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#426 04/11/2018 12h34

Membre (2018)
Réputation :   1  

Oui vous avez raison, j’ai été imprécis dans ma formulation.
Je pensais également à la hausse des fonds propres et de la book value évoquée par Larbinator et Trahcoh.
Mais cela ne change pas le raisonnement : avec des PER aussi bas qu’envisagés par Larbinator, on devrait retrouver des progressions énormes, ce qu’on ne voit qu’en partie dans la réalité.

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#427 04/11/2018 12h52

Membre (2012)
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Je pense que c’est parceque le cours croit mais pas assez, juste assez pour conserver en fait le PER de 3

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1    #428 04/11/2018 13h52

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L’accroissement des fonds propres des caisses n’est que la partie immergée de l’iceberg.

David Poulet, gérant chez Amiral Gestion a écrit :

Les caisses affichent en moyenne un PER de 8 fois les résultats publiés. Néanmoins, il serait en moyenne inférieur à 5 fois si l’on prenait en compte la totalité du résultat économique des caisses, c’est-à-dire, les résultats publiés, leur quote-part des résultats mis en réserve au niveau de Casa, l’accroissement de la valeur de Sacam Mutualisation et enfin l’effet relutif de la non-distribution de dividende aux sociétaires »
En savoir plus sur Les caisses se constituent une précieuse tirelire, Crédit Agricole : le réveil boursier des caisses régionales - Investir-Les Echos Bourse

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#429 12/11/2018 10h24

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niceday a écrit :

Pour un suivi du tableau précèdent, voici la mise à jour en incluant les 3 banques françaises.

https://www.investisseurs-heureux.fr/up … am102a.jpg
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … am102b.jpg

Edit: Désolé, le prix est en USD

Edit: Ce qui est intéressant sur le tableau, c’est de regarder La moyenne des 5 dernières années en % dividendes et en décote de la Book Value comparés à la situation actuelle.
Même si les CRCAM sont particulières par rapport aux grandes banques, sachant que les bancaires ont fortement corrigées pour plusieurs raisons, CRCAM Alpes, Languedoc et Ile et Vilaine, ne donnent pas envie avec un P/B au dessus ou égale à leurs moyennes; et d’autant plus que leurs taux de dividendes reflètent une correction ou une distribution moins élevée.

CRCAM Brie Picardie est la seule a obtenir une décote importante (semblable à celui du marché actuel des bancaires): delta P/B 0,13

J’avais édité un tableau comme cela il y a quelques années sur cette file mais… je ne comprends pas pourquoi plus le ratio P/B est élevé, plus c’est vert ! Et plus le efficieny ratio est élevé, plus c’est vert. Dommage car bel effort mais ce serait super d’avoir vos explications pour ça car là ça me semble bien trompeur wink


Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)

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1    #430 12/11/2018 12h00

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Exact, vous avez raison. J’ai copié collé rapidement la mise en forme couleur.
Evidemment plus la P/B est faible par rapport à sa moyenne et <1, mieux c’est.
Exemple: sur le seul critère de P/B:
CRCAM Ile et Vilaine avec 0,33 actuellement contre en moyenne 0,31
et BNP avec 0,59 contre 0,72 en moyenne sur 5 ans.
Je tends à préférer BNP même si Ile et Vilaine décote fortement de sa book value. Je me trompe peut être.
Les couleurs sont trompeuses. j’essaye d’apporter une correction.

Edit: Reprise de mon précèdent message/image : Format mis à jour (pas les chiffres) (Correction)



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#431 15/11/2018 22h48

Membre (2012)
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Bonsoir,
Tableaux hyper intéressants.

Pour ma part, je surveille aussi attentivement les programmes de rachats et d’annulations des CCIs. Les caisses ont des politique assez différentes. CRSU et CRLA sont assez agressives sur le sujet (entre 2 et 3% des CCIs annulés annuellement).

C’est un signe fort pour moi et une action qui vient augmenter la valeur de nos CCI

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#432 09/12/2018 21h40

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Bonsoir,

Les price-to-book de Larbinator et de niceday ne sont pas du tout les mêmes.
J’ai manqué quelque chose?

