Immobilier : comment trouver ses artisans pour les travaux ?

Trouver un coach immobilier de plus de 50 ans, lui même propriétaire de ses biens…..

dalki a écrit :

J’ai donc payé pour une prestation qui a été réalisé, mais dont je ne parviens pas à obtenir la facture acquittée dont j’ai besoin (banque + comptable).

Bonne expérience pour apprendre. On ne paye jamais sans avoir de facture… vous avez réglé sur devis en fait

Bonjour,

Je fais faire entièrement rénover un pavillon que je mets en location suite au départ du locataire resté en place 18 ans ; il y a un gros lot de peinture, un petit lot d’électricité et un tout petit lot de menuiserie, plus le nettoyage du jardin laissé en triste état.

Les premiers contacts que j’ai eus avec des artisans que je connais semblent indiquer qu’ils ont du travail par-dessus la tête et que mon chantier ne pourra pas être bouclé pour septembre comme je le pensais.

Pour la peinture, je me demande si je ne vais pas faire appel à un artisan de province qui travaille tout seul et pourra "camper" sur le chantier pendant les travaux ; il en aura pour 2 ou 3 semaines à plein  temps.

Je viens de terminer le métrage, quasiment la seule chose que je fasse par moi-même.

J’ai aussi contacter une entreprise tous corps d’état, ce qui a le mérite de ne faire qu’un seul chantier, mais il me faudra attendre mi-juin pour que le métreur vienne sur place pour faire le devis !

En résumé, mieux vaut ne pas être pressé par les temps qui courent.

C’est marrant, j’aurais plutôt tendance à me méfier d’un artisan recommandé par l’agent. Trop de conflit d’intérêt potentiel.

En ce qui me concerne, j’ai comparé quatre sources:
- Recommandations de mon agence
- Sites du type mestravaux.com
- Recommandations d’investisseurs en place

Pour mes deux investissements (donc maigre expérience je dois l’admettre), les devis les moins chers étaients ceux des artisans recommandés par les agences.

J’imagine qu’il n’y a pas de sainte vérité et je pense également être tombé sur des agents vraiment câlés

stokes a écrit :

Bonjour,

Je fais faire entièrement rénover un pavillon que je mets en location suite au départ du locataire resté en place 18 ans ; il y a un gros lot de peinture, un petit lot d’électricité et un tout petit lot de menuiserie, plus le nettoyage du jardin laissé en triste état.

Les premiers contacts que j’ai eus avec des artisans que je connais semblent indiquer qu’ils ont du travail par-dessus la tête et que mon chantier ne pourra pas être bouclé pour septembre comme je le pensais.

Pour la peinture, je me demande si je ne vais pas faire appel à un artisan de province qui travaille tout seul et pourra "camper" sur le chantier pendant les travaux ; il en aura pour 2 ou 3 semaines à plein  temps.

Je viens de terminer le métrage, quasiment la seule chose que je fasse par moi-même.

J’ai aussi contacter une entreprise tous corps d’état, ce qui a le mérite de ne faire qu’un seul chantier, mais il me faudra attendre mi-juin pour que le métreur vienne sur place pour faire le devis !

En résumé, mieux vaut ne pas être pressé par les temps qui courent.

Voici donc le retour d’expérience pour cette rénovation :

- électricité : 2800€ incluant entre autres le remplacement de la hotte, du tableau répartiteur et de l’interphone, le remplacement de quelques prises et la dépose des câbles posés çà et là anarchiquement par l’ancien locataire, travail correct.

- serrurerie : 543€ pour remplacer les cylindres et reprendre le scellement du portail. Travail rapide et soigné mais un peu cher.

- chauffagerie : 233€ pour l’entretien de la chaudière et le remplacement d’un robinet à gaz. 1h de travail à deux ouvriers….

- petits travaux (2 tuiles à changer, un peu de ravalement à reprendre, un pavé de verre à remplacer, un peu de petite maçonnerie) réalisés par un portugais " à tout faire" que m’avait recommandé un ami : 800€ pour un  travail de sagouin réalisé en une journée par un "esclave" moldave, le portugais n’étant présent que pour la mise en place de son ouvrier et la récupération du chèque. Je déconseille vivement de faire appel aux artisans "à tout faire" : ils ne savent pas faire grand-chose et coûtent aussi cher que les spécialistes..sachant par ailleurs qu’un véritable couvreur ne se déplace pas en région parisienne pour changer 2 tuiles !

