible par rapport à la demande.
A côté, les zones moins densément peuplé ont l’effet inverse : peu de demande, plus d’offre => prix plus faible.

Ensuite, je n’apprécie pas la corrélation qui est faite.
Si 2 choses vont dans la même direction, ils ne sont pas corrélés pour autant.
Exemple : les surfaces cultivées en bio augmente. Les glaciers fondent.
Conclusion, la hausse des surface cultivé en bio entraine la fonte des glaciers.

Faith a écrit :

En un an d’APL, on peut financer environ 400.000 containers.
Le "problème" du logement en est-il vraiment un ?

Dans les grandes villes, là où l’espace est rare, on les mets où les containers ?

Hors ligne Hors ligne

 

#90 24/02/2016 19h04

Membre (2016)
Réputation :   2  

Je ne suis pas spécialiste de cette question. Mais je peux voir qu’il y a de nombreux bureaux inoccupés en IDF (3.3 m2 d’après les chiffres)…
Pourquoi ne pas réhabiliter une partie en logements ? Je pense que cela aurait une incidence sur les prix de l’immobilier de façon concrète…

Édit :

Voici un article intéressant sur le sujet :
  Transformer des bureaux en logements? Plus facile à dire qu’à faire | Slate.fr

Donc plus facile à dire qu’à faire …

Hors ligne Hors ligne

 

#91 24/02/2016 19h16

Membre (2014)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 10 Crypto-actifs
Top 10 Finance/Économie
Top 50 Banque/Fiscalité
Top 50 Immobilier locatif
Réputation :   690  

 Hall of Fame 

gunday a écrit :

Dans les grandes villes, là où l’espace est rare, on les mets où les containers ?

D’une part, un intérêt du container est justement de ne nécessiter que peu de place (2 à 3 places de parking)
D’autre part, on n’est pas obligé de les mettre en centre ville (encore que rien ne s’y oppose).

Après, on ne va pas ergoter, mais l’espace n’est pas rare (même à Paris): l’espace est réservé pour le confort des résidents. C’est un choix.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

Hors ligne Hors ligne

 

#92 25/02/2016 08h52

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

sylvain78 a écrit :

Je ne suis pas spécialiste de cette question. Mais je peux voir qu’il y a de nombreux bureaux inoccupés en IDF (3.3 m2 d’après les chiffres)…
Pourquoi ne pas réhabiliter une partie en logements ? Je pense que cela aurait une incidence sur les prix de l’immobilier de façon concrète…

Effectivement, mais je vois mal le rapport entre les bureaux et le sujet de cette file! wink

Faith a écrit :

Après, on ne va pas ergoter, mais l’espace n’est pas rare (même à Paris): l’espace est réservé pour le confort des résidents. C’est un choix.

Là, c’est une bonne question : mieux vaut pouvoir loger tout le monde, mais avoir une qualité de vie pourrie ou moins de logement mais plus d’aménagement extérieur ?
C’est une question de société, qui n’est pas si simple à résoudre.

Hors ligne Hors ligne

 

#93 17/10/2016 16h58

Membre (2012)
Top 50 Vivre rentier
Top 10 Invest. Exotiques
Top 50 Entreprendre
Top 20 SCPI/OPCI
Réputation :   280  

Un décret paru hier au Journal Officiel indique que le patrimoine du locataire va être pris en compte pour le calcul des aides au logement.

Le seuil de 30 000 € de patrimoine (hors RP et biens professionnels) va générer un calcul de revenus complémentaires théoriques qui seront inclus dans la base pour déterminer le montant des aides.

50% de la valeur locative pour l’immobilier et 3% pour les produits financiers, j’espère qu’il est prévu d’exclure les livrets réglementés et leur 0.75% de rendement sinon cela va être douloureux pour les ménages les plus modestes qui n’ont bien souvent que ce type de livrets comme épargne financière.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

Hors ligne Hors ligne

 

#94 17/10/2016 17h22

Membre (2016)
Réputation :   0  

Et bien non justement. Ce sont les livrets réglementés qui sont visés. Car le rendement des livrets non réglementés est déjà intégré dans la base fiscale qui sert au calcul de l’APL (ou de l’AL). Le décret est explicite sur le sujet ainsi, d’ailleurs, que les protestations de l’Union Sociale pour l’Habitat, de la Fondation de l’Abbé Pierre et des Associations de Locataires, dès lors que le projet de décret a été annoncé au mois de septembre.

Décret n°2016-1385 du 12 octobre 2016 relatif à la prise en compte du patrimoine dans le calcul des aides personnelles au logement.

