Bonjour,
je plussoie sur ce qu’ont dit notamment geronimo et xazh, mais j’ajoute :
- à mon avis, vous avez déjà trop écrit (échanges de mail). vous avez reconnu par écrit que le mur est de votre fait, ce n’est pas bon. Ce qu’il fallait faire :
- ne RIEN écrire. Ce n’est pas à vous de prouver quoi que ce soit, puisque l’absence d’état des lieux contradictoire signifie que le logement est présumé rendu en bon état, comme l’a très bien dit xazh.
- expliquer à l’oral qu’en l’absence d’état des lieux contradictoire, elle vous doit l’intégralité du dépôt de garantie. Vous lui dites que, si elle ne le restitue pas, vous la mettrez au tribunal. Et qu’il est, bien sûr, désormais impossible de faire un état des lieux contradictoire sur place, puisque le logement est déjà reloué. Point final.
Ca c’est sur l’aspect dépôt de garantie.
Par contre, s’y rajoute l’aspect : remise des clés anticipée et relocation anticipée.
Vous n’auriez jamais dû restituer les clés sans un récépissé. Tant qu’il y a un bail en cours, vous devez avoir les clés, et la proprio ne doit pas en avoir. Dès lors que vous avez rendu les clés, vous n’êtes plus locataire. A défaut d’avoir un récepissé, je ferais une LRAR disant que, à la demande de la propriétaire, vous avez restitué les clés telle date, ce qui mettait fin à la location puisque vous n’aviez plus accès au logement. Aussi, vous demandez par ce courrier que le loyer du mois en question soit calculé au pro-rata. Si vous avez déjà versé le loyer du mois entier, vous lui indiquez qu’elle vous doit le trop-versé de loyer, soit tant d’euros, plus le dépôt de garantie, soit tant d’euros.
Essayez aussi de savoir quand le nouveau locataire est rentré. Quitte à aller toquer à sa porte et demander gentiment. Car, si l’on peut discuter le fait que vous ne deviez plus le loyer dès lors que vous avez rendu les clés, il est en revanche indiscutable que vous ne devez plus le loyer dès lors que le logement est reloué.
Il ne faut pas se laisser malmener par une proprio aussi malhonnête et sans gêne. A votre place, j’irais jusqu’au bout. A vous de voir si l’idée d’aller au tribunal vous intéresse ou si ça vous paraît une montagne insurmontable.