- peinture : 19250€ pour 6 semaines de travail réalisé par un artisan peintre venu de province et travaillant tout seul. Ce lot comprenait la mise en peinture des extérieurs (clôture, portail, portillon, balcons, gardes-corps, marquise), du sous-sol (60m2 de plancher en peinture béton) et du logement complet (105m2 en toile de verre sur les murs avec 2 couches de peinture, simple peinture bicouche sur les plafonds). J’ai fait un petit appel d’offres pour ce lot en demandant 3 devis ; j’ai finalement retenu le peintre provincial qui n’était pas plus cher même avec 1800€ de frais de déplacement et qui m’avait garanti travailler tout seul en prenant le temps qu’il fallait. Il a produit un excellent travail qui motive les candidats locataires. Plusieurs personnes m’ont dit que ce travail est trop cher ; je n’ai pas cherché à négocier le montant du devis et ne le regrette pas. En revanche, à partir d’une demande de devis en mai, il m’a fallu attendre septembre pour qu’il commence et novembre pour l’achèvement.

- Castorama : 136€ plinthe pour le mobilier de cuisine posée par mes soins.

- Menuiserie : 2270€ remplacement d’une porte-fenêtre en PVC. Je ne sais pas juger de la cherté de ce travail mais constate qu’il a été fait correctement.

- Jardin : 550€ nettoyage, taille et évacuation des déchets verts. Travail soigné par le patron et son ouvrier en une demie-journée.

Il en ressort 26,5k€ de dépenses de rénovation qui me permettront d’avoir un 2018 un petit déficit foncier reportable ; ces dépenses seront à nouveau déductibles en 2019 à hauteur de 50% de leur coût. Au total, spécificité de l’année du passage à la retenue à la source, les dépenses de 2018 seront donc déductibles à hauteur de 150% (100% en 2018 et 50% en 2019).

-

Les 10700€ seront en effet perdus.

In fine, il devrait me rester 5 ou 6k€ de déficit reportable sur 2019.

Cette année, je déduirai encore la moitié de 26 soit 13k€.

De toute façon, les travaux il fallait les faire.

En général, je prends des artisans du quartier que je connais, même s’ils sont plutôt chers.

Il n’y a que pour le lot de peinture que j’ai fait jouer un peu de concurrence.

witefree a écrit :

Personnellement je suis passé par 123devis.com et travaux.com pour mes appartements. Il y a un suivi de la plateforme et des notes sur les artisans.

et en êtes-vous content après avoir fait réaliser les travaux ?

Je rigole toujours quand j’entends le "bullshit" sur l’isolation des logements, qui permettrait de créer plein de jobs, tout en réalisant la transition écologique.

On se demande dans quel monde les élites vivent. Il y a déjà personne de disponible pour faire des travaux tout simples ! Donc on peut multiplier les subventions et les grands discours sur la rénovation des logements, ça ne changera rien du tout, la main d’œuvre n’est pas là.

-

Délai d’attente pour poser un bête Velux (1/2 journée de boulot) auprès d’une entreprise à bonne réputation vers chez moi : 8 mois.

Délai d’attente pour refaire un tableau électrique (2 jours de boulot) : devis signé en avril 2021, l’artisan vient "quand il aura le temps". Malgré relances multiples, ce temps n’est tjs pas venu.

Il n’y a que les petits travaux de jardins, accessibles avec une remorque et un taille-haie, où là il n’y a pas de délai et il a pléthores d’indépendants… Le secteur s’est bien développé vu qu’il faut emmener les déchets verts à la déchetterie (dans le temps on les brûlait dans le jardin !), donc la remorque est devenue obligatoire.

IH a écrit :

Je rigole toujours quand j’entends le "bullshit" sur l’isolation des logements, qui permettrait de créer plein de jobs, tout en réalisant la transition écologique.

On se demande dans quel monde les élites vivent. Il y a déjà personne de disponible pour faire des travaux tout simples ! Donc on peut multiplier les subventions et les grands discours sur la rénovation des logements, ça ne changera rien du tout, la main d’œuvre n’est pas là.

Deux études structurantes ont déjà été publiées. La première sur l’état énergétique du parc de logements au 1er janvier 2018 (1) sur la base des anciens DPE. Au total, sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, environ 1,9 million de logements, soit 6,6 % du parc seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE). À l’opposé, environ 4,8 millions de logements soit près de 17 % du parc seraient très énergivores (étiquettes F et G du DPE, regroupant les logements qualifiés de passoires thermiques). Une deuxième étude sur l’analyse et le bilan des aides à la rénovation des logements entre 2016 et 2019 est venue montrer l’efficacité croissante des dispositifs incitatifs et comptabiliser le nombre de rénovations tous dispositifs confondus. C’est ainsi 2,1 millions de rénovations de logements qui sont dénombrées en 2019. Ces analyses ont vocation à se poursuivre dans la durée.

Par ailleurs, en termes de suivi, la politique de rénovation énergétique et spécialement le déploiement de Ma Prime Rénov’, principale aide à la rénovation énergétique des logements privés est suivi au titre du baromètre de l’Action publique (2) qui rassemble les quelques dizaines de politiques publiques prioritaires de l’action gouvernementale. La rénovation adonc été érigée en « objet politique » suivi à différents titres et au sein des plus hautes instances.

