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2    #1 14/11/2014 14h25

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ESTJ

@ Klaus

Tel Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois

Comme expliqué par Faith, les loyers baissent en ce moment
==> Les aides ont elles baissées ?

Deuxièmement, les aides sont nationales, vous me l’accordez ?
les prix (et augmentation) de loyers sont elles nationales ou peut être locales?

Nous sommes dans une économie de Marché
Régie par l’Offre et la Demande

Tel est mon simple avis, forgé sur ce que je connais: mon expérience

Mots-clés : aide, apl, logement


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1    #2 18/11/2014 18h44

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Mais ne pensez vous pas que cela permettrait à de nombreux primo accédants (ceux qui gagnent trop pour ne pas toucher les APL, mais pas suffisamment pour passer à l’achat) d’avoir enfin accès au marché de l’immobilier?
En effet pour le moment et depuis longtemps, ce sont un peu les dindons de la farce.

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1    #3 18/11/2014 18h55

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De combien faudrait il baisser les prix des logements pour que les primo puissent acheter ?
10 % ou plus ?

Partant sur une base de 20 à 25 % , ne risquons nous pas alors une hausse des taux d’intérêts ?
En général , entre l’immobilier et les taux c’est une forme de vase communiquant quand l’un monte l’autre descend.

Combien de personnes faudrait il mettre alors en précarité de logement pour que les primo puissent accéder.

Sans trop évoquer mon cas personnel , le meilleur parcours pour un primo est un achat avec rénovation  en invitant les copains.
Revente du bien sans plus value du bien comme RP ou mise en location.
On récupère de l’argent et on recommence plus grand.

Peux ton penser qu’un célibataire ou un jeune couple va rester dans un T1 ?
Non alors autant acheter avec des travaux pour valoriser le bien et profiter d’une revente.

La vie est une suite d’achat et de revente en fonction de la taille de la famille avec des périodes de location avant de retrouver un bien adapté.

Certains n’achètent pas de RP mais loue pourquoi pas , les dindons que vous évoquez peuvent aussi consacré leur budget à l’achat de locatif qui pourra servir ensuite d’apport pour une RP.

Les pistes sont nombreuses , je conçois tout a fait que l’immobilier est cher pour les jeunes actuellement.

Philippe


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2    #4 18/11/2014 19h48

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@MichelPlatini: +1.

Tous les arguments de ceux qui ici défendent ici les aides au logement (et qui sont souvent de parti pris: ce sont parfois,des propriétaires bailleurs et ils savent bien au fond d’eux-mêmes que la fin des aides signifie une baisse des loyers et des prix de l’immobilier) sont faux.

La preuve: voici quelques scoops (c’est ironique, bien sûr):
- il y a 25 ans, les aides étaient bien moins élevées, notamment pour les étudiants, et pourtant je n’ai pas pas souvenir que des millions de personnes étaient alors à la rue
- aujourd’hui, dans beaucoup de pays de l’OCDE, donc des pays riches, il y a peu d’aides au logement et pourtant, leurs populations arrivent à survivre!
- en Allemagne, le niveau de vie est bien plus élevé que la France, pas tellement à cause des salaires, qui ne sont que légèrement plus élevés qu’en France, mais surtout à cause des dépenses pour se loger, bien plus faibles qu’en France.

Donc, si on supprime progressivement en France les aides au logement, par exemple -5%/an, ce sera relativement indolore, mais cependant on constatera que dans les zones tendues, les loyers et les prix immobiliers baisseront pour se rapprocher de ceux d’Allemagne. Le niveau de vie de la population s’améliorera donc grandement et il n’y aura quasiment que des gagnants (mais certains gagneront plus que d’autres!).
Même les propriétaires bailleurs, qui commenceront par perdre (baisse de leurs revenus et de la valeur de leurs investissements) auront une compensation, au moins partielle, en vivant dans un pays devenu plus prospère et à niveau de vie plus élevé et ayant baissé les impôts (car les aides au logement sont aujourd’hui payés par l’impôt).