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1    #433 10/12/2018 13h06

Membre (2014)
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Larbinator (note au bas du message 414) a écrit :

Méthodologie:
Tous ces calculs sont effectués en considérant les Parts Sociales, non comme des titres au capital mais comme de simples emprunts subordonnés à durée illimité. Je ne considère comme titre au capital que les CCI et les CCA.

Ce mode de calcul est conforme à ma philosophie d’analyse (expliquée dans le message n°374) mais tout à fait contraire à la doctrine du groupe Crédit Agricole

Quand je calcule la capitalisation, je multiplie le cours par le nombre de CCI+CCA, et non par CCI+CCA+PS. D’où la différence dans le PER ou le Price/Book.

Les CCA, regroupés maintenant au sein de SACAM Mutualisation, pourront à terme être considérés comme la propriété des caisses, un sorte d’autocontrôle mutualisé entre les différentes caisses, et subir aussi le même traitement que les PS, c’est à dire être ignorés au capital.

J’explique, le principe de mon analyse, en détail dans le message n° 374.

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Dernière modification par Larbinator (11/12/2018 18h21)

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#434 10/12/2018 22h27

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Merci, c’est plus clair comme ça !

Je n’arrivais pas à croire que ces price-to-book de 0.3 pouvait correspondre aux calculs sur base totalement diluée (CCI+CCA+PS) ;-)

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1    #435 11/12/2018 18h17

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Pourtant ce sont bien les calculs de niceday, basés sur une dilution totale (CCI+CCA+PS) qui donnent des ratios Price/Book dans les 0,3.

Mes calculs, basés sur une dilution partielle (CCI+CCA) que je trouve plus proche de la réalité, donnent plutôt des ratios Price/Book dans les 1/8ème pour CRAP et dans les 1/7ème pour CRLA et CRLO.

Je n’ai pas fait le calcul au 30 juin 2018 pour les autres caisses.

Des calculs basés sur des chiffres anciens (sur les comptes au 31 décembre 2016) me donnent:
- environ 1/7ème de la book value pour CRAP
- environ 1/6ème de la book value pour CRLO, CRLA, CAF, CMO, CRAV, CCN, CRSU,CRTO
- environ 1/5ème de la book value pour CIV, CNF
- environ 1/4 de la book value pour CRBP2 et CAT31

Chiffres que je donne à titre indicatif, car depuis le 31-12-2016, la book value a augmenté, et les ratios actuels sont encore plus favorables, mais je n’ai pas fait le travail d’actualisation sur toutes les caisses.

Je retranche, de la book value, la valeur du nominal de toutes les parts sociales puisque de toute façon, elles n’ont droit qu’à un intérêt annuel basé sur le nominal ou à leur remboursement au nominal.

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Dernière modification par Larbinator (11/12/2018 18h40)

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#436 11/12/2018 21h30

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Si l’on imagine le scénario "catastrophe" où l’ADAM perd toutes ses actions en justice et les caisses adoptent une attitude ouvertement hostile consistant à arrêter les rachats et annoncer ouvertement vouloir en donner le moins possible aux porteurs de CCI (peu probable certes, mais je me fais "l’avocat du diable"), je comprends qu’une clause les oblige à attribuer aux CCI un dividende correspondant à un payout de 30% au minimum (sur base totalement diluée).
C’est un peu la protection en dernier recours du porteur de CCI.

Y a-t-il d’autres clauses de ce genre à connaître qui protègeraient les CCI dans ce cas ?

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#437 17/12/2018 22h34

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Bonsoir,

À ma connaissance aucune clause de la sorte n’existe.

Seul un engagement pour les deux années suivantes le rachat des CCI de CASA à été donné, via un courrier à l’AMF.

Ou avez vous vu autre chose ?

Merci d’avance pour votre réponse

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#438 11/02/2019 18h30

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Petite forme en ce début d’année des CCI, une explication?

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#439 22/03/2019 20h54

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Il y a un dossier de 3 pages dans Investir cette semaine sur les caisses régionales du Crédit Agricole et les préférées du magazine.