Cette nouvelle organisation de l’action publique est venue servir une implication résolue du politique et a ainsi imposé progressivement la rénovation énergétique des bâtiments comme une politique publique prioritaire, source d’emplois non délocalisables et porteurs de sens pour l’avenir. Enfin, les financements, tant européens que nationaux, pour favoriser la relance économique en sortie de crise sanitaire, témoignent de cette importance.

Le green deal européen vise expressément la rénovation énergétique des bâtiments comme un secteur d’investissement au sortir de cette crise et le plan France Relance consacre 6,7 milliards à la rénovation énergétique des bâtiments dont 4 milliards pour la rénovation des bâtiments publics et 2 milliards pour le soutien à Ma Prime Rénov’.

La rénovation énergétique des bâtiments est donc assurément aujourd’hui une politique publique organisée, pilotée et financée. Dans le champ tertiaire et encore plus dans le champ résidentiel, pour assurer le changement d’échelle, la politique de rénovation replace le bénéficiaire final au cœur du dispositif.

L’usager au cœur du dispositif de rénovation des logements
La conduite de la politique publique de rénovation en mode projet a fait apparaître combien cette politique est systémique, combien il ne serait pas efficace d’améliorer les aides, sans améliorer la qualité des travaux, d’informer les ménages sans informer les professionnels, de financer la rénovation des écoles sans penser l’accompagnement des collectivités et sûrement l’accompagnement des personnels éducatifs qui occuperont les locaux ainsi rénovés. C’est donc sur l’ensemble de ces leviers qu’il est proposé d’agir de manière coordonner.

En matière de rénovation des logements privés, une autre orientation a été résolument enclenchée : la remise au cœur des enjeux du point de vue de l’usager et de ses bénéfices. C’est ainsi que toute la politique de rénovation des logements privés s’est structurée autour :

- d’un parcours de rénovation adapté et renforcé pour les ménages avec le soutien renforcé aux espaces conseils FAIRE qui porte le service public de rénovation. Ce programme est financé à hauteur de 200 millions de certificats d’économies d’énergie et cofinancé etc o-porté avec les collectivités locales ;

- des aides plus simples, plus justes et plus efficaces avec la création de Ma Prime Rénov’à la place du crédit d’impôt préexistant, permettant une disponibilité rapide de l’aide, son ouverture à tous les propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs et aux syndicats de copropriétés permettant ainsi l’existence d’une aide adaptée aux spécificités des travaux en copropriété ;

- des outils d’information fiabilisés comme le nouveau DPE entré en vigueur le 1er juillet dernier dont la conception a fait l’objet d’interaction avec les consommateurs. Ce nouvel outil, au-delà d’être plus robuste et conforme à la réalité des logements, se veut plus pédagogique et plus facilement appropriable par les ménages.

Cette approche de l’usager au cœur du dispositif a également conduit à analyser en profondeur le parcours de rénovation des ménages, à analyser les leviers d’actions et les irritants rencontrés sur le chemin : multiplicité des acteurs et des interlocuteurs institutionnels, difficultés de suivi des dossiers, approche multifactorielle du logement.

Vers la création d’un nouveau service public
C’est pourquoi un grand nombre d’actions d’amélioration du parcours de l’usager dans la rénovation de son logement a été d’ores et déjà entrepris et la ministre du Logement souhaite désormais aller plus loin en initiant une transformation autour d’un service public de rénovation de l’habitat, embrassant toutes ses composantes car le logement est avant tout la clé d’entrée dans ce parcours.

Ce futur service public proposera une offre de services multiples : des aides adaptées ; un accompagnement renforcé, une information renforcée, un partenariat avec les collectivités rénovées.

À terme, ce service public a vocation à être porté par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Ce projet de transformation organisationnelle suppose des transferts de compétences entre des missions aujourd’hui réparties entre l’Ademe et l’Anah et la définition de nouveaux services. Il s’agit d’un projet structurant qui vase mener à horizon de deux à trois ans pour offrir à nos concitoyens un service public de rénovation de l’habitat, pensé en cohérence avec la distribution des aides, en lien avec les collectivités locales et adapté aux besoins des concitoyens. Une nouvelle étape dans la structuration de la politique de rénovation de l’habitat en articulant davantage encore toutes les dimensions d’une rénovation.

L’amorce d’un changement de paradigme ?

1 L’ensemble de l’étude est consultable sur le site : statistiques.developpement-durable.gouv.fr/le-parc-de-logements-par-classe-de-consommation-energetique.

2 Le baromètre de l’Action publique est consultable sur le site : gouvernement.fr/les-actions-du-gouvernement/resultats?path=/accelerer-renovation-energetique.

à lire ici
Y a peut être pas les artisans, et ne parlons pas de ceux RGE, mais il va bientôt y avoir un nouveau service public