La vraie solution à la crise du logement en France n’est pas  les aides fiscales (défiscalisation dans le neuf pour les propriétaires) ni les aides de la CAF aux locataires. C’est plutôt:

- avoir davantage de logements disponibles dans les zones tendues en y pénalisant fortement - en fait en quadruplant la taxe foncière -  (i) des résidences secondaires et plus encore (ii) des terrains constructibles et non construits.
Avec un tel changement, les résidences secondaires seront vite proposées à la location à des personnes disposées à en faire leurs résidences principales. Et surtout, les propriétaires des terrains constructibles et non construits (et il y en a beaucoup en proche banlieue parisienne) se dépêcheront de construire ou de vendre à des promoteurs, qui construiront. Avec un autre effet positif: forte baisse des prix des terrains dans les zones tendues, car beaucoup seront proposés à la vente en même temps. D’où forte baisse des prix des logements qui y seront construits.
Evidemment, pour éviter les abus, un terrain dans une zone tendue n’échappera au quadruplement de la taxe foncière que si on y construit de manière suffisamment dense. Pas question d’échapper à la surtaxe en construisant une petite maison sur un terrain de 5000 m² par exemple.

- décentraliser davantage d’emplois, notamment d’emplois publics, loin de Paris pour baisser la pression démographique en Ile de France.

Dernière modification par parisien (18/11/2014 21h34)

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1    #5 20/11/2014 11h52

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Bonjour à tous,
Je prends en route cette discussion passionnante.
Je connais très bien le sujet étant "un adepte de la rentabilité à 18% en zone désertifié". Titre honorifique mais peu glorieux smile
La plupart de mes locataires touchent de grosses aides aux logements. Je les encaissent directement via la CAF.
Je confirme comme Elodie01 que certain locataire touche plus d’AL que le montant du loyer ! Nous vivons dans un pays formidable ! La première fois, très naïf j’ai contacté la CAF pour leur faire part de cette anomalie. On m’a répondu que c’était normal (SIC ! ) et que je devais restituer chaque fin de mois le surplus encaissé !
Je me suis retrouvé dans la situation ubuesque de rendre à un de mes locataires chaque mois la somme de 97 € ! Locataire trop heureux de pouvoir se payer avec cet argent tombé du ciel sa bouteille de Ricard hebdomadaire smile

Les aides aux logements représente pour moi environ 40% de mes loyers encaissés. J’ai bien conscience que ce système est à bout de souffle, aussi j’essaie de réduire cette proportion en investissant maintenant dans des biens moins "sociaux".

Pour autant, je ne crois pas un instant que ces aides vont être supprimées de 50% de manières brutales. Les conséquences seraient dramatiques pour l’économie du pays. Je vois plus un gel pur et dur pendant 20 ans. Pour les bailleurs, ce serait quasi indolore, nos prêts étant en général à taux fixe.

Moi aussi je suis adepte de ne jamais réévaluer mes loyers. Par contre le mois dernier tous mes locataires ont eu une réévaluation de leur AL(entre 1 et 3 Euros). Donc une hausse théorique de leur pouvoir d’achat.

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2    #6 23/11/2014 06h04

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Guillaume33 a écrit :

Vous rationalisez ensuite les dépenses drastiquement et les comptes repassent au vert.
Aucune raison qu’un immeuble de type HLM, même avec des loyers modérés ne soit pas rentable.
Il suffit juste d’arrêter de les gérer comme au temps de L’URSS !

Rationaliser les dépenses des grandes tours des années 60-70 , comment ?
Supprimer le chauffage ?

Ces barres sont des gouffres financiers qui ont été construites lorsque le fuel ne coutait rien, la dégradation dans le temps des bâtiments rend de nombreuses réparations indispensables.

Il suffirait de prendre sur les aides au logement pour remettre en état ces bâtiments

Vous proposez quoi comme type de gestion l’ultra libéral ?

Guillaume33 a écrit :

Je n’ai pas l’impression de profiter du système, j’utilise les outils que le législateur propose.
Je suis un ultra libéral convaincus, avec moins d’Etat je ferai différemment c’est sur. Ma stratégie serait différente.