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1    #440 26/03/2019 21h51

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Le rapport de crcam brie picardie 2018 a été publié ce soir.
https://ml-eu.globenewswire.com/Resourc … 6f9b0d4b95
Pour ceux qui aurait le temps d’y jeter un oeil…

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#441 15/04/2019 15h02

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Je copie ci-dessous le prix maxi de rachat des caisses régionales décidé en AG 2018. Quelques écarts mais assez éloigné de la book value qui faisait fantasmer certains porteurs qui espéraient quintupler la mise sur le rachat des titres par leur caisse régionale.
Une plainte est, je crois, toujours instruite à la demande de l’ADAM

Crédit Patate a dit a écrit :

CAF
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale, dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 110,00 euros par titre. Le montant maximum des sommes que la Caisse régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI, dans le cadre ce programme, ne pourra pas excéder 95 186 410 euros.
CCN
- Prix maximal L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 170 euros par titre.
CRAP
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 110 € par titre.
CMO
Le Conseil d’administration veillera à ce que l’exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la règlementation et par la Banque Centrale Européenne. L’acquisition des certificats coopératifs d’investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à soixante-quinze (75) euros.
CIV
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ces titres dans le cadre de ce programme se fera sur la base du prix maximal fixé par l’Assemblée, soit 150 € par titre.
CNF
- Prix maximal d’achat Le prix d’acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 50 euros par titre.
CAT31
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 150 € par titre.
CRBP2
o Prix maximum d’achat : 32 euros par titre
CRLA
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 90 euros par titre.
CRLO
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ces titres dans le cadre de ce programme se fera sur la base du prix maximal fixé par l’Assemblée, soit 110 €uros par CCI (hors frais)
CRSU
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder le plus petit des montants suivants : 250 euros ou le cours le
plus haut entre le dernier cours coté et la meilleure limite à l’achat affichée dans le carnet d’ordres central au moment de l’exécution, (hors frais) par titre.
CRTO
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ces titres dans le cadre de ce programme se fera sur la base du prix maximal fixé par l’assemblée générale, soit 115 € par CCI.
CRAV
- Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 200 euros par titre.


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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2    #442 28/04/2019 18h25

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Sur les prix maximum du plan de rachat des CCI voté en AG, puisque les caisses achèteront dans l’année ces actions sur le marché, elles n’ont pas spécialement d’intérêt à fixer un prix maximum beaucoup plus haut que le cours.
Je pense que c’est seulement en cas d’offre publique pour retirer une caisse que les actionnaires attendent un prix bien plus élevé que le cours actuel (car un expert "indépendant" fixerait le prix).

Après m’être intéressé un peu aux CRCAM ces derniers temps, je suis sceptique sur la théorie de Larbinator selon laquelle les CCI/CCA "cannibaliseraient" les PS, car je trouve que l’allocation de capital des caisses ne la favorise pas.

Si l’on prend l’exemple de CRAP, en 2018 le résultat à affecter est de 93,3M€ :

- les parts sociales représentent 64,9% du capital et ne reçoivent presque rien : seulement 2,1M€ en intérêt (soit même moins que les 2,7M€ attribués au mécénat).
- les CCA représentent 25,1% du capital et reçoivent 30% de leur part du RN, soit 7M€. Mais puisque les CCA sont possédées par SACAM Mutualisation, qui reverse 7,4M€ à CRAP, on peut considérer que cela ne coûte rien à la caisse. C’est effectivement de l’autocontrôle "mutualisé".
- les CCI représentent 10% du capital et reçoivent 30% de leur part du RN, soit 2,8M€.

Les porteurs de CCI obtiennent donc déjà une somme disproportionnée par rapport aux porteurs de PS, mais cela reste très faible sur le total distribuable.

Je vois deux freins à la cannibalisation :
- la part du RN versé en dividendes (qui favorisent fortement les CCI) est très faible ;
- il n’y a même pas la consolation de voir la hausse des capitaux propres augmenter fortement le RN car le ROE n’en finit pas de baisser.

Est-ce que vous pensez probable qu’un jour les caisses finissent par s’estimer "surcapitalisées" et distribuent le capital dont elles pensent ne pas avoir besoin ?
Dans ce cas, les porteurs de CCI obtiendraient à terme l’énorme majorité des capitaux propres distribués en dividende malgré leur part de 10% du capital et il y aurait bien "cannibalisation".

