Actions suédoises, danoises de qualité éligibles au PEA ?

Ce tracker sera en SEK ou en NOK?  Son ISIN si disponible?

J’avais pas mis en PEA, ça marche mieux en effet! malheureusement c’est en Euro.

Pour ma part, l’intérêt d’investir en Suède et en Norvège, c’est également de se protéger "théoriquement" des péripéties de l’euro mais un ETF en NOK ou SEK je ne rêve pas.

Effectivement pertinent le conseil tracker Nordic (code CN1 éligible PEA) qui est excellent pour un investissement rapide.
J’avoue que je suis novice sur ces produits (le BX4 m’en avait éloigné avec le bétaslippage) et cette file n’est peut-être pas approprié à ma question.

Je cherche la composition pour évaluer l’exposition aux monnaies SEK et NOk et je trouve:

[boursorama la composition est:

L’Oreal   
8.71
Basf SE   
7.39
Compagnie de Saint-Gobain SA   
7.39
Daimler AG   
6.26
LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton SE   
5.91
SAP SE   
4.9
Siemens AG   
4.77
Total SA   
4.68
Airbus SE   
4.58
Bayer AG   
4.52
Date du portefeuille : 30/04/2018]

Il doit y avoir erreur, je vais explorer le forum pour la composition des trackers.

Amicalement

Il est très probable au contraire que l’information donnée par Boursorama soit juste car cet ETF est à réplication synthétique donc le contenu précis n’a probablement rien à voir avec l’indice.
Ce que vous donnez WhiteTiger est le contenu de l’indice reproduit sur le site d’Amundi pas celui du fonds lui-même.

Néanmoins la performance de l’ETF sera quand même proche de celle de l’indice (il faut donc s’intéresser plutôt au contenu de l’indice qu’à celui du fonds).

Bien à vous,
cat

Bonjour,
J’ai une petite question sur une action suèdoise sur ce qui vient d’arriver ses derniers jours que je n’ai pas compris pour Atlas Copco (SE0011166610).

Il y a eu une offre publique d’achat pour laquelle j’ai reçu un email :

email Binck a écrit :

La société ATLAS COPCO a réalisé en date du 9 mai 2018 une opération de fractionnement d’actions avec rachat sur la base du ratio suivant : 1 action ATLAS COPCO AB -A- pour 1 action précédemment détenue.

Les actions ATLAS COPCO AB -A- résultant de ce fractionnement seront automatiquement rachetées au prix de 8 SEK par action.

Les fonds ainsi récupérés seront alors soumis à une retenue à la source de 30%, au même titre qu’une distribution de dividende réalisée par une société dont le siège social est situé en Suède.

Les actionnaires ne souhaitant pas que cette option par défaut s’applique, sont invités à vendre leurs titres ATLAS COPCO AB -A- RED SHARES (ISIN SE0011166636), avant le 29 mai 2018 à 12h00.

J’ai décidé de ne pas vendre en me disant qu’une offre publique serait certainement plus intéressante pour moi.
J’ai bien reçu le 13 juin le paiement du rachat de ces actions "red shares" pour les 8SEK -30% par action. Mais le même jour l’action est tombée de 30% environ… soit une perte proche de 20 fois le montant du rachat et je ne trouve rien dans la presse, sur binck, sur bloomberg qui explique ce point. De plus lorsque je prend la courbe sur Bloomberg, elle n’a pas chuté de 30% en date du 13 juin et semble différente de celle de binck:
ATCOA:Stockholm Stock Quote - Atlas Copco AB - Bloomberg Markets

J’ai posé la question à Binck mais j’avoue ne pas comprendre ce qui s’est passé car même si j’imagine le lien avec l’offre publique, l’écart me paraît trop important. On croirait à une erreur…

J’ai vu qu’il y avait une autre action Atlas Copco AB -A- sur binck = Isin : SE0006886750 qui elle n’a pas chuté de ces 30% puisqu’elle s’arrête au 10 Mai mais je ne pense pas qu’il y ait de lien direct si ce n’est le fait qu’elle marque le changement lié à l’offre publique.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

@ZZTop92,

Le spin-off Epiroc AB a été détaché le 14/6 et est coté pour la 1ère fois aujourd’hui le 18/6.
C’est ce qui explique la différence de cours que vous avez constaté.

cat a écrit :

WhiteTiger a écrit :

Tout à fait. Sinon, en achetant l’indice directement, ce fond ne serait pas éligible au PEA.

Il me semble au contraire que tous les titres présents dans l’indice sont éligibles au PEA (ou alors je ne comprends pas bien pourquoi ils ne le seraient pas).
On pourrait donc avoir un ETF à réplication physique et logeable en PEA pour les pays nordiques (mais ce n’est pas le cas de l’ETF d’Amundi).

