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#1 24/02/2017 18h02
- Lili
- Membre (2014)
- Réputation : 33
Bonjour,
Je cherche des renseignements sur le statut de la SELARL et comprendre si ce statut pour être intéressant dans mon cas.
Je suis profession libérale paramédicale, j’ai une activité mixte de kiné et d’ostéopathie. Mon CA annuel est d’environ 60k€ sur les dernières années et je dégage un bénéfice moyen de 27k€.
Je limite mon activité à 3 jours /semaine en moyenne, volontairement car je n’ai pas besoin de plus d’argent et ne souhaite pas payer davantage de cotisations sociales.
J’ai compris que avec ce statut, je pourrais être gérant et me verser un salaire et des dividendes (qui sont partiellement exonéré d’impôts) et laisser le surplus sur le compte courant. Cet argent ne serait pas imposé et pourrait être utilisé plus tard.
J’ai compris que l’avantage de ce montage était de pouvoir fixer sa rémunération au plus juste.
Le contre partie de la SELARL est le coût de sa mise en place et sa comptabilité plus complexe et donc plus coûteuse (actuellement, je fais seule ma comptabilité, elle est validée par une AGA).
Les objectifs espérés par ce dispositif :
- Épargner une somme sur le compte courant que je pourrai utiliser dans quelques années (projet de prendre une année sabbatique)
- Rémunération minimale pour diminuer le train de vie (ainsi que les cotisations sociales ! )
Mes questions :
Est ce que cela entraînerait des changements de régime de santé (actuellement CPAM) et retraite (CARPIMKO) ?
Quel est le coût de mise en place de ce montage et vers quel professionnel se tourner (comptable, avocat fiscaliste ou autre ?)
Si certains professionnel de santé sont dans une SELARL, merci de communiquer votre expérience (intérêt/contraintes… etc.),
Au plaisir de vous lire,
Lili
Mots-clés : fiscalité, imposition, professionnel de santé, selarl
Quand souffle le vent du changement, certains construisent des murs, d'autres des moulins (proverbe chinois).
Hors ligne
#2 24/02/2017 18h23
- JeanGoisse
- Membre (2017)
- Réputation : 12
Bonjour
Je ne connais pas les spécificités liées à votre secteur mais à moins qu’il existe une procédure spéciale répandue dans votre métier, que j’ignore, vous avez tout intérêt à consulter quelqu’un de compétent pour conduire la transition de votre activité d’un statut à l’autre. (j’entends, prêt à vous défendre en cas d’inquisition du fisc ou des caisses de cotisation dont vous dépendez ; là-dessus les comptables ne sont pas vos meilleurs amis).
D’expérience, en activité commerciale par exemple, un entrepreneur individuel (EI) qui souhaite simplement évoluer en SAS doit s’acquitter de plus-value de cession calculées en % sur la valeur de son fonds de commerce (même si celui-ci a été créé de 0 quelques années plus tôt)! Après il existe des montages pour y échapper (comme la mise en location gérance du fonds de commerce entre l’EI et la SAS).
Vous comprenez que l’Etat n’apprécie déjà pas que vous vouliez vous "optimiser" alors si en plus ce n’est pas hyper carré, soyez assuré que vous allez avoir droit à une petite vérification, qui débouche généralement sur une jolie sur-imposition.
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#3 24/02/2017 18h56
- frame
- Membre (2011)
- Réputation : 17
Bonjour Lili,
IDE libéral je vais suivre votre parcours avec intérêt. J’essaie egalement d’optimiser mes charges et toutes nouvelles voies ( légales) m’intéresse.
Vous avez donc un statut liberal pour vos seances de kiné et d’autoentrepreneur pour les séances d’ostheo?
Donc vous jongler avec l’URSAAF et le RSI ?
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1 #4 24/02/2017 19h27
- Youplaboum
- Membre (2012)
- Réputation : 92
Réponse un peu brute de vendredi soir : franchement, vu les montants en jeu, ça ne vaut pas le coup. Les économies que vous allez faire en impots - cotisations sociales vont largement passer en frais comptables et de gestion en tout genre. Et vous allez vous retrouver à devoir gérer un machin hyper compliqué auquel vous ne comprendrez rien - donc vous perdrez en autonomie (actuellement vous avez le contrôle total puisque vous faites votre compta vous-même).
Pris au hasard, une discussion sur ce thème sur le forum dentaire :
Quel est l’interet des sel?
(Il y en a d’autres, faites une recherche)
Perso, je préfère la simplicité, et financer la solidarité collective (écoles, hopitaux, policiers, militaires). Je suis dentiste, 280k de CA annuel. Et un clin d’oeil pour terminer : si vous voulez baisser vos charges, allez vous installer en zone de revitalisation rurale! (Je suis aussi une rurale fanatique)
The only real failure is the failure to try.
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#5 24/02/2017 21h18
- Lili
- Membre (2014)
- Réputation : 33
frame a écrit :
Vous avez donc un statut liberal pour vos seances de kiné et d’autoentrepreneur pour les séances d’osteo?
Donc vous jongler avec l’URSAAF et le RSI ?
Bonjour,
En fait non je n’ai qu’un statut unique de professionnel libéral, je ne cotise qu’à la CPAM pour l’assurance maladie.
Il est beaucoup plus intéressant d’être affilié à la CPAM qu’au RSI (cotisations très faibles à la CPAM en tant que praticien conventionné). Je crois que les CPAM essayent de radier les professionnels de santé qui ont une activité de soins non conventionnés importante.
Maintenant je connais aussi des kinés/ostéos qui travaillent à 95% en ostéo et qui relèvent toujours du régime de la CPAM (je crois que les règles ne sont pas strictes et sont un peu au cas par cas et selon l’interlocuteur). En ce qui me concerne je souhaite rester affiliée à la CPAM.
Youplaboum a écrit :
Réponse un peu brute de vendredi soir : franchement, vu les montants en jeu, ça ne vaut pas le coup. Les économies que vous allez faire en impots - cotisations sociales vont largement passer en frais comptables et de gestion en tout genre. Et vous allez vous retrouver à devoir gérer un machin hyper compliqué auquel vous ne comprendrez rien - donc vous perdrez en autonomie (actuellement vous avez le contrôle total puisque vous faites votre compta vous-même).
Je comprends tout à fait votre réponse c’était un peu l’idée que j’en avais mais d’après mes premières recherches la réponse n’est peut être pas si évidente …
D’autres avis ?
Bonne soirée,
Lili
Quand souffle le vent du changement, certains construisent des murs, d'autres des moulins (proverbe chinois).
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#6 25/05/2017 14h13
- latitude
- Membre (2016)
- Réputation : 18
Bonjour à tous,
sans rentrer les détails de votre situation,
exercer son activité médicale dans une selarl est pertinent pour les professionnels qui ont des investissements en matériel important type dentiste, radiologue,
dans votre cas, j’imagine que c’est plus limité.
Donc clairement, compte tenu des formalités plus importantes, cela ne vaut pas forcément le coup.
Les sel ont été très à la mode quand le statut a été ouvert aux professions médicales car il y avait une possibilité de décaler dans le temps son imposition via la mise en réserve du résultat vs BNC ou le "résultat" est soumis aux cotisations et IR, cela n’a pas durer longtemps évidemment!
Cdlt,
S
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#7 20/10/2018 08h30
- Mettero
- Membre (2017)
- Réputation : 26
JE me pose la question également de ce genre de changement de status, d’autant que l’IS va être diminué de 33 à 25 %.
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