Dans le cas contraire, j’ai l’impression que la structure du capital des caisses n’avantage pas tant que ça les CCI, et que le retrait espéré est le seul vrai espoir. Cela dit je reconnais que ce n’est pas bien cher.

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#443 29/04/2019 12h23

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CJ a écrit :

Est-ce que vous pensez probable qu’un jour les caisses finissent par s’estimer "surcapitalisées" et distribuent le capital dont elles pensent ne pas avoir besoin ?

C’est très peu probable, voir impossible car les capitaux propres sont le point le plus surveillé d’une banque. Cela influe sur les ratios de solvabilité et les crashtests BCE.

Les banques sont justement depuis quelques années en train d’augmenter leurs capitaux propres pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires.

Un retour en arrière n’est pas envisageable en l’état actuel de la réglementation bancaire et des tendances à MT déjà engagées.

Augmenter les capitaux propres permet aussi de réaliser plus d’investissements dans l’économie locale via les financements octroyés par exemple.

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#444 18/05/2019 17h27

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ISTP

Bonjour je m’intéresse au CCI dans le but de completer mon portefeuille dividende. La documentation n’est pas évidente à trouver et c’est assez complexe à comprendre.

-Savez vous pourquoi ces dernieres semaines, la plupart des valeurs ont bondi (CRCAM Ille Vilaine , CRPB2…) ?
- savez vous ou je pourrais trouver les données réactualisées du price to book ?
- Certaines sont elles à eviter ?

Merci


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2    #445 18/05/2019 21h00

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Le journal investir a publié récemment une étude sur le sujet, et recommande à l’achat l’ensemble des CCI. 9 sont toutefois à privilégier, ce qui ne correspond pas toujours aux CCI que j’ai en portefeuille pour autant.

Plus que le rendement, c’est probablement le caractère spéculatif qui explique la hausse récente et le bon comportement en 2018.

CRCAM

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#446 18/05/2019 21h51

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ISTP

Mer ci pour le lien, je vais lire cela avec attention


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Favoris 2    10    #447 04/06/2019 02h09

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Une longue analyse du capital d’une CRCAM (Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel) en prenant un modèle simplifié. L’analyse élimine du capital Parts Sociales (PS)  et CCA, la justification étant que les parts sociales sont représentatives d’une dette et les CCA d’une boucle d’autocontrôle mutualisé. Moyennant quelques corrections, on calcule un PER  par CCI, et un actif net par CCI. La conclusion est que les CCI pourraient valoir 5x le cours actuel. 

Analyse d’une CRCAM en prenant un modèle simplifié : une caisse modèle

Le capital des caisses (PS + CCI + CCA)

« Le capital des caisses mélange allègrement mutualisme (PS), capitalisme coopératif (CCI) et autocontrôle mutualisé (CCA)»
—Larbinator (2019)

Pour simplifier, je prends le cas général d’une caisse modèle (moyenne) et je fais quelques approximations.

Le CCI cote 100€.
Il y a 5.5 millions de PS, 2 millions de CCI et 2.5 millions de CCA soit 10 millions de titres au total
La capitalisation boursière totalement diluée (PS+CCI+CCA) est de 1 milliard d’€
La caisse a fait un bénéfice de 100 M€ en 2018, d’où un PER totalement dilué (PS + CCI + CCA) de 10.

Pas terrible pour une banque, pour comparer, Crédit Agricole SA (CASA) se paye actuellement avec un PER de 7.

Les fonds propres de la caisse sont de 2 milliards d’€, soit 200€ / titre si on divise les fonds propres par le total PS+CCI+CCA.


Les Parts Sociales (PS)

Les PS sont des titres mutualistes.

Elles représentent 55% du capital total (PS + CCI + CCA ) de notre caisse modèle.

Elles reçoivent chaque année un intérêt d’environ 2.5% adossé à leur nominal  (le nominal est de 6€), elles reçoivent donc en moyenne un maigre intérêt de 0.15€.

Le coût du versement des intérêts aux PS pour la caisse est de 5 500 000 x 0.15 = 825 000 € que nous arrondirons à 1 M€, soit seulement 1% du bénéfice.