Vous ne profitez pas du système , vous l’utilisez à votre profit …..C’est la nuance

Les logements dans les zones reculés ne serait pas louable au prix actuel pratiqués.

Les gens deviendraient beaucoup plus agressifs envers les possédant car ils manqueraient de tout , logement , nourriture cela conduirais simplement au chaos.

La société  fait perdurer ses privilèges par la possibilité d’étudier du fait du niveau social des parents , par l’environnement familial , par le réseau relationnel.

Un rétablissement des inégalités est la base du bon fonctionnement d’une société , une juste répartition des salaires et des impôts , une redistribution de l’argent pour compenser les écarts de niveaux de vie permet à l’ensemble de progresser.

Maintenir les gens dans la difficulté ne leur permet pas d’élever leurs enfants correctement , devons nous retourner à l’époque de Zola pour comprendre l’affrontement entre les riches et les pauvres n’est salutaire pour personne.

Qu’elle serait donc votre stratégie dans un monde ultra libéral où il y aurait moins d’état ?

Guillaume33 a écrit :

Nous avons créé une société d’assistés alors demander maintenant à cette partie de la population de se prendre en charge est devenu impossible.

L’assistanat que vous décriez semble vous permettre de vivre par les aides aux logement que vous percevez mensuellement.
Vous avez pu monter un patrimoine avec de bonnes rentabilités grâce à l’assistanat que vous décriez !
Je trouve très paradoxal de venter les achats dans le sud ouest avec 80 à 90 % des revenus payés par la Caf puis de venir nous dire que l’assistanat est une mauvaise chose.

Est-ce la société Française qui a voulu ça ou le monde ultra libéral qui préfère produire au Pakistan des vêtements et les importer par container ?

Lire sur ce forum comme commentaire qu’il est normal qu’un locataire puisse toucher plus d’aide au logement que de loyer, résume bien le niveau d’assistanat dans lequel nous vivions.
La prochaine étape c’est quoi? Subventionner l’achat de ticket à gratter La Française des jeux ?

Je suis d’accord avec vous , il faut établir les montants des allocations logement suivant les montants des loyers pratiqués dans les régions.
Cela évitera que des personnes achètent des biens et puissent les louer cher en s’appuyant totalement sur la CAF.

Vous êtes bien cynique avec des personnes qui n’ont pas eu la possibilité de trouver un travail , des personnes qui ont galéré dans l’intérim ,des personnes qui peinent à vivre.   
Ces personnes sont elles moins méritantes parce qu’elles gagnent peu alors pourquoi pas une aide pour avoir un peu d’espoir et de perspective par le loto.

Je vais peut être vous surprendre mais j’ai une vision "libérale" du social. Je donne chaque mois une somme à cette asso :

Je ne suis pas surpris ,la défiscalisation à 75 % des dons aux associations contribue à la générosité.

Je n’évoquerais pas vos commentaires de montages de capital social par les locataires mais cela dénote une perception totalement déconnecté entre votre monde et les locataires.

Philippe

Dernière modification par Philippe30 (23/11/2014 06h31)


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1    #7 23/11/2014 11h45

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Guillaume33 n’a rien d’un libéral.
Déjà s’il l’était, il ne dirait pas "ultra-libéral" mais juste libéral.

Ensuite, la vision du logement d’un libéral serait très simple : réduire la politique de l’Etat pour le logement à 0,00000000 milliards d’euros+ qqs autres réformes (libérer le foncier, les permis de construire etc).
Bref enlever toutes les limitations / interdictions, pas les compenser par des subventions voire d’autres taxes (ce qui est fait actuellement, et en cours sur le foncier non bâti).

Guillaume33 est un spécimen bien connu de capitaliste de connivence : on profite de la connivence avec l’Etat pour gratter des subventions (ici les APL) et on se plaint de payer trop d’impôt et de la redistribution aux assistés.

