Expatriés : investissement locatif en France via un prestataire intermédiaire ?

’Spécial expatriés’, ce n’est pas une garantie je pense. La situation de chaque expatrié est plus ou moins complexe en fonction de son patrimoine existant, de la convention fiscale et de ses objectifs.

Si vous êtes comme moi sans beaucoup de patrimoine, célibataire et dans des pays avec une convention fiscale simple de 10 pages ou pas de convention, la problématique est plutôt simple.

Par exemple en 2011, CAFPI a réglé la renégociation d’un prêt et le changement de domiciliation bancaire (de Barclays à LCL) alors que j’étais déjà expat. Aussi Primaliance a géré de A à Z un dossier SCPI alors que j’étais expat. Donc ils sont nombreux à pouvoir vous répondre.

Sinon un autre site que je connais (j’ai une assurance vie avec eux et j’ai déjà fait un rachat) et ils sont réactifs et professionnels: patrimea.com.

Je ne connais pas ces sites mais le concept est porteur et ils ont l’air tous les 2 sérieux au premier abord, la société ipatrimonium clairement bretonnante.

Si vous êtes expatriée, il faut se poser la question du rapport gain/ennuis lors du choix et de l’exploitation de votre investissement.
Malgré les promesses de ces sites (rendement élevés) je ne suis pas certain que vous pourrez battre le rapport gain/ennuis des SCPI.

SCPI, malgré l’engouement un peu inquiétant depuis quelques mois, c’est encore 4,5%-5% de rendement pour 0 ennui.

Un investissement en direct est peut-être (à vérifier) plus rémunérateur mais avec un intermédiaire je ne vois pas comment il pourrait être de plus de 6%, avec des ennuis, forcément (vacances, détériorations, impayés, catastrophe naturelle…).

Si c’est un premier investissement, je n’hésiterais pas une seule seconde: SCPI.

Si c’est le deuxième, troisième, ou plus investissement, alors pourquoi pas. Faites l’expérience et dites nous ce qu’il en ressort. Votre retour sera intéressant. Votre présentation serait aussi la bienvenue pour mieux vous connaître et vos objectifs.

J’ai 1 bien locatif nu d’avant mon expatriation, 1 bien meublé (ma résidence principale) et des SCPI depuis mon expatriation. Je n’ai aucun problème avec le premier bien (en Bretagne nord), aucun problème avec les SCPI (sauf une baisse de rendement qui semble inéluctable) et par contre une très faible rentabilité sur le meublé ex-résidence principale (sur la côte d’azur).
Si je devais refaire un investissement immobilier ce serait en actions ou en SCPI mais pas en direct.
L’immobilier en direct qui vous permet de devenir ’rapidement’ rentier c’est pour les courageux (voire très courageux), travailleurs manuels qui vivent à proximité de leurs biens.
Pour les autres profils, cherchez sur le forum, je pense que vous n’en trouverez pas beaucoup.

Pensez-vous vraiment gagner de l’argent tout en en faisant gagner aux autres? Si ce n’est pas une arnaque, votre rendement sera au minimum greffé de la marge du site qui vous "mâchera" le boulot et qui lui gagne à tous les coups.
Je suis tout aussi effaré que ZX-6R quand je lis ce genre de question, maintes fois débattues comme dans cette discussion: (2/2) Cabinet de conseil en immobilier : quel intérêt ?

Alors oubliez l’immobilier d’habitation. Vous n’aurez pas non plus matériellement le temps de vous occuper du moindre problème avec un locataire donc il vous faudra vraiment croiser les doigts et prier pour que tout se passe bien et que l’agence fasse correctement son travail. Ne rêvez pas, la réalité est toute autre.
Privilégiez l’immobilier professionnel, c’est fait pour cela et la profession des intermédiaires est suffisamment réglementée pour que l’on puisse se reposer dessus.
C’est mon conseil.

Pour pouvoir dire si passer par un intermédiaire est une bonne chose (pour soi) ou non, je me dis qu’il n’y a rien de mieux que la formalisation d’un objectif clair et précis, et la rédaction d’un tableau coût/bénéfices (tout inclus) au cours du temps.
Les mettre en regard pourra permettre d’en savoir plus sur l’intérêt (ou non) du projet…
Bien sûr, cela suppose un certain niveau de confiance dans l’intermédiaire en question, et dans sa capacité à évaluer les coûts et bénéfices à venir…