On voit que les PS sont donc une source de fonds propres très économique pour la banque, beaucoup plus que les CCI, CCA ou l’émission de titres de dette subordonnés.

Dans le futur, il n’y a pas de possibilité d’appréciation notable des intérêts, au mieux on peut escompter que les taux d’intérêt suivent l’inflation.

Le risque en cas de grave difficulté financière de la caisse est identique pour le sociétaire à celui d’un actionnaire, perte totale du capital (procédure de bail-out pour renflouer la banque).

Depuis la promulgation de la loi Sapin 2 de 2016, la rémunération des PS est plafonnée au taux moyen sur trois ans du rendement des obligations des sociétés privées (TMO) augmenté de 2%. Le TMO tourne actuellement autour de 1%. Le rendement des PS est donc actuellement plafonné à 3%.

Pour moi, les PS ne s’apparentent pas du tout à des actons mais plutôt à des titres obligataires à vie, des sortes de Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI).


Les Certificats Coopératifs d’Investissement cotés (CCI)

Ils sont assimilables à des actions sans droit de vote.

Il reçoivent un dividende variable, égal à 30% du bénéfice social mais uniquement au prorata de leur part dans le capital dilué (PS + CCI +CCA)

Comme la part des CCI représente 20% du capital dilué (PS+CCI+CCA), ils reçoivent donc 6% des bénéfices sociaux, ç’est à dire  3€ par CCI, soit 20x plus par titre que les sociétaires porteurs de PS. Il faut dire que le CCI côte 100€ et non 6€ comme une part sociale, finalement le rendement du titre n’est que de 3% soit quasiment identique au rendement de 2.5% de la PS.

Mais ce dividende est appelé à évoluer sur le long terme à la hausse, et le cours du CCI aussi, car si en moyenne les caisses déboursent 1% du bénéfice pour les porteurs de PS et 6% pour les porteurs de CCI, seul 7% du bénéfice est déboursé par la caisse et donc 93% est mis en réserve chaque année gonflant les fonds propre, le trésor de guerre, de la banque.

A ce rythme là, les fonds propre vont gonfler de 9,3% / an et si bénéfice et cours suivent le même rythme on peut escompter un rendement total dividende et plus-value de 9% + 3% = 12% par an.

De 2008 à 2018 les fonds propres des caisses ont progressé en moyenne de +112% soit au rythme de 8% / an.

Malheureusement la rentabilité des fonds propres a été divisée par deux sur la période passant de 8.5% à 4.3% et donc bénéfice et dividende n’ont en général pas progressé de manière notable.

Les CCA comme nous le verrons ci-dessous ne coûtent rien en débours pour la caisse, étant une forme d’autocontrôle mutualisé.



Les Certificats Coopératifs d’Associés (CCA)


Ils sont assimilables comme les CCI à des actions sans droit de vote.

En fait un CCA est la même chose qu’un CCI, sauf qu’ils ne sont ni côtés, ni accessibles au grand public.

Certaines caisses non cotées ont émis des CCA à destination de leurs sociétaires. Ils s’échangent une fois par mois au prix indicatif calculé deux fois par an selon une méthode d’évaluation multicritère :

—  50% (parfois 70%) sur le critère de l’actif net corrigé, actif net comptable (hors FRBG) de la caisse dans les comptes retraité des plus-values latentes dans SAS Rue La Boétie et SACAM Mutualisation et des la plus-value latente des principales filiales de la caisse.

—  25% (parfois 15%) sur la rentabilité du résultat divisé par un taux d’actualisation (TEC 10 + prime de risque)
Le taux TEC 10 actuellement tourne autoir de 0.3%. La prime de risque est fonction de la situation et des perspectives de l’émetteur et du caractère non coté du titre (sensé amoindrir le risque). La prime de risque était de 3% en 2007.

—  25% (parfois 15%) sur un critère d’approche comparative du ROE de la caisse par rapport au ROE moyen des 13 caisses cotées. La méthode de valorisation, divise le dernier résultat net reconstitué de la Caisse Régionale et de ses filiales significatives par la moyenne des résultats nets rapportés aux fonds propres des Caisses Régionales dont le CCI est coté, sensé représenter un échantillon significatif des caisses. Ainsi, ce critère relatif confère une valeur supérieure à la valeur d’une Caisse Régionale qui a une rentabilité de ses fonds propres supérieure à celle de la moyenne des caisses cotées, et inversement.