Et le don aux associations subventionnés par le contribuable, typique…

Je ne reviendrais pas sur le reste du post de Philippe30 qui est consternant sur la vision d’un monde "ultra-libéral" (Zola, maintenir les gens en difficultés…)

Je souhaitais juste apporter une rectification car ça suffit de taper sur le libéralisme en toute ignorance de cause. Sur ce, je vous laisse à vos problèmes de collectivistes.

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1    #8 23/11/2014 23h10

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Philippe 30, je ne comprends toujours pas pourquoi tant d’agressivité envers moi. Détendez vous c’est Dimanche smile

Avec Igorgonzola, votre allié de circonstance, vous m’avez bien "séché" !

Sachez 2 choses :

- je ne me suis jamais plaint de payer trop d’impôts, si je dois en payer, j’assume car c’est la règle.

-si demain l’Etat supprime la déduction de 75% du don, je continuerais à donner la même somme tellement je crois à cette asso.

Vous m’avez bien fait rire avec votre remarque sur le Lotto, vous considérez peut être que jouer au loto est un investissement !

Je retiens une leçon de cet échange :
Ne jamais parler politique sur ce forum. Votre dogmatisme agressif me fait penser à Cécile Dufflot !

Bonne soirée, j’espère qu’un jour nous pourrons parler d’investissement immobilier sans s’étriper.

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1    #9 30/01/2015 08h24

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Un nouvel article à charge pour les APL.

Logement : le plan choc soumis au gouvernement

Coup de rabot ou suppression à venir pour les APL pour les étudiants ?

Un poste d’économie pour les dépenses de l’Etat et d’équité sociale identifié - en tout cas.


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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1    #10 30/01/2015 08h59

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L’APL a fait booster les loyers et aidé à la création de la bulle immobilière Française. Il n’y a qu’à voir les pays comme la Belgique où il n’y a pas d’APL et où les loyers sont restés "raisonnables".
Idem pour la défiscalisation qui permet de vendre des logements à un prix gonflé sous prétexte que ça permettra de réduire vos impôts.

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1    #11 24/02/2016 14h14

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Vous avez beau vous expliquez, malheureusement les chiffres appuyés par des études (scientifique) sérieuses prouve que les aides aux logements sont responsables (en partie) de l’inflation du prix des loyers dans le privés.

INSEE - The Impact of Housing Subsidies on the Rental Sector : the French Example a écrit :

Les aides au logement induisent une hausse des loyers privés.
Cet effet inflationniste est notable dans les années 1990 et 2000.
Il concerne surtout les logements occupés en priorité par des ménages modestes et les logements de 2 pièces ou moins.
Les aides au logement ne semblent ni améliorer la qualité des logements, ni augmenter la taille du parc locatif privé.

Résultat concordant avec une étude de Fack en 2006 sur l’effet inflationniste : 78 % des aides versées aux ménages à faible revenu sont captés par les propriétaires.

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1    #12 18/10/2016 09h18

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Ricou a écrit :

En regardant le patromine médian
(un français sur deux a moins ; un français sur deux a plus)
La mesure semble [d’aprés les chiffres de 2010] assez ciblée

Impossible à dire selon ces chiffres car :
- la mesure exclue la RP du calcul
- et elle se calcule sur le patrimoine brut et non net

Il vaut mieux regarder le tableau 1, qui donne en colonne centrale le patrimoine financier brut (ça reste imprécis -résidences secondaires, allocation du patrimoine financier, …- mais moins que le patrimoine net total) :

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1    #13 28/07/2017 12h18

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Personnellement, quand je vois tout le "cirque" pour 5 €, je me dis que les prochaines réformes sont pas gagnées…

L’autre jour, j’accompagnais ma compagne sur le campus universitaire de Talence à côté de Bordeaux. 

A la louche, un quart des étudiants croisés avec la cigarette au bec. Les parkings sont plein de voitures. Et je pouvais entendre des "étudiants" se vanter d’avoir rien foutu pour les examens, quand ils ne sont pas en train de chatter sur leur iPhone.

