1 #26 21/01/2019 12h23
- carignan99
- Membre (2016)
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Viciou a écrit :
Choix de structure envisagé
Afin d’éviter l’indivision, la création d’une personne morale nous semble obligatoire. Nous étudions ainsi la création d’une SCI à l’IS au vu de notre TMI. J’ai listé les contraintes/coûts suivants, et souhaiterais savoir si cela est exhaustif ?:
- Rédaction des statuts et coût si revu par un avocat;
- Nécessité d’un compte bancaire pour la structure;
- Assemblée générale annuelle;
- Tenue d’une comptabilité (budget d’environ un dimanche par mois + coût d’un logiciel comptable);
- Revue annuelle par un expert comptable (je me pose la question du coût?).Stratégie
Après avoir étudié en détail les différents sites d’annonces, la rentabilité brute prévisionnelle tourne autour de 5,5% sans négociation. J’ai en tête la règle suivante si le bien est 100% financé par un emprunt sur 20 ans:
- A 5% de rentabilité brute, l’investissement paye l’amortissement du prêt;
- A 6% de rentabilité brute, l’investissement paye aussi les intérêts du prêt;
- A 6,5% de rentabilité brute, les charges de copropriété voir la taxe foncière sont payées;
- Au delà de 6,5% bruts, le cash flow tend à être neutre.
Un retour un peu terre à terre (en l’absence de données ’réelles’, difficile de se faire une idée précise), sur trois points précis.
Vous semblez vouloir faire la compta vous-même. Vous-même ou l’un de vos amis est-il suffisamment expert pour tenir une comptabilité d’engagement et ’assurer’ les formalités/règles fiscales de l’IS?
Sur vos estimations de rentabilité brute, comment arrivez-vous à dégager cette règle? Ça me semble être bien optimiste (notamment en termes de cash flow si 100% emprunté).
Sur un montage à trois amis, j’entends vos arguments (notamment, sauter le pas, points forts de chacun, diviser les tâches de gestion). Mais avez-vous réfléchit aux modalités de désengagement de l’un des associés dans 1 an, 5 ans, 10 ans? Comment voyez-vous ça?
Sur le compte courant d’associé : comme Bernard2k le rappelle :
- Il faut un écrit.
- Il y a effectivement un droit permanent au remboursement, quelque soit la situation financière de la société (rappelé par la Cour de Cassation : Cass. Com. 8 déc. 2009, n° 08-16.418).
- Cela étant dit, ce droit peut être aménagé avec des clauses appropriées dans les statuts et/ou dans la convention de CCA. Par exemple avec une clause de blocage des fonds (différer dans le temps le droit au remboursement de l’associé, prévoir un préavis etc.) ou de rétrogradation des fonds (par ex. en subordonnant le remboursement d’un associé une fois qu’un créancier ou qu’un groupe de créanciers seront intégralement payés ; par ex. l’emprunt).
Ce qui m’amène à la rédaction des statuts : AMHA, et à moins que l’un de vos amis ou vous-mêmes ne soyez un professionnel du droit, les faire rédiger par ce type de professionnel serait un investissement que je ferai, pour couvrir toutes les bases de façon ’carrée’. je ne le verrai pas comme une charge mais comme un investissement, pour éviter des incompréhensions / problèmes entre associés plus tard…comme par ex. avoir bien bordé ces histoires de CCA.
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