Quelles difficultés avez-vous rencontrées avant d'investir ?

Bonsoir

difficulté à surmonter les idées reçues familiales ou de son milieu inculte en placement considérant que c’est soi disant le chargé de compte à la banque qui dit ce qu’il y a à faire de mieux.

difficulté à comprendre et surtout comparer les offres, les produits, les titres ou les placements.

difficulté à se faire comprendre de la banque (j’ai commencé fort avec des options à l’époque vu que j’étais dans une formation supérieure de finance, la guichetière m’avait regardé avec des yeux de merlan frit car elle n’y pipait rien).

difficulté à garder cela pour soi. mais finalement c’est le mieux. c’est pour cela que le côté anonyme du site est très profitable. on peut dire beaucoup sans trop se révéler non plus.

et puis après l’entrée la difficulté est de rester calme devant la volatilité. c’est le plus délicat jusqu’à tant qu’on trouve une allocation qui réponde à son objectif de Performance sur Volatilité, avec laquelle bien dormir en toute circonstance.

voila !

Bonsoir,

Pour ma part, cela a été de choisir parmi tous les placements possibles. Entre les comptes à termes, l’assurance-vie, les parts sociales, les SCPI/OPCI/SIIC, les actions en bourse, les OPCVMs action/obligation/monétaire/autres, les ETFs, les options et autres produits dérivés, et j’en passe, difficile de savoir où donner de la tête quand on est un débutant qui part de zéro.

Impossible de savoir quelle était la meilleure option possible, faute d’avoir acquis les informations nécessaires. J’avais de sacrées difficultés à comparer les placements, à savoir comment ils fonctionnent, à trouver des offres intéressantes.

En clair, les difficultés ont été d’acquérir les connaissances de base nécessaires pour débuter dans l’investissement, ainsi que de réfréner ma tendance naturelle à essayer un peu de tout pour ne pas se disperser dans pleins de petits placements (non pas que ça aie réussit, mais j’ai quand même essayé…).

Ca a été ma seule difficulté.

Étant issu d’une famille modeste, la première difficulté était le manque de connaissances et d’informations. Lors de mon entrée dans la vie active, le seul "placement" connu était le Livret A, voire le PEL mais l’horizon s’arrêtait là. D’un autre côté cet "handicap" m’a aussi appris à me débrouiller tout seul, à ne compter que sur moi même et à vivre en dessous de mes moyens.

Il m’aura donc fallu beaucoup de curiosité pour me documenter et apprendre car mes études via une filière technique ne m’ont apporté aucun bagage économique ou financier.

Le deuxième écueil, est là purement personnel, c’est la procrastination. Tout comme il m’aura fallu arriver à la quarantaine pour me reprendre un main et me mettre au sport, il aura fallu de même pour que je m’intéresse d’un peu plus près à l’optimisation de mon épargne.

Dernière modification par Mali49 (06/12/2018 11h18)

Désolé pour les fautes dans le titre, j’écrit souvent très rapidement et je ne prends pas le temps de me corriger.

Je ferai des efforts promis ! Pas la peine de vous énerver @Deb67

Merci pour vos témoignages, c’est intéressant!

Dernière modification par michaelstaudi (06/12/2018 12h41)

Je suis une catastrophe en orthographe et grammaire.. vraiment! Désolé!

Quels actions ?

Je me suis formé, des heures et des heures entières à lire des livres, regarder des formations, regarder ce forum également, surtout depuis le début de l’année 2018. J’en suis à bientôt une trentaine de livres depuis le début de l’année.

Pour ce qui concerne l’immobilier, j’ai visité une cinquantaine de biens avant de d’obtenir une offre qui correspondait à mes critères. Après la lecture, rien ne vaut l’expérience sur le terrain.

A ce stade je suis plutôt fier de l’année 2018 qui à été riche en changements, maintenant j’en suis arrivé à un stade ou je connais très bien les bases uniquement, 2019 va être une année ou je vais vouloir me perfectionner et commencer la vrai pratique

question @michaelstaudi

Je pense que vous acheté le livre notifié dans votre signature. Qu’en pensez-vous? Est-ce digeste pour un débutant?

Joris54 a écrit :

Je vous rejoins sur l’incompréhension et la peur familiale de ces projets. Etant issu d’un famille modeste où l’investissement est inexistant. Beaucoup de croyance, méfiance et doute.

- Le premier investissement, très faible somme, un petit studio. Une réaction à base de surprise avant tout, bienveillance et positivisme autour de moi. Au final, peu de problème d’acceptation.

- Deuxième investissement, immeuble, peur familiale, stress et mise en garde soutenu
J’abordais ce projet avec enthousiasme, motivation, au même titre qu’une nouvelle activité, mais l’accueil, vu qu’il s’agissait d’un bien immobilier, à été très mitigé.
- Moquerie de certaines connaissances, critique sur mon avidité.
- D’autres personnes envieuses
- D’autres prétendant que je mens au vue de la petitesse de mon salaire
- J’ai commis l’erreur d’en parler à mon travail de l’époque, cela à clairement freiner mes potentielles augmentations.