A mon avis à ceux-là, 5 € de plus ou moins vont pas changer grand chose…

Mais on aime bien faire du "misérabilisme" en France, à croire que ça fait "bien".

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1    #14 28/07/2017 12h57

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De mon côté, je pense que la baisse, tant qu’à en faire une, aurait dû être bien plus importante, mais surtout le principe d’allocation des APL complètement revu.

Ce qui ne m’empêche pas de devoir réagir à cela :

InvestisseurHeureux a écrit :

Personnellement, quand je vois tout le "cirque" pour 5 €, je me dis que les prochaines réformes sont pas gagnées…

L’autre jour, j’accompagnais ma compagne sur le campus universitaire de Talence à côté de Bordeaux. 

A la louche, un quart des étudiants croisés avec la cigarette au bec. Les parkings sont plein de voitures. Et je pouvais entendre des "étudiants" se vanter d’avoir rien foutu pour les examens, quand ils ne sont pas en train de chatter sur leur iPhone.

A mon avis à ceux-là, 5 € de plus ou moins vont pas changer grand chose…

Mais on aime bien faire du "misérabilisme" en France, à croire que ça fait "bien".

Ce sont justement ceux que vous voyez, ce qui est visible. Ceux pour qui ces 5€ comptent n’ont pas le temps de flâner sur le campus, ils sont soit enfermés chez eux à travailler, soit dehors en train de travailler pour boucler les fins de mois.
Combien d’étudiants passent leurs "vacances" à travailler pour un salaire (de misère), rarement déclaré, des horaires loin des 35h, plutôt qu’à décompresser, se cultiver,… ? Cela me semble "normal" de travailler pour améliorer ses conditions de vie, par contre de là à argumenter en se basant sur la situation avantagée de certains, des plus "visibles", il y a un pas.
Donc, effectivement, 5€ ne changera pas grand chose pour ceux que vous avez pu croiser, mais pour les autres ?
Tout le monde n’a pas envie de travailler 90h/semaine à 20 ans, il y a d’autres centres d’enrichissement personnel, autant à cet âge qu’à un autre, et l’oublier est bien dommage, plus encore sur ce forum.

Faith a écrit :

Les parents altruistes (et riches) se payent une partie de la paix sociale, et se payent la tranquillité de voir leurs gamins sortir en boite jusqu’à 3h du mat’ en ayant peu de chance d’être agressé et quasi-aucune chance d’être tué.

Tous les parents qui économisent et se privent pour leurs enfants ne sont pas forcément "riche", leurs enfants peuvent comprendre la chance qu’ils ont et ne pas en profiter pour passer leurs nuits à s’imbiber d’alcool.
Il est par contre vrai que ces parents participent moins à l’effort "collectif".

Dernière modification par wulfram (28/07/2017 13h26)

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2    #15 28/07/2017 13h21

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Autre citation qui mérite une réponse :

Faith a écrit :

Mais dans les faits, on sait qu’il est très difficile à un enfant de basse classe sociale d’être parmi les "méritants" pour la simple raison qu’il n’a pas le même soutien (culturel, et financier) accessible.

J’ai vécu mon enfance dans une ZEP et je me rappelle de tous les avantages dont nous avons bénéficié déjà à l’époque : activités gratuites l’été, la bibliothèque de quartier gratuite (il y a des grilles devant les vitres pour les jets de pierre), les animations et ateliers en tout genre proposés gratuitement par les associations, les écoles, etc…

Le problème principale c’est que participer à ces ateliers etc exposait le participant à la risée de ses petits camarades.

Il y a une culture de panier de crabe dans ces quartiers, ou celui qui tente de s’en sortir que ce soit par la scolarité ou des liens sociaux devient un "traître", un "intello", bref une baltringue qui n’est plus la bienvenue.

Il faut beaucoup de courage et de ténacité pour se couper de la majorité de ses amis ou connaissance dans l’espoir d’intégrer une société qui de son côté va vous considérer comme un wesh et vous accueillir en conséquence.