Historiquement, les 39 caisses régionales (cotées ou non) ont émis en 2001, 25% de leur capital sous forme de CCA à destination de Crédit Agricole SA (CASA), à l’occasion de la cotation en bourse de CASA, afin de le doter d’un pôle de banque de détail représentatif du groupe Crédit Agricole.

Il en a coûté à l’époque 6,6 milliards € à CASA.

En 2016, la participation de 25% au capital des caisses est devenue encombrante pour CASA en terme de ratio de solvabilité Bâle 3.

Après avoir mis en place la coûteuse garantie Switch1 (qui rémunérait de dépôt de garantie des caisses, 5 Md€, à 9.34%) , finalement CASA rétrocède sa participation de 25% aux caisses. C’est le projet Euréka de "simplification" capitalistique du groupe.

Les caisses rachètent les 25% de leur capital pour 18.6 milliards d’€.

La rentabilité sur 15 ans de l’investissement pour le Crédit Agricole a été de 7%/an plus les dividendes perçus.

Le prix de rachat est fixé à 1.05x les fonds propres des caisses, soit 210€ / CCA dans le cas de notre caisse modèle.

Gérants de fonds et actionnaires individuels ont crié au scandale et ont exigé eux aussi une sortie au prix des fonds propre. Mais, les caisses savent qu’elle est la valeur réelle d’un CCA (ou CCI), et dans la transaction, même si elles semblent avoir payé le prix fort, elles n’ont fait aucun cadeau aux minoritaires de CASA.

Chaque caisse aurait pu racheter ses propres CCA et les annuler, ça aurait été plus simple, mais elles ont préféré les loger dans un véhicule d’autocontrôle mutualisé baptisé SACAM Mutualisation. Notre caisse modèle verse donc chaque année 7.5 millions d’€ de dividende à SACAM Mutualisation et les récupère peu ou prou l’année suivante suivant que ses résultats ont été inférieurs ou supérieurs aux autres caisses. Les caisses les moins rentables récupèrent plus qu’elles ne versent (et vice versa). 7.5% des bénéfices sont ainsi mutualisés. Mais, même mutualisé, cela reste une boucle d’autocontrôle et dans l’optique d’une analyse pointue, on peut simplement éliminer les CCA du capital.


Comment calculer la capitalisation boursière d’une caisse ?


Pour les caisses, en général les analystes (c’est le cas des analyses du journal Investir) appliquent simplement la capitalisation totalement diluée (PS+CCI+CCA)

La capitalisation de notre caisse ressortirait alors à (5,5 + 2 + 2.5) x 100€ = 1000  M€

Il me semble aberrant d’additionner des CCI ou CCA qui cotent 100€ et des parts sociales qui valent juste le nominal soit 6€.

Je trouve plus conforme à la réalité de prendre une capitalisation boursière que j’appelle classique, égale à (5.5 x 6€) + (4.5 x 100€) = 483 M€

Avec ce modèle classique, le PER de notre caisse ressort à :
PER = Capitalisation / Résultat = 483 / 100 = 4.8


Comment calculer au plus juste, le PER, et les fonds propres par CCI ?

« Les caisses affichent en moyenne un PER de 8 fois les résultats publiés. Néanmoins, il serait en moyenne inférieur à 5 fois si l’on prenait en compte la totalité du résultat économique des caisses, c’est-à-dire, les résultats publiés, leur quote-part des résultats mis en réserve au niveau de Casa, l’accroissement de la valeur de Sacam Mutualisation et enfin l’effet relutif de la non-distribution de dividende aux sociétaires. »
—David Poulet (2017), gérant chez Amiral Gestion

La quote-part des résultats mis en réserve au niveau de CASA

D’abord considérons le dividende payé par CASA. Dans le cas de notre caisse modèle, disons qu’il représente 25% du bénéfice de la caisse soit 25 M€.