- Troisième investissement, immeuble
Au début, je n’ai rien dis à ma famille, notamment pour ne pas les stresser inutilement. De plus, un de mes frères qui une dizaine d’année en plus, avait des difficultés à acheter une maison. Je ne voulais pas créer de pression superflu.

Maintenant, je fais le choix de ne plus en parler du tout. ça ne m’apporte rien.
Pour la bourse, idem, c’est l’incompréhension totale et le bal des clichés.

Je précise que ces difficultés ont eu lieu AVANT projet, maintenant au sein de la sphère familiale, j’ai acquis un peu de légitimité de sur le sujet, rendant les autres projets plus simple à aborder.

Vraiment interessant, je fait comme vous aussi, je ne parle plus de ce type de sujets à qui que ce soit, même pas trop mon meilleur ami, je me concentre seul dans mon coin et ca fonctionne encore mieux au niveau de ma motivation.

Parler de son investissement au travail c’est clair que c’est pas super..

vegas a écrit :

Contrairement à certains, mon entourage modeste m’a toujours encouragé ou du moins ne le voyait pas d’un mauvais oeil.

Autour de moi, Ça a toujours été plutôt positif à de rares exceptions près, sauf qu’au final aucun n’ont jamais franchi la pas.

C’est rare et encourageant ! Rien que mes propres parents on mis du temps à comprendre ma façon de penser, maintenant je suis content car j’arrive à en discuter avec eux ..   

@Seb78

Sans vouloir trop glorifier ce livre, il m’a appris plus que certaines autres formations. 600 pages il y a de quoi faire

@Hazdrubal

J’essaie d’écrire plus doucement tout simplement et de me concentrer. J’écris beaucoup à ”l’arrache”. C’est un peu gênant j’ai vraiment l’impression d’être un illettré

Dernière modification par michaelstaudi (06/12/2018 21h53)

Joris54 a écrit :

- Deuxième investissement, immeuble, peur familiale, stress et mise en garde soutenu
J’abordais ce projet avec enthousiasme, motivation, au même titre qu’une nouvelle activité, mais l’accueil, vu qu’il s’agissait d’un bien immobilier, à été très mitigé.
- Moquerie de certaines connaissances, critique sur mon avidité.
- D’autres personnes envieuses
- D’autres prétendant que je mens au vue de la petitesse de mon salaire
- J’ai commis l’erreur d’en parler à mon travail de l’époque, cela à clairement freiner mes potentielles augmentations.

BRAVO Joris !
Bien faire, et laisser braire
Sacha Guitry

Seb78 a écrit :

question @michaelstaudi

Je pense que vous acheté le livre notifié dans votre signature. Qu’en pensez-vous? Est-ce digeste pour un débutant?

L’auteur est pas mal critiqué, genre "il ne trade qu’en démo", je n’ai pas trop apprécié ce bouquin…

Stan Weinstein est mieux je pense.

"difficulté à surmonter les idées reçues familiales ou de son milieu inculte en placement" +1000

Ma famille à toujours investit dans l’immobilier, (au bon moment) ils sont donc pro immobilier jusqu’à la moelle.Ce qui les as rendu totalement anti action.

Ils ne voient pas et ne comprennent pas que le marché immobilier n’est pas le même qu’au début des années 90/2000. Qu’il est trop cher aujourd’hui.

Ils ne comprennent pas que si les actions ont baissé en 2001 et 2008, les biens immobiliers qu’ils possèdent eux aussi avaient baissé. Accessoirement ils confondent volatilité et risque.

Ils ne comprennent pas non plus que fiscalement c’est totalement contre productif de posséder autant d’immobilier qui va chercher des tranches de taxe à 50% + frais de notaire à l’achat et des travaux par la suite, et que à un moment donné acheter des actions voir des obligations (au pire) est plus rentable car moins taxé. En plus d’être plus liquide si besoin est d’avoir du cash.

Ils comprennent encore moins qu’ils ne sont pas du tout diversifié. Pour eux avoir 6 loyers de 6 villes différentes, c’est être diversifié. Comme si les locataires payaient toujours leur loyers (ils sont mignons)

Ils disent qu’un bien immobilier c’est mieux que les actions grâce à l’effet levier du crédit, mais ils n’ont jamais entendu parler du crédit lombard ni que des banques peuvent faire crédit pour des SIR/SICAFI/SIIC , d’ailleurs ils ne savent même pas ce que c’est.
Aussi, ils oublient que les banques ne font pas facilement crédit aujourd’hui par rapport à il y a 20 ans et qu’acheter quelques actions reste accessible à tous, pas une maison 4 façades.

Je ne parle même pas de l’inculture crasse sur l’or, leur non compréhension de certains mécanismes de taxations sur les dividendes, le fait qu’il existe de l’immobilier papier …

En fait quand je leur explique cela, ils croient que je suis un petit merdeux de 25 ans qui les prends de haut, que je les rabaisses et que je me sens "supérieur" ou que je suis totalement con d’acheter du "vide" ( à leur sens ).

Mais malgré tout j’ose l’affirmer: j’ai une famille de con.

Et comme je m’en suis rendu compte assez vite, j’ai pu comprendre que je devais me détacher de leur avis surtout sur les choses qu’ils ne comprennent pas.