Il est donc absurde de parler d’un manque de soutien culturel : l’offre dans ces quartiers est paradoxalement pléthorique. Mais à cause du boulet culturel trainé par ceux qui y vivent, bien peu en tirent profit. Mais comme le dit IH, il est plus simple de faire dans le misérabilisme et empiler toujours plus d’aide, sans remettre en question la situation.

Si l’on arrive à sortir de cette mentalité de nivellement par le bas pour au contraire favoriser l’excellence, peut-être qu’on arrivera à quelque chose ?


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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1    #16 28/07/2017 13h48

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wulfram a écrit :

Tout le monde n’a pas envie de travailler 90h/semaine à 20 ans, il y a d’autres centres d’enrichissement personnel, autant à cet âge qu’à un autre, et l’oublier est bien dommage, plus encore sur ce forum.

J’ai été étudiant aussi Wulfram. :-)

Il n’y a pas que les APLs. Il y a des bourses sur critères sociaux, il y a aussi les logements dans les CROUS.

Et sans travailler 90 heures par semaine, les étudiants peuvent aussi travailler pendant les grandes vacances.

Bref. Je ne doute pas qu’une petite portion de personnes sera pénalisée par ces 5 €, mais voire les proportions que cette broutille prend est tout de même un peu décourageant.

Pour l’anecdote :

INPES a écrit :

Chez les 15-25 ans, selon le mini-test de Fagerström (délai entre le réveil et la première cigarette et quantité fumée en moyenne chaque jour), le pourcentage de fumeurs réguliers dépendants est passé de 29 % de dépendants en 2000 (6 % fortement  + 23 % moyennement) à 43 % en 2005 (12 % fortement + 31% moyennement) puis à 47 % en 2010 (14% fortement + 33 % moyennement . Cette hausse se retrouve aussi bien chez les 15-19 ans que chez les 20-25 ans. Les garçons sont plus nombreux à être dépendants que les filles : 50 % vs 43 %.

Statistiquement, la hausse du prix de paquet de cigarettes pourrait bien être plus pénalisante pour le budget des étudiants que cette micro-baisse des APL…

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2    #17 28/07/2017 15h08

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Justement, je trouve très bénéfique quand j’entends les médias pleurer que tout le monde est touché.

Si enfin un gouvernement tape sur tout le monde question fiscalité, aides, allocations, ça va peut être enfin faire comprendre que oui, tout le monde doit faire des efforts.

ça fait des décennies qu’on empile avantage catégoriels sur avantage catégoriels, qu’on fait s’affronter différentes clientèles électorales sous couvert de beaux principes.

100€ par Français et par mois. Voilà ce qui manque. Tout le monde met la main à la poche.
Après vous les trouvez où vous voulez, mais je pense que Culture, Logement, Formation coûtent très chers (pas loin de 100 Mds) pour un intérêt pour la communauté nul. Intérêt même négatif si l’on met en face ce que pourraient apporter des solutions privées en considérant d’alléger le fardeau réglementaire.

Les APL ont eu un effet délétère à leur mise en place (inflation des loyers, répercussion des APL sur les loyers par les bailleurs, voire éviction des non allocataires, etc), et auront aussi un effet pervers à leur déconstruction, c’est évident. Mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas les supprimer.

C’est la magie des phénomènes de taxation / subvention : c’est comme les couteaux à cran, c’est une douleur insoutenable quand ça rentre, mais c’est encore pire à la sortie. Pour autant on ne conçoit pas de vivre avec le couteau dans le bide ad vitam.

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1    #18 05/09/2017 16h23

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ESFJ

Licha a écrit :

Suite a l’appel de notre cher président qui enjoint les propriétaires à ne pas répercuter la baisse des APL sur le locataire, donc en d’autre terme à baisser le loyer de 5 euros et donc diminuer la sacro-sainte rentabilité de son investissement, qu’allez vous faire?

Je ne sais pas si c’est possible mais est ce que quelqu’un pourrait créer un sondage pour tâter un peu le pouls du forum pour voir la proportion de ceux qui répercute et ceux qui ne répercute pas la baisse de l’APL ?