Il est versé par CASA à SAS Rue la Boétie, propriété à 100% des 39 caisses, qui contrôle 56% de CASA. SAS Rue La Boétie le reverse ensuite aux caisses. Comme le fait remarquer David Poulet, seul le dividende de CASA est comptabilisé en résultat pour les caisses. CASA verse 50% de son résultat en dividende et garde en réserve 50%. On doit donc ajuster le bénéfice de notre caisse modèle à 100 M€ + 25M€ (mis en réserve au niveau de CASA) = 125 M€

Pour comptabiliser l’accroissement de valeur de SACAM Mutualisation, nous avons déjà trouvé une solution élégante et radicale. Supprimer tous les CCA du capital en considérant que SACAM Mutualisation n’est qu’une boucle d’autocontrôle mutualisée qui mutualise 7.5% du résultat entre les caisses et que les caisses auraient pu opter plus simplement pour l’annulation des CCA.

L’effet relutif de la non distribution du dividende aux sociétaires.

C’est en effet en 2018 une économie de  5 500 000 x (3€ - 0.15€) soit 15,5 M€ qui ne sont pas distribués aux parts sociales et viennent gonfler le trésor de guerre de notre caisse modèle.

Pour appréhender ce phénomène, vu la vrai nature des PS, la solution la plus élégante est là aussi de supprimer les parts sociales du capital, puisqu’elles s’apparentent plutôt à des titres obligataires à durée illimitée qu’à des actions.

Le bénéfice est réduit des intérêts de la dette distribués aux PS, de 125 M€ à 124 M€ .

Ajustements du bénéfice et calcul du PER non dilué et des fonds propres par CCI

Il faut aussi supprimer le dividende reçu de SACAM Mutualisation, si l’on veut considérer les CCA comme de l’autocontrôle et les annuler.
Ce dividende, égal en moyenne au dividende versé aux CCA vaut 2 500 000 x 3€ = 7.5€
On passe à un résultat corrigé de 124 - 7.5 = 116.5 M€

Au capital ne reste plus maintenant que les CCI. Exit PS et CCA
Le PER devient non plus 10, non plus 8, mais effectivement très inférieur à 5:

PER = capitalisation des CCI / résultat corrigé = 200M€ / 116.5 M€ = 1.7

Pour calculer les fonds propres par CCI, il faut considérer que la suppression des PS et des CCA au capital a des effets négatifs sur l’Actif Net de la caisse.

Sortie des PS du capital = nominal x nb PS = -6€ x 5,5 M = -33M€ en moins dans les fonds propres

Annulation des CCA : disparition d’un actif de 210€ x 2.5 M = -525 M€ (valorisation à zéro de la part dans SACAM Mutualisation)

fonds propres / CCI = actif net corrigé / nb CCI = (2000 M€ - 33 M€ - 525 M€) / 2 = 720€ d’Actif par CCI.

Conclusion de l’analyse de notre caisse modèle

Combien devrait coter un CCI qui a 720€ d’actif net et un PER de 1.7 ?

Par comparaison avec le secteur bancaire et compte tenu de de la solidité financière des caisses et de la robustesse de l’activité de banque de détail,
je dirais entre 3.5x et 7x son cours de 100€.
Je retiens comme valeur médiane 500€, soit 5x le cours moyen.

D’après mon analyse, les CCI pourraient donc valoir 5x plus que leur cours actuel, mais en cas de sortie anticipée de la cote on ne peut espérer que l’actif net dilué (PS+CCI+CCA) , soit environ 2x le cours actuel.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par Larbinator (05/06/2019 01h47)

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#448 04/06/2019 11h38

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Bonjour.
Comment expliquer les récentes trajectoires complètement opposées entre les cours des caisses régionales (quasi toutes au plus haut) et du Crédit Agricole (baisse régulière comme les autres grandes banques européennes) ? Certains acteurs, après tant d’années, auraient enfin compris que les caisses régionales sont tellement sous-valorisées qu’il faut les acheter à la place de la maison mère ? J’ai du mal à croire que cela puisse être aussi simple.