C’est peut-être le cas, mais les règles fiscales sont assez floues, et il est plus sûr de monter un synthétique. C’est la même chose pour les trackers sur le NASDAQ ou le SP500 qui sont éligibles au PEA. Et, là aucune confusion possible, c’est forcément un synthétique ! 

Oui, tout à fait, l’évolution des règles dans le temps mais aussi celui des sociétés dans le temps.

Par exemple, imaginons que Volvo décide de transférer son siège en Chine (Volvo est maintenant la propriété du chinois Geely, et sa part de marché est de plus en plus importante dans ce pays). Et bien, cette valeur devrait être potentiellement exclue du fond pour que celui-ci soit encore admissible dans un PEA. Toutefois, l’indice NORDIC ne prend pas en compte les aspects liés à la législation spécifique du PEA (l’indice n’est même pas géré en France). Il faudrait donc que le fond s’éloigne de la composition théorique de l’indice sous-jacent avec le risque d’augmenter le tracking error…

Il y a d’autres raisons possibles pour qu’une valeur sorte du PTF… Bref, dans le cas spécifique d’un tracker sur des indices n’intégrant pas les spécifités du PEA, le synthétique me semble s’imposer et a l’avantage de garantir un meilleur suivi de l’indice, tout en étant plus économique en frais.

J’entends bien, cat.

Mais c’est une nouvelle limite à gérer. Placez-vous dans le cas où le tracker est à la limite, et qu’un événement externe tel que décrit ci-dessus arrive. Cela complique les choses et il faut arbitrer entre le fait de vendre et ne plus suivre l’index précisément avec le risque d’augmenter le "tracking error", ou bien sortir le tracker de la liste des trackers accessibles au PEA.

Le PEA étant une spécialité françaises, c’est surtout les Lyxor, Amundi & Co qui "homologuent" leurs trackers pour le PEA. C’est une option qui peut être intéressante dans le cadre d’une gestion passive ou semi-active. Je pense que c’est essentiellement pour cela que ces trackers sont synthétiques. A contrario, les Vanguard, SPDR & Co ne considèrent pas cette problèmatique du PEA.

De même, il est possible de "shorter" le marché dans le cadre du PEA, alors que théoriquement, c’est impossible la vente à découvert étant interdite dans le PEA. Pourtant certains trackers "short" sont accessibles dans le cadre du PEA. Idem pour des achats de tracker avec effet de levier alors que là aussi c’est interdit dans le cadre du PEA.

Bref, le synthétique c’est fantastique … (et le caoutchouc super doux !   )

Je reviens sur les message du 8 et 14 juin, et sur la retenue à la source de titre Finlandais en PEA. J’ai contesté auprès de ma banque la retenue de 30% sur mon PEA InvestorIntegral du Crédit Agricole. Ca avance… On m’a demandé mon numéro Fiscale pour qu’il soit enregistré auprès du Crédit Agricole et je vais recevoir par courrier des formulaires à renseigner pour que soit appliqué la convention fiscale avec la Finlande en ce qui me concerne… J’espère que ce ne sera pas en Finlandais!
Je vous tiens informé de la suite de ma démarche!

Eram a écrit :

Je reviens sur les message du 8 et 14 juin, et sur la retenue à la source de titre Finlandais en PEA. J’ai contesté auprès de ma banque la retenue de 30% sur mon PEA InvestorIntegral du Crédit Agricole. Ca avance… On m’a demandé mon numéro Fiscale pour qu’il soit enregistré auprès du Crédit Agricole et je vais recevoir par courrier des formulaires à renseigner pour que soit appliqué la convention fiscale avec la Finlande en ce qui me concerne… J’espère que ce ne sera pas en Finlandais!
Je vous tiens informé de la suite de ma démarche!

Bonjour

Si cela peut vous rassurer et éventuellement votre correspondant au Crédit Agricole

https://www.vero.fi/contentassets/c10f3 … 64ev17.pdf

La Banque de Norvège a, pour la première fois depuis 7 ans, relevé son taux directeur de 0,25 point jeudi, à 0,75%. Le taux directeur sera très probablement de nouveau relevé au premier trimestre 2019",  déclare le gouverneur de la banque centrale, Øystein Olsen.

Avec la remontée des cours pétroliers, la croissance en Norvège s’est accélérée.

Outre le pétrole la Norvège bénéficie de ressource naturelle, une hydro-électricité à bas prix, des ressources forestières, de son industrie halieutique pêche et élevage (saumon…), elle a aussi une flotte marchande importante.

La Riksbank Suédoise n’a toujours pas relevé son taux, malgré une économie florissante, et maintien ainsi  une couronne suédoise sous-valorisée, ce qui favorise les exportations et a comme conséquence négative une certaine ’fuite’ des capitaux. Il semble que la Suède n’augmentera pas son taux directeur avant que l’Europe n’augmente le sien.

Les pays scandinaves ont un tissu de PME important généralement moins valorisé que leur équivalent allemand, et en prime leurs devises sont sous-valorisées.