Quand on possède, comme c’est le cas pour de nombreux forumeurs, plusieurs appartements ou immeubles, la question se pose en effet quand il faut multiplier cette baisse par le nombre de locataire que l’on a dans nos murs…

Il sera "compliqué" de reporter cette baisse sur les locataires.
Personnellement, je n’applique par de hausse liée à l’indice tous les ans.
Mais quand je cumule la hausse de la taxe foncière, la hausse des assurances, la hausse des frais de co-propriétés + 5€ sur chaque loyer, le rendement de mon investissement baisse tous les ans.
Sur 7 logements, je suis persudadé que ces sommes sont quasi équivalentes à 500€.

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1    #19 05/09/2017 16h47

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Je regrette l’aspect moralisateur très subjectif de ces discussions mais y mets mon grain de sel.
La vision du bailleur plus ou moins marchand de sommeil des zones tendues nuit aux gens honnêtes.

Le bailleur que je suis
- paie des frais de notaire -voire d’intermédiaires- conséquents sur chaque opération
- acquitte des taxes foncières de plus en plus élevées (il y a 30 ans c’était moins d’un mois de loyer, aujourd’hui quasiment deux, les loyers n’ayant quasiment pas augmenté dans la ville où j’investis à
contrario de la qualité de ce qui est loué en forte progression)
- voit ses cotisations d’assurance augmente
- fais des travaux régulièrement
- voit les charges de copro augmenter sans fin
- propose des biens en super état
- est très fiscalisé sur les revenus
- prend un risque qui n’est plus rémunéré
- encaisse des comportements de locataires qui évoluent plus vite que moi que je me limiterais à qualifier de modernes (TPMP… tout pour ma pomme) là où on parlerait d’incivilité : attention, ce n’est pas du tout une spécificité des jeunes.
etc etc
Comme Titoux, je n’applique pas les hausses indiciaires de loyers sauf avec ceux qui sont assez pénibles pour que j’essaie de les inciter à partir, sans succès jusque là (avec l’évolution de l’IRL c’est peu douloureux faut-il dire)
J’ai donc le sentiment d’offrir bien plus de 5€ à mes quelques locataires étudiants allocataires qui pour le prix d’il y a 20 ans ont une dizaine de m² en plus, un parking, des éléments de confort en plus, plus -ou presque- de dépôt de garantie à payer et voient leurs parents devenir ivres de râge contre le bailleur lorsqu’ils apprennent que leur chérubin a foutu le feu à la cuisine équipée.

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2    #20 05/09/2017 20h08

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Je crois que c’est à la fois démagogique et idiot.

Démagogique car cela entretient le mythe du propriétaire-rentier forcément très riche. Cette mesure est la faute des autres: d’abord de l’ancien gouvernement qui l’a préparée puis ensuite celle des propriétaires qui louent trop cher. On cherche à faire croire que l’on baisse les APL pour faire baisser les loyers, donc pour le bien des locataires in fine. Et puis quoi encore….

Idiot car le secteur immobilier génère emplois et impôts. Moins de loyer, c’est immédiatement moins de rentrées fiscales. Ensuite cela incite les investisseurs à aller voir ailleurs. Macron veut que l’on vende de l’immobilier "improductif" pour aller sur du financement d’entreprise. On peut aussi réorienter notre épargne sur de l’immobilier moins taxé à l’étranger.

Et pourquoi ne pas demander à la banque une réduction de 5 euros sur les mensualités du crédit pour pouvoir baisser le loyer. A près tout, les banquiers sont bien plus méchants que les propriétaires…

Bref, tout cela ne vole pas haut et est finalement très décevant (déjà).

Cordialement;


Adde parvum parvo magnus acervus erit

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1    #21 06/09/2017 08h06

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Bonjour,

Merci donc de nous fournir ces fameuses études, sinon votre publication sera à classer également dans les "idées reçues".