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#449 04/06/2019 12h04

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les CR possèdent le métier de proximité, rentable grâce aux commissions perçues et à l’assurance malgré la baisse des taux, avec des risques bien maîtrisés.
CASA porte les activités à risques ou non récurrentes, plus volatiles et exposées tout en étant moins capitalisée que les CRs.

Pour revenir à la valorisation, une banque porte des risques en hors-bilan qui s’ils se matérialisaient tous, la mettrait à genoux. Toute la difficulté consiste à impacter les fonds propres de ces risques potentiels pour tenir compte de la vrai valeur d’une banque.

Un bon moyen est de regarder les ratios prudentiels publiés. Ces matelas de sécurité en cas de coup dur et retournement du marché sont de bons indicateurs, publiés, identiques pour tous et contrôlés.

L’autre approche complémentaire est de regarder la gestion des risques : taux de couverture des risques sur les prêts (il faut regarder dans le résultat la part des pertes non couvertes par des provisions. On trouve dans cette ligne ce qui n’a pas été assez provisionné les années précédentes  ou si c’est un gain, le "gras" ou marge que la banque a prise pour couvrir ses risques). En complément, il faut penser aux risques indirects : fraude sur les taux, risques juridiques avec les affaires d’embargo, …

On peut ainsi se faire une idée de la valeur d’une banque mais de là à en déduire un cours … il faudrait une sacré connaissance de chaque établissement bancaire pour cela. On en revient donc à la faible valorisation des CR cotées : de belles ’mécaniques’ qui ont gérées la baisse des taux, les risques clients et qui distribuent un dividende intéressant.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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1    #450 04/06/2019 13h08

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Les caisses régionales ont démontré pendant la crise des subprimes, la robustesse de leur modèle bancaire assis sur la banque de détail. Leurs capitaux propres consolidés entre 2008 et 2018 ont progressé en moyenne de +112%.

Le dividende versé, assis sur 30% du résultat net social, lui n’a progressé que de +8%. En effet, la rentabilité des fonds propres a été divisée par deux sur la période passant de 8.5% à 4.3%, en grande partie, je pense, à cause de la baisse des taux et des renégociations des crédits. mais jamais, le dividende d’une caisse n’a été coupé et les résultats, en toutes périodes de crises sont restés assez stables.

En 2016, avec l’opération Euréka, les caisses ont racheté leurs CCA à 105% de l’actif net. Comme le démontre mon modèle, cette opération qui crée une boucle d’autocontrôle mutualisé s’avère particulièrement relutive et c’est ainsi que, même au cours actuel, les CCI sont loin de coter à leur véritable valeur.

Des financiers avisés s’en sont rendu compte, au moins jusqu’à un certain point, il n’y a qu’à voir la citation de David Poulet, pour comprendre que, déjà en 2017, il n’était pas loin d’adopter un modèle similaire au mien.

David Poulet (2017), gérant chez Amiral Gestion a écrit :

« Les caisses affichent en moyenne un PER de 8 fois les résultats publiés. Néanmoins, il serait en moyenne inférieur à 5 fois si l’on prenait en compte la totalité du résultat économique des caisses, c’est-à-dire, les résultats publiés, leur quote-part des résultats mis en réserve au niveau de Casa, l’accroissement de la valeur de Sacam Mutualisation et enfin l’effet relutif de la non-distribution de dividende aux sociétaires. »

Par contre, lorsqu’ils ont mandaté l’ADAM pour exiger une porte de sortie à 100% de l’actif net, ils étaient loin en dessous du compte car cela ne représente pas la vrai valeur des CCI.

Beaucoup d’investisseurs, plus ou moins avisés, se disent que les CCI restent peu valorisés au cours actuel, par rapport par exemple à la part qu’ils détiennent dans CASA, leurs fonds propre, leurs résultats récurent, leur dividende récurent (mais faible) et surtout leur trésor de guerre constitué par la part des résultats qu’ils mettent en réserve chaque année.

Il y a aussi un attrait spéculatif, lié au procès en cours. Pile je double la mise en cas de sortie de la cote. Face, je suis investi sur une valeur sure. Mais c’est une grave erreur, très court-termiste, d’espérer une sortie à seulement 100% de l’actif net dilué (PS+CCI+CCA). Les CCI valent bien plus.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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