Dernière modification par Lily (17/10/2016 17h50)

Hors ligne Hors ligne

 

#95 17/10/2016 19h53

Membre (2012)
Top 20 Année 2024
Top 50 Année 2023
Top 50 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Monétaire
Top 20 Invest. Exotiques
Top 10 Entreprendre
Top 10 Banque/Fiscalité
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI
Réputation :   647  

carpediem a écrit :

Un décret paru hier au Journal Officiel indique que le patrimoine du locataire va être pris en compte pour le calcul des aides au logement.

Le seuil de 30 000 € de patrimoine (hors RP et biens professionnels) va générer un calcul de revenus complémentaires théoriques qui seront inclus dans la base pour déterminer le montant des aides

Famille A : Parents avec un enfant. Propriétaires sans crédit de leur RP de 100m² en plein Paris pour 1 M€, et 30 000 euros sur leurs livrets défiscalisés. Pour ses études, l’enfant décide de prendre une location tout en restant rattaché au foyer fiscal de ses parents.

Famille B :  Parents avec un enfant. Locataires de leur RP de 60m² à 1800€/mois, et 35 000 euros sur leurs livrets défiscalisés. Pour ses études, l’enfant décide de prendre une location tout en restant rattaché au foyer fiscal de ses parents.

Lequel des deux enfants verra ses APL réduites ?

En ligne En ligne

 

#96 18/10/2016 08h54

Membre (2012)
Top 50 Vivre rentier
Réputation :   112  

ESTJ

l’INSEE a écrit :

Source: Insee - Revenus-Salaires - Les inégalités de patrimoine s’accroissent entre 2004 et 2010

En regardant le patromine médian
(un français sur deux a moins ; un français sur deux a plus)

La mesure semble [d’aprés les chiffres de 2010] assez ciblée


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

Hors ligne Hors ligne

 

1    #97 18/10/2016 09h18

Membre (2012)
Top 20 Année 2024
Top 50 Année 2023
Top 50 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Monétaire
Top 20 Invest. Exotiques
Top 10 Entreprendre
Top 10 Banque/Fiscalité
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI
Réputation :   647  

Ricou a écrit :

En regardant le patromine médian
(un français sur deux a moins ; un français sur deux a plus)
La mesure semble [d’aprés les chiffres de 2010] assez ciblée

Impossible à dire selon ces chiffres car :
- la mesure exclue la RP du calcul
- et elle se calcule sur le patrimoine brut et non net

Il vaut mieux regarder le tableau 1, qui donne en colonne centrale le patrimoine financier brut (ça reste imprécis -résidences secondaires, allocation du patrimoine financier, …- mais moins que le patrimoine net total) :

En ligne En ligne

 

#98 18/10/2016 09h26

Membre (2016)
Réputation :   0  

Selon les explications du gouvernement, environ 600.000 ménages - sur un total d’environ six millions d’allocataires - devraient être concernés par cette réforme et donc voir le montant de leur aide au logement réduit, voire  la prestation supprimée. L’économie attendue - qui semble encore assez incertaine - serait de l’ordre d’une centaine de millions d’euros, pour un total de versement des aides au logement de 15,5 milliards d’euros par an. Source : Localtis.

Hors ligne Hors ligne

 

#99 28/07/2017 09h08

Membre (2017)
Réputation :   44  

Baisse généralisée des APL de 5€ : nous y sommes ?

Bien qu’on assiste à une levée de bouclier, notamment des étudiants, pensez-vous que cette première baisse généralisée annonce le début d’une tendance baissière et progressive pour les années à venir ?

Personnellement, je pense que 5€/mois, peu importe le revenu que l’on a, c’est négligeable, surtout quand je vois comment dépensent mon entourage et les étudiants "en galère"… Réduire de 5€ leurs dépenses superflues c’est très, très, très faisable. C’est certes discutable et je généralise peut être, mais je pense ne pas être loin de la réalité en disant ça.

Par contre, ça présage de mauvaises années à venir pour les bailleurs, si l’objectif final est la déflation du prix des loyers. Qu’en pensez vous ?

Hors ligne Hors ligne

 

#100 28/07/2017 09h24

Exclu définitivement
Réputation :   39  

Raisonnement ridicule et très beau cliché bien argumenté … Que l’on enlève 5€ à chaque français pour aider l’état alors.

Et comme -5€ ne change rien, on peut re enlevé 5€ qui ne changeront rien aussi, jusqu’à rendre vers 0 smile

Ne faites pas des quelques personnes de votre entourage une généralité. 5€ ça permet à certains de manger les derniers jours du mois..

Le probleme des APL n’est pas le montant mais les conditions d’éligibilité qui sont bien trop large, de nombreuses familles n’en ont pas besoin pour loger leurs enfants étudiants.

Hors ligne Hors ligne

 

Information Nouveau venu dans cette longue discussion ?
Flèche Consultez une sélection des messages les plus réputés en cliquant ici.


Pied de page des forums