En 2014, une annonce comme cela avait été posté sur Lyon
Appartement en vente a écrit :
Fiche Appartement
Studio meublé +++++, Lyon 3
Disponibilité : 1er juillet 2014
Type : Contact : Bailleur
Studio meublé 15 m2
Orienté ouest sur cour, calme, 1er étage, plafond bas 2m de hauteur
Pas de parking, pas de cave
Digicode entrée immeuble
Equipement : Localisation :
1 canapé lit
1 table bar, 2 chaises
1 table basse, 1 bureau pliant
Cuisine équipée : 2 plaques électriques, évier,
réfrigérateur
Armoire de rangement
Salle bain avec lavabo, WC, douche
Prise téléphone
Chauffage individuel par radiateur électrique
1er étage sans ascenseur
10 mn à pied de la gare de la Part Dieu
Métros les plus proches :
Ligne B : Saxe Gambetta (2mn à pied)
Ligne D : Saxe Gambetta (2mn à pied)
Contrat non meublé avec 3 mois de préavis de départ (raccourcis au besoin s’il y a un
repreneur)
Loyer : 380 € Charges locatives : 10 € Total mensuel : 390€
Dépôt de garantie : 1 mois de loyer (380€) ou 2 mois de loyer sans garant (760€)
Electricité et chauffage électrique individuels en sus, à charge du locataire, sur contrat direct
avec EDF
Loyer payable avant le 5 du mois, par virement automatique ou d’espèces sur le compte
bancaire du bailleur
Assurance locataire à prendre par le locataire (copie demandée)
Remise des clés par le locataire sortant et état des lieux contradictoire. Au départ, visite du
logement à effectuer aux potentiels preneurs, puis remise des clés au nouvel entrant et état
des lieux de sortie
APL possible sur dossier CAF. Demande de versement direct de l’aide au bailleur et
déduction du montant correspondant au loyer dû
Conditions :
Copie des 3 dernières fiches de paie et/ou du contrat de travail si nouveau contrat
Caution des parents ou autre personne ou organisme de caution
Copie pièce d’identité (passeport, carte d’identité, + carte de séjour pour étrangers)
Location de particulier à particulier : pas de frais d’agence
Paiement du dépôt de garantie à la signature du contrat de bail par le preneur
Fiche Appartement.
Photos du Studio
Pièce Coin Cuisine
Entrée Salle de bains - Toilettes
Immeuble Canapé - Lit
Je n’arrive pas à mettre les photos… Désolé
A un prix "normal". Une chambre de 7m² était en vente, même immeuble, loué avec un bail précisant qu’elle en faisait 9.
Les biens sont partis rapidement.
Ils sont revenus un an après, l’appartement dans les 35 000€ (moitié valeur), la chambre dans les 20 000€ (tiers valeur) avec un arrêté d’insalubrité dessus. Ils ne sont pas restés longtemps en vente quand même. (en fouillant dans mes archives, je devrais les trouver… "l’avantage" de chercher depuis longtemps, c’est que j’ai une véritable catalogue des annonces de vente).
Vous devez respecter :
les critères de décence nationale
ET le code de l’urbanisme et de la construction
ET le RSD de votre département
Pour le Rhone, la hauteur sous plafond doit être de 2.30m. Donc on retient le plus contraignant des 3, dans mon cas les 2.30m.
Pour être sur de pouvoir louer, contacter l’ARS de votre département:
https://www.iledefrance.ars.sante.fr/habitat-indigne a écrit :
Les logements dégradés
Les règles d’hygiène à respecter au sein des logements sont fixées dans chaque département par le Règlement Sanitaire Départemental (RSD) au travers des dispositions de son titre II relatif aux locaux d’habitation.
Ce titre II du RSD définit les règles minimales d’occupation, d’utilisation et d’entretien des habitations, de leurs équipements et de leurs dépendances, c’est-à-dire les règles minimales sanitaires, comprenant notamment :
l’absence d’humidité,
la ventilation des locaux,
l’éclairage naturel,
les ouvrages d’assainissement,
l’alimentation en eau potable,
les conduits de fumée,
les hauteurs sous-plafonds,
les surfaces minimales des pièces
la distribution des locaux.
On appelle donc logements dégradés tout logement non-conforme aux dispositions du titre II du RSD.
Mission de l’ARS a écrit :
Les missions de l’ARS Île-de-France consistent à protéger et à informer la population sur les risques sanitaires liés à l’habitat.
L’Agence a donc pour mission de lutter contre l’habitat insalubre et de mettre en œuvre les mesures de lutte contre le saturnisme infantile.
La lutte contre l’habitat insalubre
L’ARS peut être informée de situations relevant de l’habitat insalubre à la suite d’une plainte des occupants ou de tout signalement émanant d’une personne ayant connaissance d’un logement présentant un risque pour la santé de ses occupants : travailleurs sociaux, forces de l’ordre, agents communaux, particuliers, services départementaux d’incendie et de secours, associations, etc.
Une enquête environnementale est alors réalisée dans le logement afin d’identifier les désordres pouvant porter atteinte à la santé des occupants. En Ile-de-France, cette enquête est assurée
soit par les agents de la Délégation territoriale de l’ARS du département concerné,
soit par le Service Communal d’Hygiène et de Santé (SCHS) lorsqu’il existe,
soit par le Service Technique de l’Habitat (STH) si le logement concerné se situe à Paris.
Cette expertise sanitaire se concrétise par un rapport d’enquête, dont les conclusions pourront, après avis du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST), justifier la prise d’un arrêté préfectoral d’insalubrité.
Les effets d’un arrêté préfectoral d’insalubrité
Cet arrêté prescrit au propriétaire les travaux à mettre en œuvre afin de supprimer le caractère «insalubre» du logement ainsi que les délais de réalisation. Ces travaux peuvent faire l’objet d’aide financière auprès de l’ANAH ou d’assistance, notamment par le PACT, dans le cadre d’opérations locales d’amélioration de l’habitat ou de renouvellement urbain.
Si ces obligations ne sont pas mises en œuvre dans les délais impartis, la collectivité publique (le Maire ou le Préfet) peut se substituer au propriétaire afin d’exécuter d’office les travaux, et reloger/héberger les occupants. Les frais sont engagés par la collectivité publique qui les recouvre par la suite auprès du propriétaire.
En fonction des situations rencontrées, ces prescriptions pourront s’assortir d’une interdiction temporaire ou définitive d’habiter, ce qui marque l’obligation pour le propriétaire d’héberger temporairement (pendant la durée des travaux) ou de proposer un relogement pour les occupants.
Le paiement des loyers ainsi que le bail seront suspendues tant que le logement sera visé par l’arrêté d’insalubrité. A noter également, que les allocations logement versées par les organismes de prestations sociales seront suspendues.
Lorsque toutes les exigences de l’arrêté préfectoral ont été réalisées, un arrêté de mainlevée met fin au statut insalubre de l’habitat.
Entre 2010 et 2015, 6000 logements et parties communes ont fait l’objet d’une procédure enjoignant le propriétaire à faire des travaux.
D’un point de vue légal, ce "logement" peut faire l’objet d’une procédure.
Libre à vous de prendre une décision d’achat. Mais soyez conscient des conséquences possibles.