Si c’était autant confiscatoire que vous le faites supposer (à moins donc d’en apporter des données sourcées) je me demande bien pourquoi autant de monde en aurait fait un revenu complémentaire ou leur activité principale comme vous par exemple.


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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1    #22 07/09/2017 20h58

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C’est ça votre "étude".

Le blog a écrit :

L’épargne financière n’est presque pas imposable grâce à l’assurance vie, aux PEA / PEA PME et autres PERCO ou PEE et même PEL et Livret A.

PEA: limite 150k
PEA-PME- limite 75k
Livret a: environ 25k

Pour l’assurance vie, je recommande comme à tous les nouveaux cette discussion.
Assurance-vie en unités de compte : pas rentable !

Donc 250k de niche, c’est vraiment pas lourd.
Pour le perco, il n’est pas possible de décider d’en ouvrir un pour soi même.

Le blog a écrit :

La plus-value immobilière sur la vente de la résidence principale est exonérée d’impôt

C’est une niche immobilière.

Arrêtez donc votre mauvaise foi.
On peut aussi aligner la fiscalité foncière sur celle des capitaux mobiliers en rendant non déductible les intérêts d’emprunts…

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1    #23 07/09/2017 21h06

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Vide.

Dernière modification par TyrionLannister (29/03/2024 00h38)


A Lannister always pays his debt.

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1    #24 19/09/2017 16h28

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le bouclage des aides au logement (généralisation des aides sous condition unique de ressources) a débuté en janvier 1992.

L’Insee a publié une étude très bien documentée sur l’effet de cette généralisation des APL, par comparaison des logements aidés / non aidés avant/après 1992-93 (grosso modo avant/après généralisation des APL) (ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 351, 2002). Il s’agit d’une étude empirique relativement factuelle, qui porte sur la période 1984-1999

je vous avoue humblement ne pas avoir décortiqué dans le détail le modèle économétrique sous-jacent mais plusieurs choses ressortent assez clairement :

- Cette généralisation des APL a clairement poussé les loyers à la hausse (i.e. hausse supérieure à la hausse ’naturelle’ des loyers).

- Hausse d’abord expliquée par l’accession de nombreux foyers à de logements de meilleure qualité (plus grand, meilleure qualité de construction etc.)

- …mais aussi par une augmentation des loyers à qualité de logement égale - en d’autres termes, hausse ’pure’ des loyers, sans justification de meilleure qualité de logements.

Ceci étant dit, la mesure de la ’qualité’ des logements semble être assez loin d’être parfaite (aucune base empirique ne prenant en compte le standing etc.).

Plus intéressant, une analyse complémentaire d’un panel de 8000 logements entre 1984 et 1997 montre une hausse supérieure à celle du marché lors du passage du statut de non aidé à celui d’aidé. Clairement, des loyers ont augmenté plus que la moyenne lorsque le locataire devient un récipiendaire des APL.

Quand on gratte un peu, on voit en fait qu’il y a eu une grosse augmentation des loyers en 92-93, en cas de changement de locataire (d’un non aidé à un aidé). Soit il s’agit de méchants bailleurs opportunistes qui en ont profité pour coller une grosse hausse de loyer (+21% en l’espèce) - soit tout bêtement de bailleurs qui en ont profité soit pour ré évaluer des loyers qui ne l’avaient pas été depuis longtemps soit pour rénover/améliorer la qualité du logement, ce qui se retrouve répercuté dans le loyer. Ca, l’Insee ne sait pas le dire.

Donc oui, les APL ont bien eu un effet inflationniste. De là à savoir quelle est la part d’opportunisme / d’amélioration de la qualité des logements, personne ne sait le dire.

si quelqu’un a des études plus récentes ou plus complètes, je suis preneur…

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1    #25 20/09/2017 09h44

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Ces études ne sont certainement aps embêtantes mais intéressantes….  d’autant qu’elles valident une perception de terrain.
On peut faire dire tout ce que l’on veut à des chiffres, d’où l’intérêt de croiser quantitatif et qualitatif… et l’expérience.
La démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur a son incidence.

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